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DonnĂ©esde marĂ©e (heure pleine-mer, basse-mer, hauteur d'eau, coefficient) fournies par Nous vous recommandons les ballades en bord de mer lors de la marĂ©e haute Ă  . Nous vous conseillons Ă©galement d'essayer la pĂȘche Ă  pied lors de la marĂ©e basse Ă  . MarĂ©e Ă  . A , la marĂ©e peut parfois surprendre et devenir dangereuse. L'amplitude des marĂ©es de peut varier Aucune Rencontre N Arrive Par Hasard De Kay Pollak. Les plus grandes marĂ©es de 2022 et 2023 Date Coefficient Coefficient du matin Coefficient de l'aprĂšs-midi Samedi 10 septembre 2022 99 103 Dimanche 11 septembre 2022 105 107 Lundi 12 septembre 2022 106 105 Mardi 13 septembre 2022 102 98 Mardi 27 septembre 2022 96 97 Mercredi 28 septembre 2022 97 96 Dimanche 09 octobre 2022 97 100 Lundi 10 octobre 2022 102 103 Mardi 11 octobre 2022 102 101 Mercredi 26 octobre 2022 99 100 Jeudi 27 octobre 2022 100 99 Jeudi 24 novembre 2022 97 99 Vendredi 25 novembre 2022 100 99 Samedi 26 novembre 2022 98 95 Samedi 24 dĂ©cembre 2022 98 100 Dimanche 25 dĂ©cembre 2022 100 99 Dimanche 22 janvier 2023 99 102 Lundi 23 janvier 2023 105 106 Mardi 24 janvier 2023 106 104 Mercredi 25 janvier 2023 101 97 Lundi 20 fĂ©vrier 2023 101 106 Mardi 21 fĂ©vrier 2023 109 111 Mercredi 22 fĂ©vrier 2023 111 110 Jeudi 23 fĂ©vrier 2023 107 103 Mardi 21 mars 2023 102 106 Mercredi 22 mars 2023 109 111 Jeudi 23 mars 2023 110 109 Vendredi 24 mars 2023 106 101 Mercredi 19 avril 2023 97 100 Jeudi 20 avril 2023 102 103 Vendredi 21 avril 2023 102 101 Mercredi 05 juillet 2023 96 96 Mercredi 02 aoĂ»t 2023 97 101 Jeudi 03 aoĂ»t 2023 104 106 Vendredi 04 aoĂ»t 2023 106 104 Samedi 05 aoĂ»t 2023 102 98 Jeudi 31 aoĂ»t 2023 103 108 Vendredi 01 septembre 2023 111 112 Samedi 02 septembre 2023 112 110 Dimanche 03 septembre 2023 107 102 Nous en avons tous Ă©tĂ© tĂ©moins un jour ou l'autre, les baĂŻnes sont un redoutable piĂšge Ă  baigneurs et mĂȘme Ă  surfeurs. Le danger des baĂŻnes vient essentiellement du fait qu'elles se prĂ©sentent sous la forme de bassines d'eau calme et donc attirantes car apparemment non dangereuses. Cependant sous leur surface, un fort courant est prĂ©sent... La formation des baĂŻnes L'origine du mot baĂŻne vient de l'occitan et signifie "petite bassine".Ces bassines-baĂŻnes se forment au grĂ© du vent, des courants et des vagues. La plupart des baĂŻnes ont une ouverture orientĂ©e vers le sud. Ceci est du Ă  plusieurs facteurs dominants le vent de NW, les vagues orientĂ©es NW et le courant nord-sud. Il est aussi possible de trouver des baĂŻnes avec des ouvertures vers le nord mais elles sont beaucoup plus rares et souvent consĂ©cutives Ă  du vent, des vagues venant du SW. Les baĂŻnes sont indissociables des bancs de sable. Sans bancs de sable, pas de baĂŻnes. Vous pouvez trouver ici un article sur les diffĂ©rents types de bancs de sable. Les diffĂ©rentes formes de baĂŻnes Le fonctionnement des baĂŻnes La baĂŻne-bassine proche de la plage rĂ©cupĂšre les masses d'eau provenant des vagues qui dĂ©ferlent sur les bancs de sable plus au large. Cette eau s'accumule dans la bassine puis s'Ă©vacue ensuite par une des ouvertures de la baĂŻne qui est beaucoup plus Ă©troite que le diamĂštre de la baĂŻne en question. Ce canal d'Ă©vacuation plus Ă©troit a pour effet de gĂ©nĂ©rer un courant puissant qui varie en intensitĂ© en fonction de la marĂ©e. A marĂ©e basse, la bassine est peu remplie, le courant y est faible Ă  modĂ©rĂ©. A marĂ©e haute, la bassine est remplie, le courant y est modĂ©rĂ© Ă  fort. De plus, le courant est beaucoup plus fort sur une marĂ©e descendante que sur une marĂ©e montante. Dans les situations de fort courant, on estime sa vitesse Ă  1,50 m par seconde, presque la mĂȘme vitesse que des nageurs du 100 mĂštres brasse olympique. Un nageur normal nage en 1 m/seconde au plus
 Une fois passĂ© le canal d'Ă©vacuation, le courant se dissipe vers le large en devenant faible. Le fonctionnement typique d'un baĂŻne. Comment reconnaitre les baĂŻnes A marĂ©e basse, une baĂŻne forme un creux sur la plage. Un peu d'eau peut y stagner alors que la plupart de la plage est Ă  sec. A marĂ©e haute, une baĂŻne se prĂ©sente sous une zone d'eau calme oĂč les vagues ne dĂ©ferlent pas. La couleur de l'eau y est plus sombre. Il peut y avoir des dĂ©chets, des dĂ©bris stagnants. Les dangers liĂ©s aux baĂŻnes Les deux principales situations dangereuses sont 1 - se baigner dans une zone d'eau calme mais en pleine baine.C'est un danger du type "faux semblant". On pense que l'endroit calme est sĂ»r mais c'est tout le contraire. Sous sa surface apparemment calme, la baine recĂšle en profondeur un fort courant. A marĂ©e basse, le danger est faible, la bassine n'est pas remplie et tant que le niveau d'eau ne dĂ©passe pas la taille d'une personne, on peut sortir de la baĂŻne en marchant. C'est le cas pour un adulte, pour un enfant la situation est diffĂ©rente. A marĂ©e haute, le danger est important, la bassine est remplie et dĂ©s que l'eau dĂ©passe la taille d'une personne, il devient trĂšs difficile de rejoindre le bord. Le fort courant vous emporte vers le large sans que vous puissiez rĂ©sister. Ceux qui essayent, se fatiguent, paniquent en sentant que le courant est plus fort qu'eux, perdent leur lucidité on connait tristement la suite. La baĂŻne est un parfait exemple de faux semblant 2 - Se retrouver sur un banc de sable qui devient un ilot avec la marĂ©e montanteC'est un danger qui vous prend par surprise. A marĂ©e basse, on vient jouer, se baigner juste devant les vagues, sur le banc de sable mais avec dans son dos la baĂŻne. Sur une marĂ©e montante, la baĂŻne-bassine se remplit rapidement alors que sur le banc de sable en forme de dĂŽme, le niveau d'eau monte plus lentement. Lorsque l'on se rend compte que la marĂ©e monte et qu'il faudrait reculer un peu, le chemin du retour est barrĂ© par la baĂŻne. Les gens dĂ©cident alors de traverser cette cuvette apparemment calme et se retrouvent emportĂ©s par le courant. Vous connaissez la suite... Le danger des ilĂŽts Solutions aux dangers des courants de baĂŻnes Comme nous avons vu un peu plus haut, la vitesse du courant de baĂŻne est estimĂ© Ă  1,50m par seconde. Une vitesse supĂ©rieure Ă  celle d'un nageur moyen. Partant de ce constat, une fois que l'on est pris dans un courant de baĂŻne, c'est trop tard, on ne peut que se laisser emporter. Les courants de baĂŻnes s'estompent au large Deux solutions s'offrent Ă  vous en fonction de vos capacitĂ©s de nage et de la situation dans laquelle vous vous trouvez. 1 - vous nagez trĂšs rarement. Si vous ĂȘtes pris dans un courant de baĂŻne, la seule solution est de se laisser emporter sans faire d'efforts. Le courant vous Ă©jectera de la baĂŻne, vous fera passer la barre des vagues, puis une fois au large, vous pourrez faire des signes et attendre que l'on vienne vous chercher. Une fois de plus, l'attitude Ă  avoir est inhabituelle, se laisser emporter par le courant, aller vers des vagues, vers le large
mĂȘme si cela semble dangereux, c'est la meilleure solution !!.Si vous vous retrouvez sur un ilĂŽt cernĂ© par la baĂŻne, faites de grands gestes, restez sur le banc de sable le plus longtemps possible. Si le courant de baĂŻne vous emporte, appliquez la solution ci-dessus. 2 - vous nagez vous ĂȘtes pris dans un courant de baĂŻne, vous pouvez vous laisser emporter par le courant tout en nageant parallĂšlement Ă  la plage vers le sud. Comme toute baĂŻne est bordĂ©e de bancs de sable, en nageant ainsi, vous retrouverez rapidement un endroit oĂč vous aurez pied. Dans tous les cas, ne pas s'Ă©puiser, si vous voyez que cela ne marche pas, laissez vous vous vous retrouvez sur un ilĂŽt cernĂ© par la baĂŻne, faites de grands gestes, restez sur le banc de sable le plus longtemps possible. Si le courant de baĂŻne vous emporte, appliquez la solution ci-dessus. Les courants de baĂŻnes et le surf Les courants de baĂŻne sont un manĂšge utile pour les surfeurs. Un vrai bonheur Ă  utiliser quand on sait s'y prendre. Cela Ă©vite de se fatiguer tout en franchissant la barre des vagues rapidement. Utile aussi aprĂšs avoir surfĂ© une vague, on se remet dans le courant pour repartir au large sans effort. Vous trouverez ci-dessous un shĂ©ma type lors d'une situation de baĂŻne ouverte vers le sud, avec une houle de NW et du vent faible. L'utilisation des courants de baĂŻnes en surf En bleu, vous avez un systĂšme de courant typique sur une vague en droite, en orange, le systĂšme de courant typique sur une vague en cercles reprĂ©sentent l'endroit idĂ©al pour se mettre Ă  l' toutes les baĂŻnes sont diffĂ©rentes, ses courants peuvent changer sensiblement. Faites attention Ă  la force et Ă  direction du courant dĂ©s que vous rentrez dans l'eau. N'hĂ©sitez pas Ă  lĂącher votre planche pour voir dans quel sens le courant l'emporte. Ceci est applicable au bord, au large, etc
Prenez aussi des repĂšres que vous regardez toutes les minutes pour voir dans quel sens vous ĂȘtes emportĂ©s. Quoi qu'il en soit, Ă  Lacanau, il y a tout le temps du courant. Apprivoisez le pour lutter le moins possible et ensuite vous en servir Ă  bon escient. En conclusion Pour Ă©viter de vous retrouver pris dans un courant - baignez-vous entre les drapeaux destinĂ©s Ă  la baignade ou dans les vagues sur la baignade n'est pas surveillĂ©e restez lĂ  oĂč vous avez pied ;- soyez attentif aux panneaux de signalisation ;- apprenez Ă  connaĂźtre les courants et les baĂŻnes ;- apprenez Ă  repĂ©rer une baĂŻne ;- ne nagez jamais dans une baĂŻne. Et retenez bien, que le courant de baĂŻne, que l'on soit Ă  la nage ou en surf, c'est plus fort que vous !!. Retrouvez ici les explications sur les courants de baĂŻnes par le Conseil GĂ©nĂ©ral de Gironde. What you need to know to swim safely Lo que es necesario saber para bañarse sin peligro Was man wissen muss um ohne gefahr zu schwimmen Sources Retrouvez toutes les infos sur les spots de Lacanau ici. Jeff Lacanau Surf Info - MĂ©tĂ©o Plage La marĂ©e est en train de descendre Ă  Jard-sur-Mer. Comme vous pouvez le voir dans la courbe des marĂ©es, la marĂ©e la plus haute de Ă©tait Ă  449 pm et la marĂ©e la plus basse de est Ă  1118 pm . Le soleil s'est levĂ© Ă  718 am et le soleil se couchera Ă  859 pm. Aujourd'hui on aura 13 heures et 41 minutes de soleil une temperature moyenne de 23°C. La temperature de l'eau est 18°C maintenant. et la temperature moyenne de l'eau est 18°C aujourd'hui. Prochaine marĂ©e haute 509 AM Prochaine marĂ©e basse 1118 PM Horaires des marĂ©es pour Jard-sur-Mer pour la semaine prochaine Horaire marĂ©es Jard-sur-Mer JOUR 1Ăšre MARÉE 2Ăšme MARÉE 3Ăšme MARÉE 4Ăšme MARÉE Soleil 25 Thu0434 hâ–Č m1055 hâ–Œ m1649 hâ–Č m2318 hâ–Œ mâ–Č 0718 hâ–Œ 2059 h 26 Fri0509 hâ–Č m1131 hâ–Œ m1723 hâ–Č m2353 hâ–Œ mâ–Č 0719 hâ–Œ 2057 h 27 Sat0541 hâ–Č m1205 hâ–Œ m1755 hâ–Č mâ–Č 0720 hâ–Œ 2055 h 28 Sun0026 hâ–Œ 1 m0613 hâ–Č m1237 hâ–Œ 1 m1827 hâ–Č mâ–Č 0721 hâ–Œ 2053 h 29 Mon0058 hâ–Œ m0644 hâ–Č m1310 hâ–Œ m1859 hâ–Č 5 mâ–Č 0723 hâ–Œ 2051 h 30 Tue0131 hâ–Œ m0715 hâ–Č m1343 hâ–Œ m1931 hâ–Č mâ–Č 0724 hâ–Œ 2049 h 31 Wed0205 hâ–Œ m0748 hâ–Č m1419 hâ–Œ 1 m2005 hâ–Č mâ–Č 0725 hâ–Œ 2047 h Maree peche pour Jard-sur-Mer - JournĂ©e trĂšs favorable pour la pĂȘche Meilleures heures pour la pĂȘche TRES HAUTE ACTIVITE De 1232 am Ă  232 am Maree peche pour lune basse TRES HAUTE ACTIVITE De 1244 pm Ă  244 pm Transit lunaire lune haute Mauvaises heures pour la pĂȘche De 448 am Ă  548 am Lever de la lune De 841 pm Ă  941 pm Coucher de la lune Coucher du soleil 859 pm Coucher de la lune 841 pm Temperature 24°C MĂ©tĂ©o Passages nuageux HumiditĂ© 68% Vent 42 km/h La mĂ©tĂ©o aujourd'hui pour Jard-sur-Mer MĂ©tĂ©o pour Jard-sur-Mer aujourd'hui 0 3 6 9 12 15 18 21 24 21°C23°C23°C23°C24°C24°C23°C20°C17°C Lieux proches de Jard-sur-Mer Copyright © 2021. All Rights Reserved by - View our Privacy Policy Texte intĂ©gral A. Le naturalisme et son temps Le peuple » 1 Goncourt, PrĂ©face Ă  Germinie Lacerteux, Charpentier, 1864, pp. V-VII. 2 Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1860, p. 238. 3 Lettre de Champfleury Ă  George Sand citĂ©e par Jean-Louis Ferrier, Courbet. Un enterrement Ă  Ornans ... 4 Champfleury, Courbet. Grandes figures d’hier et d’aujourd’hui, Poulet-Malassis et de Broise, 1861 ... 1 C’est une Ɠuvre de vĂ©ritĂ©, le premier roman sur le peuple qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple ». Cette proclamation de Zola au seuil de L’Assommoir fait Ă©cho Ă  la prĂ©face de Germinie Lacerteux que les Goncourt avaient prĂ©sentĂ© comme un roman vrai », un livre venant de la rue ». La suite tenait du manifeste Vivant au XIXe siĂšcle, dans un temps de suffrage universel, de dĂ©mocratie, nous nous sommes demandĂ© si ce qu’on appelle les basses classes » n’avait pas droit au Roman ; si ce monde sous un monde, le peuple, devait rester sous le coup de l’interdit littĂ©raire et des dĂ©dains d’auteurs qui ont fait jusqu’ici le silence sur l’ñme et le cƓur qu’il peut avoir. Nous nous sommes demandĂ© s’il y avait encore, pour l’écrivain et pour le lecteur, en ces annĂ©es d’égalitĂ© oĂč nous sommes, des classes indignes, des malheurs trop bas, des drames trop mal embouchĂ©s, des catastrophes d’une terreur trop peu noble»1. De telles affirmations, publiĂ©es en 1864, n’étaient plus vraiment originales. Elles s’étaient multipliĂ©es depuis 1848 qui vit, selon Charles de Mazade, l’irruption de la dĂ©mocratie dans le domaine de l’intelligence et des arts »2, entendons essentiellement l’attention portĂ©e par les artistes Ă  une classe sociale jusqu’ici envisagĂ©e sous le seul angle du pittoresque. Le dĂ©bat avait Ă©tĂ© fort vif autour de certaines Ɠuvres de Gustave Courbet. Des paysans, des terrassiers prenaient la place des bourgeois et des aristocrates, des dieux et des hĂ©ros, des personnages historiques. VoilĂ  qui bousculait non seulement les habitudes, mais les valeurs morales d’une Ă©poque M. Courbet est un factieux pour avoir reprĂ©sentĂ© de bonne foi des bourgeois, des paysans, des femmes de village, de grandeur naturelle. ... On ne veut pas admettre qu’un casseur de pierres vaut un prince »3. Cette rĂ©volution du sujet s’accompagnait, chez le peintre, de prises de position particuliĂšres qui permettent de cerner toute l’ambiguĂŻtĂ© de la formule de Charles de Mazade. DĂ©mocrate », rĂ©publicain », socialiste » sont des mots que l’artiste prenait en effet volontiers Ă  son compte, ce qui n’allait pas sans inquiĂ©ter ses adversaires et mĂȘme ses amis. Champfleury qui approuvait fort l’apparition de thĂšmes nouveaux dans la peinture, rejetait prudemment ce vocabulaire dangereux Il n’y pas l’ombre de socialisme dans L’Enterrement Ă  Ornans ; et il ne suffĂźt pas de peindre des casseurs de pierres pour me montrer un vif dĂ©sir d’amĂ©liorer le sort des classes ouvriĂšres»4. 5 Pontmartin, La Gazette de France, 12 fĂ©vrier 1877. La Compagnie Richer Ă©tait une entreprise de vid ... 2C’est qu’à la vĂ©ritĂ©, la seule Ă©vocation du peuple entraĂźne certains critiques rĂ©actionnaires Ă  soupçonner des prĂ©occupations dĂ©mocratiques, voire rĂ©volutionnaires, chez les artistes qui ont osĂ© s’y livrer. Les Goncourt, Ă  cet Ă©gard, Ă©taient insoupçonnables, mais Zola, avec L’Assommoir, sera accusĂ© d’avoir suscitĂ© une vĂ©ritable rĂ©volution Lorsqu’on me dit que la RĂ©publique du quatre septembre est lĂ©galisĂ©e, que le suffrage universel fait partie essentielle de nos institutions, que les radicaux sont nos maĂźtres, que c’est la loi et qu’un bon citoyen doit respecter la loi, je rĂ©ponds tristement je tĂącherai de m’y accoutumer. Mais L’Assommoir ! mais Zola ! mais les romans de M. Zola ! Encore une fois, non, non ! Un 93 politique peut me guillotiner, jamais le 93 littĂ©raire ne me fera dire que l’ordure est une beautĂ©, que la puanteur est un baume, que la Compagnie Richer est une AcadĂ©mie française, que la langue verte est une littĂ©rature, que le mot de Cambronne sent bon, que l’asphyxie est de l’hygiĂšne, que le dĂ©goĂ»t est de la morale, que le scandale est de la gloire et que le cynisme est du gĂ©nie »5. Il y a dans ce jugement une confusion rĂ©vĂ©latrice Armand de Pontmartin se dĂ©clare persuadĂ© que le changement des reprĂ©sentations romanesques, l’apparition de nouveaux sujets, est en soi un projet rĂ©volutionnaire, et les romanciers, d’ailleurs, spĂ©culent sur le scandale qu’ils peuvent crĂ©er en abordant des domaines qui jusqu’ici n’étaient pas littĂ©raires ». 6 GĂ©rard Delfau, 1871 la fausse Coupure. Contribution Ă  l’histoire du Naturalisme. Recherches en ... 7 CitĂ© par Jacques Rougerie, Le Second Empire Histoire de la France, publiĂ©e sous la direction de G ... 3Cette incursion du peuple dans le champ romanesque est, comme le constatent les Goncourt, le fruit de profondes modifications sociales. GĂ©rard Delfau a rappelĂ© que la prĂ©face de Germinie Lacerteux est contemporaine de quelques faits majeurs de l’histoire du prolĂ©tariat6. D’abord, Le Manifeste des 60, que rĂ©dige Tolain et qui est publiĂ© le 17 janvier 1864 soixante ouvriers de la Seine y rĂ©clament l’émancipation sociale. Le suffrage universel nous a rendus majeurs politiquement, mais il nous reste encore Ă  nous Ă©manciper socialement. ... La bourgeoisie, notre aĂźnĂ©e en Ă©mancipation, sut en 89 dĂ©truire d’injustes privilĂšges il s’agit pour nous de conquĂ©rir la mĂȘme libertĂ© d’action. ... Nous ne haĂŻssons pas les hommes, mais nous voulons changer les choses »7. Par cette volontĂ© sereine d’autonomie, ce rĂ©formisme pacifique, les signataires de ce texte, plutĂŽt des artisans que des prolĂ©taires, tentent d’affirmer leur capacitĂ© politique. Vient ensuite la loi du 25 mai 1864 qui tolĂšre le droit de grĂšve. Enfin, bien sĂ»r, la premiĂšre Internationale qui traduit une prise de conscience de la solidaritĂ© internationale des ouvriers, rassemble de vĂ©ritables militants et exerce une influence indiscutable sur le prolĂ©tariat. 8 Goncourt, Germinie Lacerteux, PrĂ©face, p. VII. 9 Zola, Les Rougon-Machard Histoire d’une famille sous le Second Empire t. 2, p. 297. 4Ces trois faits qui manifestent les progrĂšs du mouvement ouvrier ont mobilisĂ© l’attention sans susciter pour autant de nombreux Ă©chos littĂ©raires Zola a-t-il tort en effet de considĂ©rer que L’Assommoir est vraiment le premier roman sur le peuple ? Germinie Lacerteux a bien pour hĂ©roĂŻne une servante, mais prĂ©cisĂ©ment, sa profession l’amĂšne Ă  Ă©voluer dans un univers petit-bourgeois, que ce soit dans l’appartement de Mademoiselle de Varandeuil, qui l’emploie, ou dans la boutique de crĂ©miĂšre de Madame Jupillon, la mĂšre de son amant. De cette façon se trouve Ă©videmment ruinĂ© le projet rĂ©volutionnaire » des Goncourt, puisque le prolĂ©tariat n’est pas ici reprĂ©sentĂ© dans son vĂ©ritable cadre de vie. En outre, les deux frĂšres souhaitaient faire voir aux gens du monde ce que les dames de charitĂ© ont le courage de voir, ce que les reines autrefois faisaient toucher de l’Ɠil Ă  leurs enfants dans les hospices la souffrance humaine, prĂ©sente et toute vive, qui apprend la charitĂ© »8. Zola, dans la prĂ©sentation du cycle Les Rougon-Machard Ă  cette date rĂ©digĂ©e en 1869, dĂ©passait ce point de vue artiste et cette condescendance paternaliste en dressant le tableau du drame intime et profond de la dĂ©chĂ©ance morale et physique du travailleur parisien dans la dĂ©plorable influence du milieu des barriĂšres et des cabarets », il souhaitait non seulement dire la vĂ©ritĂ© », mais encore rĂ©clamer, par l’exposition franche des faits, de l’air, de la lumiĂšre et de l’instruction pour les basses classes»9. Alors que Germinie Lacerteux procĂ©dait d’une inspiration esthĂ©tique et morale, l’ambition de Zola concerne Ă©galement les principes mĂȘmes de la structure sociale. 10 Desprez, op. cit., p. 13. 5Le peuple est toujours Ă©voquĂ© dans les proclamations les plus virulentes du naturalisme, non pas comme un sujet privilĂ©giĂ©, puisque l’on souhaite au contraire considĂ©rer toutes les catĂ©gories sociales, mais comme un champ nouveau pour la littĂ©rature, dĂ©couvert Ă  cause de l’évolution mĂȘme de la nation Impossible de nier sans aveuglement l’élargissement de notre sociĂ©tĂ©, l’avĂšnement de la dĂ©mocratie » constate Desprez en 188410. Or, l’Ɠuvre naturaliste prĂ©tend au tĂ©moignage, elle veut apporter des faits il n’est donc pas vain de rechercher de quelle maniĂšre elle a enregistrĂ© les mutations historiques. 11 R. Arthur Ranc, M. Emile Zola et L’Assommoir, Bruxelles, 1977. Cette brochure rassemblait les qu ... 12 CitĂ© par Alexandre ZĂ©vaes, Zola, Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1945, p. 64. 6Si la publication de Germinie Lacerteux a coĂŻncidĂ© avec des Ă©vĂ©nements essentiels de l’histoire du prolĂ©tariat, L’Assommoir parut Ă©galement Ă  un moment capital de l’histoire de la TroisiĂšme RĂ©publique, Ă  l’heure oĂč l’on a pu dire que la RĂ©publique devenait rĂ©publicaine. Il est par consĂ©quent important de cerner autant que faire se peut les opinions de Zola Ă  cette date, au moment oĂč il eut Ă  subir aprĂšs la publication du roman et aprĂšs les premiĂšres reprĂ©sentations de l’adaptation théùtrale, des attaques violentes de la part de certains rĂ©publicains. C’est Arthur Ranc, contraint Ă  l’exil en Belgique par les conseils de guerre versaillais, qui publia le premier une brochure Ă  Bruxelles oĂč il dĂ©nonçait un mĂ©pris de bourgeois, doublĂ© d’un mĂ©pris d’artiste faisant de l’art pour l’art, d’un mĂ©pris nĂ©ronien. Jamais dans L’Assommoir, Zola ne prĂ©sente le travail manuel autrement que rĂ©pugnant »11. Le 23 novembre 1879, au théùtre de l’Ambigu, Charles Floquet attaquait Ă  son tour ce calomniateur public par son Ɠuvre malsaine et orduriĂšre, cet auteur d’un pamphlet ridicule dirigĂ© contre les travailleurs et forgeant ainsi des armes pour la rĂ©action»12. 13 Article, Assommoir l', Tome seiziĂšme. SupplĂ©ment de 1878, p. 244. 14 Zola, L’Assommoir, t. 3, p. 666. 15 Ibid., p. 682. 7Le Grand Dictionnaire Universel du XLXe siĂšcle prĂ©cise les griefs rĂ©publicains Ă  l’égard du roman Les ennemis de la RĂ©publique y pourraient trouver une arme contre le suffrage universel ; car s’il y a parmi le peuple beaucoup d’hommes semblables aux principaux personnages de L’Assommoir on est forcĂ© de convenir que de tels hommes paraissent peu dignes d’exercer des droits politiques »13. Ces propos nous fournissent la clef des reproches Ă©noncĂ©s par les rĂ©publicains qui n’ont dĂ©couvert dans les personnages du roman aucune vĂ©ritable passion politique, aucun vrai souvenir des grandes journĂ©es de 1848, aucune trace d’un intĂ©rĂȘt pour la chose publique qui aille au-delĂ  du bavardage. Coupeau interrompt d’ailleurs une de ces conversations par cette mince dĂ©claration de principes Ah ! bien ! vous ĂȘtes encore innocents de vous attraper pour la politique !... En voilĂ  une blague, la politique ! Est-ce que ça existe pour nous ?... On peut bien mettre ce qu’on voudra, un roi, un empereur, rien du tout, ça ne m’empĂȘchera pas de gagner mes cinq francs, de manger et de dormir, pas vrai ?... »14. Si au 2 dĂ©cembre, il se trouve un instant derriĂšre une barricade, c’est par rigolade » ! De fait, le peuple de L’Assommoir vit comme enlisĂ© dans le quartier de la Goutte d’Or, sans perspective, sans horizon, et une telle image ne pouvait satisfaire ceux qui, sous le Second Empire, avait entretenu une maniĂšre de rĂ©sistance. Certes, Goujet incarne bien dans l’Ɠuvre les idĂ©es rĂ©publicaines au nom de la justice et du bonheur de tous »15, mais Zola s’attarde moins sur cet humanitarisme quarante-huitard que sur les dĂ©clarations tonitruantes de Lantier, lecteur de Louis Blanc, de Lamartine, d’EugĂšne Sue, qui Ă©taye Ă  l’occasion sa paresse de citations saint-simoniennes. Ce personnage que le public et les caricatures assimilaient non sans raison Ă  un Alphonse » un maquereau», dut susciter chez les rĂ©publicains plus d’un haut-le-cƓur. 8Leurs attaques vont ĂȘtre lourdes de consĂ©quences loin de voir dans le naturalisme l’illustration littĂ©raire de la pensĂ©e positiviste qui fonde la doctrine rĂ©publicaine, Ranc ou Floquet prĂ©sentent Zola comme un contempteur du peuple dont toute l’Ɠuvre fournit des arguments Ă  la bourgeoisie rĂ©actionnaire. Or les rĂ©publicains sont prĂ©cisĂ©ment en train d’asseoir leur pouvoir. 9Aux Ă©lections lĂ©gislatives du 20 fĂ©vrier et du 5 mars 1876, le recul des monarchistes avait Ă©tĂ© considĂ©rable et les rĂ©publicains sortirent de ce scrutin presque deux fois plus nombreux que les conservateurs. Le combat n’était cependant pas encore gagnĂ© puisque le 16 mai 1877, aprĂšs avoir contraint Jules Simon Ă  dĂ©missionner, Mac Mahon appela le duc de Broglie Ă  la prĂ©sidence du Conseil et confia le MinistĂšre de l’IntĂ©rieur au virulent Fourtou. Ce fut un tollĂ©. Les 363 dĂ©putĂ©s rĂ©publicains signĂšrent le manifeste rĂ©digĂ© par Spuller La France veut la RĂ©publique, elle l’a dit le 20 fĂ©vrier 1876, elle le dira encore ». Mac Mahon fit alors dissoudre la Chambre, tandis que Fourtou entreprenait l’épuration des prĂ©fectures, des mairies et des administrations publiques. Aux Ă©lections d’octobre 1877, les rĂ©publicains perdaient des siĂšges ils n’étaient plus que 318 mais ils conservaient nĂ©anmoins la majoritĂ©, une majoritĂ© trĂšs confortable de 120 dĂ©putĂ©s. De Broglie, lĂąchĂ© alors par le SĂ©nat, fut contraint de se retirer, le 20 novembre. 10AprĂšs avoir fait appel Ă  un gĂ©nĂ©ral d’artillerie, GaĂ«tan de Grimaudet de RochebouĂ«t, puis au sĂ©nateur Batbie, pour former un nouveau gouvernement, Mac Mahon s’en remit bientĂŽt au vieil Armand Dufaure cet ancien ministre de Louis-Philippe Ă©tait devenu le plus rassurant, peut-ĂȘtre, des rĂ©publicains. Mais il Ă©tait maintenant trop tard pour les conservateurs qui, par la crise du 16 mai avaient contribuĂ©, bien malgrĂ© eux, Ă  unir leurs adversaires, les grands bourgeois du centre gauche, les nouveaux venus de la gauche rĂ©publicaine et mĂȘme les radicaux, conscients de l’importance de l’enjeu. Le SĂ©nat, derniĂšre citadelle conservatrice, va Ă  son tour tomber le 5 janvier 1879 les rĂ©publicains dominent dĂšs lors les deux AssemblĂ©es et Mac Mahon n’a plus d’autre choix que de se retirer lorsque Dufaure, Ă  son tour, entreprend une Ă©puration qui ne concerne plus seulement les pĂ©kins » des prĂ©fectures, des ambassades, des trĂ©soreries gĂ©nĂ©rales, mais cinq commandants de corps d’armĂ©e ! DĂ©jĂ , en parlementaire rigoureux, Dufaure avait soulignĂ© qu’en vertu de la constitution de 1875 et des termes de son article 3, les dĂ©cisions du prĂ©sident devaient recevoir le contreseing ministĂ©riel, que les ministres Ă©taient responsables devant la Chambre et qu’en consĂ©quence le prĂ©sident devait se soumettre Ă  la politique de la majoritĂ©, fĂ»t-ce comme Mac-Mahon, la mort dans l’ñme. C’était inaugurer le rĂŽle d’un chef d’Etat exerçant une simple magistrature d’influence, de reprĂ©sentation, bref d’un prĂ©sident-soliveau c’était aussi Ă©loigner du rĂ©gime les menaces qui depuis sa naissance avaient pesĂ© sur lui. AprĂšs l’heure de la soumission Ă©tait venue celle de la dĂ©mission. Les boutiques » rĂ©publicaines 11AprĂšs l’élection de Jules GrĂ©vy Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique, s’ouvre une longue valse de ministĂšres douze en neuf ans qui va conduire les Français Ă  se prĂ©occuper de la stabilitĂ© de leurs institutions et surtout Ă  douter de la qualitĂ© des hommes au pouvoir. La crise du 16 mai, ce dĂ©risoire coup d’Etat conduit par des vieillards, avait masquĂ© la dĂ©sunion des rĂ©publicains. Elle Ă©clate dĂ©sormais et donne une idĂ©e particuliĂšrement fĂącheuse de ce personnel politique que Zola, sept ans plus tĂŽt, a vu de prĂšs. N’a-t-il pas, lui aussi, connu l’ambition de ces hommes lorsque, secrĂ©taire de Glais-Bizoin, il vivait Ă  l’affĂ»t d’une prĂ©fecture, au pire d’une sous-prĂ©fecture ? Il a pĂ©nĂ©trĂ© leurs plans, leurs manƓuvres, il s’y est mĂȘme essayĂ©. Il a perdu toute sympathie Ă  leur Ă©gard. L’admiration qu’il a nourrie pour Gambetta n’a pas rĂ©sistĂ© aux attaques de ses hommes-liges contre L’Assommoir, des assauts pauvres d’argument oĂč il a cru dĂ©celer de la bassesse et de la dĂ©magogie. 16 Zola, Le Parti de l’indignation Le Figaro, 4 octobre 1880, recueilli dans Une Campagne, ... 12Cette mĂ©diocritĂ©, Zola ne va pas cesser de la dĂ©noncer dans sa campagne du Figaro, qui s’étend du 20 septembre 1880 au 22 septembre 1881 Nous voulons la RĂ©publique, mais nous la voulons tout de suite, sans ces interminables chinoiseries, sans ce banquet qui n’en finit plus, et oĂč chacun de vous prend sa part, avant que le pays lui-mĂȘme puisse se mettre Ă  table. Que nous importe M. Ferry qui tient le morceau, et M. Floquet qui entend succĂ©der Ă  M. Ferry, et M. Challemel–Lacour, un des officiers de M. Gambetta, qui s’apprĂȘte dĂšs aujourd’hui Ă  Ă©trangler M. Floquet !, Puisqu’ils doivent finir par se manger les uns les autres, ils devraient commencer par lĂ , s’avaler en deux bouchĂ©es, pour que la place soit nette. En quelques coups de dents, nous aurions la RĂ©publique »16. Tout se passe en fait comme si celle-ci Ă©tait Ă  ses yeux une entitĂ© indĂ©pendante du personnel politique qui prĂ©tend lutter pour l’établir. 17 Zola, Un Homme trĂšs fort Le Figaro, 20 septembre 1880. Ibid., p. 439. 18 Zola, Le Roman expĂ©rimental, t. 10, p. 1372. 13Ce constat de l’incapacitĂ© des gouvernants tient une large place dans la pensĂ©e politique de Zola Dans notre ancienne monarchie oĂč la naissance dĂ©cidait des fonctions, un homme politique mĂ©diocre Ă©tait un fait acceptable, d’autant plus que l’éducation supplĂ©ait Ă  l’intelligence et qu’il suffisait d’ĂȘtre le conducteur d’une mĂ©canique toute rĂ©glĂ©e. Mais dans notre RĂ©publique basĂ©e sur le suffrage universel, seuls les hommes supĂ©rieurs devraient ĂȘtre appelĂ©s aux affaires, comme les plus dignes et les plus intelligents de la nation. Un homme mĂ©diocre y est un non-sens, une erreur et un pĂ©ril »17. Or, c’est la mesquinerie qui lui semble dominer les assemblĂ©es Prenez-moi un scrofuleux, un crĂ©tin, un cerveau mal conformĂ©, et vous trouverez quand mĂȘme dans le personnage l’étoffe d’un homme politique »18. 19 Francis Enne, Gambetta Souvenirs personnels in D’aprĂšs Nature, deuxiĂšme sĂ©rie, Bruxelles, Kiste ... 20 Sur Challemel-Lacour, voir notre Schopenhauer en France. 14Ce point de vue n’est pas vraiment original. La presse assiste alors Ă  l’arrivĂ©e d’un nouveau personnel qui a peu de chose en commun avec les anciens notables, seuls en place jusqu’ici. Des provinciaux inconnus, dont la rĂ©ussite paraĂźt suspecte, ou des hommes que certains se souviennent d’avoir coudoyĂ©s au temps de leurs annĂ©es de jeunesse. Francis Enne connut Gambetta Ă  l’époque des parlottes d’avocats sans causes, dans les cafĂ©s de bohĂšmes littĂ©raires et artistiques » oĂč le futur tribun dĂ©clamait Les ChĂątiments » Les joueurs de billards s’interrompaient pour l’écouter ». A sa mort, il regrette sincĂšrement l’homme et l’orateur, mais non le chef d’Etat »19. Loin d’accepter l’image d’un homme passionnĂ©, puissant travailleur qui a su s’élever par sa seule volontĂ© et incarner la DĂ©fense nationale, beaucoup se bornent Ă  considĂ©rer l’ancien bohĂšme, le parvenu dĂ©braillĂ© et tonitruant, entourĂ© d’hommes qui tentent de vivre de la politique. Challemel-Lacour par exemple, son Ă©minence grise, donne bien l’image d’une parfaite dignitĂ© qui va jusqu’à l’austĂ©ritĂ©, mais nul n’ignore qu’il est le fils d’un Ă©picier d’Avranches qui fit faillite et qu’il vit avec une femme mariĂ©e, Madame FĂ©tis, rencontrĂ©e en Belgique oĂč il avait trouvĂ© refuge au lendemain du Deux DĂ©cembre20. On ne conteste pas, du moins, sa culture ni son intelligence, mais DelcassĂ©, EugĂšne Etienne, Spuller et bien d’autres ont connu une ascension sociale que leurs origines, leurs mĂ©rites universitaires n’expliquent pas. Qu’ils se mĂȘlent de parler d’art ou de littĂ©rature, ils reçoivent immĂ©diatement une sĂ©vĂšre volĂ©e de bois vert. 21 Bergerat, sous la signature de l’Homme masquĂ©, Pro domo mea Le Voltaire, 20 juillet 1880. 22 Zola, La RĂ©publique et la littĂ©rature Le Roman expĂ©rimental, t. 10, p. 1400. 15Emile Bergerat s’en prend aux mĂ©diocres des lettres devenus politiciens, aux dĂ©cavĂ©s de l’idĂ©e dont nous faisons des fonctionnaires » et qui, oubliant leur proche passĂ©, parlent du bout des dents des gens de lettres. Attends, attends, que je te le trouve ton volume de vers. Deux tours sur les quais, mon bonhomme, et je vais te dire qui est-ce qui a fait les frais de tes chants d’amour, et si c’est par souscription du municipe ou par hĂ©ritage de ta tante »21. Zola, de mĂȘme, ne peut admettre la place occupĂ©e dans le nouveau gouvernement par tous les ratĂ©s de la littĂ©rature et de l’art » qui sont devenus les prĂ©bendiers de la RĂ©publique Nous tous, hommes de science, Ă©crivains et artistes, nous tendons les mains vers les hommes politiques, en leur demandant de ne pas nous casser les oreilles davantage»22. 23 CĂ©ard Ă  Zola, 17 aoĂ»t 1881. 24 Zola, Esclaves ivres Le Figaro, 29 aoĂ»t 1881, in Une Campagne, t. 14, p. 649. 16Le 29 aoĂ»t 1881, dans Le Figaro, c’est prĂ©cisĂ©ment Ă  Gambetta qu’il s’en prend. Au cours d’une rĂ©union Ă  Charonne, le tribun a Ă©tĂ© accueilli par des sifflets et a rĂ©pondu aux injures par des injures. Le bruit court qu’il a des ambitions dictatoriales, qu’il dirige un pouvoir occulte. La critique n’épargne pas les goĂ»ts du prĂ©sident de la Chambre on parle de son cuisinier, le fameux Trompette, de sa baignoire en argent... On se plaint surtout Ă  l’extrĂȘme-gauche de la lenteur de la mise en place d’un enseignement laĂŻque, de la faiblesse des dĂ©cisions concernant le budget des cultes, du rejet de la sĂ©paration de l’Eglise et de l’Etat... CĂ©ard a informĂ© Zola de ce qui s’est passĂ© Ă  la salle Saint-Biaise, en citant d’abord la rĂ©plique de Gambetta Vous accusez l’homme qui est ici d’ĂȘtre un dictateur. Savez-vous ce que vous dites ? Le savez-vous ? Vous ĂȘtes des esclaves ivres et par consĂ©quent irresponsables ». Esclaves ivres, s’étonne CĂ©ard, voilĂ  tout ce qu’il trouve Ă  dire aux gens qui cessent de partager ses idĂ©es et de servir son ambition. Tiens, mais on se soĂ»le donc dans le peuple ? »23 Curieuse insulte jetĂ©e par un homme politique dont les sĂ©ides ont naguĂšre niĂ© que l’alcoolisme fit des ravages dans les classes ouvriĂšres». Du cĂŽtĂ© de MĂ©dan, on n’a pas oubliĂ© ces attaques. L’occasion est belle A mes yeux, lance Zola qui reprend et dĂ©veloppe l’opinion de CĂ©ard, le crime de la bande est sans pardon elle n’aime pas la littĂ©rature, et j’espĂšre que la littĂ©rature la clouera Ă  quelque poteau d’éternel ridicule. Tout pouvoir, dĂ©cidĂ©ment, est anti-littĂ©raire c’est pourquoi je crains bien de rester Ă  jamais dans l’opposition. J’ai la haine de ces ratĂ©s du roman et du théùtre, de ces journalistes de quatriĂšme ordre, qui, aprĂšs s’ĂȘtre vendus Ă  une ambition puissante, disposent du pays comme de leurs vieilles chemises et osent rĂ©genter jusqu’aux lettres, oĂč nous ne leur permettrions pas mĂȘme de cirer nos souliers, de peur qu’ils ne gĂątent le cirage. Et ils prennent des airs supĂ©rieurs, et ils se permettent de discuter notre bonne foi et notre moralitĂ©, eux dont la vie est une continuelle spĂ©culation sur l’imbĂ©cilitĂ© publique »24. 25 Zola, Gambetta Le Figaro, 13 dĂ©cembre 1880, in Une Campagne, t. 14, pp. 491-492. 17On ne peut voir lĂ , bien sĂ»r, aucune nostalgie Ă  l’égard des hommes du 16 mai, mais certains rĂ©publicains n’hĂ©sitent pas Ă  prĂ©senter Zola comme un traĂźtre. Le caricaturiste Hix le montre, coiffĂ© de la casquette Ă  pont de Coupeau, recevant de Basile, devenu caissier du Figaro, le prix de la calomnie Et ça se dit rĂ©publicain », constate la lĂ©gende. Son attitude, en effet, a de quoi surprendre aprĂšs sa rupture avec Le Voltaire, quotidien radical, il se livre dans un journal conservateur Ă  des attaques rĂ©pĂ©tĂ©es contre des rĂ©publicains et tout particuliĂšrement contre des gambettistes, comme Ranc et Floquet. Tout se passe, en fait, comme s’il tolĂ©rait mieux la lĂ©gitimitĂ© de la gauche rĂ©publicaine de GrĂ©vy et Ferry, formĂ©e de notables et de bourgeois dont la fortune est ancienne, alors qu’il s’acharne sur les hommes de l’Union rĂ©publicaine de Gambetta, qui ne possĂšdent bien souvent qu’un faible patrimoine et qui peuvent, il est vrai, passer pour des parvenus de la politique. De ceux-ci surtout, Zola aurait dĂ» lĂ©gitimement attendre un soutien alors qu’ils l’ont attaquĂ© avec un rare aveuglĂ©ment. L’esprit de vengeance explique-t-il, seul, son attitude dĂ©sormais ? Il y a plus important. Zola, en vĂ©ritĂ©, souffre de l’étonnante division des opinions qu’il n’avait peut-ĂȘtre pas soupçonnĂ©e lors de la chute de Mac Mahon. Il fait maintenant le compte des boutiques rĂ©publicaines » et de leurs succursales la boutique rĂ©publicaine intransigeante », la boutique rĂ©publicaine romantique », la boutique rĂ©publicaine doctrinaire », la boutique rĂ©publicaine pĂ©dagogique »... toutes en proie Ă  des luttes intestines. Quant Ă  la boutique rĂ©publicaine opportuniste », Zola l’a dĂ©jĂ  jugĂ©e dans l’article consacrĂ© Ă  Gambetta, le 13 dĂ©cembre 1880 Ce n’est pas que la fameuse formule de l’opportunisme me dĂ©plaise. Je ne hais que ce mot opportunisme », si laid, si vague, qui embourgeoise l’idĂ©e de la politique expĂ©rimentale ». A ses yeux, Gambetta n’a pas la passion de notre monde moderne », ce que prouvent ses goĂ»ts littĂ©raires et artistiques la RĂ©publique dont il rĂȘve a deux mille ans » ce n’est encore qu’un monument d’apparat, une construction monarchique, un empire de carnaval, oĂč le cƓur de la France du vingtiĂšme siĂšcle ne saurait battre »25. ÉMILE ZOLA AU FIGARO Et ça se dit rĂ©publicain ! » Caricature de Hix, Le Grelot, 1881 26 Carnets inĂ©dits, in la Doulou, Lausanne, Rencontre, 1966, p. 161. 27 Zola, Le Suffrage universel Le Figaro, 8 aoĂ»t 1881, op. cit., pp. 636-637. 18Aussi Ă©tonnant que cela puisse paraĂźtre, il ne semble pas y avoir alors pour lui un vĂ©ritable rapport entre l’existence quotidienne des Français et la comĂ©die politique. En prĂ©tendant parler au nom du parti de l’indignation, Zola ne voit pas, en face des compromissions politiciennes, quelle pourrait ĂȘtre sa position d’honnĂȘte homme, si ce n’est le point de vue de Sirius adoptĂ© par ceux qui pensent et qui travaillent ». Le suffrage universel ne lui inspire aucune confiance puisqu’il n’est que le rĂ©sultat de la politique » Ah ! je la hais cette politique ! Je la hais pour le tapage vide dont elle nous assourdit, et pour les petits hommes qu’elle nous impose ! » Dans ses carnets inĂ©dits rĂ©vĂ©lĂ©s par Julia, sa femme, en 1931, Daudet avait des mots identiques O politique, je te hais ! ... Tu es grossiĂšre, injuste, criarde, bavarde. Tu es la corruption des consciences, tu donnes l’habitude du mensonge, tu es une de ses faces »26. Mais la haine de Zola est plus prĂ©cise et se fixe en un virulent antiparlementarisme C’est comme une Ă©cume d’ignorance et de vanitĂ© que le suffrage universel pousse dans Paris. Pantins d’un jour, illustres inconnus retombant dans le nĂ©ant, plats ambitieux venant faire le jeu du plus fort et se contentant d’un os Ă  ronger, cerveaux malades rĂȘvant de venger leurs continuels Ă©checs, tous les appĂ©tits dĂ©rĂ©glĂ©s et toutes les sottises lĂąchĂ©es ! »27. Il ne peut sĂ©parer ce mode de scrutin du vacarme dĂ©magogique des rĂ©unions publiques, de l’agitation suspecte des campagnes Ă©lectorales alors que le pouvoir, fĂ»t-il d’essence rĂ©publicaine, demeure encore associĂ©, pour lui, Ă  l’idĂ©e d’une certaine Ă©lite intellectuelle. 28 Ibid., p. 633. 29 Maupassant, Va t’asseoir ! » Le Gaulois, 8 septembre 1881. 30 Maupassant, L'Aristocratie Le Figaro, 21 avril 1884. 19Il reproche au suffrage universel d’ĂȘtre tout empirique » or, un peuple n’est pas une addition dont tous les chiffres se valent. DĂšs lors, en donnant la mĂȘme valeur Ă  chaque citoyen, on introduit dans le total des causes d’erreurs Ă©normes qui vicient l’opĂ©ration tout entiĂšre »28. Maupassant partage cette dĂ©fiance, puisqu’il Ă©crit un mois plus tard Le gouvernement s’appuie aujourd’hui sur cette idĂ©e que tout citoyen doit avoir la mĂȘme part d’autoritĂ© dans l’administration des affaires de la patrie ; et que la voix du plus remarquable des hommes ne vaut pas plus que la voix du plus bĂȘte. Cela s’appelle l’égalitĂ© ! Oh ! la bonne farce ! Puisque les hommes ne sont Ă©gaux ni dans la vie ni dans l’Etat, pourquoi concourraient-ils d’une maniĂšre Ă©gale au fonctionnement de la vie commune l’Etat ? »29. Il dĂ©fend d’ailleurs l’élitisme Sans valeur personnelle, sans autoritĂ© intellectuelle, sans nom, sans supĂ©rioritĂ© d’aucune sorte, sans savoir, sans Ă©ducation et presque sans instruction, la plupart de nos dĂ©putĂ©s, arrivĂ©s au pouvoir par la force de cette machine qu’on appelle le suffrage universel, inventĂ©e pour l’exaltation des mĂ©diocres, l’élimination des supĂ©rieurs et l’abaissement gĂ©nĂ©ral, poursuivent avec une haine jalouse, tout ce qui constitue une aristocratie »30. 31 Maupassant, Les Dimanches d’un Bourgeois de Paris, ƒuvres ComplĂštes, prĂ©sentĂ©es par Gilbert ... 32 Ibid., p. 269. 20C’est donc l’idĂ©e mĂȘme de suffrage universel que contestent Zola et Maupassant, le premier au nom d’une oligarchie intellectuelle, le second au nom d’une supĂ©rioritĂ© encore plus suspecte, sans se soucier des dĂ©bats qu’il suscite alors les conservateurs, alliĂ©s au centre gauche, ont imposĂ© le 30 novembre 1875, un scrutin uninominal propre Ă  favoriser l’élection des notables. Les gambettistes luttent pour faire adopter un scrutin de liste, comme en 1848. Waldeck-Rousseau y parviendra le 24 mars 1885, mais pendant la crise boulangiste, Floquet fera rĂ©tablir les anciennes modalitĂ©s Ă©lectorales. Peu importe aux yeux de maints romanciers qui, de leur propre aveu, ne votent jamais ! C’est bel et bien l’opinion de Maupassant qu’énonce Monsieur Rade dans Les Dimanches d’un bourgeois de Paris Faire concourir au gouvernement toutes les forces vives d’un pays, reprĂ©senter tous les intĂ©rĂȘts, tenir compte de tous les droits, est un rĂȘve idĂ©al, mais peu pratique, car la seule force que vous puissiez mesurer est justement celle qui devrait ĂȘtre la plus nĂ©gligĂ©e, la force stupide, le nombre. D’aprĂšs votre mĂ©thode, le nombre inintelligent prime le gĂ©nie, le savoir, toutes les connaissances acquises, la richesse, l’industrie, etc. etc. Quand vous pourrez donner Ă  un membre de l’Institut dix mille voix contre une au chiffonnier, cent voix au grand propriĂ©taire contre dix voix Ă  son fermier, vous aurez Ă©quilibrĂ© Ă  peu prĂšs les forces et obtenu une reprĂ©sentation nationale qui vraiment reprĂ©sentera toutes les puissances de la nation »31. Dans cette hiĂ©rarchie, le savoir triomphe de l’argent qui Ă  son tour l’emporte sur le travail. Au demeurant, ajoute Rade, Ă  quoi bon les Ă©lections ? Autrefois, quand on ne pouvait exercer aucune profession, on se faisait photographe ; aujourd’hui, on se fait dĂ©putĂ© »32. 33 Robert Caze Ă  Arij Prim, 20 juin 1885, MSS, Nederlands Letterkundig Museum en Documentatiecentrum, ... 21Robert Caze, qui avait Ă©tĂ© mĂȘlĂ© Ă  la Commune et qui, en Suisse oĂč il avait fui, puis en France Ă  son retour, s’était toujours souciĂ© de rĂ©formes sociales, avoue Ă©galement Ă  Arij Prins En politique, je suis devenu un dĂ©goĂ»tĂ©. J’ai cru quand j’avais vingt ans, Ă  la dĂ©mocratie et Ă  trente ans j’étais convaincu qu’elle est le rĂ©gime des mĂ©diocritĂ©s. Je rĂ©pugne au cĂ©sarisme bonapartiste et Ă  la royautĂ©. Je voudrais une RĂ©publique dans laquelle il y eĂ»t toutes les libertĂ©s et presque pas de gouvernement, quelque chose qui laissĂąt tout Ă  l’initiative et Ă  la responsabilitĂ© de chacun. Le suffrage universel Ă©tant l’écrasement du plus faible par le plus fort, je ne vote jamais. Je n’aime ni l’armĂ©e, ni les juges. Je voudrais une France sans soldats, avec beaucoup d’artistes, de savants et d’industriels. Je crois que le patriotisme est une chose impossible dans une Ă©poque oĂč il y a des chemins de fer et des tĂ©lĂ©graphes »33. Le temps du soupçon 22DĂ©goĂ»t, dĂ©mission, abdication mĂȘme des droits du citoyen. A l’égard de la jeune RĂ©publique, on dĂ©cĂšle plus que des rĂ©ticences, un soupçon qui n’épargne Ă©videmment pas les hommes au pouvoir. Les souvenirs du cĂ©sarisme de NapolĂ©on le petit, le choc de la Commune, le 16 mai, les luttes intestines, Ă©clairent cette lassitude si rĂ©pandue. 34 Desprez, op. cit., pp. 259-260. 23Ce mĂ©pris du dĂ©bat politique, cette indiffĂ©rence presque unanimement partagĂ©e par les naturalistes au dĂ©but des annĂ©es 1880, a frappĂ© jusqu’aux tĂ©moins contemporains qui s’en montrĂšrent parfois inquiets Si ceux qui pensent et qui peuvent se dĂ©robent, n’est-il pas simple que le champ reste libre aux nullitĂ©s ?, interroge Desprez. L’indiffĂ©rence des artistes, pour paraĂźtre de nature plus Ă©levĂ©e que l’indiffĂ©rence des bourgeois, n’en est pas moins condamnable parce qu’elle dĂ©tourne des affaires publiques les forces vives de la nation. ... Un Ă©crivain, un poĂšte ne se diminue pas en restant un citoyen »34. Son ami Henry Becque tance mĂȘme vigoureusement ce parti de littĂ©rateurs ... qui en a assez de la politique.... Lorsqu’on leur parle de la France, de sa situation militaire ou diplomatique, ils se renversent ; ils allument leur cigare avec un vieux bulletin de vote, et murmurent dĂ©licieusement Kistemaeckers.... Un pays ne vit pas de littĂ©rature, il vit de politique. Et mĂȘme, on peut trĂšs bien se dĂ©sintĂ©resser des gouvernants sans que leurs actes perdent de leur valeur, de leur importance publique. Une grosse affaire comme le divorce, par exemple, prĂ©occupe tout le monde. ... On peut dire, sans blesser M. Huysmans et avec toute la considĂ©ration que mĂ©rite son talent, qu’entre A rebours et le divorce, joujou pour joujou, c’est le divorce le plus sĂ©rieux. 35 Henry Becque, Zut au berger Le Matin, 21 juin 1884 recueilli dans Querelles littĂ©raires, CrĂšs, 1 ... 24Et la loi militaire ? Quelle Ɠuvre, fĂ»t-elle gĂ©niale, serait comparable Ă  celle-lĂ  ? La patrie en dĂ©pend, les familles, les particuliers, l’avenir intellectuel de la France y est peut-ĂȘtre engagĂ©. ... Pour une bonne loi militaire qui satisferait le pays et le garantirait, on donnerait toutes les ChĂ©ries de la terre, toutes les Boules de suif, tous Les Corbeaux, le naturalisme conscient et inconscient. ... La politique vĂ©ritable est lĂ , dans les plus grands intĂ©rĂȘts et non pas dans de mesquines satisfactions »35. 36 Jules VallĂšs, Ingrats, dĂ©diĂ© Ă  Paul Alexis Le RĂ©veil, 1er aoĂ»t 1882. 37 Zola, SouverainetĂ© des lettres Le Figaro, 30 mai 1881 in Une Campagne, t. 14, p. 618. 38 Henry CĂ©ard, Jules VallĂšs, L'Express 9 juin 1881. 25Depuis plusieurs annĂ©es, VallĂšs condamne aussi ce mĂ©pris de la vie publique, mĂ©tier de moine dans le couvent ou d’eunuque dans le sĂ©rail des belles lettres »36. Il a certes mal tolĂ©rĂ© que Zola, naguĂšre, en Ă©voquant Le Bachelier, ait pu Ă©crire Comment ! diable, des garçons jeunes, bien portants, ayant devant eux la vie ouverte, peuvent-ils se passionner pour cette chose laide et sale qui se nomme la politique ? »37. CĂ©ard, quelques mois plus tard, avait repris exactement les mĂȘmes idĂ©es, avec le souci d’enrĂŽler VallĂšs Il peut s’en dĂ©fendre, s’il le veut, mais nous sommes un peu ses Ă©lĂšves et nous lui devons de la reconnaissance. Il nous a appris le courage des idĂ©es nouvelles, l’audace de soutenir les thĂ©ories jugĂ©es compromettantes, la bravoure d’appuyer les gens jugĂ©s compromis. Quoi qu’il prĂ©tende, il est des nĂŽtres, et nous sommes siens. Et quand il aura pataugĂ© Ă  nouveau dans les chemins sanglants de la politique, quand Ă  nouveau, toutes ses ambitions s’affaisseront courbaturĂ©es, huĂ©, conspuĂ©, vilipendĂ©, c’est encore nous seuls, comme jadis, qui, nous rappelant quel Ă©crivain il est et quelle fatalitĂ© il subit, aurons la voix assez osĂ©e pour crier Ă  l’étemel rĂ©fractaire Vive VallĂšs »38. 39 VallĂ©s, art. cit. 40 VallĂ©s, A l’ami Paul Alexis Le Cri du peuple, 14 novembre 1883. 26A l’ami Trublot, VallĂšs rĂ©pĂšte que ce prĂ©tendu apolitisme est absurde, qu’il fait toujours le jeu de la rĂ©action L’homme qui dit n’avoir pas d’opinions politiques en a une. Il est le collaborateur et le complice de tous ceux qui ont mis la main sur le pouvoir, le pied sur la gorge de la Patrie »39. S’il a, dit-il, en passant sous silence ses rĂ©ticences d’antan saluĂ© chapeau bas » L’Assommoir, il ne saurait admettre la dĂ©mission naturaliste A qui donc appartient-il, sinon aux hardis des littĂ©ratures neuves, de chercher comment se pĂ©trit la rĂ©volte dans le grand pĂ©trin des misĂšres, et pourquoi le pouvoir se visse Ă  certains jours, aux mains de ceux qu’on appelait des intrigants ou des imbĂ©ciles ? »40. La RĂ©publique naturaliste 41 Zola, Le Suffrage universel, art. cit., p. 634. 27A la vĂ©ritĂ©, les naturalistes, bien avant que certains d’entre eux ne prennent vigoureusement un parti dans l’Affaire Dreyfus, n’avaient sans doute pas le sentiment de manquer Ă  leurs devoirs de citoyens, bien qu’ils ne fussent pas prĂȘts Ă  se ranger du cĂŽtĂ© des rĂ©voltĂ©s, ni mĂȘme, pour certains, du cĂŽtĂ© des rĂ©publicains. Ce qu’ils condamnent, ce sont les aspects extĂ©rieurs de la vie politique, la rhĂ©torique des assemblĂ©es, ce que Zola appelle la cuisine malpropre d’un tas de gaillards qui se servent du suffrage universel pour se partager le pays, comme on se sert d’un couteau pour dĂ©couper un poulet »41. Alors que l’on rĂȘvait sous le cĂ©sarisme d’un accord universel des rĂ©publicains, leurs querelles intestines remplissent les colonnes des journaux. 42 Aujourd’hui Rouvres-les-Vignes, Ă  mi-chemin de Bar-sur-Aube et de Colombey-les-Deux Eglises. 43 Louis Desprez, Pour la libertĂ© d’écrire, p. 19. 44 Ibid., pp. 42-43. 28Bien plus, les jeunes romanciers dĂ©couvrent des raisons trĂšs personnelles de nourrir leur acrimonie Ă  l’égard du pouvoir. Les tribunaux se chargent, en effet, de rappeler certains Ă  l’ordre. En quelques mois, au plus fort de la fiĂšvre naturaliste, trois d’entre eux furent poursuivis en cour d’assises, Louis Desprez le 20 dĂ©cembre 1884 pour Autour d’un Clocher, Paul Bonnetain le 27 dĂ©cembre de la mĂȘme annĂ©e pour Chariot s’amuse et Paul Adam le 10 aoĂ»t 1885 pour Chair molle, trois volumes publiĂ©s en Belgique. Le premier de ces procĂšs s’acheva par une tragĂ©die puisque Desprez, condamnĂ© Ă  mille francs d’amende et Ă  un mois de prison, Ă©tait atteint d’une coxalgie compliquĂ©e de tuberculose et que son sĂ©jour Ă  Sainte PĂ©lagie ruina dĂ©finitivement sa santĂ©. Au sortir de la prison, il retourna dans la maison qu’il possĂ©dait Ă  Rouvres-sous-Lignol dans l’Aube42 et y mourut le 6 dĂ©cembre 1885. Sa mort fit un bruit considĂ©rable Desprez par son talent et sa jeune autoritĂ© avait conquis tous ceux qu’il avait approchĂ©s. Il avait saisi l’occasion fournie par son procĂšs pour dĂ©fendre la libertĂ© d’écrire » et le roman naturaliste, la grande forme de l’étude humaine, ... la gloire souveraine de notre littĂ©rature française au XIXe siĂšcle »43. En outre, il avait fait publiquement valoir que son livre n’avait pas Ă©tĂ© poursuivi par la petite monarchie belge » C’est votre rĂ©publique dĂ©risoire qui renouvelle les pires procĂ©dĂ©s bonapartistes et qui lĂąche sa gendarmerie sur les talons des artistes. Nous garderons bon souvenir de l’hypocrite libertĂ© Jules Ferry. Oui, tout haut, et non, tout bas. ... GrĂące Ă  vous, les littĂ©rateurs seront tenus dĂ©sormais Ă  une confession hebdomadaire prĂšs du juge d’instruction .... Les artistes devraient ĂȘtre des garçons de bureau. Ils balaieraient les ministĂšres, et, pour la peine, on consentirait Ă  leur distribuer quelques rubans rouges, de loin en loin »44. 45 Le prudent Bonnetain se montrait inquiet de la stratĂ©gie de celui qui devait le prĂ©cĂ©der en cour d ... 29La plaidoirie de Georges Laguerre, avocat habituel des socialistes et tout particuliĂšrement de Louise Michel, n’effaça sans doute pas l’impression produite par ce discours45. Laguerre Ă©tait alors un radical proche de Clemenceau, qui lui avait d’ailleurs confiĂ© la chronique judiciaire de La Justice et il avait Ă©tĂ© Ă©lu l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente dĂ©putĂ© d’Apt. Il allait devenir un boulangiste particuliĂšrement actif. Pour l’heure, sa prĂ©sence n’était point faite pour rassurer un jury composĂ© d’honnĂȘtes bourgeois. L’avocat gĂ©nĂ©ral Bernard, connaissant la sympathie que Zola avait pour l’accusĂ© fit l’éloge de l’auteur des Rougon-Macquart et n’en accabla pas moins le disciple. 30Le jeune homme dut purger le dĂ©but de sa peine au milieu des escarpes Un romancier naturaliste est assimilable aux voleurs et aux pĂ©dĂ©rastes, on ne peut le prendre qu’avec des pincettes, tandis qu’un journaliste de l’anarchie est un vaincu qu’on retire du monde avec les honneurs de la guerre. PrĂ©tendre que l’art a tous les droits, mĂȘme celui de briser les mesquines conventions sociales ... c’est un dĂ©lit de fait, tandis qu’indiquer les choses et les gens Ă  faire sauter avec de la dynamite, c’est un dĂ©lit de pensĂ©e », Ă©crit-il Ă  Zola du fond de sa geĂŽle, le 16 fĂ©vrier 1885. Au bout de dix jours, effet conjuguĂ© sans doute des interventions de Zola, Daudet et Clemenceau, il put rejoindre le quartier des politiques, le pavillon des Princes ». 46 Henry Kistemaeckers, Un procĂšs littĂ©raire Louis Desprez, Mercure de France, 15 octobre 1921. p. ... 47 Nous n’avons pas la preuve qu’il ait purgĂ© cette peine. 31On se garde mal d’une idĂ©e Zola n’aurait-il pas dĂ», en cette occurrence, intervenir dĂšs le procĂšs avec toute son autoritĂ© ? Desprez n’était-il pas un des meilleurs thĂ©oriciens du naturalisme ? N’était-ce pas une belle occasion de relancer publiquement un mouvement dont plusieurs commençaient Ă  s’éloigner ? Kistemaeckers, l’éditeur de Desprez, relĂšve cette erreur stratĂ©gique S’il est vrai que dans l’intimitĂ© il ne cessa de l’encourager avant comme aprĂšs son procĂšs, on ne le vit pas revendiquer devant le grand public et le jury sa responsabilitĂ© de chef d’école, lorsqu’il Ă©tait temps encore »46. Bonnetain, qui fut acquittĂ© par le mĂȘme jury, avait tentĂ© lui aussi d’obtenir, en vain, de Zola un appui public. Paul Adam, condamnĂ© Ă  quinze jours de prison47, n’eut pas plus de chance malgrĂ© l’entremise d’Alexis. 48 Zola, Louis Desprez Le Figaro, 9 dĂ©cembre 1885, t. 12, p. 642. 49 Voir notre article 1885, Zola et l’affaire Desprez Les Cahiers naturalistes, no 59, 1985. 32Dans le bel article qu’il publia sur Desprez trois jours aprĂšs sa mort, Zola rapporte le conseil qu’il avait donnĂ© au malheureux Je le conjurai de plier l’échine, d’implorer la clĂ©mence par une attitude soumise ». Puis plus tard aprĂšs la condamnation Il refusa encore de m’entendre lorsque je le suppliai de solliciter la grĂące de faire son mois dans une maison de santĂ©. Il s’obstinait crĂąnement Ă  faire sa peine, au nom de la littĂ©rature outragĂ©e en lui. Et le martyre passa ses espĂ©rances, car on le mit avec les voleurs, dans l’enfer du droit commun. ... M. Camescasse, alors prĂ©fet de police, a Ă©tĂ© particuliĂšrement odieux dans cette affaire. Vainement, des hommes de lettres s’en mĂȘlĂšrent, il fallut qu’un homme politique, M. Clemenceau, intervĂźnt. C’était dans l’ordre, ces gens au pouvoir nous dĂ©daignent, mais pas autant que nous les mĂ©prisons »48. Telle pourrait bien ĂȘtre la clef de l’attitude de Zola Ă  cette Ă©poque, une mĂ©fiance absolue Ă  l’égard des politiciens, une mĂ©fiance mĂȘlĂ©e de dĂ©goĂ»t qui le retint trop souvent d’intervenir dans des dĂ©bats importants49. 50 Il existe un manuscrit de la main de Zola seul, mais nous persistons Ă  penser que Busnach a jouĂ© u ... 51 Zola, Germinal Le Figaro, 29 octobre 1885, t. 15, p. 823. 33Au moment oĂč il Ă©crivait ces lignes, il venait Ă  son tour d’ĂȘtre pris Ă  parti le 17 octobre 1885, en effet, il avait Ă©tĂ© directement attaquĂ© puisque le ministre de l’Instruction publique RenĂ© Goblet avait interdit la reprĂ©sentation de la piĂšce qu’il avait tirĂ©e de Germinal avec Busnach50. Manifestement, le pouvoir rĂ©publicain dont les Ă©lections d’octobre avaient rĂ©vĂ©lĂ© les faiblesses Ă©tait surtout soucieux de mĂ©nager les intĂ©rĂȘts parfois antagonistes des diffĂ©rents groupes de la majoritĂ© il durcissait le ton en osant s’en prendre non plus Ă  de modestes dĂ©butants, mais Ă  un Ă©crivain renommĂ©. Le 29 octobre, Zola se dĂ©fendit avec une allĂšgre fĂ©rocitĂ©. Il attaqua Goblet, un gambettiste repenti, qui avait depuis peu Ă©pousĂ© l’austĂ©ritĂ© de son chef, le funĂšbre Brisson, placĂ© Ă  la tĂȘte d’un cabinet bien Ă©phĂ©mĂšre DĂšs la porte, je vois mon homme ! C’est l’ennemi. Un petit homme, sec, froid et rageur, un de ces petits hommes qui ne se rĂ©signent jamais Ă  ĂȘtre petits. La bouche mauvaise de l’avocat, les yeux durs du bourgeois dont l’ambition a fait un rĂ©publicain sous la RĂ©publique, et qui s’en venge quand il peut en satisfaisant les rancunes et les prĂ©jugĂ©s de sa race »51. 52 Zola Ă  un ami probablement Alexis, 27 dĂ©cembre 1885 Catalogue d’autographes Les neufs muses, Al ... 34En quatre ans, les positions de Zola n’ont point changĂ© c’est toujours le mĂȘme mĂ©pris d’un Ă©crivain rĂ©publicain Ă  l’égard de ces hommes de la RĂ©publique » qu’il devine insincĂšres ou simplement soucieux d’édifier une carriĂšre. La mort de Desprez lui a appris qu’ils pouvaient mĂȘme se montrer dangereux comme il l’écrit lorsqu’on lui demande d’intervenir Ă  propos de Chair molle Je suis d’avis que Paul Adam ne fasse pas de bruit avec son affaire, s’il veut s’en tirer Ă  meilleur compte que ce pauvre Desprez. Mon intervention ne pourrait que lui nuire, soyez-en convaincu... Il ne faut agir rĂ©volutionnairement ... que lorsque tous les moyens de conciliation sont Ă©puisĂ©s. Autrement, il paiera pour ceux qu’on n’ose pas frapper »52. 53 Zola, Le Roman expĂ©rimental, p. 1180. 35Si ce dĂ©goĂ»t est largement ressenti par les naturalistes, il ne conduit pas pour autant aux mĂȘmes prises de position. L’accord se fait nĂ©anmoins sur un point il n’est pas possible d’accepter de participer de quelque maniĂšre Ă  cet univers mĂ©diocre. Le dĂ©noncer, est au bout du compte une opĂ©ration stĂ©rile. Il faut dĂ©sormais Ă  Zola des circonstances exceptionnelles pour qu’il sorte de son silence aprĂšs sa campagne d’une annĂ©e au Figaro, il a cessĂ© de tirer Ă  boulets rouges sur les hommes en place, persuadĂ© qu’il Ă©tait qu’il ne pourrait plus dĂ©sormais que se rĂ©pĂ©ter. Son rĂȘve ? Que la politique rompĂźt avec les pratiques empiriques, les dĂ©marches sordides et stĂ©riles, et qu’elle soit enfin fondĂ©e sur des principes rigoureux. C’est le sens de la fameuse formule La RĂ©publique sera naturaliste ou elle ne sera pas »53 qui resta d’ailleurs sans Ă©cho auprĂšs des mĂ©danistes qui n’avaient pas tous de la tendresse pour ce mode de gouvernement. 54 Ibid., p. 1387. 55 Ibid., p. 1388. 36C’est pour cette RĂ©publique naturaliste, pourtant, qu’il prĂ©tend dresser des constats, prĂ©parer des dossiers Le rĂ©publicain naturaliste ... fait en politique la mĂȘme besogne que nos savants ont fait en chimie et en physique, et que nos Ă©crivains sont en train d’accomplir dans le roman, dans la critique et dans l’histoire. C’est un retour Ă  l’homme et Ă  la nature, Ă  la nature considĂ©rĂ©e dans son action, Ă  l’homme considĂ©rĂ© dans ses besoins et dans ses instincts. Le rĂ©publicain naturaliste tient compte du milieu et des circonstances ; il ne travaille pas sur une nation comme sur de l’argile, car il sait qu’une nation a une vie propre, une raison d’existence, dont il faut Ă©tudier le mĂ©canisme avant de l’utiliser »54. Les romans naturalistes ouvrent la voie Le mouvement naturaliste ne peut avoir mis en branle l’intelligence humaine tout entiĂšre, sans se communiquer Ă  la science politique. ... Il doit prendre une impulsion dĂ©cisive dans la politique, qui n’est que de l’histoire et de la critique vivantes »55. 37Ainsi s’explique la part croissante des anachronismes dans le cycle des Rougon-Macquart, Ă  partir duquel un historien ne pourrait Ă©videmment pas reconstituer avec prĂ©cision l’histoire du Second Empire. Zola, qui a toujours jonglĂ© avec les dates en fonction de ses besoins romanesques et qui, en outre, se soucie plus des consĂ©quences des Ă©vĂ©nements historiques sur la vie quotidienne que des Ă©vĂ©nements eux-mĂȘmes, introduit dans ses Ɠuvres les rĂ©flexions que lui inspirent l’évolution de la TroisiĂšme RĂ©publique, les luttes ouvriĂšres Germinal, la crise agricole La Terre, le krach de l’Union GĂ©nĂ©rale L’Argent. Bien plus, dans certains cas, c’est l’évolution mĂȘme des esprits qu’il observe dans les annĂ©es 1880 qu’il situe, sans nul scrupule, dans le cadre chronologique du Second Empire le jeune Lazare Chanteau qui doute du positivisme et cultive le schopenhauerisme est en fait l’exact contemporain de Des Esseintes et ne tĂ©moigne en rien d’une mutation qui aurait pu se faire jour sous NapolĂ©on III. Cette singuliĂšre dĂ©rive, cette collision du passĂ© et du prĂ©sent manifestent parfaitement le dĂ©sir d’éclairer tout autant une Ă©poque rĂ©volue que l’actualitĂ© la plus rĂ©cente. Zola est Ă  l’écoute de son temps. 38Pour Ă©trangers qu’ils fussent longtemps Ă  la politique des ministĂšres et des Chambres, les naturalistes, mĂȘme s’ils n’ont pas suivi Zola dans son rĂȘve, n’en ont pas moins cru Ă  leur rĂŽle de greffiers, de mĂ©decins du corps social. Rien de ce qui fait la vie de la nation ne doit leur ĂȘtre indiffĂ©rent et si l’on dresse le riche corpus de leurs publications entre 1877 et 1891, on voit comment s’est tissĂ© un filet serrĂ© d’investigations Ă  cĂŽtĂ© des chroniques ressassĂ©es d’adultĂšres bourgeois, Ă  cĂŽtĂ© des anecdotes de brasserie, d’ailleurs plus rĂ©vĂ©latrices qu’on ne croit des mentalitĂ©s, on dĂ©cĂšle des thĂšmes qui rassemblent l’attention, fascinent tous les auteurs. 39Le roman de filles », d’abord, paraĂźt presque inĂ©vitable dans une carriĂšre de romancier les compagnes de Marthe de Huysmans 1876 et de La Fille Elisa d’Edmond de Goncourt 1877 sont lĂ©gion et les maisons de prostitution paraissent pendant prĂšs de dix ans offrir un incomparable champ d’études. AprĂšs 1885, le sujet semble cependant un peu tari et ce n’est plus que de loin en loin que des prostituĂ©es occupent le premier plan dans des romans ou des nouvelles, comme dans Madame la Boule d’Oscar MĂ©tĂ©nier. 56 Georges Darien Ă  Albert Savine, 28 septembre 1889, citĂ© par Stock, Memorandum d’un Ă©diteur, t. 1, ... 40Ce thĂšme est alors relayĂ© par le roman militaire, les Ă©vocations souvent acerbes de la vie de caserne. Edmond de Goncourt avait rappelĂ© dans La Fille Elisa les accointances profondes qui, Ă  son avis, unissaient la prostituĂ©e et le soldat. L’étude de ces personnages fournissait aux naturalistes des terrains clairement balisĂ©s, oĂč le social l’emportait sur le psychologique. On ne s’étonnera donc pas qu’aux yeux des contemporains eux-mĂȘmes les romans de filles et les romans militaires aient prĂ©sentĂ© de nombreuses analogies. Georges Darien le note Je lisais derniĂšrement dans Le Gil Blas une causerie littĂ©raire dans laquelle M. Ginisty ... constatait que tous les romans militaires mis en vente depuis celui d’Abel Hermant se ressemblent beaucoup. Et franchement, M. Ginisty n’avait point tort ». Quant aux Ă©tudes de filles, toutes, sans exception, Ă  ma connaissance, dĂ©coupĂ©es sur le patron de Nana. En moins, le talent. En plus des saletĂ©s. Ce n’est pourtant pas si cochon que ça, une putain »56. 57 Goncourt, La Fille Elisa, Union gĂ©nĂ©rale d’éditions, 1979, p. 97. 41Ce type de roman ou de nouvelles tient plus de la chronique que du rĂ©cit Ă  pĂ©ripĂ©ties il peut faire fi des nuances. Goncourt l’avait notĂ© sans ambages Le soldat dans sa vie de discipline, d’obĂ©issance, de foi au commandement, et sans lectures, et sans l’exercice des facultĂ©s critiques de la raison, demeure plus l’homme de la nature que dans l’existence ouvriĂšre des capitales ; ses passions sont plus franches, plus physiques ... »57. Recueillir Ă  son propos des documents serait donc simple. Ce point de vue triomphe auprĂšs de la jeune gĂ©nĂ©ration qui a en outre sur Goncourt l’avantage de l’expĂ©rience militaire. Aucun romancier ne s’écarte vraiment du stĂ©rĂ©otype le soldat reste souvent d’une Ɠuvre Ă  l’autre un ĂȘtre fruste et brutal, sans Ă©ducation, ou bien s’il a fait quelques Ă©tudes, il n’en a guĂšre tirĂ© que les Ă©lĂ©ments qui rendent plus douloureuse son adaptation Ă  la vie des casernes. C’est dans ces romans militaires que se mesure le mieux la dĂ©fiance Ă  l’égard du gouvernement. Sans remettre en cause la nĂ©cessitĂ© de la revanche, d’ailleurs rarement Ă©voquĂ©e, ils entreprennent de rĂ©vĂ©ler Ă  leurs lecteurs le dĂ©roulement de ce service militaire dont l’institution rĂ©cente avait suscitĂ© bien des polĂ©miques. 58 Le mot anticlĂ©rical » apparaĂźt dans le supplĂ©ment du LittrĂ© en 1877. 42La vie du clergĂ©, envisagĂ©e sous l’angle du plus vif anticlĂ©ricalisme58 fournit Ă©galement beaucoup de sujets souvent en rapport avec la mise en cause de l’enseignement congrĂ©ganiste Ă©voquĂ© dans de nombreux romans qui Ă©tudient le systĂšme Ă©ducatif. 59 Jules VallĂšs, A l’ami Paul Alexis Le Cri du Peuple, 14 novembre 1883. 43Ces thĂšmes qui mobilisĂšrent particuliĂšrement l’attention des naturalistes sont ceux qui Ă©veillaient l’intĂ©rĂȘt du pouvoir et du public. Les diatribes contre l’armĂ©e paraissent, nous allons le voir, avec la rĂ©organisation qui conduisit Ă  la rĂ©forme de 1889, les peintures de la vie scolaire font Ă©cho aux rĂ©flexions qui accompagnĂšrent l’Ɠuvre de Jules Ferry et le roman de filles » suit les dĂ©bats houleux des abolitionnistes et des rĂ©glementaristes qui Ă©clairaient d’un jour nouveau la condition des prostituĂ©es il n’est pas sĂ»r, en effet, qu’en allant ainsi rĂ©guliĂšrement s’abattre sur les sofas de la maison Magloire», derriĂšre des volets bien clos » pour y noter les souvenirs d’AngĂ©lina la ToquĂ©e », comme le leur reprochait VallĂšs59, les naturalistes aient nĂ©gligĂ© les donnĂ©es controversĂ©es de la vie publique. 44Le mĂ©pris de la vie politicienne affichĂ© par de nombreux Ă©crivains ne peut donc ĂȘtre tenu pour un rejet du politique la vie de la citĂ©, l’évolution du pays, la mutation des institutions, les prĂ©occupent au plus haut point, mĂȘme si les conditions de leur crĂ©ation favorisent Ă©videmment le choix de certains sujets au dĂ©triment de certains autres qui nous semblent, avec le recul du temps, parfois aussi riches d’intĂ©rĂȘt. Ainsi, les vƓux d’expansion coloniale ne sont que rarement et tardivement pris en compte par des romanciers souvent trĂšs sĂ©dentaires les exceptions notables sont prĂ©cisĂ©ment le fait d’écrivains voyageurs, comme Maupassant qui Ă©voqua la situation de l’Afrique du Nord, ou Bonnetain qui fut correspondant de guerre du Figaro au Tonkin, puis quelque temps directeur des affaires indigĂšnes du Soudan français, avant d’ĂȘtre chargĂ© de mission au Laos. Des reflets dĂ©formĂ©s 60 Jean-Marie Mayeur, Les DĂ©buts de la IIIe RĂ©publique, 1871-1898 Nouvelle histoire de la France con ... 45MalgrĂ© ce vƓu d’apprĂ©hension totale d’une sociĂ©tĂ©, la reprĂ©sentation des classes sociales dans le roman naturaliste ne constitue pas un reflet exact de la France au dĂ©but de la TroisiĂšme RĂ©publique, une France qui demeure essentiellement paysanne, puisque, en 1876, la population rurale reprĂ©sente encore 67,5 % de l’ensemble des Français60. Ce chiffre, certes, n’enregistre pas seulement les personnes qui vivaient de l’agriculture, mais aussi les habitants des villages et des bourgs. Il n’empĂȘche que, malgrĂ© l’industrialisation et l’urbanisation, le pays profond reste attachĂ© Ă  la terre. On s’est souvent Ă©tonnĂ© que l’Ɠuvre de Maupassant ne nous prĂ©sente pratiquement aucune figure de prolĂ©taire si l’on considĂšre l’importance du mouvement ouvrier et des progrĂšs de l’industrie, cet Ă©tonnement est bien lĂ©gitime. Il l’est moins lorsqu’on connaĂźt les vĂ©ritables pourcentages des grands secteurs de la population. 61 Jean FreustiĂ©, Huysmans Tableau de la littĂ©rature française, Gallimard, 1974, p. 420. 46Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, la classe ouvriĂšre est d’ailleurs peu reprĂ©sentĂ©e dans le roman naturaliste. Le succĂšs de L’Assommoir n’a pas suscitĂ© d’imitations notables. Quel auteur nous conduit Ă  l’atelier, Ă  l’usine ? Daudet l’avait fait un an avant Zola dans Jack, mais s’il avait su observer l’inhumanitĂ© des conditions de travail, c’était surtout pour souligner que son hĂ©ros, fils d’une cocotte » et nanti des rudiments d’une Ă©ducation bourgeoise, ne pouvait mener une vie de prolĂ©taire. L’intrigue s’efforce de signaler Ă  tout propos la diffĂ©rence » de Jack, d’apitoyer le lecteur sur son sort, le sort d’un enfant contraint de subir des Ă©preuves explicitement dĂ©signĂ©es comme au-dessous de sa condition. Dans Les SƓurs Vatard, Huysmans Ă©voque avec un dĂ©goĂ»t de petit patron les brocheuses de l’atelier qu’il possĂ©dait, mais la description de leurs activitĂ©s, comme le dit Jean FreustiĂ©, c’est un soir Ă  l’OpĂ©ra vu par les Marx Brothers. On y crache, on y pĂšte, on s’engueule, mais on ne conçoit pas qu’on puisse y travailler. Le travail ouvrier, Huysmans en parle, mais il ne le voit pas »61. 62 Charles Bigot, L’EsthĂ©tique naturaliste Revue des Deux Mondes, 15 septembre 1879, p. 428. 63 Ibid., pp. 429-430. 47Quelques figures d’ouvriers passent fugacement dans des romans ou des contes les journalistes radicaux Paul Heusy et Albert Pinard composent des nouvelles trĂšs sobres, trĂšs sĂšches, sur la vie misĂ©rable des prolĂ©taires et des petits artisans oĂč l’usure du travail, l’effort et la faim sont Ă©voquĂ©s avec une froide prĂ©cision, mais aucun de ces rĂ©cits recueillis dans Un Coin de la vie de misĂšre Heusy ou Pile de pont Pinard ne s’impose auprĂšs du grand public. Les Ɠuvres de Zola, et de Zola seul, atteignent ce rĂ©sultat c’était lĂ  le grand scandale de L’Assommoir, donner Ă  voir et Ă  entendre ceux qu’on ne voulait pas voir, ceux qui n’avaient pas de voix. Telle est d’ailleurs la source de l’indignation de Charles Bigot, ancien Ă©lĂšve de l’Ecole Normale, devenu professeur de littĂ©rature française Ă  l’Ecole militaire de Saint-Cyr, qui entreprit dans La Revue des Deux Mondes de dĂ©noncer L’EsthĂ©tique naturaliste Le cercle d’observation naturaliste s’arrĂȘte volontiers Ă  l’enceinte des fortifications ; ces romanciers n’ont guĂšre regardĂ©, et le plus souvent ne paraissent mĂȘme pas soupçonner, les millions d’ĂȘtres qui au-delĂ  labourent, sĂšment et rĂ©coltent, et qui sont en rĂ©alitĂ© le vrai peuple français, le fond solide oĂč sans cesse la race se renouvelle »62. On sent bien ce qui inquiĂšte Bigot. Le mouvement aurait dĂ©tournĂ© les yeux du pays profond, de cette vie rurale sur laquelle le pouvoir aimait Ă  se fonder parce que le parti de l’ordre n’en Ă©tait point inquiet. En 1871, c’est sur des lignards d’origine paysanne que Thiers s’était naturellement appuyĂ© pour Ă©craser la Commune et le rĂ©gime d’Ordre moral avait gardĂ© toute sa tendresse pour les campagnes que la littĂ©rature se prĂ©occupĂąt des hommes des faubourgs, qui, Ă  prendre Bigot au pied de la lettre, ne formaient pas le vrai peuple français », voilĂ  qui Ă©tait propre Ă  dĂ©ranger. Au demeurant, Bigot ne reconnaissait pas davantage, dans les romans naturalistes, le peuple de Paris avec ses enthousiasmes, irrĂ©flĂ©chis, mais gĂ©nĂ©reux, sa soif de justice, sa charitĂ© simple et touchante, sa vaillance Ă  la besogne si rude qu’elle soit, ses vertus de famille solides, malgrĂ© bien des irrĂ©gularitĂ©s d’état-civil, et jusqu’en ces irrĂ©gularitĂ©s »63. 64 Rosny, Le BilatĂ©ral, Albert Savine, 1887, p. 243. 65 Ibid., p. 244. 48Ceci explique l’aveuglement de la critique contemporaine des publications naturalistes, qui demeure persuadĂ©e que ces romans lui imposent partout ce qu’elle refuse. En fait, le contraste est grand entre l’indignation des bourgeois de l’Ordre moral qui voient partout des ouvriers dans le roman naturaliste et leur place au fond rĂ©duite dans les Ɠuvres incriminĂ©es L’Assommoir, Germinal, La BĂȘte humaine semblent Ă©craser toute vellĂ©itĂ© d’émulation chez les jeunes romanciers. Il faut la carrure d’un Lemonnier pour tenter l’aventure dans Happe-Chair qui suit de peu Germinal, il peint la vie des ouvriers mĂ©tallurgistes, mais l’accident, la grĂšve, ne font guĂšre que scander un rĂ©cit qui narre surtout les malheurs conjugaux d’Huriaux, ignominieusement trompĂ© par sa femme, Clarinette. Seul Rosny observe l’effervescence de ce monde qui se souvient de la Commune. Dans Le BilatĂ©ral, il rapporte les propos entendus dans de nombreuses rĂ©unions publiques au milieu des anarchistes, des collectivistes et des membres du Parti Ouvrier Français, divisĂ© par le schisme de 82 » qui a sĂ©parĂ© les possibilistes de Paul Brousse des guesdistes. Face aux marxistes, les partisans de Brousse, qui veulent atteindre leur but par une suite fractionnĂ©e de conquĂȘtes et faire la politique des possibilitĂ©s», gardent des idĂ©es libertaires. Dans les assemblĂ©es, l’accord naĂźt seulement de l’évocation de la Commune Il n’y eut jamais une RĂ©volution aussi humaine que celle de 71. Humaine, elle le fut trop hĂ©las ! et trop scrupuleusement honnĂȘte aussi. Que penser de ces buveurs de sang qui ont fait garder la Banque de France par leurs bataillons, qui ont eu le scrupule de ne pas reprendre aux bourgeois ces milliards volĂ©s aux pauvres !... »64. Alors, on a prouvĂ© qu’il n’était pas besoin d’ĂȘtre de la caste pour organiser un systĂšme social» qui pĂ»t donner Ă  tous le pain de la nĂ©cessitĂ© »65. Mais les souvenirs du sang versĂ©, l’image du poteau de Satory, ne cimentent pas longtemps des groupes qui ne savent pas s’unir. 66 Ibid., p. 436. 67 Ibid., p. 458. 49Certes, Rosny peut tĂ©moigner que la RĂ©volte se remplume depuis 80 »66, mais les divisions sont si nombreuses, si profondes, qu’il se refuse pour sa part Ă  croire Ă  cette RĂ©volution qu’annoncent plusieurs de ses hĂ©ros. Son porte-parole HĂ©lier, que ses compagnons ont surnommĂ© le BilatĂ©ral Ă  cause de son goĂ»t pour la ratiocination et son souci continuel de saisir tous les aspects de la rĂ©alitĂ©, le proclame L’histoire, la science, l’observation quotidienne nous dĂ©montrent que rien de durable ne s’élabore sans l’aide du grand collaborateur, le Temps.... Et vous voulez que l’humanitĂ© qui Ă©volue si lentement – oh, si lentement ! – depuis des myriades d’annĂ©es, bondĂ©e de prĂ©jugĂ©s, de prĂ©dispositions Ă  l’encontre des idĂ©es progressives, qui renferme cent sectes sociales prĂȘtes Ă  se combattre, vous voulez la changer Ă  l’aide d’une pouilleuse RĂ©volution sanglante ? Qu’une fois, aprĂšs des siĂšcles de patience, un cataclysme comme 93 se produise, soit. Et encore, la France Ă  proprement parler n’a pas Ă  se fĂ©liciter du Jacobinisme. Mais que vous prĂ©tendiez Ă©tablir comme Ă©tat normal ces cataclysmes qui ne peuvent ĂȘtre que l’exception de la vie sociale, c’est ce que je suis impuissant Ă  concevoir... »67. 68 Rosny, Marc Fane, Librairie Moderne, Maison Quantin, 1888, p. 348. 69 Ibid., p. 357. 50Cette prudence et cette rĂ©serve se dĂ©cĂšlent Ă©galement dans son roman suivant, Marc Fane 1888 le tĂ©lĂ©graphiste Marc Fane et son oncle HonorĂ© militent parmi les praticabilistes » et le jeune Marc, orateur exceptionnel, peut envisager un grand avenir Ă  la tĂȘte du mouvement ouvrier. En fait, son dĂ©clin suit de bien prĂšs son ascension. SoupçonnĂ© de vouloir Ă  la fois mĂ©nager le chou bourgeois et la chĂšvre rĂ©volutionnaire »68, il est mis Ă  mal alors qu’il prend la parole au cours d’une assemblĂ©e. Son esprit en sortira trempĂ©. Il est aisĂ© de reconnaĂźtre dans cette Ɠuvre une Ă©vocation souvent confuse du possibilisme, mais Rosny ne souhaite rien d’autre que d’illustrer grĂące Ă  son hĂ©ros, la lenteur des avances humaines d’ordre social en comparaison des flux et reflux puĂ©rils de la politique ». A son neveu vaincu, HonorĂ© fait cette leçon AprĂšs de longues Ă©tudes... aprĂšs une Ɠuvre... peut-ĂȘtre auras-tu de nouveau l’ambition de te mĂȘler aux foules... mais sans hĂąte... en n’y dispensant que le surplus de ton temps et de ton intelligence »69. Parfois curieux de l’évolution des mouvements sociaux, mais encore bien loin de ce que l’on nommera l’engagement », les naturalistes auraient pu alors se reconnaĂźtre dans cette dĂ©fense et illustration de la rĂ©serve. 70 Camille Lemonnier, Le Mort, Bruxelles, Kistemaeckers, 1882. L’achevĂ© d’imprimer est du 24 novembre ... 71 Emile Verhaeren, Le Mort, par C. Lemonnier Journal des Beaux-Arts, 31 dĂ©cembre 1881. 51Alors que le monde ouvrier n’est que rarement Ă©voquĂ©, la vie rurale, en revanche, est bien plus souvent reprĂ©sentĂ©e qu’on ne l’a dit et les contes normands de Maupassant ne constituent pas des Ɠuvres isolĂ©es. Mais si les peintures de paysans sont nombreuses, elles sont aussi frĂ©quemment d’une Ă©tonnante virulence, elles s’attardent sur les plus sordides faits divers. La Terre est loin d’ĂȘtre un cas unique les fĂ©roces ruraux de Lemonnier, de Rosny, pour ne rien dire du frĂ©nĂ©tique Elslander, sont animĂ©s d’une brutalitĂ© qui va jusqu’à la sauvagerie. La surenchĂšre est d’ailleurs une caractĂ©ristique essentielle du naturalisme belge. Le Mort de Lemonnier illustre parfaitement cet acharnement. S’inspirant manifestement de ThĂ©rĂšse Raquin, l’auteur raconte l’assassinat d’Hein par ses cousins les frĂšres Balt et Bast Baraque qui, aprĂšs avoir dĂ©pouillĂ© le cadavre le jette dans la fosse Ă  purin. Comme le corps s’obstine Ă  remonter, les meurtriers s’entĂȘtent Ă  combler la mare. L’idĂ©e du mort ne les quitte pas pour autant Balt tente de fuir le remords dans les dĂ©votions, tandis que Bast s’acoquine avec Tonia, une ivrognesse. Un soir de particuliĂšre dĂ©bauche, elle le pousse Ă  tuer son frĂšre pendant son sommeil. Il s’en suit un effroyable carnage dans l’obscuritĂ© de la bicoque La Tonia, penchĂ©e sur leurs agonies, essayait de conjecturer quel serait le vainqueur, et de temps en temps passait une allumette sur le mur. Vers le matin, l’odeur du sang lui tournant le cƓur, elle ouvrit la porte et se mit Ă  marcher droit devant elle »70. On pourrait rappeler ainsi bien des scĂšnes de rapacitĂ©, des viols, des batailles Ă  coup d’excrĂ©ments, des morts violentes, des assassinats, des incestes, toutes les outrances du naturalisme qui a cru dĂ©celer dans le paysan le fonds primitif, la bĂȘte humaine » bien avant Zola, Emile Verhaeren a parlĂ© de ces bĂȘtes de la terre » qui s’agitent dans Le Mort, ce drame plaquĂ© de sang »71. 72 Louis Desprez, Pour la libertĂ© d’écrire, p. 25. 73 Ibid., p. 27. 52Les paysans de FĂšvre et Desprez, de Gustave Guiches, d’Harry Alis, sont de mƓurs moins brutales, mais on leur prĂȘte toujours les mĂȘmes passions C’est parce que l’argent est son dieu que le paysan maquignonne ses mariages et laisse crever de faim ou de froid ses vieux parents faibles, impotents, inutiles, donc gĂȘneurs ; c’est parce qu’il ne considĂšre que le bien, soit en espĂšces, soit en nature, que le paysan se fait souple et insinuant pour capter les hĂ©ritages et qu’il se livre dans les familles ... de ces Ă©piques et terribles batailles ... qui durent des vies, qui divisent des races, et qui alimentent des gĂ©nĂ©rations d’avouĂ©s et de notaires »72. Ce clichĂ©, dĂ©veloppĂ© en l’occurrence par un homme qui vivait effectivement dans un village d’une centaine d’habitants est fort Ă©loignĂ© de la peinture d’un peuple qui laboure, sĂšme et rĂ©colte dans l’harmonie des champs, assurant par son labeur la stabilitĂ© du pays. Nul ne reprend l’image dĂ©licate Ă©voquĂ©e par Bigot. Tous les naturalistes s’accordent Ă  dĂ©noncer les couplets idylliques des George Sand et des Theuriet, ces enrubanneurs de paysanneries conventionnelles et complaisantes »73. Le naturalisme est donc doublement condamnable, aux yeux de la critique acadĂ©mique en proposant au lecteur une reprĂ©sentation de l’inquiĂ©tante population ouvriĂšre, en ruinant l’image rassurante du paysan. 53Bien des rĂ©publicains ne sont pas davantage prĂȘts Ă  accueillir de semblables tableaux et le mouvement ne s’épanouit pas en pleine harmonie avec leurs points de vue. On peut mĂȘme, lĂ©gitimement, se demander si les Ɠuvres qui prĂ©cĂšdent ou suivent immĂ©diatement les plus importantes rĂ©formes du rĂ©gime reproduisent les donnĂ©es de la pensĂ©e rĂ©publicaine et si les naturalistes ont vraiment abandonnĂ© les soupçons qu’ils ont longtemps nourris Ă  leur Ă©gard. La crise boulangiste 74 Par exemple Mermeix Gabriel Terrail, Les Coulisses du Boulangisme, Editions du Cerf, 1890. 54A l’heure des tempĂȘtes, la dĂ©fiance des Ă©crivains Ă  l’égard du rĂ©gime va rĂ©vĂ©ler plus profondĂ©ment encore la lourde hypothĂšque politique qui pesait sur le naturalisme. Certes, un seul ancien naturaliste, Paul Adam, s’engagea aux cĂŽtĂ©s de Maurice BarrĂšs dans les rangs boulangistes, au nom d’un socialisme » extrĂȘmement confus. Son Ă©chec aux Ă©lections du 6 octobre 1889 mettra fin pour lui Ă  l’aventure. De fait, bien que l’on ait trĂšs tĂŽt rĂ©vĂ©lĂ© la collusion de Boulanger et des bailleurs de fonds monarchistes74, beaucoup de ceux qui ont suivi l’évolution de ce qui fut indiscutablement un mouvement populaire, s’aveuglent encore sur sa nature. 75 Zeev Sternhell, La Droite rĂ©volutionnaire. Les origines françaises du fascisme, 1885-1914, Le Seui ... 76 Ibid., p. 56. 55Une bonne partie de la gauche et de l’extrĂȘme-gauche a soutenu Boulanger non point seulement pour tirer profit d’une large poussĂ©e populaire, mais parce que le gĂ©nĂ©ral affichait Ă  l’égard du parlementarisme bourgeois » un mĂ©pris que partageaient les chefs du mouvement ouvrier. A leurs yeux, une classĂ© avait confisquĂ© la souverainetĂ© populaire et Boulanger pouvait la rĂ©tablir la lĂ©gislature de 1889 conduisit Ă  la Chambre trente boulangistes dont vingt au moins appartenaient Ă  la gauche. Les succĂšs Ă©lectoraux du boulangisme sont d’ailleurs si constants et si nets qu’ils alarment le gouvernement bien plus que ce projet de complot que l’on a prĂȘtĂ© a posteriori au parti national et dont les archives de la prĂ©fecture de police ne conservent aucune trace75. La fameuse veillĂ©e d’armes du restaurant Durand pendant laquelle Boulanger aurait refusĂ© de cĂ©der aux cris des manifestants qui rĂ©clamaient sa marche immĂ©diate sur l’ElysĂ©e n’est, Ă  certains Ă©gards, qu’une lĂ©gende forgĂ©e, entre autres, par BarrĂšs dans L’Appel au soldat. Certes, cette version des faits prouve que l’idĂ©e du coup d’Etat avait travaillĂ© les esprits de bien des chefs boulangistes, mais aucun des policiers et des mouchards rapportant le dĂ©roulement de la soirĂ©e le 27 janvier 1889 n’a entendu la foule crier A l’ElysĂ©e ! », ou pour ĂȘtre plus prĂ©cis, aucun n’a cru bon de le signaler dans un rapport. Bien des manifestants caressaient en effet un tel espoir. Mais pourquoi Boulanger aurait-il rĂ©alisĂ© cette espĂ©rance alors que, par la voie des urnes, l’avenir pouvait lui paraĂźtre largement ouvert ? Vers lui allait l’ñme des foules, comme l’eĂ»t dit Paul Adam. Que le triomphe boulangiste ait eu un caractĂšre trĂšs inquiĂ©tant, rien de plus sĂ»r, mais force est de reconnaĂźtre que le suffrage universel jouait en sa faveur. Pour abattre Boulanger, le pouvoir eut alors recours Ă  des procĂ©dĂ©s en fait peu conformes au droit, une sĂ©rie de coups bas, de procĂšs truquĂ©s et de changements de rĂšgles du jeu politique », Ă©crit Zeev Sternhell Ă©videmment peu suspect de sympathie Ă  l’égard du brav’gĂ©nĂ©ral »76. 77 Goncourt, Journal, 26 mai 1889. 78 Ibid., 27 janvier 1889. 56Il est bien difficile de prĂ©ciser les convictions des naturalistes, fidĂšles ou apostats, pendant cette tempĂȘte, mais les positions adoptĂ©es, manquent en tout cas de chaleur. Goncourt qui vient de dĂźner avec Frantz Jourdain, Geffroy et Rosny, parle au plus fort de la crise, pourtant, de l’indiffĂ©rence actuelle du Français pour tout, pour la politique ... et l’on se demande si les ouvriers qui votent pour Boulanger ne le font pas rien que pour faire une bonne blague au gouvernement ! »77. Quant Ă  lui, il ne vote jamais, mais ajoute-t-il, s’il avait votĂ©, c’eĂ»t Ă©tĂ© pour Boulanger, quoique ce soit l’inconnu ; mais si c’est l’inconnu c’est la dĂ©livrance de ce qui est, et je n’aime pas ce qui est et, Ă  l’avance, j’aime n’importe quoi qui sera, quitte Ă  ne pas l’aimer aprĂšs... »78. 79 Gustave Guiches, Le Banquet, p. 104. Huysmans a choisi de situer le dernier chapitre de LĂ -Bas au ... 57Daudet, lui, a votĂ© pour l’infortunĂ© Jacques, l’adversaire rĂ©publicain de Boulanger. Huysmans a des raisons plus prĂ©cises de se montrer sceptique au ministĂšre de l’IntĂ©rieur, il montre Ă  Guiches un mince cahier de feuilles en pelure d’oignons » Ça voyez-vous, c’est les copies des lettres d’amour que ce vieux gosse imbĂ©cile Ă©crit Ă  la femme qu’il aime et qui est peut-ĂȘtre envoyĂ©e vers lui pour l’empĂȘcher de nuire ! Et, quand toutes ces multitudes poussent des hourrahs devant la barbe blonde du brav’gĂ©nĂ©ral, cet indĂ©crottable potache Ă©crit Ma bien-aimĂ©e, si tu savais Ă  quel point ces imbĂ©ciles m’embĂȘtent et me torturent, et comme je les dĂ©teste d’empĂȘcher que je sois tout le temps auprĂšs de toi, car rien n’existe, pour moi, que toi, mon amour ! !... ». Et comme ça pendant des dizaines de pages ! Hein ? L’amour ! Ce que c’est rigolo !... »79. 80 Georges Darien, Biribi, 1890, 1970, pp. 240-241. 58L’image de celui qui, mĂȘme pour Huysmans, est restĂ© un sous-lieutenant vague et brumeux, sĂ©duit par les charmes de Madame de Bonnemains, n’apparaĂźt pas dans les grandes Ɠuvres naturalistes, mais nous avons retenu cependant deux tĂ©moignages absolument opposĂ©s qui reflĂštent parfaitement la division de l’opinion. D’abord, cette charge de Georges Darien qui se souvient du jour oĂč le gĂ©nĂ©ral, en Tunisie, passa en revue le bataillon d’Afrique oĂč le futur auteur de Biribi venait d’échouer Une tĂȘte de gouapeur banal, de godailleur vulgaire, de poisseux Ă  la mie de pain. Un front Ă©troit et bas ; des yeux gris-bleu de larbin Ă©nigmatique, sournois et menteur, qui siffle le vin des singes dans l’escalier de la cave, et qui les dĂ©bine quand ils sont sortis ; l’allure louche et torve du laquais qui sait concilier toutes les complaisances et toutes les bassesses avec toutes les impertinences et tous les orgueils .... On sent que cet homme, qui pourrait ĂȘtre un crĂąne, n’est qu’un crĂąneur .... Il y a en lui l’étoffe d’un aventurier Ă©quivoque, d’un de ces Catilinas, dĂ©sossĂ©s auxquels le peuple, mastroquet stupide des gloires sophistiquĂ©es, est toujours disposĂ© Ă  flanquer, Ă  l’Ɠil, des mufĂ©es de vanitĂ©, des bitures de prĂ©somption »80. 81 Boulanger, en demandant que chaque soldat partage avec un mineur sa soupe et sa ration de pain » ... 82 Martial d’Estoc Auguste Dumont, Les Offs, Auguste Dumont, 1891, pp. 284 et 289. 59Au contraire, dans Les Offs, un roman dont le titre dit assez qu’il prĂ©tend profiter des succĂšs naturalistes, Martial d’Estoc entonne un pĂ©an Ă  celui qui a incarnĂ© pour lui l’esprit du rĂ©publicanisme » Enfant du peuple, fils de ses Ɠuvres, restĂ© humain dans la sophistication empoisonnĂ©e de l’autoritarisme militaire », Boulanger a su rĂ©veiller les bureaux de la rue Saint Dominique le ministĂšre de la Guerre, bousculer les Ramollots », les culs de plomb ». Loin de faire tirer sur les grĂ©vistes de Decazeville, il sut dire au soldat Fraternise81. Et le forçat du bagne-caserne partagea sa maigre gamelle avec le forçat du bagne-usine, et leurs mains se serrĂšrent et la haine s’abĂźma, laissant les cƓurs attendris, les yeux humides »82. 83 Abel Hermant, Souvenirs de la vie frivole, Hachette, 1933, p. 77. 60Crapuleux dĂ©magogue pour Darien, socialiste pour Martial d’Estoc qui lui prĂȘte aussi sa haine des jĂ©suites et son antisĂ©mitisme, Boulanger a divisĂ© l’opinion, sans que les naturalistes se soient crus obligĂ©s d’abandonner, publiquement du moins, leur apathie politique. Zola se tient Ă©loignĂ© des discussions. Depuis 1881, d’ailleurs, il n’est sorti de son silence qu’en de rares circonstances que nous avons rappelĂ©es. Ceci ne signifie point que tous ces Ă©crivains n’aient pas suivi l’évolution de la situation avec intĂ©rĂȘt, parfois comme Rosny, avec passion, mais il serait vain de rechercher en la circonstance un consensus en faveur de la RĂ©publique en pĂ©ril. L’épreuve, pourtant, nous le verrons, porta plus tard ses fruits, lorsque beaucoup Ă©voquĂšrent enfin la possibilitĂ© d’une entrĂ©e en lice. Pour lors, fidĂšles plus ou moins malgrĂ© eux aux vƓux de Zola, les naturalistes publiaient des romans qui Ă©tudiaient les plus importants dossiers avec un luxe de dĂ©tails Ă©tonnant L’école naturaliste, aprĂšs avoir donnĂ© du roman cette dĂ©finition encore modeste, l’histoire de ceux qui n’en ont pas », rĂȘvait ... d’en faire une encyclopĂ©die en action ; les gens d’esprit malveillant, notamment ceux du Boulevard, disaient une collection de manuels Roret »83. C’est prĂ©cisĂ©ment en se fondant sur tout le savoir accumulĂ© dans cette encyclopĂ©die en action » que certains devaient un jour proclamer, Ă  la maniĂšre de Zola, la lĂ©gitimitĂ© d’un engagement. B. L’armĂ©e 84 AprĂšs 1870, parmi les officiers de l’armĂ©e rĂ©publicaine reparaissent les noms des familles les plu ... 61L’armĂ©e subit tout au long du XIXe siĂšcle de nombreuses et profondes mutations. L’aristocratie y avait trouvĂ© une maniĂšre de refuge provisoire pour sa jeunesse qui goĂ»tait les prestiges de l’épaulette et prĂ©tendait entretenir l’hĂ©ritage des vertus chevaleresques. Ce n’était pas dĂ©choir que d’entrer dans le corps des officiers, le mĂ©tier des armes conservait un parfum d’Ancien RĂ©gime et mĂȘme si les roturiers y devenaient de plus en plus nombreux, la notion de caste n’y avait point disparu84. L’armĂ©e restait d’ailleurs essentiellement une armĂ©e de mĂ©tier les conscrits qui avaient tirĂ© un mauvais numĂ©ro et que la visite mĂ©dicale n’avait point Ă©cartĂ©s, ne reprĂ©sentaient guĂšre qu’un quart des effectifs sous le Second Empire. L’idĂ©e de la conscription universelle faisait nĂ©anmoins son chemin. NapolĂ©on III lui-mĂȘme avait senti, aprĂšs Sadowa, la nĂ©cessitĂ© d’accroĂźtre le nombre des soldats, mais la rĂ©sistance Ă  son projet fut telle que la seule consĂ©quence de son vƓu de rĂ©organisation fut la crĂ©ation de la garde nationale mobile. Celle-ci constituĂ©e sur la proposition du MarĂ©chal Niel, le 1er fĂ©vrier 1868, Ă©tait destinĂ©e Ă  renforcer l’armĂ©e française par l’apport de la deuxiĂšme portion du contingent », formĂ©e des jeunes gens qui avaient tirĂ© un bon numĂ©ro et de ceux qui s’étaient fait remplacer par ces cochons vendus » dont parle VallĂšs. ThĂ©oriquement, les moblots » devaient participer, quatre fois par an au plus, Ă  de trĂšs brĂšves pĂ©riodes d’exercice qui, Ă  l’ouverture des hostilitĂ©s, n’étaient guĂšre qu’en voie d’organisation. Le gouvernement, qui se mĂ©fiait fort de ces recrues d’un nouveau genre, se garda de les mĂȘler aux troupes de ligne, craignant qu’elles ne les corrompissent par cet esprit frondeur que l’état-major les soupçonnait de possĂ©der. Les Parisiens surtout inquiĂ©taient, comme si le pavĂ© de la capitale avait pu insinuer en eux le goĂ»t du dĂ©sordre, l’esprit des grandes journĂ©es rĂ©volutionnaires. De la garde nationale au service militaire 85 Alexis a rapportĂ© cette douloureuse expĂ©rience dans L’Aurore, 5, 6, 7 fĂ©vrier 1898. L’épilogue de ... 62La premiĂšre gĂ©nĂ©ration naturaliste ne connut donc pas le service militaire dont l’institution par la TroisiĂšme RĂ©publique devait susciter de nombreuses rĂ©actions les Ă©crivains du groupe de MĂ©dan ne furent cependant pas tous dĂ©pourvus d’expĂ©rience en ce domaine. Certes, Zola, myope et soutien de famille fils de veuve, fut totalement exemptĂ© ; Paul Alexis, plus myope encore, ne connut guĂšre que la garde nationale, dans des bataillons d’ escargots de remparts », oĂč il continua son service sĂ©dentaire pendant la Commune en 1875, confondu avec un communard, il dut passer devant le troisiĂšme Conseil de guerre de Paris et fut menacĂ© d’une condamnation Ă  la dĂ©portation Ă  vie dans une enceinte fortifiĂ©e. Il fut acquittĂ© aprĂšs une enquĂȘte Paul Alexis, journaliste, avait Ă©tĂ© pris pour un certain Alexis, journalier !85. 86 CĂ©ard appartenait au 126e bataillon de la 2e compagnie. 87 Huysmans, Sac au dos, Les SoirĂ©es de MĂ©dan, p. 125. 63Henry CĂ©ard vit le feu au cours de la sortie du 19 janvier 1871, menĂ©e en direction de Joinville, Ă  laquelle il avait pris part en tant que caporal d’un bataillon de la garde nationale habituellement sĂ©dentaire86 il fut libĂ©rĂ© le 9 mars 1871. Huysmans fut, quant Ă  lui, enrĂŽlĂ© dans la fameuse garde nationale mobile. Il n’avait aucune expĂ©rience lorsqu’il rejoignit le 6e bataillon que l’on dirigea immĂ©diatement sur le camp de ChĂąlons. Il y rĂ©gnait un extraordinaire dĂ©sordre dĂ©pourvus de toute instruction militaire, les mobiles manifestĂšrent une indiscipline qui entraĂźna mĂȘme un dĂ©but de mutinerie contre le MarĂ©chal Canrobert qui les passait en revue. Canrobert devint livide et il cria en plantant son cheval au milieu de nous Chapeau bas devant un marĂ©chal de France ! » De nouvelles huĂ©es partirent des rangs alors, tournant bride, suivi de son Ă©tat-major en dĂ©route, il nous menaça d’un doigt, sifflant entre ses dents serrĂ©es Vous me le payerez cher, messieurs les Parisiens ! »87. Huysmans ne vit pas les consĂ©quences de cette menace puisque, atteint bientĂŽt de dysenterie, il fut Ă©vacuĂ© et connut ce pĂ©riple Ă  travers les hĂŽpitaux qu’il a rapportĂ© dans Sac au dos, avant d’ĂȘtre affectĂ© quelque temps au MinistĂšre de la Guerre, comme commis aux Ă©critures. 88 Maupassant Ă  son pĂšre, 30 juillet 1871 ? 89 Octave Mirbeau PrĂ©face d’Un an de caserne par Louis Lamarque, Stock, 1901, p. VII. 64Hennique, incorporĂ© dans la garde mobile de l’Aisne, fut fait prisonnier par les troupes de Manteuffel au siĂšge de la FĂšre et conduit Ă  Ulm. Le cas de Maupassant prĂ©sente quelques obscuritĂ©s mobilisĂ© dans l’Intendance du Havre, il connut la dĂ©route et faillit ĂȘtre capturĂ©, comme il le rapporte dans une lettre Ă  sa mĂšre, mais on ne sait, Ă  dire le vrai, en quelles circonstances. Le 14 mars 1871, l’Intendant militaire chargĂ© de la division Ă  laquelle Ă©tait affectĂ© le jeune riz-pain-sel » demanda des Ă©claircissements sur ses permissions qui lui semblaient irrĂ©guliĂšres. Fort peu attirĂ© par la vie de caserne, Maupassant redoutait que le vote d’une nouvelle loi militaire l’empĂȘchĂąt de se faire remplacer88. Cette loi ne fut adoptĂ©e qu’un an plus tard et Maupassant fut dĂ©mobilisĂ© en novembre 1871. Appartenant Ă  la mĂȘme gĂ©nĂ©ration, Octave Mirbeau fut incorporĂ© dans la garde mobile de l’Orne oĂč il devint lieutenant le 27 septembre 1870. Il fit, deux ans plus tard, l’objet d’une accusation de dĂ©sertion qui ne put tenir aprĂšs enquĂȘte il avait connu, aprĂšs ĂȘtre tombĂ© malade, des mĂ©saventures d’hĂŽpital avant de retrouver son bataillon. MalgrĂ© les nombreuses palinodies que l’on peut relever dans son Ă©volution intellectuelle, il resta fidĂšle Ă  une sinistre vision de l’armĂ©e Entre la caserne et le bagne il n’y a pas toute la distance que l’on croit. Souvent, hĂ©las, celle-lĂ  n’est que la prĂ©face de celui-ci. ... L’apologie ... de toutes les violences criminelles, voilĂ  de quoi se compose, uniquement, l’éducation militaire »89. 90 Huysmans, Sac au dos, Les SoirĂ©es de MĂ©dan, p. 123. 91 CĂ©ard, La SaignĂ©e, Ibid., p. 159. 92 Octave Mirbeau, Le Calvaire, Ollendorff, 1887, p. 43. 93 Ibid., p. 45. 65Les Ă©crivains qui eurent vingt ans autour de 1870 restaient parfaitement Ă©trangers Ă  l’idĂ©e d’un service obligatoire. L’attitude indisciplinĂ©e des moblots », frĂ©quemment dĂ©noncĂ©e par la presse, traduit, certes, une rĂ©action d’indignation devant le dĂ©sordre de la mobilisation Rien n’était prĂȘt ni cantine, ni paille, ni manteaux, ni armes, rien, absolument rien. Des tentes seulement, pleines de fumier et de poux, quittĂ©es Ă  l’instant par des troupes parties Ă  la frontiĂšre », c’est ce que dĂ©couvrit Huysmans au camp de Mourmelon oĂč il venait d’arriver. Il y a aussi de la haine pour le rĂ©gime qui a plongĂ© le pays dans cette tragĂ©die Nous Ă©tions bien une pelletĂ©e de cinquante hommes dans la boĂźte qui nous roulait. Quelques-uns pleuraient Ă  grosses gouttes, huĂ©s par d’autres qui, soĂ»ls perdus, plantaient des chandelles allumĂ©es dans leur pain de munition et gueulaient Ă  tue-tĂȘte A bas Badinguet et vive Rochefort ! »90. Mais il est Ă©galement trĂšs manifeste que l’idĂ©e du remplacement n’a pas quittĂ© les esprits de ces jeunes gens qui se sont retrouvĂ©s, non sans surprise, sous un uniforme qui n’était plus celui de la trĂšs bourgeoise garde nationale. Ceux-mĂȘmes qui n’ont connu que celle-ci gardent parfois une haine trĂšs vive Ă  l’égard des officiers de l’Empire. CĂ©ard, qui Ă©voque une manifestation, en octobre 1870, fait dire Ă  un officier de l’état-major de Trochu qui vient d’entendre sous ses fenĂȘtres le cri de capitulards » Ces bons escargots de remparts ..., il faudra qu’on finisse par leur faire une saignĂ©e, autrement, ils ne seront jamais contents »91. Le tempĂ©rament frĂ©nĂ©tique de Mirbeau l’a conduit Ă  livrer un tĂ©moignage plus brutal encore sur la guerre de 1870 le rĂ©giment de marche dont fait partie le hĂ©ros du Calvaire n’est qu’un ramassis de soldats errants, de dĂ©tachements sans chefs, de volontaires vagabonds, mal Ă©quipĂ©s, mal nourris – et le plus souvent, pas nourris du tout – sans cohĂ©sion, sans discipline, chacun ne songeant qu’à soi, et poussĂ©s par un sentiment unique d’implacable, de fĂ©roce Ă©goĂŻsme »92. Ils sĂšment l’effroi non point dans les rangs de l’ennemi, mais chez les paysans Nous faisions sauter les ponts, nous profanions les cimetiĂšres Ă  l’entrĂ©e des villages, sous prĂ©texte de barricades, et nous obligions les habitants, baĂŻonnettes aux reins, Ă  nous aider dans la dĂ©vastation de leurs biens. Puis, nous repartions, ne laissant derriĂšre nous que des ruines et que des haines »93. Mirbeau rappelle le dĂ©lire des bousculades, le vertige des sauve-qui-peut. Que de fois j’ai vu des soldats se dĂ©barrasser de leurs cartouches qu’ils semaient le long des routes ! 94 Ibid., p. 44. 66– A quoi ça me sert-il ? disait l’un d’eux, je n’en ai besoin que d’une seule pour casser la gueule au capitaine, la premiĂšre fois que nous nous battrons »94. C’est prĂ©cisĂ©ment ce que fait Bolorec, dans SĂ©bastien Roch Ă  la premiĂšre occasion, il abat le hobereau de son village devenu capitaine de mobiles. 95 Jean Richepin, Le Gil Blas, 21 avril 1880. 96 Zola, Le Roman expĂ©rimental, p. 1227. 97 Huysmans, Sac au dos, p. 151. 67Toutes les nouvelles des SoirĂ©es de MĂ©dan traduisent d’ailleurs une causticitĂ© et une amertume que certains critiques ont condamnĂ©es dĂšs la parution du volume, au point que Jean Richepin a alors parlĂ© de l’extrĂȘme-gauche de l’encrier »95. La cruelle ironie de Zola tient tout entiĂšre dans la fin de sa nouvelle, L’Attaque du moulin, oĂč apparaĂźt un fringant officier criant Victoire, victoire » dans un champ de ruines, devant une femme qui pleure son mari et son pĂšre. Le clichĂ© patriotique se trouve dĂ©noncĂ© par ce brutal effet de contraste qui Ă©claire ce que Zola Ă©crit dans sa Lettre Ă  la jeunesse sur l’école romantique qui a fait du patriotisme une simple question de rhĂ©torique »96. Maupassant qui voit en une prostituĂ©e l’image de la dignitĂ©, prend aussi le contrepied des poncifs. En faisant d’une sortie » de la garde nationale le simple caprice d’une cocotte », en peignant pour seul fait d’armes la mise Ă  sac d’une maison Ă  gros numĂ©ro, en rĂ©duisant au thĂšme de la Veuve d’EphĂšse le traditionnel chromo » de l’épouse parcourant un champ de bataille pour chercher le corps de son mari, CĂ©ard, Hennique et Alexis ont fait Ɠuvre d’iconoclastes. Huysmans, en racontant la campagne d’un moblot dysentĂ©rique, va plus loin encore puisque le hĂ©ros de Sac au dos, plongĂ© dans un conflit qu’il ne veut pas connaĂźtre, borne son ambition Ă  redĂ©couvrir la solitude des endroits oĂč l’on met culotte bas Ă  l’aise »97. 98 Huysmans, A Rebours, pp. 293-294. 99 Huysmans Ă  Henry FĂšvre citĂ© par Guy Robert Lettres inĂ©dites Ă  Henry FĂšvre, Revue d’Histoire lit ... 100 Huysmans Ă  Harry Alis, 2 octobre 1882, Arsenal, fonds Lambert 68Huysmans conserva d’ailleurs toute sa vie ce mĂ©pris absolu de la vie militaire qu’il dĂ©crit en ces termes dans A Rebours Sous prĂ©texte de libertĂ© et de progrĂšs, la SociĂ©tĂ© avait encore dĂ©couvert le moyen d’aggraver la misĂ©rable condition de l’homme, en l’arrachant Ă  son chez lui, en l’affublant d’un costume ridicule, en lui distribuant des armes particuliĂšres, en l’abrutissant sous un esclavage identique Ă  celui dont on avait jadis affranchi, par compassion, les nĂšgres, et tout cela pour le mettre Ă  mĂȘme d’assassiner son prochain sans risquer l’échafaud, comme les ordinaires meurtriers qui opĂšrent seuls, sans uniformes, avec des armes moins bruyantes et moins rapides »98. Il accueillit avec beaucoup de sympathie les romans militaires de Lucien Descaves et d’Henry FĂšvre auquel il Ă©crivit d’ailleurs C’est avec une entiĂšre satisfaction, mon cher confrĂšre, que j’ai vu tremper dans les grandes latrines, les militaires »99. Cinq ans plus tĂŽt, il avait usĂ© des mĂȘmes termes en s’adressant cette fois Ă  Harry Alis Vous devez ĂȘtre enfin sorti de cette inutile et stupide corvĂ©e qu’on appelle les 28 jours et je vous en fĂ©licite et sincĂšrement, allez, car s’il y a quelque chose que je hais sur la terre, c’est l’ignoble armĂ©e et les ridicules imbĂ©ciles qui nous prĂŽnent le pioupiou, le patriotisme, tout cet abject dĂ©roulĂ©tisme sic... »100. Le comique troupier et l’épithalame des casernes 69De tels points de vue bouleversaient tous les lieux communs alors Ă  l’honneur. En effet, on se bornait Ă  dauber la vie militaire sur un mode extrĂȘmement lĂ©ger depuis longtemps, l’armĂ©e faisait l’objet d’évocations comiques. Sous le Second Empire dĂ©jĂ , Jules Noriac, le directeur des Bouffes Parisiens, avait pu lancer avec succĂšs Le 101e RĂ©giment, inaugurant un genre que Charles-ThĂ©odore Leroy, Alexandre Pothey, Rodolphe Bringer, Maxime Aubray et bien d’autres amuseurs exploitaient sans retenue, en reprenant sans cesse des portraits de badernes, de ratapoils » et de vieilles brisques». La plus cĂ©lĂšbre ganache de ce rĂ©giment d’abrutis incultes et avinĂ©s reste le colonel Ramollot dont Leroy transcrivait les laborieux borborygmes L’colonel Ramollot, c’est l’pĂšre du r’giment, transvasez-vous d’la chose ! Suis pas une croĂ»te, tendez v’s c’qu’j’v’s parle, scrongnieugnieu ! S’ment, faut pas ĂȘtre susceptible du... d’la n... de D... parce que, v’s f... d’dans, c’t’évident ». ThĂ©o Critt narrait des gaudrioles de villes de garnison et des aventures d’alcĂŽve pour un public peu difficile dans des recueils Ă  succĂšs, tels que Nos Farces Ă  Saumur, Le 13e Cuirassiers ou La Vie en culotte. Les amateurs de revues militaires qui, bientĂŽt, gais et contents, le cƓur Ă  l’aise » devaient aller voir et complimenter » le gĂ©nĂ©ral Boulanger s’en rĂ©galaient. Jules Noriac qui avait Ă©voquĂ© un rĂ©giment au retour de la guerre de CrimĂ©e aurait pu reconnaĂźtre ses personnages de recueil en recueil revenaient les mĂȘmes plaisanteries calamiteuses, les mĂȘmes anecdotes. 101 Maurice BarrĂšs, L’ArmĂ©e dans le roman Le Voltaire, 5 fĂ©vrier 1888. 102 La fraude et les fausses dĂ©clarations sĂ©vissent Ă©videmment parmi les officiers qui ne parviennent ... 70Sur un mode plus gourmĂ©, Claire de Chandeneux lança, non sans succĂšs, une sĂ©rie de romans intitulĂ©e Les MĂ©nages militaires oĂč parurent tour Ă  tour La Femme du capitaine AubĂ©pin 1875, Les Filles du colonel, Le Mariage du trĂ©sorier, Les Deux femmes du major 1876. Ces histoires insipides dĂ©voilaient sans se lasser la vie conjugale des officiers Ce sont, dira BarrĂšs, des Ă©lucubrations assez sottes, mais bien informĂ©es. Sans doute, cette bonne dame fut vertueuse plus que ne le permet l’esthĂ©tique ; elle bannit de l’armĂ©e qu’on voit en son Ɠuvre tout Ă©garement des sens, toute conjonction illicite, qui sont cependant choses assez hebdomadaires chez des militaires bien portants. Epousez, dit-elle au sous-lieutenant. Et ces histoires militaires semblent les souvenirs d’un bedeau, tant on s’y marie de fois »101. Un riche mariage est, en effet, dans ce milieu une nĂ©cessitĂ© comme le rappelle Hector Malot dans Le Lieutenant Bonnet, biographie d’un officier pauvre, accablĂ© par les dĂ©penses de parade et les rĂ©ceptions. Le MinistĂšre de la Guerre n’autorise d’ailleurs un officier Ă  se marier que si sa femme lui apporte un revenu de 1200 francs cette dot dĂ©finie une circulaire du MarĂ©chal Soult datĂ©e du 17 dĂ©cembre 1843 correspondait Ă  un capital de 24 000 francs !102. On comprend que cette mesure qui demeura en vigueur jusqu’au 1er octobre 1900 ait pu alimenter pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations les conversations du mess et mĂȘme susciter ce mince courant littĂ©raire. En 1896, Victor Margueritte dĂ©cida d’abandonner l’armĂ©e prĂ©cisĂ©ment parce que sa future Ă©pouse ne pouvait disposer d’une telle fortune ! 103 Il n’est pas inutile de rappeler que les comiques troupiers » ne seront autorisĂ©s Ă  porter l’uni ... 71C’est le 19 juin 1884 que Georges Courteline publia ses premiers Souvenirs de l’escadron, futures GaĂźtĂ©s de l’escadron, dans Les Petites nouvelles quotidiennes103. A cĂŽtĂ© de traits burlesques, Courteline, qui avait Ă©tĂ© rĂ©formĂ© au bout de six mois de caserne, livrait des scĂšnes tragi-comiques fondĂ©es sur des observations bien plus prĂ©cises que celles de ses prĂ©dĂ©cesseurs. La chronique militaire, telle qu’il la concevait, n’était pas seulement l’occasion de camper des portraits d’officiers ou de sous-officiers rendus pittoresques par des dĂ©fauts vĂ©niels ou des tares cocasses il prĂ©sentait la caserne comme un endroit entiĂšrement dĂ©volu Ă  l’incohĂ©rence et Ă  la bĂȘtise oĂč rĂ©gnaient de fĂ©roces imbĂ©ciles. 72Les romans naturalistes allaient poursuivre la dĂ©monstration, mais en abandonnant toute forme d’humour, ce qui leur valut d’ĂȘtre pris immĂ©diatement au sĂ©rieux, Ă  la diffĂ©rence des chroniques de Courteline, trĂšs virulentes, mais liĂ©es pour le lecteur du temps Ă  un genre littĂ©raire frivole. Les lois de recrutement militaire 104 La plus remarquable exception est le roman de Robert Caze Femme Ă  soldats qui dĂ©veloppe dĂšs 1884 l ... 73Les Ɠuvres qui abordent le thĂšme de l’armĂ©e voient le jour Ă  un moment fort important, Ă  quelques exceptions prĂšs de 1887 Ă  1890, c’est-Ă -dire Ă  une Ă©poque oĂč la loi de recrutement militaire est sur le point d’ĂȘtre rĂ©visĂ©e ou trĂšs peu de temps aprĂšs qu’elle l’a Ă©tĂ©104. Cette loi prescrivait que tout Français devait le service militaire personnel le remplacement Ă©tait supprimĂ©, et que ce service Ă©tait composĂ© de cinq annĂ©es d’incorporation dans l’armĂ©e active, quatre annĂ©es de rĂ©serve et enfin onze ans de participation Ă  l’armĂ©e territoriale. De vingt ans Ă  quarante, tout Français Ă©tait thĂ©oriquement Ă  la disposition de l’autoritĂ©, ce qu’on lui rappelait lors de deux pĂ©riodes d’un mois d’incorporation, quand il Ă©tait devenu rĂ©serviste. 74Le double souvenir de Sedan et de la Commune oĂč les gardes nationaux avaient jouĂ© un rĂŽle important conduisit le gouvernement Ă  rĂȘver d’une armĂ©e qui eĂ»t les avantages d’une armĂ©e de mĂ©tier sans en avoir les inconvĂ©nients. Il lui parut Ă©galement souhaitable d’écarter ces rapprochements lourds de consĂ©quences qui avaient eu lieu entre la garde nationale et la population isoler le soldat, l’arracher Ă  son milieu pour lui donner une formation dans une caserne, voilĂ  qui devait permettre d’éviter un tel pĂ©ril. Appeler les jeunes Français sous les drapeaux pendant une longue pĂ©riode de temps, cette idĂ©e comblait les vƓux d’égalitĂ© des rĂ©publicains, les soumettre au commandement des militaires de carriĂšre satisfaisait les partisans de l’ordre. 105 De nombreuses biographies d’écrivains traduisent une singuliĂšre ignorance du systĂšme militaire en ... 106 Celle-ci reprĂ©sentait la plupart du temps deux cinquiĂšmes de l’effectif total des appelĂ©s. 107 Lucien Descaves, Le Cadeau MisĂšres du sabre 1887, d’aprĂšs la réédition Ollendorff, 1913, p. 94 75La loi de 1872 naquit dans la hĂąte des lendemains de guerre il Ă©tait urgent de donner au pays l’idĂ©e d’un redressement militaire alors que les impressions nĂ©es de la dĂ©faite Ă©taient encore dans tous les esprits, mais le gouvernement de Thiers souhaitait Ă©galement se concilier les notables et les possĂ©dants qui n’envisageaient pas sans crainte le sĂ©jour de leurs rejetons dans les casernes, parmi les Dumanets» les Bidasses » du temps issus d’un tout autre milieu. C’est pourquoi le systĂšme fut amendĂ© par de multiples rĂ©serves le maintien du tirage au sort permettait d’abord de dĂ©terminer la condition des appelĂ©s. Le jeune homme qui tirait un mauvais numĂ©ro devait effectivement accomplir cinq ans de service, mais il n’était pas rare que certains contingents fussent libĂ©rĂ©s au bout de quatre annĂ©es. Lucien Descaves, incorporĂ© en septembre 1882 au 129e rĂ©giment d’infanterie fut ainsi libĂ©rĂ© en septembre 1886105. Avec un bon numĂ©ro, le jeune soldat n’était appelĂ© qu’un an, et il Ă©tait souvent libĂ©rĂ© au bout de dix mois. On imagine l'hostilitĂ© qui pouvait exister entre les deux groupes le bleu » Caudebec, dans une nouvelle de Descaves, Le Cadeau, en est la victime Il gardait dans la compagnie une timiditĂ© qu’entretenait, vis-Ă -vis des anciens soldats, la faveur dont jouissent les hommes de la deuxiĂšme portion du contingent106. On ne leur pardonnait pas leur renvoi au bout de dix mois, trois ans avant des camarades arrivĂ©s au rĂ©giment en mĂȘme temps qu’eux »107. – Tu as voulu venir fumer ton cigare ici pour qu’on te voie, mais on aurait bien plus rigolĂ© Ă  la gare Ă  voir passer le train ».Dessin de Charles Huard 76En outre, nombreux Ă©taient les cas de dispense en bĂ©nĂ©ficiaient, par exemple, l’ainĂ© d’orphelins de pĂšre et de mĂšre, le fils unique ou l’aĂźnĂ© des fils d’une veuve, le plus ĂągĂ© de deux frĂšres appelĂ©s Ă  faire partie du mĂȘme tirage, si le plus jeune Ă©tait apte au service, le jeune homme dont un frĂšre Ă©tait dans l’armĂ©e d’active, etc... Les membres ou futurs membres du corps enseignant pouvaient ĂȘtre dispensĂ©s du service actif Ă  condition qu’ils s’engagent Ă  enseigner pendant dix ans. Les ecclĂ©siastiques jouissaient Ă©galement d’une dispense. Toutes ces rĂ©serves destinĂ©es Ă  mĂ©nager des intĂ©rĂȘts sociaux avaient dĂ©jĂ  paru ruiner la prĂ©tendue Ă©galitĂ© devant l’impĂŽt du sang ». 108 Certains diplĂŽmes de fin d’études, certains brevets de capacitĂ© Ă©taient Ă©galement pris en compte. 109 Article Recrutement ». 77Mais le point le plus vivement attaquĂ© de la loi de 1872 Ă©tait l’article 53 sur le volontariat, dont une loi du 31 dĂ©cembre 1875 vint prĂ©ciser les modalitĂ©s. Aux termes de cet article, les bacheliers Ăšs lettres ou Ăšs sciences108 Ă©taient admis Ă  contracter un engagement conditionnel d’un an l’engagĂ© volontaire Ă©tait habillĂ©, montĂ©, Ă©quipĂ© et entretenu Ă  ses frais et le dĂ©cret du 1er dĂ©cembre 1872 fixait Ă  quinze cents francs la somme exigĂ©e des volontaires d’un an que l’on appela alors dans les casernes les quinze cents francs » ou les rĂ©fractaires d’un an ». Le volontariat suscita bien des attaques le Larousse du XIXe siĂšcle constate que cet article qui permet aux jeunes gens riches de s’affranchir avec certitude, moyennant finances, d’une longue durĂ©e de service en temps de paix, a paru peu fait pour Ă©lever le niveau moral de l’armĂ©e et contribuer Ă  faire disparaĂźtre ... les prĂ©ventions qui divisent les classes, Ă  amener peu Ă  peu leur rapprochement »109. 110 Harry Alis, Une rĂ©forme dans l’armĂ©e des Fierrabras, Auguste Ghio, 1879, p. 7. 111 Ibid., p. 22. 78Il Ă©tait Ă©videmment difficile au lĂ©gislateur de masquer la scandaleuse iniquitĂ© que constituait cette mesure. Ses dĂ©fenseurs lui dĂ©couvrirent une justification parmi les volontaires d’un an, ils s’en trouveraient bien qui choisiraient, leur temps accompli, la carriĂšre des armes et deviendraient sous-officier. Ainsi l’armĂ©e recruterait des hommes instruits dont les usages et les maniĂšres contribueraient utilement Ă  rehausser le prestige d’un corps bien calomniĂ©. Ce n’était, bien sĂ»r, qu’une illusion Des esprits grincheux objectĂšrent que cette loi n’établissait qu’un remplacement dĂ©guisĂ©, que les jeunes gens ne formeraient pas d’excellents sous-officiers, par cette bonne raison qu’il n’en resterait pas un seul au bout de l’annĂ©e »110. De fait, Harry Alis rapporte ce qui advenait le plus souvent lorsqu’un officier venait le jour de la libĂ©ration, s’adresser aux quinze cents francs » Soldats ! Vous allez bientĂŽt ĂȘtre libĂ©rĂ©s. Nous avons travaillĂ© de tout notre pouvoir Ă  faire de vous de bons soldats, des sous-officiers capables. Il me reste maintenant Ă  demander s’il en est parmi vous qui dĂ©sirent se rengager ». Une douce hilaritĂ© illumina les figures de l’assistance ; une telle proposition nous semblait Ă  tous fantastique aprĂšs l’annĂ©e que nous venions de passer »111. 112 Maupassant, En rĂŽdant Le Gaulois, 14 fĂ©vrier 1883. 79Les volontaires, peu conscients du privilĂšge qu’on leur accordait, rapportaient dans leur famille une haine pour le rĂ©giment, une exaspĂ©ration profonde, une joie ardente d’en avoir fini ». Maupassant, qui vient d’en rencontrer cinq dans un wagon de chemin de fer, partage tous les prĂ©jugĂ©s de cette Ă©lite » On prend des aristocrates – par aristocrates, j’entends des gens intelligents et des dĂ©licats – on les jette dans ce troupeau des lignards, on les force Ă  cette existence brutale de la caserne, aux promiscuitĂ©s qui rĂ©pugnent, Ă  bien des choses qui rĂ©voltent leurs instincts et leur Ă©ducation. Ils ont, ces jeunes hommes, l’honneur chatouilleux, ils sont habituĂ©s Ă  des Ă©gards. Le sous-officier les maltraite, les injurie, leur jette des mots qui effleurent Ă  peine un paysan, mais qui traversent leur Ă©piderme lĂ©ger et font bouillonner leur sang moins Ă©pais. L’officier, lui-mĂȘme, accoutumĂ© Ă  faire marcher des lourdauds Ă  coups de juron, ne reconnaĂźt pas, sous l'uniforme, le jeune homme d’une race plus fine. ... La masse de l’armĂ©e doit ĂȘtre formĂ©e des humbles, des grossiers, des ignorants, de ceux nĂ©s pour ĂȘtre peu. Du moment qu’on ne peut pas faire de l’aristocratie du pays l’aristocratie de l’armĂ©e, du moment que les garçons nĂ©s pour ĂȘtre des officiers ne pourront ĂȘtre que des pioupious, tout mĂ©lange apportera le trouble, et dans l’armĂ©e, et dans le pays. Tant pis pour l’égalitĂ© ! »112. 113 L’hypothĂšse qui ferait de ces personnages des volontaires d’un an ayant commis des fautes graves c ... 80Ceux que Maupassant appelle les aristocrates », les intelligents » et les dĂ©licats » Ă©taient tout simplement les jeunes gens les plus riches. Les rares bacheliers ou diplĂŽmĂ©s issus de familles modestes pouvaient bien espĂ©rer du MinistĂšre de la Guerre une dĂ©rogation leur permettant d’accomplir leur volontariat sans dĂ©bourser les fameux quinze cents francs, mais cette espĂ©rance demeurait presque toujours vaine. On ne peut donc s’étonner de dĂ©couvrir qu’AndrĂ© FaviĂšres, le hĂ©ros de Sous-Offs est bachelier Ăšs lettres et qu’il accomplit nĂ©anmoins un service de quatre ans, tout comme Victor Perreux Le nommĂ© Perreux. Parmi les disciplinaires de Biribi figurent le bachelier Barnoux et mĂȘme un licenciĂ© Ăšs lettres, Rabasse, que l’on dĂ©couvre, non sans surprise, en train de se prendre au collet au cours d’une marche, Ă  propos de la vĂ©ritĂ© historique de SalammbĂŽ113. 114 Robert Caze, Femme Ă  soldats, Bruxelles, Kistemaeckers, 1884, p. 73. 81C’est bel et bien l’argent qui fonde le volontariat et non la culture. D’ailleurs, le fils d’une riche famille pouvait toujours espĂ©rer devenir volontaire d’un an. Un examen, instituĂ© par le MinistĂšre de la Guerre, lui permettait d’accĂ©der Ă  ce privilĂšge mĂȘme s’il n’était pas bachelier. Le niveau de cet examen composĂ© d’une dictĂ©e Ă©crite en français » et d’épreuves orales portant sur des questions en rapport avec l’origine sociale du candidat agriculture, commerce ou industrie Ă©tait si bas qu’il Ă©tait de bon ton d’en plaisanter. Il reste que certains pĂšres de famille, particuliĂšrement ladres ou se piquant de radicalisme, refusaient de verser la fameuse somme ainsi, dans Femme Ă  soldats, l’épicier Lesoudier, membre du comitĂ© libĂ©ral-radical de l’arrondissement, avait prĂ©tendu que son garçon devait faire cinq ans comme tout le monde. On admirait beaucoup l’intĂ©gritĂ© de ce Manlius des denrĂ©es coloniales dans le quartier »114. 115 Harry Alis, op. cit., p. 12. 82Quant au service du volontaire dĂ©crit en couleurs sombres par Maupassant, il se dĂ©roulait la plupart du temps dans des conditions relativement agrĂ©ables puisque l’argent avait bien des pouvoirs dans les casernes de cette Ă©poque Marcel Proust qui profita en 1889 de la derniĂšre annĂ©e d’existence du volontariat eut Ă  sa disposition un brosseur », bien qu’il ne fĂ»t qu’un simple soldat ! Le brosseur cirait ainsi les bottes, les basanes, nettoyait les armes, et dans la cavalerie bouchonnait le cheval d’un soldat qui n’était pas, pourtant, d’un grade supĂ©rieur. Un des personnages de la satire d’Harry Alis Une rĂ©forme dans l’armĂ©e des Fierrabras n’en fait pas mystĂšre Avec de l’argent, disait-il, on trouvait moyen de s’arranger comme partout ailleurs. On n’avait pas le temps de cirer ses souliers ? Qu’importe, on payait quelqu’un pour cela. Il nous restait Ă  peine un quart d’heure pour manger, la soupe Ă©tait froide, quelquefois on n’en trouvait plus ? Eh bien ! on mangeait Ă  la cantine, voilĂ  tout ! »115. 116 Abel Hermant, Souvenirs de la vie mondaine, p. 108. 83Selon Abel Hermant, les volontaires se distinguaient si bien du reste de la troupe que dans les occasions oĂč ils n’en Ă©taient point sĂ©parĂ©s, ils recevaient de leurs compagnons moins fortunĂ©s un accueil surprenant Je m’attendais Ă  je ne sais quelles brimades. Or, mon voisin de gauche et mon voisin de droite, Ă  qui je n’aurais rien osĂ© demander, commencĂšrent par ranger mes affaires sur la planche, aprĂšs quoi ils bordĂšrent mon lit ; puis ils s’inquiĂ©tĂšrent de savoir si j’avais froid et ils voulurent absolument me donner leurs couvertures »116. On se doute que de telles attentions Ă©taient peu susceptibles de faire perdre au volontaire le sentiment d’appartenir Ă  une Ă©lite. Bien plus, l’existence mĂȘme de cette dĂ©rogation Ă  la loi commune le confirmait dans cette idĂ©e, comme l’observe Hermant, dĂ©jĂ  fort enclin Ă  la suffisance ne prĂ©sente-t-il pas son entrĂ©e Ă  la caserne comme la premiĂšre occasion qu’il ait eu d’ aller au peuple » sic ? 117 Harry Alis, op. cit., p. 22. 84Le bilan du volontariat que trace Harry Alis rĂ©sume parfaitement les arguments de ceux qui vont obtenir sa disparition Que s’est-on proposĂ© ... en instituant cette obligation hybride ... ? De rehausser le niveau moral de l’armĂ©e ; d’établir le service militaire obligatoire pour tous ; de crĂ©er une pĂ©piniĂšre de sous-officiers jeunes et instruits. Or, quels sont les rĂ©sultats ? Au lieu de donner un peu de notre distinction aux autres soldats, c’est nous qui avons pris leurs expressions peu choisies, leurs habitudes peu recommandables. Le service militaire obligatoire n’est qu’une frime, puisque nous faisons tout notre possible pour sĂ©parer notre vie de celle des autres soldats, puisque nous payons nos camarades pauvres pour exĂ©cuter les travaux dont nous sommes accablĂ©s. La crĂ©ation de jeunes sous-officiers est encore une jolie farce on n’en recrute pas seulement dix par an de cette façon »117. 118 Ceci explique la remarque de Rondeneux, dans une nouvelle de Descaves Je suis sur mes gardes, ... 119 C. Belmon, Manuel du sĂ©minariste soldat, 2e Ă©dition, Roger et Chemoviz, p. XII. 120 CitĂ© par AndrĂ© ThĂ©rive, Essai sur Abel Hermant, SociĂ©tĂ© d’édition le livre », 1926, pp. 44-45. 121 Belmon, Ibid., p. 73. 122 Ibid., p. XII. 85C’est le 15 juillet 1889 que fut abrogĂ©e la loi du 27 juillet 1872 la nouvelle rĂ©forme, prĂ©parĂ©e par les projets de Boulanger, mettait fin Ă  certains passe-droits, en particulier au volontariat. DĂ©sormais, le service se composerait de trois ans d’active, sept ans de rĂ©serve, six ans de territoriale et enfin neuf ans de rĂ©serve de la territoriale. Le gouvernement, tout en lĂąchant du lest sur certains points, tenait Ă  fortifier l’image de la vie militaire, puisqu’en raccourcissant la durĂ©e du passage dans l’armĂ©e d’active, il prolongeait la durĂ©e globale du service qui passait de vingt ans Ă  vingt-cinq ans118. Aux dispenses succĂ©daient des dĂ©rogations et les mĂȘmes catĂ©gories pouvaient en jouir. Ainsi les jeunes gens qui s’engageaient Ă  enseigner pendant dix ans Ă©taient renvoyĂ©s dans leurs foyers au bout d’une annĂ©e de service actif ils n’étaient rappelĂ©s que pour une pĂ©riode de vingt-huit jours dans le cours de l’annĂ©e qui prĂ©cĂ©dait leur passage dans la rĂ©serve de l’armĂ©e active. Il en va de mĂȘme pour les sĂ©minaristes et les ecclĂ©siastiques dĂ©sormais contraints de porter le sac » il s’ensuit d’ailleurs un trouble que l’Eglise a d’abord bien du mal Ă  maĂźtriser. La vie de caserne est prĂ©sentĂ©e comme une humiliation » que ses ennemis veulent lui infliger »119. L’épiscopat multiplie alors les dĂ©marches rĂ©clamant la prorogation de la loi jusqu’ici appliquĂ©e. Le prĂ©sident Sadi Carnot ne cĂšde pas. Il reste sourd Ă  la campagne de la presse catholique menĂ©e par John Lemoinne qui s’indigne, dans Le Matin, de cette fusion de la sociĂ©tĂ© ecclĂ©siastique dans la sociĂ©tĂ© commune. Certains dignitaires de l'Eglise ne reculent pas devant les arguments les plus singuliers et le cardinal Lavigerie, aprĂšs la publication de Sous-Offs, menace les pouvoirs publics L’armĂ©e est une Ă©cole de vices. ... Elle est pourtant utile. Si les sĂ©minaristes vont voir de prĂšs cette pourriture, ils ne s’en tairont pas dans le monde. L’armĂ©e sera donc dĂ©shonorĂ©e, non plus d’aprĂšs un roman, mais d’aprĂšs des relations vĂ©ridiques. Quel coup pour votre rĂ©gime ! »120. AprĂšs le vote de la loi, un professeur au grand sĂ©minaire de Rodez entreprend la rĂ©daction d’un Manuel du sĂ©minariste soldat il tente d’y prĂ©senter cette pĂ©riode pleine de danger oĂč on voit le mal de trĂšs prĂšs »121 comme une Ă©preuve que Dieu envoie aux Ăąmes » pour mesurer la puissance de leur apostolat122. 86La loi de 1889 ne faisait pas disparaĂźtre l’ancienne inĂ©galitĂ© entre les deux portions du contingent le tirage au sort, maintenu jusqu’en 1905, ne permettait pas seulement de dĂ©terminer quelles recrues serviraient dans telle arme, mais encore lesquelles seraient renvoyĂ©es au bout d’un an dans leurs foyers. L’article 39 autorisait en effet, le gouvernement Ă  mettre en disponibilitĂ© la deuxiĂšme portion du contingent que le budget allouĂ© Ă  l’armĂ©e ne permettait pas d’incorporer plus longtemps. 123 CitĂ© par Jean-Marie Mayeur, Les DĂ©buts de la TroisiĂšme RĂ©publique, 1871-1898, p. 21. 124 Paul Bonnetain, Le nommĂ© Ferreux D. 10230, Charpentier, 1888, pp. 175-177. 87Ces tĂątonnements, ces incertitudes dans la politique militaire s’expliquent aisĂ©ment par la dĂ©couverte, tout compte fait rĂ©cente, de la supĂ©rioritĂ© du systĂšme du service universel sur l’armĂ©e de mĂ©tier et la garde nationale que la dĂ©faite avait Ă©tablie. La gauche et la droite Ă©taient sur ce point d’accord Freycinet voyait dans le service obligatoire la meilleure Ă©cole sociale » et le duc d’Audiffret-Pasquier en faisait la grande Ă©cole des gĂ©nĂ©rations futures »123. Le redressement de la France face Ă  l’Allemagne l’imposa comme une nĂ©cessitĂ©. Ce rĂ©sultat obtenu, on s’efforça surtout, de moderniser le matĂ©riel le chassepot avait Ă©tĂ© remplacĂ© par le fusil Gras que supplanta Ă  son tour, sous l’impulsion de Boulanger, le Lebel, l’artillerie fut renouvelĂ©e... Le dĂ©cor, cependant, avait bien peu changĂ© et ses tares ressortaient. Les casernes qui accueillaient les jeunes recrues n’étaient souvent que d’anciens couvents, voire d’anciennes prisons abandonnĂ©es parce qu’on les avait jugĂ©es insalubres. Bonnetain se souvient ainsi de son sĂ©jour Ă  Toulon On Ă©tait au mois d’aoĂ»t, la chaleur croissait, multipliant les entrĂ©es Ă  l’hĂŽpital. A chaque instant, on voyait sortir de la caserne une corvĂ©e portant un cadre d’ambulance, et les plus blagueurs se taisaient devant la bĂąche en toile Ă  matelas sous laquelle s’en allait un de leurs camarades, peut-ĂȘtre pour mourir. Le mĂ©decin-major le disait bien dans ses confĂ©rences d’hygiĂšne La plus malsaine des colonies desservies par le rĂ©giment, c’était encore Toulon ! »... La caserne avait Ă©tĂ© construite en 1843, sur l’égout du faubourg, un Ă©gout sans pente, sans eau de chasse et ne recevait pas le vent de la mer. Ainsi s'expliquaient les puanteurs qui l’empoisonnaient et l’effrayant grouillement des rats au rez-de-chaussĂ©e oĂč l’on logeait l’infirmerie et les recrues, Ă  mĂȘme la source Ă©pidĂ©mique »124. 125 Ibid., pp. 90-91. Bonnetain parle ici du mouchoir d’instruction sur lequel Ă©taient imprimĂ©s les rĂš ... 88Quant aux modalitĂ©s du service quotidien, elles restaient Ă  dĂ©finir bien qu’on eĂ»t fixĂ© par d’infinies tracasseries les rĂšgles journaliĂšres DerriĂšre les rĂąteliers d’armes, Perreux reconnaissait de loin les pancartes imprimĂ©es avec figures indiquant l’immuable disposition des effets sur la planche Ă  bagages, et le modĂšle de l’installation de tout le petit Ă©quipement sur le mouchoir d’ordonnance pour les revues de dĂ©tail. Il fallait que la boĂźte Ă  graisse fĂ»t Ă  droite et pas Ă  gauche, l’étui-bobine en haut et pas en bas, sur cet unique mouchoir dans lequel la frĂ©quence des inspections interdisait au soldat de se moucher ! Evidemment la patrie eĂ»t Ă©tĂ© sans cela compromise et tout espoir perdu de reconquĂ©rir un jour l’Alsace et la Lorraine »125. Officiers et sous-officiers 89Certes, progressivement, le rĂšglement militaire allait s’enrichir considĂ©rablement, mais aux yeux des jeunes romanciers qui dĂ©couvraient la caserne, l’incohĂ©rence de l’institution allait vite s’incarner dans une figure qui acquit alors toute son importance le sous-officier. Si l’officier n’est pas absent des romans militaires de cette Ă©poque, il n’est qu’un personnage lointain, sans vĂ©ritable relation avec le troupier. 126 Descaves, Familles in MisĂšres du sabre, p. 131. 127 Descaves, Sous-Offs, Tresse et Stock, 1890, pp. 144-145. 128 Pierre Sorlin, La SociĂ©tĂ© française, I/1840-1914, Arthaud, 1969, p. 95. 90Au cours du procĂšs de Descaves, MaĂźtre TĂ©zenas, qui fut plus tard l’avocat d’Esterhazy, lut plusieurs portraits d’officiers, extraits de Sous-Offs, qui suscitaient son admiration complĂšte », et, de fait, Descaves ne s’en prend que rarement Ă  ce corps, sauf lorsque, de façon trĂšs rĂ©vĂ©latrice, il met en doute les qualitĂ©s des officiers sortis du rang aprĂšs la guerre de 1870 La derniĂšre guerre nous a lĂ©guĂ© un stock de sous-officiers, aujourd’hui presque tous capitaines, et capitaines Ă  qui la plupart des gradĂ©s de leur cadre en remontreraient »126. Le capitaine Chapelin, un inculte voyou en qui alternent l’arrogance du cocher de maĂźtre et la familiaritĂ© du palefrenier » est lui aussi arrivĂ© Ă  l’anciennetĂ© »127. En fait, de telles promotions Ă©taient devenues rares. Si les guerres du Second Empire avaient offert de grandes chances d’avancement aux sous-officiers, il n’en allait pas de mĂȘme des expĂ©ditions coloniales de la TroisiĂšme RĂ©publique. Les deux tiers des officiers du rĂ©gime de NapolĂ©on III Ă©taient sortis du rang ; dĂ©sormais, beaucoup venaient d’une Ă©cole spĂ©ciale comme Polytechnique ou Saint-Cyr, ou d’une Ă©cole d’application, Fontainebleau, Saint-Maixent ou Saumur, s’ils Ă©taient d’anciens sous-officiers128. 129 Henry FĂšvre, Au port d’arme, Charpentier, 1887, pp. 113-114. Henry FĂšvre avait accompli son annĂ©e ... 91Les officiers sont pourtant attaquĂ©s avec une extrĂȘme violence par Henry FĂšvre. Il dresse fĂ©rocement le portrait d’un capitaine qui est manifestement affectĂ© de tous les vices Quel mĂ©pris du soldat, glacĂ©, transcendental, un dĂ©dain d’homme d’essence supĂ©rieure, de blanc Ă  nĂšgre, mĂ©pris d’autocrate des officiers oĂč il y a plus que la supĂ©rioritĂ© du grade, oĂč on retrouve l’antipathie des classes, la morgue du noble et du richard pour la plĂšbe des villes et des campagnes, un ramassis, un bĂ©tail, un stock de chair nationale au rabais. DĂšcre Ă©tait un joli spĂ©cimen d’officier, lui qui passait son temps, quand il ne pouvait tracasser les soldats, Ă  courtiser avec des airs poĂ©tiques et des maniĂšres de salon, des putains discordantes, rebuts des concerts des grandes villes, qui braillaient dans les cafĂ©s borgnes, un joli specimen, oui, moitiĂ© grec, aux trois quarts frauduleux et tout moisi de dettes »129. 130 Descaves, Sous-Offs, p. 398. 131 Descaves, PrĂ©face de MisĂšres du sabre, p. 7. 132 TĂ©moignage citĂ© dans la plaidoirie de MaĂźtre TĂ©zenas. 92Descaves constate tout au plus qu’ incurie, nĂ©gligence ou paresse des officiers, il y a cela au fond des soustractions commises par les employĂ©s militaires subalternes »130. Les vieux, avait-il Ă©crit dans MisĂšres du sabre, ne sont le plus souvent, que des bureaucrates transportant le rond de cuir sur la selle de leur cheval »131. C’est en effet la discrĂ©tion de ces officiers qui permet la multiplication des fraudes, des rapines, des trafics dont les hommes de troupe sont les victimes. Un ancien ministre de la Guerre, le gĂ©nĂ©ral Du Barail, partageait cet avis il le fit remarquer pendant la polĂ©mique qui s’éleva lors de la publication de Sous-Offs Croyez-moi, ce sont les officiers supĂ©rieurs qui causent tout le mal par leur manque de surveillance. Est-ce donc bien difficile d’ĂȘtre lĂ  quand on paie les hommes ..., ne pourrait-on pas de temps en temps, faire une enquĂȘte pour savoir si un rĂ©serviste ne dĂ©clare pas faussement avoir touchĂ© une indemnitĂ© qui, en rĂ©alitĂ©, ne lui a pas Ă©tĂ© remise, et dans ce cas, punir le rĂ©serviste pour tentative de corruption et le sous-officier pour prĂ©varication ? ... Les officiers ne sont coupables que de nĂ©gligence, mais cette nĂ©gligence devient un crime lorsqu’on songe que c’est le malheureux homme de troupe qui en supporte les consĂ©quences »132. 133 LĂ©on Vanier, Les Vingt-huit jours d’un rĂ©serviste, LĂ©on Vanier, 1876, p. 104. 134 Marcel Luguet, ElĂšve-Martyr, Savine, 1889, p. 212. Le talent de Marcel Luguet Ă©tait, semble-t-il, ... 135 Robert Caze, Femme Ă  soldats, p. 183. 93En fait, ces pratiques Ă©taient si rĂ©pandues qu’on avait pu jusqu’ici y faire allusion comme Ă  une tradition de la caserne. L’éditeur LĂ©on Vanier, rĂ©serviste, Ă©voqua dĂšs 1876, sans aucune intention critique, le prĂȘt, que la plupart d’entre nous dĂ©pensaient immĂ©diatement en politesse avec le caporal »133. Dans un curieux roman militaire qui allie une intrigue sentimentale Ă  des pages naturalistes, ElĂšve-Martyr, Marcel Luguet n’épargne personne en prĂ©sentant une galerie d’alcooliques, de gĂąteux, de fraudeurs avant d’en venir Ă  cette conclusion Il n’y a pas de soldats. Il y a des gens dont tous les dĂ©fauts s’exagĂšrent dans un pareil milieu, il y a des tripoteurs, des dĂ©bauchĂ©s, des hypocrites, des lĂąches, des peureux, des fanfarons, des flatteurs, des concussionnaires, des ivrognes, des exploiteurs et des exploitĂ©s il n’y a pas de soldats »134. Le premier, Robert Caze avait mis en lumiĂšre la maniĂšre dont certains sous-officiers dĂ©tournaient les indemnitĂ©s dues aux rĂ©servistes le sergent-major Girard, le jour de leur libĂ©ration, leur enjoint de se rassembler dans la cour de la caserne Ă  cinq heures trois quarts »135 du matin et les fait poser » jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’ils ne pourront s’en aller qu’aprĂšs avoir signĂ© un reçu de l’indemnitĂ© » qu’ils n’ont point touchĂ©e ! 136 Henry FĂšvre, Au port d’arme, pp. 50-51. 94Si les officiers demeurent pour la plupart Ă  l’abri des accusations, c’est qu’ils paraissent vivre dans une maniĂšre d’empyrĂ©e les romanciers se montrent parfois virulents Ă  l’égard de certains capitaines, mais leur causticitĂ© s’émousse ou disparaĂźt lorsqu’il s’agit de mettre en cause des officiers supĂ©rieurs. Le sous-officier, au contraire, est un modĂšle de hĂ©ros naturaliste subalterne par dĂ©finition, il est le mĂ©diocre grisĂ© par un semblant de pouvoir dont il abuse en Ă©crasant des hommes qui sont issus du mĂȘme milieu que lui. Tel est le sergent LacassĂšgne qui martyrise le soldat Pierre Guerbert dans Au port d’arme Un des mille parvenus des grades infĂ©rieurs que la moindre autoritĂ© enrage d’absolutisme. Ça le grisait de commander, ... et ce tyranneau de bas Ă©tage Ă©tait affolĂ© de pouvoir et ne s’en rassasiait qu’en en/abusant Ă  gogo. SitĂŽt qu’il se sentait quelqu’un sous le pied, il appuyait instinctivement, de toutes ses forces. Capon devant les officiers, dont il aurait lĂ©chĂ© les bottes, il devenait arrogant pour les soldats, qu’il saisissait avec vĂ©hĂ©mence, ainsi qu’une proie, et sur lesquels il se livrait, comme sur une chose morte, Ă  tous ses appĂ©tits de domination sauvage, Ă  toute la mauvaisetĂ© bilieuse de sa nature, Ă  toute sa fĂ©rocitĂ© d’ogre, aimant Ă  les sentir panteler sous sa patte. Il se vengeait ainsi de sa vie misĂ©rable et sans un liard, des mĂ©pris et des bousculades d’en haut, de tout ce qu’il avait endurĂ© lui-mĂȘme »136. 137 Paul Ginisty, L’AnnĂ©e littĂ©raire 1887, Charpentier, p. 238. 138 Dutreuil de Rhins, La BohĂšme militaire, ou de l’avenir des sous-officiers de l’armĂ©e, Saint-Etienn ... 95Ces lignes rĂ©voltĂšrent Ă  tel point Paul Ginisty qu’il en conçut un projet destinĂ© Ă  faire piĂšce Ă  ces attaques rĂ©pĂ©tĂ©es dont les pieds de banc » faisaient l’objet Ces tendances sont mauvaises et cela me fĂąche de voir de jeunes Ă©crivains, pleins de talents, ne se plaire qu’à rabaisser l’armĂ©e, injustement, et prĂȘter Ă  notre brave petit soldat des rancunes et des sentiments bas qu’il n’a pas. ... Je l’écrirai quelque jour, le roman du pauvre diable d’adjudant, de vieille brisque », qui reste au rĂ©giment parce qu’il n’a plus de famille, qu’il ne connaĂźt personne, que la vie civile l’effare, parce qu’il n’a pas un sou devant lui. Il faudrait dire ce qu’il y a de tristesse, d’amertume, de dĂ©couragement au fond de ses rudesses »137. De fait, on se plaisait alors Ă  prĂ©senter le corps des sous-officiers comme une bohĂšme militaire »138. Dans la vie monotone des villes de garnison, ils ne pouvaient pĂ©nĂ©trer les cercles frĂ©quentĂ©s par les officiers qui dans le flux des jours leur confiaient si souvent le soin d’organiser toutes les activitĂ©s de la caserne. Le cafĂ©, la brasserie Ă©taient le refuge obligĂ©, et les mĂ©diocres intrigues qui s’y nouaient Ă©taient peu faites pour rompre les divisions de classes. Des dossiers d’accusation 139 Descaves, Sous-Offs, p. 56. 140 Ibid., pp. 56-57. Passage visĂ© par l’acte d’accusation. Injures Ă  l’armĂ©e. 141 Ibid., p. 306 mĂȘme remarque. 96Sous-Offs de Descaves allait mettre Ă  mal ce dĂ©licat portrait ce roman violemment sordide, tĂ©rĂ©brant et narquois, rageur et tĂȘtu » comme l’écrit Huysmans, est un dossier d’accusation qui dĂ©monte les mĂ©canismes de la prĂ©varication. Celle-ci rĂšgne dans la gestion de toutes les fournitures le charbon est volĂ© par le fourrier sur la provision des chambres, provision si maigre dĂ©jĂ , si insuffisante, que les hommes devaient se cotiser pour acheter du combustible »139. Le sergent-major Montsarrat empoche intĂ©gralement les trois francs de frais de bureau » ce qui oblige le caporal-fourrier Ă  prĂ©lever sur ses vingt-neuf sous de prĂȘt l’éclairage et l’achat des piĂšces ». Le fourrier, bien sĂ»r, rentre dans ses frais grĂące au rabiau minutieux sur le pain, sur le sucre et le cafĂ© livrĂ©s au percolateur, sur le vin fourni par l’ordinaire, sur les Ă©tiquettes de paquetage et de rĂątelier d’armes, sur les permissions tout Ă©tablies » vendues aux bleus »140. Le sergent-major qui a la charge de traiter avec les fournisseurs de l’ordinaire est Ă©videmment circonvenu le boucher, par exemple, achĂšte sa complicitĂ© pour faire accepter les dĂ©chets que les plus indigentes gargotes refusent »141. 142 Ibid., p. 229 mĂȘme remarque. 97L’arrivĂ©e des rĂ©servistes est l’occasion d’augmenter le boni » bĂ©nĂ©fice, d’accroĂźtre le fourbi » trafic Ils pouvaient ĂȘtre tranquilles Ă  la condition de tout acheter, depuis le brosseur jusqu’au caporal distribuant les corvĂ©es ; depuis le droit de sortir du quartier, jusqu’à l’échange de leur paillasse contre la fourniture complĂšte d’un ancien. ... Aux armĂ©es en campagne, on accorde quelquefois deux heures de pillage pour les distraire. Aux troupes qu’énerveraient de trop longues stations sur le pied de paix, l’Etat concĂšde vingt-huit jours de maraude. Il abandonne le civil au militaire et sauve les apparences en leur faisant porter le mĂȘme uniforme. L’autoritĂ© dont le gradĂ© est revĂȘtu lui facilite l’extorsion »142. 143 Henry FĂšvre, Au port d'arme, p. 190. 144 Descaves, Sous-Offs, p. 64 Injures Ă  l’armĂ©e. 98Henry FĂšvre, moins minutieux, avait dressĂ© les mĂȘmes constats ; il avait mĂȘme fait dire Ă  un de ses personnages Ă  propos de certains sous-officiers Je ne sais pas oĂč on rencontre de ces gens-lĂ , des voleurs et des maquereaux, si c’était dans le civil, ça serait au bagne depuis longtemps »143. Il est vrai que plusieurs figures qui paraissent dans ces romans sont bel et bien des souteneurs qui profitent des liens Ă©voquĂ©s naguĂšre par Edmond de Goncourt entre la fille et le soldat. Descaves prĂȘte Ă  FaviĂšres cette remarque Fille et soldat-frĂšre et sƓur, nĂ©s de la mĂȘme prostitution. ... Le gros numĂ©ro, nous l’avons sur le kĂ©pi, voilĂ  tout ». Le sergent-major Montsarrat fait ainsi, un jour, l’inventaire de sa cantine devant son caporal-fourrier elle est pleine des cadeaux offerts par sa maĂźtresse, une fille de maison Chaque tiroir marquait une Ă©tape dans la chute ignominieuse»144. Descaves en uniforme, vu par H. Reboul.Les Hommes d’aujourd'hui, n o 367,1889 145 De MolĂšnes, La LibertĂ©, 17 novembre 1889. 146 Anatole France, Un roman et un ordre du jour Le Temps, 6 mars 1887. 147 Raoul Girardet, La SociĂ©tĂ© militaire dans la France contemporaine, 1815-1939, Plon, 1953, p. 248. 99Que les faits critiquĂ©s par Descaves aient pu se produire, nul, au fond, n’en doutait, mais bien des critiques estimĂšrent qu’il y avait de l’incongruitĂ© Ă  les Ă©voquer dans un roman Quant aux mƓurs infĂąmes accompagnĂ©es d’escroquerie chez certains, notait par exemple E. de MolĂšnes, laissons les conseils de guerre en faire prompte justice et dĂ©tournons les yeux »145. C’est ce mĂȘme refus de voir, d’examiner les tares de l’institution qu’Anatole France avait manifestĂ© lors de la publication du Cavalier Miserey d’Abel Hermant L’idĂ©e n’est pas bonne d’examiner un rĂ©giment Ă  la loupe. ... L’art, c’est encore l’amour. C’est pourquoi il n’y faut pas de microscope». Et il rappelait l’exemple de Servitude et Grandeur militaires oĂč Vigny, partout, cĂ©lĂšbre chez les chefs et chez les soldats la vertu des vertus, le sacrifice, qui est la plus grande beautĂ© du monde et qu’il faut admirer mĂȘme quand il est involontaire ! Enfin, comme il sait voir la grandeur des petits ! VoilĂ  comment il faut toucher Ă  l’arche, voilĂ  comment il faut parler de l’armĂ©e »146. Il approuvait par consĂ©quent le colonel du 12e Chasseurs qui avait fait lire dans le quartier des Chartreux Ă  Rouen un ordre qui dĂ©fraya la chronique Tout exemplaire du Cavalier Miserey saisi au quartier sera brĂ»lĂ© sur le fumier, et tout militaire qui en serait trouvĂ© possesseur sera puni de prison ». Raoul Girardet a trĂšs justement commentĂ© cette mesure Au moment oĂč s’ouvrait le grand dĂ©bat dont elle allait ĂȘtre Ă  la fois le centre et l’enjeu, l’armĂ©e sĂ»re d’elle mĂȘme, de sa force reconquise, de sa cohĂ©sion, de la ferveur dont elle se sentait entourĂ©e, semblait rĂ©pondre aux premiĂšres attaques dirigĂ©es contre elle par un geste sommaire d’orgueil et de dĂ©fi »147. 148 Hermant, Souvenirs de la vie frivole, p. 79. 100Hermant, qualifiĂ© d’ infect drĂŽle » par son ancien colonel, dut se battre le 3 mars 1887 avec un lieutenant nommĂ© Pousset qu’il blessa Ă  l’avant-bras et qui le blessa Ă  la main. Un autre officier se mit aussitĂŽt sur les rangs pour en dĂ©coudre Ă  son tour avec lui et l’on put croire que tous les va-t-en guerre » du rĂ©giment suivraient. Les tĂ©moins d’Hermant, Bonnetain en tĂȘte, firent cesser ce funeste processus. L’auteur du Cavalier Miserey put ainsi constater que depuis la guerre de 1870, le public lui-mĂȘme Ă©tait devenu terriblement chatouilleux ; il ne souffrait pas que l’armĂ©e fĂ»t un sujet de conversation, Ă  plus forte raison, de littĂ©rature. L’armĂ©e, chose curieuse, Ă©tait devenue sacrĂ©e en mĂȘme temps qu’elle cessait d’ĂȘtre une caste, et que tout Français pouvait se targuer d’ĂȘtre soldat »148. 101A bien lire Le Cavalier Miserey, on comprend l’ampleur des rĂ©actions fils d’un officier en retraite, Miserey est un engagĂ© qui s’adapte d’abord fort bien Ă  la vie de caserne, si bien mĂȘme qu’il en vient Ă  accomplir mĂ©caniquement ce qu’on lui demande, devenant par lĂ , dans cette hĂ©bĂ©tude, un parfait soldat aux yeux de ses supĂ©rieurs. La liaison qu’il contracte avec la concubine de son capitaine va modifier sa vie de caporal bornĂ© et hargneux il s’octroie des permissions non rĂ©glementaires, se retrouve frĂ©quemment en salle de police, puis en prison. Pendant une fugue avec sa maĂźtresse, Miserey se sent dĂ©sorientĂ© et dĂ©cide de rentrer au bercail militaire, malgrĂ© la dĂ©gradation et la geĂŽle qui l’attendent. Lorsqu’il reprend son service, l’ennui le saisit dans le nouvel escadron oĂč il a Ă©tĂ© affectĂ© il se met Ă  boire et, suivant ses caprices, commet des vols absurdes dans les cantines de ses camarades, jusqu’au jour oĂč on le surprend. Hermant parvient Ă  Ă©viter toute caricature en faisant apparaĂźtre le lamentable itinĂ©raire de son hĂ©ros comme le rĂ©sultat naturel de l’abrutissement qui l’a progressivement gagnĂ©, de la lassitude des jours. Montrer au lecteur une dĂ©chĂ©ance fatale dans un cadre dont on se plaisait Ă  rĂ©vĂ©ler d’habitude les vertus Ă©ducatives, telle Ă©tait le scandale de ce roman. La Revanche 149 Descaves, Sous-Offs, p. 262. 150 Paul Bonnetain, Le nommĂ© Ferreux, p. 100. 102 Examiner un rĂ©giment Ă  la loupe », comme le disait Anatole France, ce fut donc bien l’entreprise des naturalistes qui, au mĂ©pris de l’affabulation, rĂ©duite Ă  peu de chose, eurent surtout Ă  cƓur de ne rien laisser dans l’ombre de ce qui faisait la vie quotidienne des casernes. On chercherait en vain, en revanche, une remise en cause radicale de l’institution militaire dans la plupart de ces Ɠuvres. Abel Hermant, Paul Bonnetain, Oscar MĂ©tĂ©nier, dans ses nouvelles, ne font pas preuve d’antimilitarisme. Ils ne touchent pas vraiment Ă  l’arche. La dĂ©dicace de Sous-Offs, qui a le ton de celles de VallĂšs, est pourtant bien accusatrice A tous ceux dont la Patrie prend le sang non pour le verser, mais pour le soumettre, dans l’obscure paix des chais militaires, aux tares du mouillage et de la sophistication ». NĂ©anmoins, Descaves n’envisage pas sans respect le combat, la revanche, qu’il n’est pas loin mĂȘme de sacraliser, Ă  l’instar de beaucoup de ses contemporains L’engeance militaire, aujourd’hui vomie, fĂ»t sortie anoblie et lavĂ©e des pourpres magnificences d’une hĂ©catombe Ă©puratoire »149. Sur un ton moins inquiĂ©tant, Paul Bonnetain tĂ©moigne de sentiments analogues quand il peint un soir de chambrĂ©e, un moment de rĂȘverie collective. Un conteur vient d’évoquer les grands Ă©pisodes de la guerre de 1870, il s’ensuit des dĂ©clarations passionnĂ©es Le clairon Lormeau soulagea les poitrines en criant tout d’un coup Ah ! ces sales Prussiens ! On ne leur retombera pas dessus ? » Ensuite ce fut Morel qui interrogea le conteur Voyons dit-il, soudain pris de respect, vous qui ĂȘtes instruit, vous devez savoir ça verrons-nous la grande roulĂ©e avant la fin de nos cinq ans ? » Ils la voulaient tous prochaine, immĂ©diate. On Ă©tait prĂȘt quand on avait du cƓur au ventre ! On avait des fusils Ă  prĂ©sent et des canons ! Eh bien, alors, pourquoi moisissait-on ? Puisqu’on Ă©tait Français, on devait cogner les premiers, et dur, aller de l’avant toujours et quand mĂȘme »150. 151 RĂ©flexe de classe Maurice BarrĂšs ne peut imaginer qu’un romancier ait pu connaĂźtre autre chose q ... 103C’est sans doute Ă  cause de passages semblables que Maurice BarrĂšs accueillit avec chaleur le roman de Bonnetain il a, Ă©crit-il, Ă©vitĂ© de rĂ©duire le mĂ©tier militaire Ă  ces ignobles minuties » que l’on trouve dans les Ɠuvres d’Hermant, FĂšvre et Descaves qui sont au demeurant inspirĂ©s par une amertume que BarrĂšs prĂ©tend comprendre Ils ont subi pendant 365 jours des contacts dĂ©sagrĂ©ables151. Ils ont couchĂ© avec des gens qu’ils n’avaient pas choisis. Pendant une annĂ©e, des besognes de dernier ordre les ont empĂȘchĂ©s de poursuivre les Ă©tudes qui leur sont chĂšres. Et je crois qu’ils sont plutĂŽt romanciers que soldats ». AprĂšs tout, M. Renan, – aussi bien que les jeunes gens plus haut citĂ©s – garderait quelque amertume, si, avec des jurons, on l’engageait durant une annĂ©e Ă  ramasser des crottins, Ă  s’assouplir les membres et Ă  frĂ©quenter les cabarets ». 152 Maurice BarrĂ©s, L'ArmĂ©e dans le roman, art. cit. 104N’importe ! Bonnetain, lui, a trouvĂ© moyen de nous peindre les vertus militaires, qui sont peut-ĂȘtre les plus admirables du monde. Il nous parle avec Ă©loquence des sentiments dĂ©sintĂ©ressĂ©s, du devoir, de l’abnĂ©gation. Et tout cela avec mesure, sans fracas chauvin. C’est qu’il place son Pereux sic dans un milieu oĂč le soldat a sa raison d’ĂȘtre. Comment voulez-vous que la nature la plus gĂ©nĂ©reuse se nourrisse de pensĂ©es sublimes sur la mission de l’armĂ©e et de la patrie, tandis que des gaillards avinĂ©s empestent la chambrĂ©e et lui font des plaisanteries contre nature ? » Et BarrĂ©s explique cette diffĂ©rence de point de vue – qu’il exagĂšre d’ailleurs beaucoup – par le fait que Bonnetain fut, non pas un volontaire d’un an, mais un vrai soldat dans l’infanterie de Marine »152. Paul Bonnetain en uniforme de marsouin » sur la couverture de son premier livre.Portrait de Ferdinand Bach 153 Georges Darien, PrĂ©face de Biribi, janvier 1890. 154 Bonnetain, Le nommĂ© Perreux, p. 244. 105Peu d’écrivains admettaient que l’armĂ©e avait Ă©tĂ© le vĂ©ritable sujet de leurs critiques c’est dans cet esprit qu’Abel Hermant, aprĂšs la proclamation de l’ordre du jour du colonel de son ancien rĂ©giment, Ă©crivit au ministre de la Guerre cette lettre dont l’à-propos Ă©tait bien discutable J’ai assez l’esprit militaire pour approuver absolument la mesure de police prise par le colonel du 12e Chasseurs, s’il a cru voir dans mon livre une seule phrase qui fĂ»t de nature Ă  diminuer aux yeux des hommes le prestige de leurs supĂ©rieurs ». N’y a-t-il pas aussi quelque ambiguĂŻtĂ© ou quelque hypocrisie Ă  prĂ©tendre, comme le fait Darien, que Biribi n’est pas un roman militaire ? » OĂč voit-on l’armĂ©e dans ce livre, l’armĂ©e telle que nous la connaissons, l’armĂ©e telle que nous la rencontrons tous les jours, l’armĂ©e rĂ©guliĂšre, enfin ? »153. Remarque peu opportune d’un homme qui avait prĂ©cisĂ©ment si mal supportĂ© l’armĂ©e rĂ©guliĂšre, qu’il avait achevĂ© son temps dans un bataillon d’Afrique. Ces joyeux » Ă©taient alors regardĂ©s avec tant de dĂ©fiance que certains se demandaient s’ils Ă©taient encore des soldats ou dĂ©jĂ  des bagnards. Ainsi, Bonnetain, ancien marsouin », qui avait eu Ă  surveiller des disciplinaires en Guyane, garda le dĂ©goĂ»t de cette confusion C’était, Ă  chaque fois, une horreur nouvelle, cette dĂ©rision de la loi jetant les oripeaux respectĂ©s des parades avec la libre fanfare des clairons dans l’infamie d’un bagne, et salissant l’uniforme Ă  la fois sur les bourreaux et sur les condamnĂ©s »154. 155 Ibid., p. 170. La lecture de cet ouvrage de 1869 a de quoi surprendre. Elle fut cependant frĂ©quent ... 156 Descaves, PrĂ©face de MisĂšres du sabre, pp. 1 et 9. 106Les points de vue abordĂ©s doivent, dans l’esprit d’Hermant et de Bonnetain, conduire Ă  des rĂ©formes plutĂŽt qu’à la suppression de l’armĂ©e, au dĂ©sarmement. On voit bien dans Le nommĂ© Perreux un soldat copiant sur son calepin des citations de Cluseret ArmĂ©e et dĂ©mocratie, son livre dĂš chevet dont il savait par cƓur de longues tirades contre la discipline »155, mais, aprĂšs avoir quelque temps rĂȘvĂ© de dĂ©serter, il prend l’amour des galons et s’en va mourir au Tonkin. Le problĂšme de la durĂ©e du service n’est mĂȘme que rarement abordĂ©. Descaves, qui en a vivement souffert, regrette amĂšrement les jours perdus J’ai ... donnĂ© lĂ  quatre annĂ©es de ma vie, de mes aspirations, de mes goĂ»ts, de mes jouissances ; quatre annĂ©es de dĂ©veloppement intellectuel. ... J’ai donnĂ© mon temps, sans en distraire une minute. Jusqu’à la derniĂšre, je me suis laissĂ© manger par les poux de caserne... Je me secoue »156. Il est vrai qu’il n’a pas devancĂ© l’appel pour s’engager, Ă  la maniĂšre de Bonnetain, et qu’il n’a pu bĂ©nĂ©ficier du volontariat d’un an comme Hermant, FĂšvre ou Harry Alis. 157 Descaves, Souvenirs d’un ours, p. 114. 158 Descaves PrĂ©face de MisĂšres du sabre, p. 8. 107Il dira, bien des annĂ©es plus tard, qu’il pensait comme les hommes de 92, que la levĂ©e en masse peut seule sauver un pays pris au dĂ©pourvu par une invasion ... »157. Il restait fidĂšle Ă  l’opinion dĂ©veloppĂ©e dans la prĂ©face de MisĂšres du sabre oĂč il avait ajoutĂ© Et puis, maintenant surtout, Ă  quoi bon cet apprentissage du meurtre ? Comme si le XXe siĂšcle n’appartenait pas Ă  l’inventeur qui trouvera le moyen d’éteindre 100 000 hommes, – de mĂȘme qu’on souffle une bougie »158. 159 Desprez Ă  Zola, 30 juillet 1885. Au moment du procĂšs d’Autour d’un clocher, FĂšvre mineur, avait Ă©t ... 160 Henry FĂšvre, Au port d’arme, pp. 303-304. 161 Henry FĂšvre, DĂ©sarmement ? Parfaitement, Chez tous les libraires, 1891, XVII. 108Cependant l’écrivain qui a manifestĂ© avec le plus de virulence ce qu’il est lĂ©gitime de nommer de l’antimilitarisme est sans nul doute Henry FĂšvre. Desprez, peu de temps avant sa mort, le dĂ©crit sous l’uniforme Je le vois dĂ©barquer dans son costume de pioupiou. Il est lĂ  dessous comme une vĂ©ritable caricature. Il gueule contre la patrie et veut faire un roman sur la servitude militaire »159. Ce sera Au port d’arme dont le hĂ©ros est fusillĂ© aprĂšs avoir tirĂ©, pendant les manƓuvres, sur le sous-officier dont il Ă©tait le souffre-douleur. Le roman s’achĂšve sur la vision de son cadavre, cette espĂšce de crachat sanglant qu’était devenu un homme dans la gueule de la discipline »160. Beaucoup plus violente que Le Cavalier Miserey ou mĂȘme Sous-Offs, cette Ɠuvre n’eut pourtant guĂšre d’écho et la brochure que FĂšvre publia en 1891, DĂ©sarmement ? Parfaitement, n’eut pas plus de succĂšs. L’auteur y entrevoyait le moment oĂč s’ouvrirait enfin la grĂšve internationale, la grĂšve universelle des soldats, la grĂšve des ouvriers du massacre » et concluait son utopie par ces mots Si vous ĂȘtes assez niquedouilles pour aller d’un cƓur content Ă  l’abattoir, oh ! ne vous gĂȘnez pas, faites-vous casser la gueule ; c’est tout ce que vous mĂ©ritez »161. 162 De Lyden, dans La Patrie, 5 novembre 1889. 163 Francisque Sarcey, dans Le XIXe siĂšcle, 15 dĂ©cembre 1889. 164 Saint-Genest, dans Le Figaro, 13 dĂ©cembre 1889. 109C’était bousculer l’idĂ©e sacrĂ©e de la Revanche dont le ressassement devenait alors obsĂ©dant c’est elle encore qu’avait invoquĂ©e l’avocat gĂ©nĂ©ral Rau Ă  la fin de son rĂ©quisitoire contre Sous-Offs Vous vous rappellerez ... que le livre de M. Descaves a rĂ©joui certaines gens et que La Gazette de Berlin dĂ©clare y voir la preuve de notre lassitude Ă  l’endroit du rĂ©gime militaire. Vous ne direz pas, avec ce journal Ă©tranger, que nous avons assez du service militaire, et vous voudrez, par votre verdict, faire respecter une armĂ©e dont vos fils font partie ». La presse nationaliste avait dĂ©jĂ  utilisĂ© cet argument. De Lyden, dans La Patrie avait Ă©crit Ce livre est un livre contre l’armĂ©e ; j’ajoute que c’est un livre contre la France. Et je ne serais pas surpris que M. de Bismarck lui infligeĂąt le dĂ©shonneur d’ĂȘtre traduit en allemand, pour la plus grande Ă©dification de nos implacables ennemis »162. S’en prendre Ă  l’armĂ©e, c’était s’en prendre Ă  la France Sarcey, plus prudhommesque que jamais l’avait affirmĂ© dans une lettre Ă  Saint-Genest du Figaro Le rĂ©giment a Ă©tĂ© pour vous, mon cher Saint-Genest, ce qu’a Ă©tĂ© pour moi l’Ecole Normale, avec cette diffĂ©rence tout Ă  votre avantage que l’Ecole Normale n’est aprĂšs tout qu’une coterie de professeurs, tandis que l’armĂ©e, c’est la France »163. L’Oncle » appuyait ainsi, de toute sa bourgeoise autoritĂ©, la voix indignĂ©e du trĂšs rĂ©actionnaire chroniqueur qui, deux jours plus tĂŽt, avait tentĂ© de consoler les victimes de Descaves Voulez-vous mon avis, mes chers sous-offs ? Ne vous inquiĂ©tez pas cela n’est rien. Secouez dĂ©daigneusement la boue que l’on vous jette, et continuez Ă  porter la tĂȘte haute, car tous ceux qui vous attaquent voudraient bien avoir la considĂ©ration dont vous jouissez »164. 165 Lettre publiĂ©e dans La Presse, 12 dĂ©cembre 1889. L’article de Laisant avait paru six jours plus tĂŽ ... 110Le pays Ă©tait travaillĂ© par l’idĂ©e de la guerre l’affaire SchnaebelĂ©, en 1887, avait suscitĂ© une Ă©motion profonde qui avait servi la popularitĂ© de Boulanger. C’est dans cette fĂącheuse atmosphĂšre que parurent la plupart des romans militaires et l’on ne peut donc s’étonner du tollĂ© que certains ont Ă©veillĂ©. Boulanger lui-mĂȘme, en fuite depuis le 1er avril 1889, pour Ă©viter les poursuites de la Haute-Cour, intervint publiquement dans le dĂ©bat, aprĂšs la publication du roman de Descaves. Il Ă©crivit Ă  son sĂ©ide Charles-Ange Laisant, le 6 dĂ©cembre Je vous fĂ©licite sincĂšrement de l’énergie avec laquelle vous avez dĂ©fendu l’honneur de nos sous-officiers. Ils vous en seront reconnaissants et votre article leur montrera oĂč sont leurs amis »165. Non sans habiletĂ©, Millerand, l’avocat de Stock rappellera que l’accusation contre Sous-Offs Ă©tait nĂ©e chez les boulangistes et soulignera que quatre jours seulement aprĂšs la publication de la lettre de Boulanger, le ministre de la Guerre avait adressĂ© au garde des Sceaux une lettre le saisissant d’une plainte contre le romancier Le gouvernement n’a Ă©videmment pas voulu laisser Ă  un parti hostile le monopole de se prĂ©occuper du sort de nos sous-officiers ». 166 Freycinet devint ministre de la Guerre et c’est Ă  ce titre qu’il fit voter la loi de 1889. Dans le ... 111Comment expliquer autrement, en effet, que Sous-Offs ait fait l’objet d’une mise en accusation, alors que d’autres romans n’avaient pas attirĂ© l’attention de la justice ? Boulanger, rĂ©cemment encore ministre de la Guerre du troisiĂšme cabinet Freycinet, avait laissĂ© la rĂ©putation d’un homme fort soucieux des problĂšmes d’intendance sur lesquels les jeunes naturalistes se montraient intarissables. La loi du 15 juillet 1889 n’avait d’ailleurs fait, Ă  maints Ă©gards, qu’entĂ©riner ses projets166. Il s’agissait maintenant pour le gouvernement de faire oublier ce fĂącheux hĂ©ritage. Descaves et Stock ne firent pourtant pas les frais de cette manƓuvre puisque les prĂ©venus furent renvoyĂ©s des fins de la plainte ». 167 Boulanger supprima la gamelle ». Ce n’est qu’aprĂšs sa rĂ©forme que les hommes purent manger Ă  tab ... 168 Bonnetain, Le nommĂ© Perreux, pp. 90-91. 112Ce procĂšs et le succĂšs qui en fut la consĂ©quence entraĂźnĂšrent la publication de trĂšs nombreux articles. Les romans consacrĂ©s Ă  la vie militaire, particuliĂšrement prĂ©cis dans l’évocation de la vie quotidienne, ne nĂ©gligeant aucun dĂ©tail, livraient Ă  leurs lecteurs de vĂ©ritables dossiers documentaires dans lesquels on pouvait dĂ©couvrir aisĂ©ment des propositions utiles pour amĂ©liorer des situations souvent lamentables. La dĂ©nonciation de l’absence d’hygiĂšne, de la misĂšre de la gamelle »167, peut en fournir un bon exemple. Bonnetain remarque frĂ©quemment que l’ordre militaire ne s’inquiĂšte que de l’apparence On cirait les pieds des lits, toujours carrĂ©ment faits, en billard », mais les troupiers n’avaient ni chaussettes, ni serviettes, s’essuyaient Ă  leurs draps, dormaient Ă  vingt-cinq centimĂštres les uns des autres, et trente-deux dans une piĂšce suffisante Ă  peine pour dix. ... Est-ce qu’on n’aurait pas mieux fait ... de donner, au lieu d’une trousse de parade, des ciseaux d’acier et non plus de fer blanc, du fil et des aiguilles pour de vrai ? Mais non ! tout Ă©tait pour l’Ɠil du tripoli au dehors, de la crasse dessous ! Les pieds nus dans des engins de torture ! Pas de serviette, et dĂ©fense de s’essuyer aux draps ! Deux chemises et deux caleçons pour tout trousseau ! Des gants blancs et pas de savon ! Le reste Ă  l’avenant ! Pas de bain, pas mĂȘme d’eau aux fontaines ! Cent grammes de gros tabac tous les dix jours ! De la soupe tout juste de quoi ne pas crever ! La veille, par Ă©conomie, Perreux n’était pas allĂ© Ă  la cantine ; il avait, comme les plus pauvres, bu les deux quarts d’eau Ă  la cruche et, sans rien de plus, mangĂ© sa gamelle, un bouillon qui ne tachait pas, avec un morceau de viande archi-cuite, sans goĂ»t, et gros, les os et la graisse ĂŽtĂ©s, comme une piĂšce de cent sous ! Or, une heure aprĂšs, il souffrait tellement de sa faim, sa ration de pain dĂ©vorĂ©e depuis longtemps, qu’il avait achetĂ© une boule de son Ă  la cantine ! »168. 169 Descaves, Sous-Offs, p. 342. 170 Marcel Luguet, ElĂšve-Martyr, p. 249. 113Sur l’insalubritĂ© des casernes, Descaves est intarissable le sergent-major qu’il fut a eu toutes les occasions d’inspecter l’ignominie des chambrĂ©es, les pratiques sordides des cuisines, de relever l’incompĂ©tence des bas droguistes » et des rebouteurs Ă  quatre galons » qui formaient, d’aprĂšs lui, le personnel mĂ©dical des armĂ©es Un in-folio ne suffirait pas, si l’on voulait Ă©tablir la statistique de tous ceux qu’ont tuĂ©s ou estropiĂ©s la mĂ©decine et la chirurgie militaires »169. Bien des remarques relevaient d’une observation qui eĂ»t mĂ©ritĂ© d’ĂȘtre prise en compte par une armĂ©e seulement soucieuse de son efficacitĂ© en temps de guerre. Marcel Luguet constate ainsi qu’il n’est pas nĂ©cessaire de savoir monter Ă  cheval, dans la cavalerie, pour obtenir des grades, ... le plus souvent les fourriers sont choisis parmi les scribes de l’habillement ou de la trĂ©sorerie, qui n’ont jamais fait de classes, qui n’ont jamais mis le derriĂšre sur une selle ils ont une belle Ă©criture de commis de magasin, cela suffit. ... VoilĂ  des cavaliers, des gens qui auront peut-ĂȘtre en campagne la responsabilitĂ© de tout un escadron, deux cents chevaux presque, si leurs officiers sont tuĂ©s. Ils seront obligĂ©s de s’en rapporter Ă  leurs autres sous-officiers et Ă  leurs brigadiers sous peine de commettre des bĂ©vues qui pourraient avoir de terribles consĂ©quences »170 171 Raoul Girardet, op. cit., p. 218. 114Dans cette exploration que l’on pourrait tenir pour complaisante, on retrouve toujours la mĂȘme infinie patience Ă  dresser des inventaires, Ă  ne rien laisser dans l’ombre, mĂȘme lorsque les sales histoires menacent de devenir simplement des histoires sales. Difficile cependant de suivre l’opinion de Raoul Girardet Le souvenir de la dĂ©faite s’estompant, ... le prestige de l’armĂ©e n’ayant plus pour une gĂ©nĂ©ration nouvelle la mĂȘme signification, les jeunes bourgeois qui entrent Ă  la caserne deviennent de plus en plus sensibles aux duretĂ©s et aux tares de l’apprentissage militaire. FormĂ©s Ă  une vie exceptionnellement douillette et dont nos mƓurs contemporaines ne peuvent mĂȘme plus nous donner une image, ils Ă©taient condamnĂ©s, en effet, Ă  souffrir de façon particuliĂšre de l’extrĂȘme rudesse de la vie du conscrit »171. Il y a lĂ  manifestement une erreur d’apprĂ©ciation sociologique car la jeunesse de Descaves ou de Bonnetain n’eut Ă  l’évidence rien d’idyllique. Zola et le roman militaire 115Lors de la parution du Cavalier Miserey, Anatole France avait rappelĂ© que, dans le plan des Rougon-Macquart, Zola avait prĂ©vu la place d’ un roman militaire ». Il se dĂ©clarait assurĂ© que ce roman-lĂ  serait moins naturaliste que Le Cavalier Miserey » surtout parce que l’armĂ©e que devait peindre Zola Ă©tait celle de SĂ©bastopol, de Magenta et de Reischshoffen ». Sur ce point, Anatole France ne se trompait pas, mais La DĂ©bĂącle ne peut cependant en aucune façon ĂȘtre considĂ©rĂ©e seulement comme un roman militaire » il s’agit bien plus largement dans l’esprit de l’auteur, du roman de la tragĂ©die nationale de 1870, du roman de la guerre, du siĂšge et de la Commune, de la mort du rĂ©gime impĂ©rial. MĂȘme si Zola a accordĂ© une trĂšs grande place aux soldats, Ă  la piĂ©taille qui compose l’escouade de Jean Macquart, il s’est gardĂ© de tout rapprochement entre l’armĂ©e impĂ©riale et l’armĂ©e de la RĂ©publique. Les anachronismes auraient Ă©tĂ© mal venus dans cette Ɠuvre. 172 Zola, La DĂ©bĂącle, t. 6, p. 1118. 173 Zola, Sedan Le Figaro, 1er septembre 1891. 116La DĂ©bĂącle est pour lui l’occasion de dĂ©velopper des visions darwiniennes que la suite de son Ɠuvre va encore amplifier Ă  ses yeux, au milieu du feu purificateur », la nation crucifiĂ©e expie ses fautes »172. Ces lignes, difficilement supportables, avaient Ă©tĂ© annoncĂ©es par un article publiĂ© dans Le Figaro La guerre, mais c’est la vie mĂȘme ! Rien n’existe dans la nature, ne naĂźt, ne grandit, ne se multiplie que par un combat. Il faut manger et ĂȘtre mangĂ© pour que le monde vive. Et seules les nations guerriĂšres ont prospĂ©rĂ©, une nation meurt dĂšs qu’elle dĂ©sarme »173. 174 Zola, Paris, t. 7, p. 1399. 175 Paris commença Ă  paraĂźtre en feuilleton dans Le Journal en septembre 1897. 117Zola est-il alors pour autant favorable Ă  l’idĂ©e de la nation armĂ©e ? Il n’a, Ă  notre connaissance, livrĂ© aucun jugement clair sur les romans militaires de ses jeunes confrĂšres. Bien plus tard dans Paris 1898, il prĂ©sentera un gĂ©nĂ©ral travaillĂ© par la tentation d’un coup d’Etat qui balaierait un beau matin, cette poignĂ©e de parlementaires vendus, qui mangeaient et pourrissaient le pays »174. Il considĂšre que la nation en armes n’est pas une armĂ©e ». Cette derniĂšre thĂšse suffĂźt Ă  Ă©carter la comparaison qui s’était d’abord imposĂ©e le gĂ©nĂ©ral de Bozonnet ne ressemble guĂšre Ă  Boulanger. Il soutient, en effet, que la guerre devait ĂȘtre une affaire de caste, des chefs de droit divin conduisant aux combats des mercenaires, des gens payĂ©s ou choisis. La dĂ©mocratiser, c’était la tuer ; et il la regrettait, en hĂ©ros qui la considĂ©rait comme la seule noble occupation .... Le service obligatoire, la nation en armes, amĂšneraient certainement la fin de la guerre, dans un temps plus ou moins long ». Nul doute Ă  ses yeux une paix perpĂ©tuelle entraĂźnerait un affaiblissement de la nation. C’est prĂ©cisĂ©ment ce que Zola notait dans son article du Figaro sept ans plus tĂŽt, et il faut bien convenir que le gĂ©nĂ©ral de Bozonnet ne rencontre guĂšre d’interlocuteurs propres Ă  discuter ses points de vue, qu’il n’est pas, d’autre part, prĂ©sentĂ© comme une baderne, mais comme l’incarnation de nobles vertus c’est dans l’écƓurement qu’il observe la sale cuisine » de Panama, peu capable de remettre en cause son antiparlementarisme. Si l’on doit se garder de faire de Bozonnet, l’amateur de pronunciamiento », le porte-parole de Zola, il faut bien reconnaĂźtre que le romancier fit preuve d’une maladresse qui allait jusqu’à l’incongruitĂ© en lui donnant l’occasion de soutenir certaines opinions qui avaient bel et bien Ă©tĂ©, un temps, les siennes. Ces lignes ont paru au moment oĂč se dĂ©veloppait l’affaire Esterhazy175 qui allait conduire Zola Ă  la rĂ©daction de J’accuse la caste militaire » dĂ©fendue par Bozonnet poursuivant ses rĂȘves de gloire, allait bientĂŽt apparaĂźtre Ă  Zola sous de tout autres couleurs ! 176 Raoul Girardet, op. cit., pp. 214-215. 118L’armĂ©e avait d’ailleurs dĂ©jĂ  fort peu goĂ»tĂ© La DĂ©bĂącle oĂč la lĂ©gende de 1870 Ă©tait examinĂ©e de trop prĂšs. Des officiers s’étaient rĂ©vĂ©lĂ©s solidaires de leurs aĂźnĂ©s. L’armĂ©e de la RĂ©publique n’aimait guĂšre qu’on portĂąt le soupçon sur l’armĂ©e impĂ©riale. De quelque maniĂšre, Zola avait battu en brĂšche la barriĂšre de respect quasi religieux ... qui isolait l’officier de ses contemporains, le plaçait hors des atteintes de la foule »176. Pendant l’affaire Dreyfus, l’armĂ©e sut aussi s’en souvenir. 119De toute Ă©vidence, le respect dont elle jouissait Ă©tait profond au sein d’une population trĂšs cocardiĂšre jetant sur elle une lumiĂšre crue, les naturalistes pourraient nous laisser croire qu’ils n’étaient pas dupes des grands mouvements de ferveur militariste. En fait, l’ambiguĂŻtĂ© des accusations est aisĂ©e Ă  rĂ©vĂ©ler l’institution militaire incarnĂ©e par les officiers supĂ©rieurs n’est que trĂšs rarement mise en cause. Tout se passe comme si les traditions de l’Ancien RĂ©gime Ă©taient bizarrement prĂ©servĂ©es le soupçon n’atteint pas les grades Ă©levĂ©s, il s’arrĂȘte le plus souvent sur le corps d’encadrement auquel on a dĂ©lĂ©guĂ© la responsabilitĂ© de la gestion des casernes. Dans le temps mĂȘme oĂč certains officiers supĂ©rieurs sont travaillĂ©s par des tentations inquiĂ©tantes Ă  l’égard de la RĂ©publique, le roman s’acharne sur les malversations des figures subalternes. L’armĂ©e de la TroisiĂšme RĂ©publique, nĂ©e de mille incohĂ©rences, pĂątit tout Ă  la fois de la mauvaise volontĂ© de certains officiers Ă  servir un rĂ©gime vers lequel ils ne se sentent pas portĂ©s et de la lamentable rĂ©putation qui s’attache aux sous-officiers que la RĂ©publique a dĂ» multiplier pour assurer les tĂąches d’encadrement et de formation. 177 Le gĂ©nĂ©ral Jung, auteur de nombreux ouvrages historiques devint pendant sa retraite le directeur d ... 120La rĂ©forme de 1889 ne rĂ©pondit guĂšre aux nombreuses questions que posaient les romans naturalistes ceux-ci, au demeurant, ne discutaient que rarement la nĂ©cessitĂ© de la revanche. Mais le doute, cependant, s’était installĂ© le service militaire rĂ©publicain Ă©tait-il vraiment propre Ă  prĂ©parer les soldats qui pourraient assumer cette tĂąche ? Alors qu’à la fin d’un banquet qui cĂ©lĂ©brait l’achĂšvement du cycle des Rougon-Macquart, le 20 janvier 1893, le gĂ©nĂ©ral Jung177, ancien chef de cabinet de Boulanger, concluait son toast par ces mots Je souhaite de toute mon Ăąme que mon illustre ami, aprĂšs La DĂ©bĂącle nous donne Le Triomphe », Zola rĂ©pliqua par ce trait GĂ©nĂ©ral, cela dĂ©pend de vous ». C. L’Ecole et l’UniversitĂ© Le mĂ©pris du corps enseignant 121Si l’institution du service militaire avait pu surprendre des romanciers qui s’interrogeaient sur son intĂ©rĂȘt, l’ample mouvement de scolarisation que dĂ©veloppa la TroisiĂšme RĂ©publique, n’était point fait, a priori, pour les rĂ©volter. Ils n’ignoraient pas quel profit personnel ils pouvaient tirer de la multiplication des lecteurs potentiels et la plupart n’étaient point ouvertement opposĂ©s Ă  l’ambition de crĂ©er un esprit national affichĂ©e par Ferry. Que l’éducation des masses permĂźt d’asseoir la dĂ©mocratie en donnant plus de prix au suffrage universel, en offrant Ă  tous de larges occasions de s’informer, voilĂ  qui pouvait prĂ©cisĂ©ment les conduire Ă  remettre en cause la condamnation que beaucoup d’entre eux avaient portĂ©e contre le systĂšme de la reprĂ©sentation nationale, au dĂ©but des annĂ©es 1880. 178 Zola, Lettres de Paris. L’Ecole et la vie scolaire en France Le Messager de l’Europe, mars 1877. ... 179 Zola, L’Argent, t. 6, p. 350. 122On a donc quelque Ă©tonnement Ă  constater que les instituteurs et les professeurs sont souvent dĂ©crits sans la moindre amĂ©nitĂ© Par suite d’une longue pratique, ils acquiĂšrent, surtout en province, le comportement lourd des gens qui tournent toujours dans le mĂȘme cercle, comme des chevaux de manĂšge. Leur visage est pĂąle et fatiguĂ©, avec une expression de prudence lasse et distraite. En contact permanent avec le seul monde de l’enfance, ils retrouvent eux-mĂȘmes une sorte d’enfance. Tout chez eux prend une teinte spĂ©ciale et on peut reconnaĂźtre un professeur Ă  son chapeau, Ă  sa redingote et Ă  son plastron. Il faut les saluer avec un respect particulier parce que ce sont de pauvres gens »178. C’est en ces termes que Zola Ă©voque les professeurs de l’enseignement secondaire, avant de tracer quelques portraits de ceux qu’il a rencontrĂ©s au collĂšge d’Aix, des grincheux, des ratĂ©s dont il dĂ©taille les ridicules. On est d’abord tentĂ© de rapporter Ă  des expĂ©riences fĂącheuses de jeunesse cette dĂ©fiance profonde bien proche du dĂ©dain. Mais on retrouve les mĂȘmes notes dans les personnages d’enseignants que l’on entrevoit dans les Rougon-Macquart Marty, dans Au Bonheur des Dames, qui s’épuise Ă  satisfaire la prodigalitĂ© de sa femme et finit dans un asile, ou Bellombre, ancien professeur de septiĂšme, dont toute la vie inutile, sans femme et surtout sans enfant, attire le mĂ©pris du docteur Pascal, son voisin. Jantrou, dans L’Argent, a quittĂ© l’UniversitĂ© Ă  la suite d’une histoire restĂ©e louche »179. On pourrait dĂ©couvrir chez l’instituteur les mĂȘmes Ă©lĂ©ments. Lequeu, dans La Terre, est un aigri brutal et sournois. C’est aussi une maniĂšre de dĂ©classĂ© fils de paysans, il aspire vainement Ă  Ă©pouser Berthe Macqueron, la fille de riches propriĂ©taires. 180 Zola, Notre Ecole Normale Le Figaro, 4 avril 1881, Une Campagne, t. 14, p. 575. 181 Jules VallĂšs parla pour la premiĂšre fois des Victimes du Livre », dans La Lettre de Junius Le F ... 182 Hermant Ă  Zola, 1884, naf 24520, fos 231-232. 123Tous ces personnages sont censĂ©s reprĂ©senter une catĂ©gorie sociale du Second Empire, soumise Ă  une inquisition administrative, une surveillance humiliante, que l’arrivĂ©e de Victor Duruy au ministĂšre de l’Instruction publique en 1863, a allĂ©gĂ©e sans la faire tout Ă  fait disparaĂźtre. Au demeurant, le corps enseignant de la TroisiĂšme RĂ©publique n’est pas, au dĂ©but, mieux considĂ©rĂ© par Zola et l’ensemble des naturalistes. Certains d’entre eux avaient d’ailleurs une connaissance personnelle du sujet ainsi Abel Hermant, fuyant les turnes, entreprit d’illustrer dans M. Rabosson la violente dĂ©nonciation de Notre Ecole Normale, le brĂ»lot lancĂ© par Zola, fatiguĂ© du magistĂšre des archicubes » Francisque Sarcey d’abord, l’Oncle », pontife de la petite bourgeoisie, Bigot, Ganderax de La Revue des Deux Mondes, Claveau Quidam du Figaro... Ces gardiens des valeurs les plus acadĂ©miques, du dogmatisme le plus Ă©troit, illustrent toutes les tares qu’il se plaĂźt Ă  reconnaĂźtre chez les universitaires Quiconque a trempĂ© dans l’air de l’Ecole, en est imprĂ©gnĂ© pour la vie. Le cerveau en garde une odeur fade et moisie de professorat, et ce sont, quand mĂȘme et toujours, des attitudes rĂȘches, des besoins de fĂ©rule, de sourdes envies impuissantes de vieux garçons qui ont ratĂ© la femme »180. Hermant, alors Ă©lĂšve Ă  l’Ecole, fut frappĂ© par la lecture de cette chronique qui le dĂ©termina mĂȘme, si on l’en croit, Ă  entreprendre sa monographie du ratĂ© universitaire » PoussĂ© vers l’UniversitĂ© par des influences de collĂšge, entrĂ© dans le sĂ©minaire de la me d’Ulm sans nul pressentiment de ce milieu, dĂ©goĂ»tĂ© au bout d’une semaine, rĂ©solu Ă  prendre ma libertĂ© au bout d’une premiĂšre annĂ©e, encouragĂ© aussi, surtout, par votre Ă©loquente et dĂ©cisive Ă©tude ..., j’ai tentĂ© de mettre Ă  profit les derniers mois j’ai guettĂ© l’influence, dĂšs les premiers jours dĂ©lĂ©tĂšre, de cette Ă©ducation de l’Ecole et du Livre181, qui dĂ©prave non l’esprit seulement, mais le caractĂšre, et prĂ©pare des ratĂ©s »182. 183 Harry Alis, Un Neveu de Voltaire Revue contemporaine, fĂ©vrier 1885, pp. 154 Ă  156. 124Ce mĂ©pris des normaliens est unanime. Harry Alis note qu’ il n’est pas d’éducation qui laisse subsister moins de qualitĂ©s et de dĂ©fauts adolescents que l’éducation normalienne. Cerveaux et corps sont fondus dans un moule uniforme qui offre plus tard une Ă©gale rĂ©sistance aux enthousiasmes des belles annĂ©es et aux scepticismes des temps d’expĂ©rience. On n’est ni jeune, ni vieux. On est vieillot d’abord, et plus tard jeunet... Le domaine des intelligences normaliennes est piquĂ© de poteaux indicateurs qui imposent Ă  la pensĂ©e, Ă  l’imagination, de sages limites ». A ses yeux, Edmond About a incarnĂ© parfaitement l’éducation normalienne », grĂące Ă  une Ă©rudition considĂ©rable et Ă©troite, un style net, prĂ©cis, mais sans couleur et sans puissance, la quiĂ©tude du professeur devant sa classe ». De l’Ecole lui sont venus une drĂŽlerie qui le portait Ă  blaguer », en les respectant, les traditions classiques, un esprit pratique, assimilateur, plein de tendances utilitaires toutes Ă©manĂ©es de ce don suprĂȘme le bon sens, le sens commun, le sens vulgaire »183. Epaves et ratĂ©s 184 Abel Hermant, M. Rabosson – L’éducation universitaire, Dentu, 1884, p. 9. 125Le hĂ©ros d’Abel Hermant, fils de boutiquiers, possĂšde aussi ces qualitĂ©s nĂ©gatives, c’est en tout point un fruit sec, malgrĂ© ses succĂšs universitaires Copie mĂ©diocre du rapin et du bohĂšme, avec des recherches d’élĂ©gances, qui sont une inepte copie de l’homme comme il faut ... celui qui s’avance ainsi accoutrĂ© sera demain l’Universitaire, modĂšle du ratĂ© rancuneux. RatĂ©, universitaire, Ă©pithĂštes insĂ©parables certes, puisque l’Universitaire aujourd’hui prend son mĂ©tier comme un pis-aller, qu’il est dĂ©goĂ»tĂ© avant d’en avoir savourĂ© les amertumes. Et cela l’aigrit, le rend mesquinement envieux de toute supĂ©rioritĂ© matĂ©rielle ou morale »184. Le futur M. Lancelot ne tarit pas sur le manque d’élĂ©gance, les goĂ»ts triviaux de Rabosson et de ses condisciples. Au contraire, il est inĂ©puisable sur les finesses » du monde. Le paradoxe est que Rabosson, laborieux cuistre, devrait ĂȘtre en toute logique incapable de pĂ©nĂ©trer dans cet univers musquĂ© oĂč il rencontre une dĂ©licieuse veuve qui accepte de devenir son Ă©pouse. Il est vrai qu’aprĂšs la mort de celle-ci, il retombe dans sa mĂ©diocritĂ©, illustrant Ă  la perfection le classique itinĂ©raire naturaliste. L’opposition d’un univers grossier et mesquin et des raffinements mondains intĂ©resse bien plus l’auteur que la vie quotidienne des professeurs qu’il n’a d’ailleurs jamais connue. 185 Voir sur ce point Jean Reymond, L’Ecrivain Robert Caze, professeur Ă  l’Ecole cantonale 1875-1880 ... 186 CitĂ© par Bard Bakker, Un naturaliste oubliĂ© Robert Caze Fiction, Form, ExpĂ©rience. Le roman fra ... 187 Caze Ă  Arij Prins, 20 juin 1885. 188 Robert Caze, L’ElĂšve Gendrevin, Tresse, 1884, p. 118. L’action se dĂ©roule Ă  la fin du Second Empir ... 189 Huysmans, En MĂ©nage, pp. 44-45. 126Robert Caze, en revanche, a exercĂ© le mĂ©tier d’enseignant pendant cinq ans, en Suisse oĂč il s’était rĂ©fugiĂ© aprĂšs l’avĂšnement de Mac Mahon qui avait redonnĂ© une certaine virulence Ă  la recherche des anciens communards. NaturalisĂ© sous le nom de Robert de Berzieux, il fut nommĂ© professeur de langue et de littĂ©rature françaises Ă  l’école cantonale de Porrentruy oĂč il enseigna d’avril 1875 Ă  avril 1880185. Virgile Rossel qui fut alors son Ă©lĂšve, en garda un bon souvenir Malheureusement, sa pĂ©dagogie Ă©tait nulle. Point de discipline, peu de mĂ©thode, d’étranges inĂ©galitĂ©s d’humeur, tantĂŽt camarade et tantĂŽt despote, mais despote Ă©tourdi et plus rageur que terrible. Avec cela, maĂźtre excellent, trĂšs instruit, toujours admirablement prĂ©parĂ©, d’une exemplaire rĂ©gularitĂ© Ă  sa tĂąche »186. Caze, lui-mĂȘme, jadis, avait Ă©tĂ© un Ă©colier indisciplinable, inĂ©gal ..., chassĂ© de quatre ou cinq collĂšges parisiens »187. C’est en se souvenant sans doute autant de cette expĂ©rience d’écolier que de celle de professeur, qu’il fit dans L’ElĂšve Gendrevin le portrait de multiples pĂ©dants rogues et rances »188, tel que l’illustre Dubosquet ... un agrĂ©gĂ© qui avait eu des malheurs et s’en consolait en cultivant le cognac .... Ce normalien dĂ©voyĂ©, rĂ©fugiĂ© dans un collĂšge communal de dernier ordre, apportait en classe deux ou trois fois par semaine, d’épouvantables pituites aggravĂ©es par de lourdes nĂ©vralgies. Il s’endormait presque aussitĂŽt sur un journal et laissait les Ă©lĂšves se raconter Ă  voix moyenne qu’on l’avait rencontrĂ©, la veille, bardant, parlant seul, perdu dans un monologue d’alcoolique tranquille »189. 190 Zola, Revue dramatique et littĂ©raire Le Voltaire, 24 juin 1879, t. 12, p. 589. 127La mĂȘme Ă©pave, un pion » cette fois, se rencontre dans En MĂ©nage de Huysmans, avec son costume de misĂšre, traĂźnĂ© dans tous les caboulots et les dĂ©bits de prunes, son chapeau galeux et pelĂ©, sa moustache limoneuse, son menton fleuri de boutons de vin, ses yeux qui suaient des luxures sales. Il embrassait ceux qui n’avaient pas de barbe, rĂąflait nos sous, confisquait notre tabac pour le fumer, vendait les livres qu’il nous empruntait, se soĂ»lait comme un fifre et nous obligeait Ă  payer deux francs pour une levĂ©e de consigne »190. Martial Moaclar, dit Mal-Eclos, le hĂ©ros du roman de CĂ©ard est presque aussi lamentable ce maĂźtre d’études, ratĂ©, agressif, Ă©pouse les thĂ©ories socialistes d’un autre pion, Casanot, devient une figure en vue de la Commune, et meurt fusillĂ© par les Versaillais. 191 Zola, Revue dramatique et littĂ©raire Le Voltaire, 24 juin 1879, t. 12, p. 589. 128Il serait assez vain de multiplier les exemples de tels stĂ©rĂ©otypes oĂč reviennent sans cesse la laideur de la mise, la mĂ©diocritĂ© des ambitions, les vices et les ridicules de toute sorte, n’appartiennent pas seulement Ă  l’histoire du naturalisme qui a pourtant, de toute Ă©vidence, contribuĂ© Ă  en fixer les traits et les dĂ©tails. Zola a tentĂ©, non point de remettre en question ces poncifs, mais du moins d’expliquer pourquoi cette catĂ©gorie sociale aurait Ă©tĂ© plus que d’autres vouĂ©e Ă  la grisaille. Il l’a fait en traçant le portrait du pĂšre de Jacques Vingtras Rappelez-vous un de vos professeurs, une de ces figures blĂȘmes, usĂ©es dans les taquineries des collĂšges. Il n’est personne ; le professorat, avec son humilitĂ©, sa terreur des supĂ©rieurs, ses nĂ©cessitĂ©s d’obĂ©issance passive et de raideur sĂ©vĂšre, en fait un profil de bois dans lequel il est bien difficile de reconnaĂźtre un homme. Dur Ă  ses Ă©lĂšves, l’échine cassĂ©e devant ceux qui disposent de sa fortune, le malheureux en est rĂ©duit Ă  porter toute son existence son masque de garde-chiourme. Il n’a plus ni gaietĂ©, ni dignitĂ©, ni libertĂ© »191. Bref, l’enseignant est tout le contraire d’un lutteur. Il a choisi son mĂ©tier par un souci timorĂ© de sĂ©curitĂ©, une volontĂ© puĂ©rile de se protĂ©ger contre la vie qui l’effraie. Π a prĂ©cisĂ©ment autour de lui les signes de cette protection, les murs de l’établissement, les rĂšgles du fonctionnariat et une mince couverture financiĂšre, si mince qu’elle contribue Ă  le figer dans son image de vaincu, soumis Ă  l’administration et en proie Ă  ses Ă©lĂšves. 192 Paul Gerbod, La Vie quotidienne dans les lycĂ©es et collĂšges au XIXe siĂšcle, Hachette, 1968, p. 78. 193 Ibid., p. 77. Il s’agit bien sĂ»r, de la moyenne des salaires annuels en province. A la mĂȘme date, ... 194 Abel Hermant, Monsieur Rabosson, p. 99. 195 Zola, Au Bonheur des Dames, t. 4, p. 756. Est-il besoin de souligner qu’il s’agit pourtant d ... 129On signale surtout, en effet, au XIXe siĂšcle la mĂ©diocritĂ© des salaires Une enquĂȘte menĂ©e en 1865 dans les collĂšges communaux rĂ©vĂšle au ministre Duruy que les traitements n’ont guĂšre variĂ© depuis 1840. En 1877, ... les salaires n’y ont encore que peu changĂ© », note Paul Gerbod192 qui cite quelques chiffres. En 1887, le salaire moyen s’élĂšve Ă  1950 francs dans les collĂšges et Ă  2800 francs dans les lycĂ©es »193. Ceci explique l’humeur de Rabosson, devenu professeur Ă  Chartres S’il avait cru ! s’il avait su !... Et il refaisait toute sa vie, il la dĂ©molissait et la rebĂątissait Ă  sa guise ; et ce rĂȘve l’irritait d’autant plus qu’il ne se forgeait point de chimĂšres et ne se perdait pas en des impossibilitĂ©s. Non, il ne souhaitait pas des bonheurs irrĂ©alisables ; il rĂ©clamait la fĂ©licitĂ© commune, la fortune vulgaire. Il la voyait facile en somme, et il s’en voulait de l’avoir manquĂ©e. Qui l’eĂ»t empĂȘchĂ© d’entrer dans une de ces maisons de commerce oĂč l’on dĂ©bute Ă  dix-huit ans petit employĂ©, oĂč l’on possĂšde Ă  trente ans une part de bĂ©nĂ©fices qui vous rapporte des millions ? »194. C’est la mĂȘme opposition qui prĂ©side aux rencontres de Marty, professeur de cinquiĂšme au lycĂ©e Bonaparte, qui devait doubler ses six mille francs d’appointements195 en courant le cachet », et de l’entreprenant Octave Mouret dans le magasin duquel sa femme fait d’incessantes dĂ©penses. Il jeta vers Mouret, Ă©crit Zola, le regard craintif d’un homme qui rencontre le mal dont il mourra. Et il resta saisi d’entendre ce dernier lui adresser la parole. 130 N’est-ce pas, monsieur, que le travail mĂšne Ă  tout ? 196 Ibid., p. 960. 131– Le travail et l’épargne, rĂ©pondit-il avec un lĂ©ger grelottement de tout son corps. Ajoutez l’épargne, monsieur »196. 197 Champfleury, Les Souffrances du professeur Delteil d’aprĂšs l’édition Dentu, 1886, p. 119. La pre ... 132Jadis, le professeur Delteil, peint par Champfleury, malgrĂ© sa mĂ©diocritĂ©, ne semblait vraiment ni veule, ni bas c’était un savant Ă©garĂ© dans l’enseignement, qui poursuivait le rĂȘve de composer un dictionnaire de grec auquel il sacrifiait tout. Certes, il n’apportait ni mĂ©thode ni tactique dans son enseignement »197, mais Ă  sa misĂšre ne se mĂȘlaient aucun vice, aucune laideur morale. L’administration n’en finissait pas moins par le destituer. MisĂšres de la pĂ©dagogie 198 Robert Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 316. 133Robert Caze constate que, dĂ©livrĂ© du poids de la hiĂ©rarchie les professeurs donnent une image diffĂ©rente. Lorsque Gendrevin devient interne Ă  l’Institution LĂ©cuyer, ses maĂźtres sont pour la plupart d’anciens normaliens en froid avec le gouvernement impĂ©rial», ils ont, dit Caze qui, cependant, demeure sans indulgence, la parole plus libre »198. NĂ©anmoins, leur enseignement n’est pas vraiment meilleur l’auteur le trouve plus pratique », plus efficace, dans la mesure oĂč les professeurs dĂ©cĂšlent Ă  leurs auditeurs les ficelles de l’éducation universitaire », tel ce septuagĂ©naire qui rĂ©vĂšle Ă  Gendrevin l’art de maçonner un discours latin Ă  grands renforts de verumenimvero et de persuasum habete ! 199 Caze,Ibid., p. 139. 200 Ibid., p. 208. 134Les mĂ©thodes pĂ©dagogiques prĂ©sentĂ©es par Caze sont pour la plupart lamentables, archaĂŻques elles privilĂ©gient l’apparence, ignorent l’esprit de synthĂšse. Ainsi, dans la classe prĂ©paratoire » au collĂšge, un certain Bouttet gavait ses auditeurs, suivant les jours d’arithmĂ©tique, de grammaire française, de gĂ©ographie ou d’histoire sainte. Il ne croyait qu’à la mĂ©moire et Ă  la belle Ă©criture, faisait peu appel au raisonnement, exigeait que les rĂšgles de lexicologie, les dĂ©monstrations de calcul, les rĂ©cits de la tradition sacrĂ©e fussent sus par cƓur. Quant aux dictĂ©es et aux exercices qu’on devait lui rapporter tous les matins, il les voulait calligraphiĂ©s »199. Plus tard, le latiniste Legrandais ne connaĂźt que la grammaire, les Ă©tymologies, les conjugaisons de verbes irrĂ©guliers, l’analyse logique. D ne livre Ă  ses Ă©lĂšves aucune remarque, aucune critique », aucun aperçu d’histoire ou de gĂ©ographie »200 concernant les textes Ă©tudiĂ©s. 201 Huysmans, En MĂ©nage, p. 46. 202 Zola, Lettres de Paris, art. cit., p. 248. 203 Huysmans Ă  Jules DestrĂ©e, novembre 1886. 135Cet enseignement bornĂ© et plat ne ruinait pas seulement l’image des maĂźtres, mais entraĂźnait aussi un vif mĂ©pris pour les auteurs Ă©tudiĂ©s au long des heures monotones. Huysmans en a gardĂ© un profond dĂ©goĂ»t de la littĂ©rature abordĂ©e par ses professeurs On devait admirer les lourdes balivernes d’Horace, le fatras stupĂ©fiant d’HomĂšre, rĂ©citer du Racine et du Virgile, du CicĂ©ron et du Boileau, passer en revue tout le solennel ennui des Ă©poques classiques, copier des 100 et des 1000 vers, n’apprendre au demeurant, rien qui fĂ»t utile »201. La haine ou la dĂ©fiance Ă  l’égard de cette Ă©ducation si limitĂ©e est ainsi presque unanimement partagĂ©e J’ai dĂ©jĂ  dit, Ă©crit Zola, que notre enseignement Ă©tait, par son contenu, engourdissant. Encore maintenant nous nous en tenons aux classiques et, de toute la vie de l’humanitĂ©, il ne nous est permis d’étudier que cinq ou six siĂšcles dont sont rigoureusement exclues les Ă©poques prĂ©tendues barbares, au nombre desquelles on rejette notre propre Ă©poque »202. De lĂ , sans doute, nombre de jugements Ă  l’emporte-piĂšce, comme le point de vue de Huysmans sur MoliĂšre, un affreux mĂ©diocre, Ă©dulcorant ce qu’il copiait et pĂ©tant un rire de maçon quand il se tirait quelque chose du ventre »203. 204 Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 279. 136N’était-il pas possible d’aborder ces Ɠuvres de façon plus stimulante ? Caze a livrĂ© dans L’ElĂšve Gendrevin le modĂšle des leçons qu’il eĂ»t aimĂ© dĂ©velopper variĂ©tĂ© des aperçus, richesse des comparaisons, refus de ne considĂ©rer qu’une seule pĂ©riode de notre littĂ©rature, ce sont les qualitĂ©s du cours de LebrĂšgue, un bonhomme qui n’avait point passĂ© par l’Ecole. Il sortait du rang. Il avait conquis patiemment ses grades universitaires contre les normaliens qui encombrent les examens et les concours de la FacultĂ© des lettres de Paris ». De temps en temps, ce rĂ©gent de troisiĂšme est pris du feu sacrĂ© » Un jour, par exemple, il venait de faire lire le portrait de l’hypocrite Onuphre tracĂ© par La BruyĂšre. Il dĂ©clara nettement et prouva que le personnage des CaractĂšres est cent fois supĂ©rieur au Tartufe de Poquelin. Puis ingĂ©nument, avec une franchise qui lui aurait valu les rĂ©primandes de l’inspecteur d’AcadĂ©mie, le pĂšre LebrĂšgue affirma que les auteurs du XVIIe siĂšcle n’ont rien inventĂ©. Ce type de l’hypocrite a Ă©tĂ© traitĂ© de tout temps dans la littĂ©rature française RĂ©gnier, un mĂ©diocre rimeur, mais un rude peintre, n’a-t-il pas créé Macette ? Pathelin n’est-il pas, lui aussi, un fourbe ? Et en remontant plus haut, Faux Semblant du Roman de la Rose est bel et bien l’ancĂȘtre lĂ©gitime d’Onuphre. Durant les deux heures de classe, le bonhomme LebrĂšgue fit ainsi un cours de littĂ©rature comparĂ©e ; pas un Ă©lĂšve ne bougea.... Ce jour-lĂ , les lycĂ©ens comprirent que ce n’est pas Louis XIV qui a inventĂ© les lettres françaises»204. 205 Zola, art. cit., p. 248 et Alexis, Emile Zola, p. 42. 137Si nous sommes assez bien renseignĂ©s sur la maniĂšre dont on Ă©tudiait les lettres, les romans naturalistes apportent en revanche peu de tĂ©moignages sur l’enseignement d’autres disciplines Caze, on l’a vu, se plaint de la faible place de l’histoire et de la gĂ©ographie. Nous Ă©tions d’une ignorance crasse en histoire et surtout en gĂ©ographie, justement parce que ces sciences touchent de trop prĂšs au monde vivant », Ă©crit Zola. Il fut victime de cette ignorance puisqu’il confie d’ailleurs Ă  Alexis que pendant une Ă©preuve orale du baccalaurĂ©at, il avait fait mourir Charlemagne sous le rĂšgne de François 1er »205. 206 Zola, Ibid, p. 248. 207 Paul LĂ©vy, La langue allemande en France. PĂ©nĂ©tration et diffusion des origines Ă  nos jours, Lyon, ... 208 Zola, art. cit., p. 248. En 1874, trois heures par semaine sont attribuĂ©es Ă  l’histoire et Ă  la gĂ© ... 138Il constate Ă©galement le profond mĂ©pris oĂč l’on tient chez nous l’enseignement des langues Ă©trangĂšres. L’italien et l’espagnol Ă©taient considĂ©rĂ©s comme des objets d’amusement, et Ă©taient laissĂ©s aux jeunes filles. On estimait que l’anglais et l’allemand Ă©taient des langues de boutiques et d’ateliers que l’on abandonnait aux commerçants et artisans »206. Ce fut le lamentable rĂ©sultat des incertitudes ministĂ©rielles Villemain avait certes créé en novembre 1841 un certificat d’aptitude Ă  l’enseignement des langues vivantes, une agrĂ©gation avait vu le jour en 1848, mais les rĂ©formes de Fortoul la supprimĂšrent en 1852. Victor Duruy la rĂ©tablit en 1864. Dans les FacultĂ©s, l’enseignement des langues vivantes inexistant en 1830 » Ă©tait encore mal assis en 1870 »207. AprĂšs la guerre, effectivement, Zola remarque que dans ce domaine, comme dans celui des sciences longtemps dĂ©laissĂ©es, la situation s’est amĂ©liorĂ©e Nos rĂ©cents malheurs ont Ă©branlĂ© quelque peu les vieux programmes des Ă©coles, Nous ressentons la nĂ©cessitĂ© de nous tenir au courant de l’évolution de la vie. Mais quelle leçon a-t-il fallu pour nous faire entendre raison ? »208. 209 CĂ©ard et Jean de Caldain, Le Huysmans intime », Nizet, 1957, p. 69. 210 Huysmans, En MĂ©nage, p. 45. 211 Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 53. 139Le tableau des naturalistes est surtout prĂ©cis dans la peinture de la vie quotidienne dans les geĂŽles universitaires », les cellulaires maisons d’instruction de la fin du Second Empire »209. Les problĂšmes d’intendance, c’est une rĂšgle du naturalisme, ne sont jamais passĂ©s sous silence. Huysmans se plaint de la nourriture toujours la mĂȘme Ă  des jours fixĂ©s le gigot au suif et les haricots Ă  l’eau tiĂšde du lundi ; le veau et le plĂątreux fromage blanc de tous les mardis, les carottes Ă  la sauce rousse, l’oseille du jeudi qui rendait malade, le macaroni sans parmesan et sans gruyĂšre, la purĂ©e de pois mal concassĂ©s, les pommes de terre sautĂ©es dans de la graisse noire »210. De son cĂŽtĂ©, au cachot, Gendrevin tente d’absorber de la soupe figĂ©e qui a une odeur de colle, ... une tranche trop cuite d’épaule de mouton, de la chair noirĂątre bordĂ©e de suif gris, ... des lentilles qui baignent dans de l’eau vinaigrĂ©e »211. 212 L’Ɠuvre parut sous le titre de Fort en thĂšme en 1850 Ă©ditions du SiĂšcle, puis de Raoul Desloges ... 213 Maxime du Camp, MĂ©moires d’un suicidĂ© 1852, citĂ© d’aprĂšs l’édition Marpon et Flammarion, sd 18 ... 214 Ibid., p. 51. 140La vie de l’interne apparaĂźt souvent comme un long martyre. L’évocation des misĂšres de la vie de collĂšge avait surtout, jusqu’ici, servi Ă  peindre l’ennui et parfois la rĂ©volte des derniĂšres gĂ©nĂ©rations romantiques dans Raoul Desloges ou Fort en ThĂšme212, Alphonse Karr avait narrĂ© l’existence d’un malheureux qui connaissait la mĂȘme fin que Jean-Marc, le hĂ©ros des MĂ©moires d’un SuicidĂ© de Maxime du Camp. Ce roman raconte en particulier une Ă©vasion de collĂ©giens injustement punis, Ă©vasion si mouvementĂ©e que Jean-Marc, au cours d’une lutte, brise le bras d’un maĂźtre d’étude » et dĂ©met l’épaule du portier ». Maxime du Camp compose le portrait d’un jeune rĂ©voltĂ© qui, dĂšs l’ñge de quinze ans, connaĂźt la tentation du suicide. Au proviseur qu’il vient de menacer d’un poignard et qui lui crie Vous pĂ©rirez sur l’échafaud », il rĂ©plique Cela est possible ... mais je vous jure que vous ne m’y verrez pas monter »213. Seul un besoin immodĂ©rĂ© d’indĂ©pendance »214 vient expliquer cette violence, le hĂ©ros rĂȘvant au collĂšge de se faire bandit corse ! 215 Huysmans, En MĂ©nage, pp. 45-46. 216 Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 49. 141Les hĂ©ros d’En MĂ©nage qui ne connaissent ni Byron, ni... Lacenaire, ont des soucis infiniment plus terre Ă  terre ils rappellent l’abominable souffrance des soirs d’étude, l’hiver, oĂč l’on s’endormait brisĂ© par la chaleur lourde du poĂȘle et du gaz, rĂ©veillĂ© en sursaut par le pion, par un camarade qui vous cognait le coude ..., l’attente anxieuse de l’heure oĂč l’on ferme ses dictionnaires, oĂč l’on se met, au son d’une cloche, en rang dans la neige, oĂč l’on peut enfin s’étendre sur un lit de glace, dans un dortoir ouvert, par raison d’hygiĂšne, du matin au soir »215. Cette institution toute militaire connaissait encore la cellule et mĂȘme le cachot, un trou noir ..., un endroit privĂ© d’air, de jour, de meubles »216 oĂč Ă©taient enfermĂ©s les Ă©lĂšves rebelles. Les instituteurs et le credo rĂ©publicain 217 Gustave Guiches, CĂ©leste Prudhomat 1886, citĂ© d’aprĂšs la réédition Fayard, sd, p. 20. 218 Jacques Ozouf, Nous, les maĂźtres d’école, Julliard, 1967, p. 148. 142MalgrĂ© le vaste dĂ©bat qui entoure les lois Ferry, les naturalistes sont peu enclins Ă  croire que la situation ait beaucoup changĂ©, mĂȘme lorsqu’ils enregistrent le rĂŽle nouveau dĂ©volu Ă  l’instituteur laĂŻque. Gustave Guiches, qui publie CĂ©leste Prudhomat en 1886, au moment oĂč l’on vote la loi Goblet qui laĂŻcise le personnel enseignant et fixe l’organisation gĂ©nĂ©rale de l’enseignement primaire, prĂ©sente une hĂ©roĂŻne qui est parfaitement conforme aux stĂ©rĂ©otypes dont nous avons parlĂ©. Fille d’un Ă©picier de village, elle ne peut supporter une existence qui la voue pour des gages de domestique au dĂ©frichement de cerveaux ... inentamables »217. Ayant reçu une instruction aussi brillante » que celle des filles de la bourgeoisie, elle s’adapte mal Ă  une condition mĂ©diocre qui l’oblige Ă  lutter contre l’enseignement des sƓurs » auquel restent attachĂ©s de nombreux parents. Guiches tĂ©moigne de cet antagonisme virulent lorsque, lors d’une rentrĂ©e scolaire, CĂ©leste constate que certaines de ses Ă©lĂšves dĂ©sertent dĂ©sormais sa classe au profit de l’école que dirigent les religieuses. Le parti rĂ©actionnaire du village, d’ailleurs, n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  dĂ©noncer son inconduite notoire » Ă  l’inspecteur d’AcadĂ©mie. Cette scĂšne confirme avec brutalitĂ© que la laĂŻcisation ne s’est pas installĂ©e sans difficultĂ© la loi Goblet, elle-mĂȘme, prĂ©voyait des dĂ©lais d’application sur lesquels on spĂ©cula volontiers, si bien qu’on put voir encore en 1914 des Ă©coles publiques tenues par des institutrices congrĂ©ganistes »218. 219 FĂšvre-Desprez, Autour d’un clocher, Bruxelles, Kistemaeckers, d’aprĂšs l’édition de 1885, pp. 18-19 143Les statistiques pour l’annĂ©e scolaire 1879-1880 Ă©clairent cette situation face Ă  5724 instituteurs et 18 361 institutrices congrĂ©ganistes, on trouvait alors Ă  peu prĂšs la mĂȘme proportion de maĂźtres de l’enseignement public, 6581 instituteurs et 19 077 institutrices. On conçoit que, dans de telles conditions, la laĂŻcisation n’ait pu avoir heu rapidement malgrĂ© la virulence de Paul Bert. Deux auteurs ont prĂ©cisĂ©ment observĂ© la mutation FĂšvre et Desprez dĂ©crivent dans Autour d’un clocher les rĂ©actions Ă  l’arrivĂ©e d’une institutrice laĂŻque qui vient remplacer dans leur fonction d’enseignement les religieuses. Curieusement, c’est l’abbĂ© Chalindre, curĂ© du village, lassĂ© de la rĂ©sistance des sƓurs Ă  son autoritĂ©, qui a travaillĂ© Ă  ce changement. Son confrĂšre, l’abbĂ© Feunette, le met en garde en ces termes Vicq allait tĂąter d’une institutrice laĂŻque, puisque laĂŻque il y avait. On en verrait de belles ! Tout le monde les connaissait, ces libres-penseuses en jupons, ces pimbĂȘches rĂ©publicaines Ă  lunettes, ces filles pĂ©dantes, trop dĂ©caties pour un mari, trop orgueilleuses pour le couvent, et qui sifflaient en vipĂšres contre la religion. L’abbĂ© Chalindre regretterait les sƓurs »219. 220 Ibid., ?. 307. 144Cette opinion reflĂšte assez bien les vues du parti catholique qui confondait volontiers l’instituteur et le libre-penseur. Lors de la discussion du projet de loi qui eut lieu Ă  la Chambre Ă  partir du 4 dĂ©cembre 1880, l’orateur catholique Ferdinand Boyer utilisa les chiffres du recensement de 1872 sur les croyances religieuses des Français il eut Ă©videmment beau jeu de proclamer que la RĂ©publique tendait Ă  obliger 35 387 703 catholiques, 580 757 protestants et 49 439 IsraĂ©lites Ă  subir les leçons de l’école laĂŻque ou sans Dieu pour complaire Ă  81 951 libres-penseurs ». Irma Delafosse, l’hĂ©roĂŻne de FĂšvre et Desprez, n’a rien pourtant d’une militante de l’ Ă©cole sans Dieu » et l’on voit bientĂŽt dans ce roman, au propre et au figurĂ©, l’Education publique dans les bras de la Religion ! »220. Irma, semblable Ă  CĂ©leste Prudhomat, finit rĂ©voquĂ©e Ă  cause de son inconduite FĂšvre et Desprez la prĂ©sentent d’ailleurs sans sympathie. Guiches non plus n’a pas d’estime pour son hĂ©roĂŻne. Il est curieux que ces trois jeunes romanciers, nullement rĂ©actionnaires, reproduisent avec candeur l’image de la pernicieuse institutrice, dĂ©voyĂ©e, corruptrice, que le parti catholique ne se lassait prĂ©cisĂ©ment pas de dĂ©noncer. 221 Paul Adam, Le Parlementarisme Entretiens politiques et littĂ©raires, 1er janvier 1891, p. 12. 222 Ibid., p. 12. 145De telles Ɠuvres prouvent que le mythe des hussards noirs de la RĂ©publique » cĂ©lĂ©brĂ© par PĂ©guy et qu’à maints Ă©gards Zola dĂ©veloppera dans VĂ©ritĂ©, ne s’est pas Ă©tabli facilement. L’instituteur n’avait point seulement Ă  vaincre les rĂ©ticences des parents fidĂšles Ă  l’enseignement congrĂ©ganiste, mais il devait Ă©galement lutter contre ceux qui voyaient en lui le dĂ©lĂ©guĂ© du pouvoir exerçant une tyrannie locale ... sur les familles par l’intermĂ©diaire des enfants », une maniĂšre d’espionnage permanent »221 sur la vie du village. Les plus virulents adversaires du parlementarisme s’inquiĂštent en effet de la mission occulte de cet ĂȘtre misĂ©rable, sans libertĂ©, fonctionnaire asservi aux caprices de la prĂ©fecture et chargĂ© par elle de recueillir des votes pour le gouvernement qui le salarie .... Semblables aux soldats recruteurs de l’ancien rĂ©gime, ces agents obligent l’électeur Ă  s’enrĂŽler sous la banniĂšre gouvernementale. On n’épargna ni peine, ni argent pour satisfaire ces prophĂštes de l’évangile rĂ©publicain. Ils habitent la plus belle demeure du village, ils ont l’habit de la ville, et la dĂ©coration violette ; confort et honneur, tout ce qui en impose Ă  la simplicitĂ© des Ăąmes rustiques »222. 223 Gustave Guiches, CĂ©leste Prudhomat, pp. 19-20. 224 FĂšvre-Desprez, Autour d’un clocher, p. 72. 146Cette vision partisane de Paul Adam n’est pas illustrĂ©e par le roman qui peint au contraire toute la prĂ©caritĂ© de la condition de vie des instituteurs et des institutrices, leur difficile intĂ©gration dans les communes. Loin d’exercer sur les consciences un magistĂšre, CĂ©leste et Irma en viennent Ă  dĂ©tester leur condition, aprĂšs avoir mesurĂ© leur impuissance. CĂ©leste doit subir les tyrannies organisĂ©es, les grossiĂšretĂ©s, les injures que ses rĂ©primandes lui attirent, les rĂ©criminations des parents hargneux »223. Guiches la suit, en peignant toutes les Ă©tapes qui la conduisent Ă  la dĂ©chĂ©ance et Ă  la mort aprĂšs un accouchement dĂ»ment naturaliste. Irma, qui elle aussi va se perdre », parle du village oĂč elle enseigne avec la moue d’une personne dĂ©licate pour la paysannerie », elle est constamment dĂ©goĂ»tĂ©e par les habitants mal Ă©quarris »224. 225 Pierre Caspard et Jean NoĂ«l Luc, Questions sur l’enseignement primaire au dix-neuviĂšme siĂšcle His ... 147Ces Ɠuvres nous invitent Ă  nuancer l’idĂ©e d’une brutale transformation de l’école primaire aprĂšs le vote des lois Ferry. On se mĂ©fiera de la dichotomie entre l’ avant » et l’ aprĂšs Ferry » dont cent ans d’école primaire publique ont rĂ©ussi Ă  faire l’un des mythes majeurs de la conscience collective » nationale, observent Pierre Caspard et Jean-NoĂ«l Luc225. En effet, la condition des maĂźtres est restĂ©e difficile aprĂšs 1881, le poids de la hiĂ©rarchie restait sensible, la plupart des instituteurs ont dĂ» vivre souvent isolĂ©s, mĂȘme au sein des communautĂ©s rurales leur culture les en sĂ©parait et ne leur permettait pas pour autant de se rapprocher de la bourgeoisie. CĂ©leste en fait la douloureuse expĂ©rience. Sa classe n’est pas, en outre, un havre d’égalitĂ©, puisque seuls les enfants les plus pauvres la frĂ©quentent. RĂ©quisitoire et plaidoyer 226 Zola, Livres d’aujourd’hui et de demain L’EvĂ©nement, 1er juillet 1866, t. 10, p. 523. 227 Maupassant, Alma Mater Le Gil Blas, 9 juin 1885. 148Le corps enseignant, longtemps, loin de trouver des alliĂ©s parmi les naturalistes, n’y rencontra guĂšre que des adversaires. RatĂ©s, mĂ©diocres, hargneux, professeurs et instituteurs incarnent dans le roman un refus du naturel que Zola ne cesse de dĂ©noncer J’ai le dĂ©dain des serres chaudes, et je prĂ©fĂšre les arbres tordus et puissants du chemin Ă  ces belles plantes gĂ©omĂ©triques qui m’ont toujours semblĂ© un attentat direct commis sur la nature »226. Plus brutalement encore, Maupassant considĂšre les lycĂ©es, collĂšges et pensions » comme des Ă©tablissements de torture morale et d’abrutissement physique ». La mort d’un lycĂ©en, Jacques Lagrange de Langle, lui donna l’occasion d’accuser l’abominable systĂšme d’éducation adoptĂ© sur la terre entiĂšre » C’est juste pendant les annĂ©es oĂč l’on devrait uniquement s’occuper du dĂ©veloppement du corps afin de justifier le proverbe ancien Mens sana in corpore sano », qu’on s’efforce d’arrĂȘter la libre expansion des forces, de comprimer la sĂšve humaine, de violenter la loi naturelle qui impose le mouvement et la libertĂ© Ă  tous les ĂȘtres jeunes, et qui leur a donnĂ© l’instinct de jeu, afin qu’ils aident Ă  l’épanouissement de toute leur force animale »227. De lĂ  Ă  faire des enseignants une caste de comprachicos », il n’y a Ă©videmment qu’un pas. 228 Huysmans, A Rebours, p. 70. 229 Caze Ă  Huysmans, 18 mai 1884, Arsenal, fonds Lambert. 149Bien plus, certains, loin de soutenir l’entreprise de laĂŻcisation, l’ont explicitement condamnĂ©e. Huysmans a confiĂ© l’éducation de Des Esseintes aux jĂ©suites dont il vante les talents Perspicaces et retors, habituĂ©s par leur mĂ©tier Ă  sonder jusqu’au plus profond des Ăąmes, ils ne furent point les dupes de cette intelligence Ă©veillĂ©e mais indocile ... ; en dernier ressort, par prudence, par peur de l’inconnu, ils le laissĂšrent travailler aux Ă©tudes qui lui plaisaient et nĂ©gliger les autres, ne voulant pas s’aliĂ©ner cet esprit indĂ©pendant, par des tracasseries de pions laĂŻques »228. Robert Caze, qui est alors en train d’achever la rĂ©daction de L’ElĂšve Gendrevin approuve avec chaleur ce point de vue Vous avez eu le rare courage Ă  notre Ă©poque de laĂŻcisation fĂ©rocement idiote de dĂ©clarer et de prouver que l’éducation donnĂ©e par les PĂšres est autrement humaine, douce et libĂ©rale que celle qui est inculquĂ©e par les normaliens et les pions »229. 150Zola, et Zola seul abandonnera, dans ses derniĂšres Ɠuvres les accusations qu’il avait portĂ©es l’UniversitĂ©, lavĂ©e de ses anciennes tares, y devient un des piliers de la RĂ©publique, et des enseignants dignes, et mĂȘme hĂ©roĂŻques, apparaissent comme des porteurs de lumiĂšre. Dans Les Trois Villes ou Les Quatre Evangiles figurent des savants, des prophĂštes, totalement dĂ©pourvus des signes dĂ©prĂ©ciatifs dont demeurent chargĂ©s leurs rares collĂšgues du secondaire prĂ©sents dans ces rĂ©cits. D’une façon trĂšs rĂ©vĂ©latrice, l’enseignement supĂ©rieur absent des Rougon-Macquart n’est plus alors ignorĂ© par Zola. Quant Ă  la prĂ©sentation des instituteurs, elle se nuance considĂ©rablement grĂące Ă  la peinture de Marc Froment, par exemple. Les vues rĂ©publicaines au sujet des meilleurs auxiliaires du rĂ©gime sont adoptĂ©es, les enseignants apparaissent comme les vĂ©ritables garants de l’avenir. 151Avant la rĂ©daction de VĂ©ritĂ© qui tĂ©moigne parfaitement de l’atmosphĂšre Ă  l’époque de la lutte contre les congrĂ©gations, Zola avait accordĂ© un intĂ©rĂȘt remarquable Ă  la vie des instituteurs que son Ɠuvre avait auparavant si mal traitĂ©s. Louis DauvĂ©, l’un d’eux, victime d’un inspecteur d’AcadĂ©mie qui ne tolĂ©rait pas ses opinions rĂ©publicaines, lui fournit une documentation prĂ©cise sur le mĂ©tier qu’il souhaitait quitter, faute de pouvoir l’exercer en toute indĂ©pendance. Ce jeune homme de vingt-cinq ans venait d’écrire Le Bourbier, roman d’un instituteur penseur libre » qu’il ne put faire Ă©diter malgrĂ© l’appui de Zola. Adoptant dĂ©sormais les convictions des penseurs laĂŻques, Waldeck-Rousseau, Ferdinand Buisson, Combes, JaurĂšs, celui-ci souhaitait ardemment voir enfin l’enseignement libĂ©rĂ© de la tradition catholique. 230 Zola, VĂ©ritĂ©, 1903, t. 8, pp. 1468-1469. 152A la fin de VĂ©ritĂ©, il entrevoit une France transformĂ©e par ce qu’il nomme l’éducation intĂ©grale Ainsi disparaissait cette France coupĂ©e en deux, oĂč il y avait deux classes, deux races ennemies, en continuelle guerre, Ă©levĂ©es dans deux planĂštes diffĂ©rentes, comme si elles ne devaient jamais se rencontrer et s’entendre. Les instituteurs eux-mĂȘmes n’étaient plus parquĂ©s en deux groupes presque hostiles, les uns humiliĂ©s, les autres mĂ©prisants, d’un cĂŽtĂ© les pauvres instituteurs primaires, peu Ă©duquĂ©s, Ă  peine dĂ©crottĂ©s souvent du champ natal, et de l’autre cĂŽtĂ© les professeurs de lycĂ©es et d’écoles spĂ©ciales reluisants de science et de littĂ©rature. DĂ©sormais, on donnait aux Ă©lĂšves des Ă©coles primaires les mĂȘmes maĂźtres qui plus tard les suivraient Ă  tous les degrĂ©s de l’enseignement. On estimait qu’il fallait autant d’intelligence, autant de bonne Ă©ducation pour Ă©veiller l’esprit de l’enfant, lui donner la mĂ©thode premiĂšre, le mettre dans la voie droite, que pour l’y maintenir et l’y dĂ©velopper plus tard. Des roulements Ă©taient Ă©tablis, le personnel se rĂ©partissait Ă  l’aise, facilement recrutĂ© et d’un dĂ©vouement parfait, depuis que la profession Ă©tait devenue une des premiĂšres de la nation, bien rĂ©tribuĂ©e, honorĂ©e, glorifiĂ©e. La nation avait compris la nĂ©cessitĂ© de la gratuitĂ© de l’instruction intĂ©grale, Ă  tous les degrĂ©s, quelle que pĂ»t ĂȘtre l’énormitĂ© de la dĂ©pense, car ce n’était point lĂ  des milliards jetĂ©s stupidement au mensonge et au meurtre, c’étaient des milliards qui aidaient Ă  pousser du sol les bons artisans de prospĂ©ritĂ© et de paix »230. D. La question religieuse Les pratiques religieuses 231 Henri Guillemin, Histoire des catholiques français au XIXe siĂšcle, GenĂšve, Au Milieu du monde, 194 ... 232 Sur ce point, on consultera surtout Fernand Boulard, La DĂ©christianisation » de Paris Archives ... 153Au lendemain de la Commune, sous l’Ordre moral, le clergĂ© apparut, Ă©crit Henri Guillemin231, comme un auxiliaire naturel de la bourgeoisie pour consolider la victoire remportĂ©e sur les prolĂ©taires», le budget des Cultes fut augmentĂ© et de nombreuses manifestations d’apparat, telle que la construction du SacrĂ©-CƓur, donnĂšrent l’illusion d’une permanence de la foi et de ses pratiques. L’Eglise demeurait en France une vĂ©ritable puissance dont l’influence sur certains milieux pouvait lĂ©gitimement passer pour une des bases essentielles de l’ordre Ă©tabli. Toutes les attaques dont elle Ă©tait l’objet n’avaient donc pas seulement une portĂ©e idĂ©ologique c’est, Ă  travers elles, toute une conception de la sociĂ©tĂ© qui se trouvait discutĂ©e et battue en brĂšche. Le nombre des prĂȘtres, tout au long du XIXe siĂšcle, resta toujours supĂ©rieur Ă  50 000. Leur mobilitĂ© Ă©tait faible et la plupart des ecclĂ©siastique vieillissaient dans leurs Ă©glises, incarnant aux yeux de leurs paroissiens toutes les vertus de la stabilitĂ©. Les pratiques demeuraient rĂ©guliĂšres dans de nombreux dĂ©partements de l’Ouest, du Nord, de l’Est, du Massif Central, oĂč la frĂ©quentation de la messe et le nombre des vocations s’étaient maintenus, du moins au sein des groupes sociaux Ă©pargnĂ©s par l’émigration rurale. En effet, les dĂ©placements de population, ne serait-ce que le service militaire, ont entraĂźnĂ© une vĂ©ritable dĂ©christianisation que les historiens peuvent apprĂ©cier par le dĂ©clin du baptĂȘme du mariage et de l’enterrement religieux. Le phĂ©nomĂšne est fort net dans l’ensemble du Bassin parisien, tout comme dans de nombreuses rĂ©gions de France, en particulier de 1875 Ă  1885, pĂ©riode pendant laquelle le dĂ©clin s’est accru232. La croissance des centres urbains contribua manifestement au dĂ©veloppement de cette dĂ©saffection car l’Eglise, tout en observant l’émigration rurale, tarda Ă  rĂ©agir. La construction de nouveaux lieux de culte dans les banlieues fut trop lente pour pallier cette dĂ©cadence que les progrĂšs du positivisme rĂ©pandu par la presse, vulgarisĂ© par la petite bourgeoisie, fiĂšre comme Homais de ses nouvelles certitudes, accĂ©lĂ©rĂšrent sensiblement. 233 Zola, La Terre, t. 5, p. 962. 154Faute de vocations, beaucoup de paroisses n’ont plus de desservant c’est le cas de Rognes, le village dĂ©crit dans La Terre oĂč les messes sont dites par un curĂ© du voisinage qui ne rencontre guĂšre que le mĂ©pris. Lorsqu’il menace les villageois de ne plus revenir, ils l’écoutent tous, curieusement, avec la parfaite indiffĂ©rence, au fond, de gens pratiques qui ne craignent plus son Dieu de colĂšre et de chĂątiment. A quoi bon trembler et s’aplatir, acheter le pardon, puisque l’idĂ©e du diable les fait rire dĂ©sormais, et qu’ils ont cessĂ© de croire le vent, la grĂȘle, le tonnerre, aux mains d’un maĂźtre vengeur ? »233. Les villageois prĂ©sentĂ©s dans La Joie de vivre connaissent un semblable dĂ©dain pour la religion. Pour Zola, d’ailleurs, le respect des grandes pratiques religieuses de la vie, seul Ă©lĂ©ment mesurable par l’historien, n’est pas la preuve de la stabilitĂ© de la foi les paysans de Rognes, si dĂ©tachĂ©s de l’Eglise, n’en rĂ©clament pas moins le baptĂȘme de leurs enfants, mais seul le vague respect d’une coutume les y pousse. 234 Zola, Ibid., p. 1097. 235 D’aprĂšs Jacques Gadille, La PensĂ©e et l’Action politiques des Ă©vĂȘques français au dĂ©but de la IIIe ... 236 Gustave Guiches, CĂ©leste Prudhomat, CĂ©leste, pour sa part, a perdu la foi. 155Il est difficile de dire si Zola commet un anachronisme en Ă©voquant frĂ©quemment la dĂ©christianisation des campagnes sous le Second Empire, mais il se garde en tout cas de gĂ©nĂ©raliser. Il sait que la foi demeure vivante aux frontiĂšres du pays ou dans les rĂ©gions du Centre. Il est vrai que le village oĂč se situe l’action de La Joie de vivre n’est pas conforme Ă  ce que l’on sait des pratiques des rĂ©gions de l’Ouest, proches de l’OcĂ©an. L’isolement, la rudesse des conditions de vie ont donnĂ© aux habitants de Bonneville un Ă©vident mĂ©pris du culte. En revanche, l’abbĂ© Madeline, nommĂ© Ă  Rognes, vient des montagnes de l’Auvergne, d’ une cure trĂšs croyante ». D’oĂč la dĂ©ception et mĂȘme le dĂ©sespoir qui le saisit dans ce village gĂątĂ© par l’irrĂ©ligion, respectueux des seules pratiques extĂ©rieures »234. L’opinion des Ă©vĂȘques et des prĂ©fets confirme parfaitement ce tableau en 1877, dans la rĂ©gion de Chartres, la vitalitĂ© religieuse est mĂ©diocre, elle est bonne par contre dans les diocĂšses de l’Auvergne comme Saint-Flour et Le Puy, moyenne simplement dans le diocĂšse de Clermont235. Le tĂ©moignage de Gustave Guiches qui place l’action de CĂ©leste Prudhomat dans la rĂ©gion de Cahors oĂč la pratique du culte est bonne encore que la population y manifeste une indĂ©pendance politique Ă  l’égard du clergĂ© est parfaitement vraisemblable. L’institutrice constate devant le maire de la commune oĂč elle enseigne Cela ennuie les familles qu’on ne donne pas aux enfants un enseignement religieux. Les parents se plaignent de ce que l’on pousse les enfants Ă  l’insoumission »236. L’anticlĂ©ricalisme 237 LĂ©on Gambetta, Discours du 20 octobre 1872. 238 Rapport du 28 mai 1881, citĂ© par Guillemin, op. cit., p. 324. 156L’anticlĂ©ricalisme Ă©tait redevenu virulent Ă  la fin du Second Empire. Ce fut une des pierres de touche du programme des fondateurs de la IIIe RĂ©publique et la voix de Gambetta tonnant contre l’ennemi de tout ce qu’il y a de sain, de tout ce qu’il y a de bienfaisant dans l’organisation des citĂ©s modernes le clĂ©ricalisme »237 Ă©veilla de nombreux Ă©chos. Ce phĂ©nomĂšne, cette irrĂ©ligion d’Etat, Ă©tait, bien sĂ»r, essentiellement politique, puisqu’il s’agissait de lutter contre la puissance de l’Eglise, hostile Ă  l’émancipation rĂ©publicaine. On aurait tort, cependant, de croire, Ă  la lecture de dĂ©clarations souvent trĂšs violentes, qu’au lendemain du 16 mai, la sĂ©paration de l’Eglise et de l’Etat soit ardemment dĂ©sirĂ©e par les rĂ©publicains dont beaucoup souhaitent au contraire le maintien du Concordat de 1801. C’est le point de vue de Gambetta, c’est aussi l’avis de Ferry qui considĂšre qu’il y a grand profit pour un gouvernement Ă  avoir une action sĂ©rieuse sur le choix des chefs du clergĂ© »238. Seuls les guesdistes rĂ©clament hautement cette mesure dans leur programme minimum de 1880. 239 Zola, Revue dramatique et littĂ©raire Le Voltaire, 6 juillet 1880, t. 14, p. 412. 157L’anticlĂ©ricalisme amena d’abord la dissolution de la Compagnie des JĂ©suites et des congrĂ©gations non autorisĂ©es dĂ©crets du 29 mars 1880. Le clergĂ© rĂ©gulier inquiĂ©tait en effet bien davantage que les curĂ©s puisqu’on le soupçonnait d’ĂȘtre installĂ© dans de vĂ©ritables bastions, brassant des sommes considĂ©rables le fameux milliard » acquises par l’intrigue Paix au curĂ©, guerre au moine» rĂ©pĂ©tait Paul Bert. La laĂŻcisation de l’enseignement public qui eut une application trĂšs lente fut ensuite la tĂąche essentielle du gouvernement. Une fois la loi Goblet adoptĂ©e, il ne fit cependant rien pour empĂȘcher le retour plus ou moins discret des jĂ©suites et des congrĂ©ganistes expulsĂ©s. Aucun roman naturaliste n’enregistre ces Ă©vĂ©nements. Zola consacre bien une chronique Ă  l’expulsion des jĂ©suites de la rue de SĂšvres, mais il se borne Ă  flĂ©trir l’attitude des journalistes qui ne croient ni Ă  Dieu ni Ă  diable », et qui n’en Ă©crivent pas moins d’ Ă©tranges articles, tout flambants d’un zĂšle religieux extraordinaire »239. 240 Voir notre article, Marie-Louise Gagneur, feuilletoniste anticlĂ©ricalisme et fouriĂ©risme Femmes ... 241 FĂšvre-Desprez, Autour d'un clocher, p. 33. C’est sans doute Ă  L’Assommoir que cette page doit l’em ... 158Pourtant, les dĂ©nonciations du clergĂ© et des congrĂ©gations sont nombreuses, fĂ©roces souvent. Beaucoup de feuilletonistes avaient exploitĂ© et exploitaient encore l’image du mauvais prĂȘtre et plus encore du mauvais moine sournois, accapareur, en proie aux plus basses passions. DĂšs la fin du Second Empire, Marie-Louise Gagneur, par exemple, se fit une spĂ©cialitĂ© de ces sombres tableaux oĂč le clergĂ© rĂ©gulier multipliait les conversions par le chantage, voire l’enlĂšvement d’enfants, captait les hĂ©ritages, etc...240. Des folliculaires moins scrupuleux passaient en revue les crimes des prĂȘtres, transformant en faits divers les dĂ©tails qui avaient fait les grandes heures du roman Ă©rotique et du roman gothique. La presse anticlĂ©ricale brodait volontiers sur des Ă©vocations que rappellent FĂšvre et Desprez, par la bouche d’un mĂ©decin de village Vitru opina ... qu’on pliait encore trop l’échine devant le clergĂ©. On aurait dĂ», comme en 93, mettre du foin dans les Ă©glises et dĂ©capuchonner les curĂ©s ou les foutre Ă  la frontiĂšre, mesure d’hygiĂšne publique. Ces galfĂątres-lĂ  se rongeaient de vices ; les colonnes de La Petite RĂ©publique dĂ©bordaient d’attentats congrĂ©ganistes. Des crimes abominables un abbĂ© tout jeunet, aprĂšs une nuit chaude dans un hĂŽtel de Tarbes, avait fait boire Ă  sa maĂźtresse de l’arsenic dans un bol de cafĂ© au lait »241. 242 Zola, Lettres parisiennes La Goche, 8 septembre 1872, t. 14, p. 649. 243 Paul Bonnetain, Chariot s’amuse, prĂ©face de CĂ©ard, p. VII. 244 Camille Lemonnier, L’HystĂ©rique, Charpentier, 1885, p. 281. 159Certains naturalistes ne refusent pas de tels piments lorsqu’en 1872, le jĂ©suite Dufour fut surpris dans un compartiment de chemin de fer tenant Mme de Valmont sur ses genoux », Zola, lui-mĂȘme, consacra Ă  cette mĂ©saventure une de ses Lettres parisiennes, saisissant l’occasion de combattre le cĂ©libat des prĂȘtres242. On n’a guĂšre Ă©tĂ© plus loin dans l’attaque que Paul Bonnetain qui entreprit dans Chariot s’amuse de narrer les habitudes lubriques des frĂšres des Ă©coles chrĂ©tiennes. Ce sont eux qui initient son hĂ©ros Ă  l’homosexualitĂ©. Cette visite d’un nouveau musĂ©e Dupuytren prĂȘte aujourd’hui Ă  sourire la complaisance de l’auteur qui s’attarde par exemple au chevet d’un ignorantin qui s’est gravement blessĂ© par des manƓuvre s masturbatoires fait de ces pages un vĂ©ritable tĂ©moignage sur les voies que pouvaient emprunter l’anticlĂ©ricalisme. Le tableau est, Ă  cet Ă©gard, exhaustif, puisque l’ecclĂ©siastique profite du pouvoir qu’il exerce sur ses Ă©lĂšves pour les corrompre. L’auteur semble se faire l’auxiliaire du pouvoir laĂŻque. Ce n’est que par la surenchĂšre que cette Ɠuvre se distingue des innombrables volumes rĂ©pandus par les Ă©diteurs anticlĂ©ricaux qui prospĂ©raient en livrant Ă  leurs lecteurs Les DĂ©bauches d’un Confesseur, L’AlcĂŽve du Cardinal, La Belle DĂ©vote, Les Amours d’un SupĂ©rieur de SĂ©minaire, La Confession d’un Confesseur ou les fameuses Lettres d’un Ignorantin Ă  son Ă©lĂšve. Tous ces titres figurent quelques annĂ©es plus tard au catalogue de l’éditeur Pierre Fort qui, Ă  plusieurs reprises, dĂ©cora du nom de roman naturaliste» ses productions. Bonnetain prĂ©tendait bien, lui aussi, livrer des documents » et le rĂ©sultat de cette thĂšse pathologique » ne manque pas de saveur. Ainsi il n’a pas nĂ©gligĂ© de donner pour chirurgiens Ă  l’infortunĂ© congrĂ©ganiste, outre un mĂ©decin catholique fervent, un franc-maçon qui, en la circonstance, triomphe. Le propos de Bonnetain, dira-t-on, tient plus de la provocation que du combat politique. Ce n’était pas l’avis de son prĂ©facier CĂ©ard, qui le tança en ces termes C’est peut-ĂȘtre par ce cĂŽtĂ© infĂ©rieur que vous toucherez au succĂšs, car la bande des Homais se doit de vous venir en aide »243. Admonition bien propre Ă  souligner pour le dĂ©butant roublard que l’éthique naturaliste voulait des observateurs qui ne fussent point des sectaires ou des partisans. L’accueil de L’HystĂ©rique de Camille Lemonnier fut aussi marquĂ© par de nombreux rappels Ă  l’ordre. On se plut Ă  souligner que le rĂ©cit Ă©tait si exceptionnel que l’auteur ne pouvait prĂ©tendre qu’il avait utilisĂ© des documents. De fait, en situant dans le silence d’un bĂ©guinage la soumission sexuelle d’une bĂ©guine par son confesseur, Lemonnier avait poussĂ© fort loin le dĂ©fi. Le curĂ© OrlĂ©a ne craint pas de mĂȘler Ă  son stupre un vocabulaire religieux pour asservir davantage sa maĂźtresse, en laissant planer sur leur commune souillure le doute d’un hymen mystique »244. Lorsque sƓur HumilitĂ© se dĂ©couvre enceinte de ses Ɠuvres, c’est le prĂȘtre qui se charge d’aller acheter des drogues abortives auprĂšs des prostituĂ©es. Les excĂšs mĂȘmes de l’Ɠuvre, une maniĂšre de priapĂ©e flamande travaillĂ©e Ă  l’évidence par une rage anticlĂ©ricale, ne peuvent faire oublier la subtile peinture de la vie des bĂ©guines, cette atmosphĂšre faite de menues pratiques de dĂ©votions, de silencieux travaux, de la bĂ©ate douceur des jours oĂč l’apparition d’OrlĂ©a fait tache. 160Les figures de prĂȘtres pervers ou simplement paillards n’abondent pas, cependant, dans le roman et la nouvelle naturalistes elles ont Ă©tĂ© créées par de jeunes Ă©crivains s’abandonnant Ă  des provocations qui ont un parfum de vie estudiantine. La satire, dans certains contes de Robert Caze, comme Les Bas de Monseigneur, ne dĂ©passe pas l’anticlĂ©ricalisme des chansons de corps de garde. FĂšvre et Desprez Ă©veillent davantage l’intĂ©rĂȘt car Autour d’un clocher tĂ©moigne, Ă  la maniĂšre d’une charge, des tensions grandissantes qui se sont dĂ©veloppĂ©es au sein des communautĂ©s rurales entre les rĂ©publicains triomphants et le curĂ© en l’occurrence, l’abbĂ© Chalindre, dur, cassant, intransigeant, subit de multiples avanies dont la moindre est cette Marseillaise qui vient troubler un office. Il ne succombe pas, il est vrai, Ă  ce conflit c’est un scandale entraĂźnĂ© par sa paillardise qui a raison de ce personnage haut en couleurs. Il tranche sur les innombrables prĂȘtres mĂ©diocres que l’on peut rencontrer dans le roman naturaliste. Incultes, inefficaces, bornant leurs ambitions Ă  la jouissance de l’édredon et du petit verre d’aprĂšs dĂźner », les confrĂšres de l’abbĂ© Boumisien sont lĂ©gion. 245 Zola, L’Assommoir, t. 3, p. 652. 246 Ibid., p. 839. 247 Abel Hermant, Nathalie MadorĂ© 1888 d’aprĂšs la réédition Ollendorff, 1894, p. 298. 161On se souvient du mariage de Gervaise Un prĂȘtre vint Ă  grandes enjambĂ©es, l’air maussade, la face pĂąle de faim, prĂ©cĂ©dĂ© par un clerc en surplis qui trottinait. Il dĂ©pĂȘcha sa messe, mangeant les phrases latines, se tournant, se baissant, Ă©largissant les bras, en hĂąte, avec des regards obliques sur les mariĂ©s et sur les tĂ©moins »245. A l’enterrement de maman Coupeau, Ă©galement, la cĂ©rĂ©monie fut vite bĂąclĂ©e. La messe traĂźna pourtant un peu, parce que le prĂȘtre Ă©tait trĂšs vieux »246. On pourrait citer bien des exemples de ces cĂ©rĂ©monies destinĂ©es aux pauvres, messes bousculĂ©es, baptĂȘmes expĂ©diĂ©s par des officiants lamentables. A l’enterrement de sa fille, Pierre Cottereau s’interroge Pourquoi se dit-il aucun prĂȘtre n’est-il venu ? ». Justement il apercevait, dans sa guĂ©rite, un prĂȘtre d’une extraordinaire vulgaritĂ©, la trogne rouge, avec une soutane sale, un parapluie bleu, un brĂ©viaire Ă  la main »247. 248 Zola, La Joie de vivre, t. 4, p. 1100. 162Que dire de l’abbĂ© Joire qui passe dans Germinal en essayant de ne froisser personne ou de l’abbĂ© Horteur, fils de paysans, crĂąne dur oĂč la lettre avait seule pĂ©nĂ©trĂ©.... Personnellement, il soignait son salut ; quant Ă  ses paroissiens, tant pis s’ils se damnaient ! Il avait pendant quinze ans tĂąchĂ© de les effrayer sans y rĂ©ussir, il ne leur demandait plus que la politesse de monter Ă  l’église, les jours de grandes fĂȘtes. Tout Bonneville y montait par un reste d’habitude, malgrĂ© le pĂ©chĂ© oĂč pourrissait le village. Son indiffĂ©rence du salut des autres tenait lieu au prĂȘtre de tolĂ©rance »248. Par sa lourdeur, l’insistance de certaines de ses questions, il parvient Ă  Ă©loigner Pauline du confessionnal. 249 Maupassant, Une Vie, t. 2, p. 221. 250 Ibid., p. 393. 251 Harry Alis, La Terre Les Pas de Chance, pp. 282-283. 163Le bon abbĂ© Picot, dans Une Vie, n’est pas non plus un esprit supĂ©rieur ; cependant, vrai prĂȘtre campagnard, tolĂ©rant, bavard et brave homme ..., il sait plaire grĂące Ă  cette astuce inconsciente que le maniement des Ăąmes donne aux hommes les plus mĂ©diocres appelĂ©s par le hasard des Ă©vĂ©nements Ă  exercer un pouvoir sur leurs semblables »249. C’est dans son ministĂšre un homme de bon conseil il aide Jeanne qui souhaite un second enfant, d’abord en amenant son Ă©poux Ă  reprendre ses relations avec elle, puis en lui traçant un plan de conduite habile » pour dĂ©jouer les fraudes » sexuelles de Julien dont les Ă©treintes s’arrĂȘtent avant qu’elle ne puisse ĂȘtre fĂ©condĂ©e »250. Il montre au demeurant beaucoup d’intĂ©rĂȘt pour ces choses ..., une gourmandise d’homme qui jeĂ»ne », mais l’auteur ne manifeste Ă©videmment pas devant cette curiositĂ© et ces pouvoirs du prĂȘtre l’inquiĂ©tude obsĂ©dante de Michelet il lui suffit que l’abbĂ© Picot ait un peu de ce sens pratique qui fait tant dĂ©faut Ă  ses confrĂšres. Au moment mĂȘme oĂč Maupassant publie son roman, son ami Harry Alis fait paraĂźtre une nouvelle, La Terre, oĂč un curĂ© se montre incapable d’empĂȘcher un homme dĂ©sespĂ©rĂ© de se pendre sous ses yeux Le prĂȘtre le menaçait des flammes Ă©ternelles. Il allait mourir en Ă©tat de pĂ©chĂ©, comme un chien... Par excĂšs de zĂšle religieux, il l’injuriait Fou, Ă©goĂŻste, entĂȘtĂ© ». Tout Ă  coup il s’arrĂȘta. Catherin tranquillement, attachait la corde. Alors, il le supplia, d’une voix Ă©mue, reprenant les arguments les plus concluants contre le suicide .... Catherin dit au curĂ©, en secouant la tĂȘte TĂŽt cĂ© Ăš de follerĂ©es». Et passant la corde autour de son cou, il se pendit »251. 252 Zola, La Faute de l’abbĂ© Mouret, t. 3, p. 35. 253 Ibid., pp. 226-227. 254 Ibid., p. 255. 164Ce reproche d’inefficacitĂ© n’atteint que l’homme et l’on ne peut guĂšre parler ici de griefs anti-religieux ceux-ci pourtant ne manquent pas. Quelques sombres figures de fanatiques incarnent tout Ă  la fois la haine de la vie, de la nature, de la Femme, de tout ce que l’abbĂ© Mouret, jusqu’alors une crĂ©ature chĂątrĂ©e, marquĂ©e de la tonsure ainsi qu’une brebis du Seigneur »252, dĂ©couvre quelque temps dans le Paradou. A ses cĂŽtĂ©s, l’ignorantin Archangias, crasseux, vulgaire et violent, prĂȘche cette religion de la mort » Ă  laquelle reviendra Mouret. Repoussant Albine, il lui lancera C’est la mort qui est ici, c’est la mort que je veux, la mort qui dĂ©livre, qui sauve de toutes les pourritures... Entends-tu ! je nie la vie, je la refuse, je crache sur elle. ... Que les broussailles grandissent, qu’elles secouent les murs de leurs bras Ă©pineux, et que des pullulements d’insectes sortent des fentes du sol pour venir ronger les murs, l’église, si ruinĂ©e qu’elle soit, ne sera jamais emportĂ©e dans ce dĂ©bordement de la vie ! Elle est la mort inexpugnable... »253. Et de fait, lorsqu’Albine, la Vie, l’Amour, tente de ramener Serge Ă  elle, dans ce Paradou oĂč il est un instant revenu, ses lĂšvres se collent sur ce cadavre pour le ressusciter. Et Serge n’a encore que des larmes »254. 255 Maupassant, Une Vie, p. 402. 165Ainsi, le frĂšre Archangias qui, un moment, triomphe, apparaĂźt bel et bien Ă  Zola comme un personnage reprĂ©sentatif pourchassant les amoureux, Ă©crasant les nids, il est cette nĂ©gation mĂȘme de la vie » que dĂ©nonce le romancier. L’abbĂ© Tolbiac, dans Une Vie, massacre une chienne en gĂ©sine avec plus de sauvagerie encore. Comme lui, il ne connaĂźt que l’anathĂšme, l’imprĂ©cation, comme lui, il chasse les amoureux Ă  coup de pierre, comme lui, enfin, il a pour adversaire une maniĂšre d’hĂ©ritier des vieux philosophes adorateurs de la nature»255, le propre pĂšre de Jeanne, le baron Le Perthuis des Vauds, qui n’est pas sans ressemblance avec le Jeanbernat de La Faute de l’abbĂ© Mouret. 256 Octave Mirbeau, L’AbbĂ© Jules, UGE, 1977, p. 204. L’édition originale parut chez Ollendorff en 1888 166Cette opposition traditionnelle du prĂȘtre et du philosophe, Octave Mirbeau la rĂ©duira dans L’AbbĂ© Jules, puisque c’est le prĂȘtre, dans ce roman, qui devient panthĂ©iste. Cette singuliĂšre figure, haineuse et louche, finit par donner Ă  son neveu les leçons de la Nature Le mieux est ... de diminuer le mal, en diminuant le nombre des obligations sociales et particuliĂšres, en t’éloignant le plus possible des hommes, en te rapprochant des bĂȘtes, des plantes, des fleurs ; en vivant, comme elles, de la vie splendide qu’elles puisent aux sources mĂȘmes de la nature, c’est-Ă -dire de la BeautĂ©... Et puis, ayant vĂ©cu sans les remords qui attristent, sans les passions d’amour et d’argent qui salissent, sans les inquiĂ©tudes intellectuelles qui tuent, tu mourras sans secousse.... Et tout le monde, ignorant ta vie, ignorera ta mort... Tu seras pareil Ă  ces jolis animaux des forĂȘts, dont on ne retrouve jamais la carcasse, et qui disparaissent, volatilisĂ©s dans les choses !... »256. 257 Ibid., p. 236. 167L’originalitĂ© de cette Ɠuvre tient Ă  ce que Mirbeau y reprend tous les Ă©lĂ©ments du portrait du mauvais prĂȘtre, suivant les donnĂ©es du plus banal anticlĂ©ricalisme – violent, sournois, l’abbĂ© Jules est Ă©videmment un obsĂ©dĂ© sexuel – mais il donne Ă  son hĂ©ros une conscience claire de son ignominie. Ses aveux permettent de nuancer l’image inquiĂ©tante du faune en soutane », ainsi que le nommait Jean Lorrain J’ai manquĂ© ma vie .... Je l’ai manquĂ©e, parce que jamais je n’ai pu dompter complĂštement les sales passions qui Ă©taient en moi, passions comprimĂ©es du mysticisme de ma mĂšre, de l’alcoolisme de mon pĂšre. J’ai luttĂ© pourtant, va !... Elles m’ont vaincu... Je meurs de cette lutte et de cette dĂ©faite »257. L’hĂ©rĂ©ditĂ© appelĂ©e Ă  l’aide pour expliquer une vie de bassesses, voilĂ  qui paraĂźt bien rudimentaire, il est vrai. 258 Ibid., p. 81. 259 Par exemple dans Le Juif errant oĂč les jĂ©suites sont accusĂ©s des pires mĂ©faits. 260 Mademoiselle La Quintinie 1863 valut Ă  George Sand un trĂšs grand succĂšs auprĂšs des Ă©tudiants lib ... 261 Dans Monsieur de Boisdhyver 1860, la jeune Suzanne s’enfuit quelque temps avec l’abbĂ© Cyprien. P ... 168Dans ce compendium de tous les vices ecclĂ©siastiques », l’ambition a, bien sĂ»r, sa part. SecrĂ©taire d’un Ă©vĂȘque, l’abbĂ© Jules a quelque temps l’occasion de se rĂ©vĂ©ler un homme d’action, un politique ambitieux et adroit, malgrĂ© ses bravades, ses taquineries excessives, ses inutiles persĂ©cutions »258. Le portrait du prĂȘtre dĂ©vorĂ© d’ambitions, de machiavĂ©lisme, ourdissant des plans compliquĂ©s, ne relĂšve pas nĂ©cessairement de l’anticlĂ©ricalisme. Balzac, en crĂ©ant l’abbĂ© Troubert, le persĂ©cuteur du vicaire Birotteau, dans Le CurĂ© de Tours, s’en prenait effectivement au parti prĂȘtre », Ă  la puissance occulte de la CongrĂ©gation, sans charger le portrait de son Louis XI en soutane » des traits qu’y eussent ajoutĂ©s EugĂšne Sue259, George Sand260, ou plus lĂ©gĂšrement Champfleury261 Troubert attend son heure, en menant effectivement une vie discrĂšte qui confine Ă  l’ascĂ©tisme, construisant Ă  petit bruit ses machinations dans des cercles de dĂ©votes, ignorant tout dĂ©sordre des mƓurs. 169La vie clĂ©ricale eut, d’ailleurs, au XIXe siĂšcle, son spĂ©cialiste Ă©levĂ© par l’Eglise et pour l’Eglise, Ferdinand Fabre ne fut ni l’apologiste ni le dĂ©tracteur du clergĂ©. En 1863, dans la prĂ©face de Julien Savignac, il notait Comme l’homme d’Etat, le mĂ©decin, le laboureur, le bourgeois, le prĂȘtre appartient au romancier... Cela veut-il dire que le prĂȘtre se soit prĂ©sentĂ© Ă  notre esprit comme un hĂ©ros ordinaire, et que nous n’ayons pas senti Ă  quels mĂ©nagements particuliers a droit celui qui, par le fait de son dĂ©vouement unique, a acceptĂ© la redoutable mission de relever l’ñme humaine de ses dĂ©faillances quotidiennes ? Nullement. Le prĂȘtre nous apparut environnĂ© de toutes sortes de prestiges et de mystĂšres ; mais, comme ses actes ne tardĂšrent pas Ă  nous dĂ©celer l’homme, toutes rĂ©serves faites pour le caractĂšre sacerdotal, nous nous emparĂąmes de l’homme et le soumĂźmes, sans faiblesse, comme sans animositĂ©, au procĂ©dĂ© d’analyse commun. C’est dans ce sentiment, Ă  la fois de haute convenance et de complet dĂ©sintĂ©ressement, qu’ont Ă©tĂ© Ă©crites nos ScĂšnes de la Vie ClĂ©ricale ». 262 Celui-ci ne mourut que cinq ans aprĂšs la publication de ce roman en 1873. 170Il est difficile pourtant, de ne pas voir en l’abbĂ© Ruffin Capdepont, surnommĂ© L’AbbĂ© Tigrane, une figure quasi monstrueuse. Ce supĂ©rieur de grand sĂ©minaire entre en conflit avec son Ă©vĂȘque qui a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  un siĂšge Ă©piscopal qu’il convoitait lui-mĂȘme. D triomphe Ă  la mort de l’évĂȘque, auquel il prĂ©tend, en sa qualitĂ© de vicaire gĂ©nĂ©ral, refuser une sĂ©pulture dans la crypte de la cathĂ©drale. NommĂ© enfin Ă©vĂȘque, puis appelĂ© Ă  un archevĂȘchĂ©, l’abbĂ© Tigrane, devenu un des prĂ©lats les plus ultramontains de France, rĂȘve enfin Ă  la succession de Pie IX262. La genĂšse de ce roman qui parut en 1873 est Ă  peu prĂšs contemporaine de celle de La ConquĂȘte de Plassans dont la publication suivit la mise en place du rĂ©gime d’ordre moral qui fit lĂ©gitimement craindre aux rĂ©publicains le dĂ©veloppement de la puissance de la rĂ©action catholique. Certes, l’abbĂ© Tigrane bornait ses ambitions Ă  la carriĂšre ecclĂ©siastique, ses accointances avec le pouvoir laĂŻque n’étaient guĂšre Ă©voquĂ©es par Ferdinand Fabre, qui en laissant entendre que le successeur de Pie IX pourrait bien ĂȘtre un homme semblable Ă  son hĂ©ros, sortait pourtant de sa rĂ©serve ordinaire. 263 Zola, La ConquĂȘte de Plassans, t. 2, p. 1049. 171L’abbĂ© Faujas n’a pas, en revanche, la seule ambition de s’élever dans la carriĂšre ecclĂ©siastique on murmure, certes, Ă  son propos, lorsqu’il a conquis Plassans, qu’il a la mitre dans la poche »263, mais il a dĂ©jĂ  si bien circonvenu l’évĂȘque que cette victoire n’a certainement pas grand prix pour lui. Au demeurant, on ne peut lui faire grief de vouloir accumuler des biens ou des jouissances seul le pouvoir l’intĂ©resse, celui qu’il peut exercer dans la maison de Mouret oĂč il s’impatronise, ou celui qu’on l’a chargĂ© d’acquĂ©rir en cette ville oĂč on l’a envoyĂ©. La dĂ©nonciation s’inspire largement des convictions de Michelet qui a modifiĂ© les structures mĂȘmes de l’anticlĂ©ricalisme en dĂ©plaçant le terrain du combat. Il n’est plus seulement important de souligner la puissance occulte des vicaires de la CongrĂ©gation, ou des Ă©vĂȘques imposant une maniĂšre de tyrannie, il s’agit de montrer le danger installĂ© au cƓur des familles, le pouvoir de l’homme en noir » sur l’épouse et la fille. Michelet voulait dĂ©possĂ©der le prĂȘtre de son autoritĂ©, Zola en peint prĂ©cisĂ©ment les plans. De plus, il investit le modĂšle du prĂȘtre accapareur d’une puissance politique qui lui permet de rĂ©vĂ©ler certaines accointances du clergĂ© et du Second Empire Ă  ses dĂ©buts. 264 Ibid., p. 1023. 172En fait, Zola s’inquiĂšte plus de la situation sous l’Ordre moral qu’au commencement du rĂšgne de NapolĂ©on III. On pourrait en effet trouver curieux qu’un prĂȘtre qui a eu des difficultĂ©s Ă  Besançon» ait reçu mission de convertir Plassans au bonapartisme au mĂ©pris de toute hiĂ©rarchie civile ou ecclĂ©siastique. En outre, lors du coup d’Etat, le clergĂ©, Ă  l’instar des lĂ©gitimistes, avait Ă©tĂ© parfaitement jouĂ© par les manƓuvres du prince-prĂ©sident. Zola, en fait, rĂ©pond Ă  l’objection puisque c’est Faujas lui-mĂȘme, manifestement aux abois, qui est allĂ© s’offrir », au ministre qui cherchait justement des prĂȘtres dĂ©vouĂ©s au gouvernement ». EffrayĂ© par sa mine noire et sa vieille soutane », le ministre l’a envoyĂ© Ă  Plassans Ă  tout hasard »264, imaginant sans doute que seul un prĂȘtre pourrait s’insinuer dans les salons et les foyers d’une ville gagnĂ©e au lĂ©gitimisme. Les lecteurs de La ConquĂȘte de Plassans reconnurent dans la dĂ©marche de Faujas les actions de ce parti prĂȘtre » qui multipliait pĂ©lerinages et cĂ©rĂ©monies votives alors qu’il Ă©tait devenu un des plus sĂ»rs piliers d’un rĂ©gime qui trouvait dans le catholicisme un alliĂ© solide. 265 Ibid., p. 1046. 173Ce n’est pas lĂ  que se rĂ©vĂšlent les traces les plus profondes de l'anticlĂ©ricalisme de ce roman, mais dans la rĂ©pĂ©tition de certains clichĂ©s, sur la saletĂ© de l’ecclĂ©siastique, par exemple. AprĂšs sa victoire, lorsque Ovide Faujas laisse tomber son masque de douceur, il se nĂ©glige absolument La ville fut positivement terrifiĂ©e, en voyant le maĂźtre qu’elle s’était donnĂ© grandir ainsi dĂ©mesurĂ©ment, avec la dĂ©froque immonde, l’odeur forte, le poil roussi d’un diable»265. Tel quel, il demeure encore capable de sĂ©duire les pĂ©nitentes, avec ce charme si redoutĂ© de Michelet. Zola ne va-t-il pas jusqu’à faire dire Ă  une dĂ©vote, aprĂšs avoir soulignĂ© l’allure crasseuse du personnage Ma chĂšre ..., j’avais tort en voulant qu’il se parfumĂąt ; je m’habitue, je trouve mĂȘme qu’il est beaucoup mieux... VoilĂ  un homme ! ». 266 Zola, Lettres parisiennes La Cloche, 8 septembre 1872. 267 Maupassant, Galanterie sacrĂ©e Le Gil Blas, 17 novembre 1881. 174Certes, Faujas est un chaste qui rĂ©siste par haine de la femme » Ă  toutes les tentations, mais cette dĂ©vote n’en illustre pas moins parfaitement la thĂšse de Michelet qui, dans la prĂ©face de 1861 Ă  sa réédition de Le PrĂȘtre, la Femme et la Famille, Ă©voquait les cent procĂšs commencĂ©s Ă  la fois » contre des ecclĂ©siastiques corrupteurs et prĂ©disait le jour oĂč tout dĂ©partement, toute ville et bientĂŽt tout village », dĂ©noncerait les mĂȘmes scandales » oĂč le monstrueux est la rĂšgle, la nature l’exception ». Zola, qui hĂ©sitera longtemps Ă  parler de ces cas monstrueux » n’en partage pas moins les opinions de Michelet Il vient parfois du confessionnal, un chuchotement lĂ©ger, un soupir d’allĂ©gresse. C’est une pĂ©nitente que la grĂące pĂ©nĂštre et qui monte au Ciel. Les autres, impatientes, frĂ©missent de dĂ©sir. Et quand le tour de l’une d’entre elles est venu, elle s’approche Ă  petits pas, le sein battant, avec le sourire vague d’une femme qui va dans l’alcĂŽve de JĂ©sus »266. Maupassant qui parle de la galanterie sacrĂ©e » note aussi que la femme aime la robe du moine ! Elle l’aime parce qu’il y a dans cet amour une vague odeur de sacrilĂšge, de profanation, parce qu’elle joue lĂ  son rĂŽle biblique de serpent, de tentatrice, parce qu’elle a pour mission, pour devoir, de se faire aimer par l’homme ; parce que son triomphe de sĂ©ductrice grandit avec la difficultĂ© de la conquĂȘte. Mais pour ĂȘtre aimĂ©, le moine s’est fait aimable, mondain, sĂ©duisant »267. 268 Zola, VĂ©ritĂ©, t. 8, p. 1448. 175L’abbĂ© Faujas ne peut ĂȘtre sĂ©parĂ© de l’époque oĂč il a Ă©tĂ© conçu aprĂšs l’Ordre moral, Zola n’évoquera plus de prĂȘtres aussi sinistres avant de reprendre violemment position dans le conflit entre laĂŻcs et clĂ©ricaux Ă  partir de 1901. Dans VĂ©ritĂ©, le frĂšre Gorgias, sodomite et assassin, sera le dernier terme d’une terrifiante trinitĂ© Faujas, Archangias et Gorgias. L’auteur, dans cet Ă©vangile », dĂ©nonce l’organisation congrĂ©ganiste comme un monstrueux Ă©tat dans l’Etat et l’on voit le crime de Gorgias Ă©touffĂ©, couvert », par les jĂ©suites, tandis qu’un instituteur juif est condamnĂ© Ă  sa place. Nulle part, avant cette publication, on ne trouve trace dans l’Ɠuvre de Zola d’une accusation de semblable ampleur. La puissance occulte des religieux, la fameuse Croisade noire » dĂ©noncĂ©e dĂšs la fin du Second Empire par Marie-Louise Gagneur, n’apparaĂźt guĂšre dans Les Rougon-Macquart ce thĂšme que les radicaux n’ont jamais cessĂ© de dĂ©velopper, Zola ne l’a adoptĂ© que fort tard, impressionnĂ© particuliĂšrement par les positions violemment anti-dreyfusardes prises par l’ensemble de la presse congrĂ©ganiste. Ce combat a conduit Zola au dĂ©chaĂźnement de VĂ©ritĂ©, Ă  ces attaques contre les dogmes ineptes de l’Eglise, avec son enfer, son paradis, sa doctrine de mort sociale»268. 269 Zola, Pot-Bouille, t. 4, pp. 666-667. 270 Zola, La Terre, t. 5, p. 799. 176Il renonce alors Ă  toutes les nuances perceptibles dans la sĂ©rie des Rougon-Macquart oĂč la noblesse ne faisait pas toujours dĂ©faut aux membres du clergĂ©. Le vicaire de Saint-Roch, l’abbĂ© Mauduit, si mondain dans Pot-Bouille, agonisant d’impuissance et de dĂ©goĂ»t » devant les vilenies de ses paroissiens qu’il Ă©tait condamnĂ© Ă  cĂŽtoyer, ne demandait-il pas pardon Ă  Dieu, pardon de ses mensonges, pardon des complaisances lĂąches et des promiscuitĂ©s infĂąmes ? » Il pleurait comme Marie et Madeleine, il pleurait la vĂ©ritĂ© morte, le ciel vide »269, craignant de compromettre » Dieu dans le cloaque oĂč croupissaient ses ouailles. L’abbĂ© Godard, dans La Terre, bĂąclait, certes, ses messes, mais il avait la passion des misĂ©rables, leur donnait tout, son argent, son linge, ses habits, Ă  ce point qu’on n’aurait pas trouvĂ©, en Beauce un prĂȘtre ayant une soutane plus rouge et plus reprisĂ©e »270. Dans la mĂȘme Ɠuvre, le petit abbĂ© Madeline ne se ronge-t-il pas devant l’ignominie de ses paroissiens ? L’abbĂ© Ranvier dans Germinal, est plus suspect, puisque tout en se rangeant du cĂŽtĂ© des grĂ©vistes, il fait de leurs souffrances l’aiguillon de leur salut. D’autres encore, Jouve dans Une Page d’amour, Cornille dans Le RĂȘve, ne manquent pas de droiture. La haine du protestantisme 177Capables de rĂ©sister quelquefois Ă  un rĂ©flexe anticlĂ©rical, les naturalistes ont en revanche rarement su nuancer leurs positions Ă  l’égard du protestantisme. AprĂšs la perte de l’Alsace, les protestants ne reprĂ©sentaient plus qu’une faible minoritĂ© de la population française, 2 pour 100 environ, mais l’idĂ©e d’un pĂ©ril protestant » n’en faisait pas moins son chemin. Un courant intellectuel dominĂ© par Taine et Renan, animĂ© aussi par d’importantes personnalitĂ©s comme Challemel-Lacour ou Renouvier, n’avait-il pas travaillĂ© depuis la dĂ©faite Ă  imposer l’opinion suivant laquelle l’esprit de la RĂ©forme avait vaincu l’esprit de Rome ? BallottĂ©s entre des tentations rĂ©volutionnaires ou, au contraire, conservatrices, volontiers portĂ©s Ă  la blague » et Ă  la frivolitĂ©, les Français Ă  les en croire auraient pu recevoir de hautes leçons des nations protestantes. Peu s’en fallait qu’on ne fĂźt de Sedan une victoire du protestantisme. On eut beau souligner que le patriotisme Ă©tait intĂ©ressĂ© Ă  cette volontĂ© de rĂ©gĂ©nĂ©ration, celle-ci prĂȘtait manifestement le flanc Ă  de vives critiques. Le caractĂšre protestant Ă©tait d’emblĂ©e dĂ©signĂ© comme Ă©tranger Ă  l’esprit de la Nation et le soupçon se porta tout de suite sur ceux qui mĂ©ditaient de tenter une telle greffe on dĂ©voila le pouvoir occulte des protestants dans la mise en place de l’école laĂŻque et le parti catholique entreprit de dĂ©noncer l’alliance des rĂ©publicains et des protestants. De fait, lorsque la victoire des rĂ©publicains devint dĂ©finitive, le premier ministĂšre prĂ©sentĂ© aux Chambres comportait cinq protestants William Waddington, Freycinet, Le Royer, LĂ©on Say et JaurĂ©guiberry. De lĂ  Ă  considĂ©rer qu’il pouvait exister une politique protestante » dĂ©vouĂ©e aux seuls intĂ©rĂȘts d’un clan, il n’y avait qu’un pas que beaucoup n’hĂ©sitĂšrent pas Ă  franchir. Le cabinet Waddington aborda tout Ă  la fois la question religieuse et la question scolaire par le truchement de son vĂ©ritable chef, Jules Ferry, ministre de l’Instruction publique, libre-penseur et franc-maçon, qui ne faisait point mystĂšre de ses alliances. Il souhaitait grĂące Ă  elles prouver que les rĂ©publicains ne luttaient pas contre la religion, mais contre le clĂ©ricalisme. Deux mois seulement aprĂšs la formation du ministĂšre prĂ©sidĂ© par Waddington, la bataille s’engagea autour du fameux article 7 d’un projet de loi, destinĂ© Ă  interdire l’enseignement aux membres des congrĂ©gations religieuses non autorisĂ©es. Pour beaucoup il s’agissait d’une offensive protestante. 271 Edouard Drumont, La France juive, Marpon et Flammarion, 1886, t. II, p. 351. 272 Zola, RĂ©ponse aux protestants Le Figaro, 6 juin 1881, in Une Campagne, t. 14, p. 608. 273 Zola, Protestantisme Le Figaro, 17 mai 1881, op. cit., p. 598. 274 Rod Ă  Zola, 8 mai 1881, naf 24523. Voir Zola, Protestantisme, p. 598. 178Drumont consacra, dans La France juive, tout un chapitre aux protestants Dans la vie politique, l’austĂšre Protestant est, par excellence, l’homme de la fourberie et du mensonge »271 qui s’infiltre sournoisement dans la RĂ©publique. On ne s’attarderait guĂšre Ă  commenter de telles formules si on n’en trouvait pas de semblables sous la plume de Zola Notre RĂ©publique se dĂ©bat contre les catholiques elle devrait se mĂ©fier plus encore des protestants, qui essaient de l’envahir, pouf faire d’elle une arme de propagande. Il viendra un jour oĂč elle les trouvera sur son chemin comme un terrible obstacle, et il faudra alors les abattre violemment »272. Les deux articles que le romancier a consacrĂ©s Ă  la question en 1881, alors que Ferry avait remplacĂ© le protestant Freycinet Ă  la prĂ©sidence du Conseil, dĂ©noncent chez les protestants une haine de toute science, une frĂ©nĂ©sie de prosĂ©lytisme et la certitude partout proclamĂ©e que l’homme est nĂ© mauvais, qu’ il n’y a rien Ă  attendre de lui »273. L’essentiel de ces griefs est puisĂ© dans la documentation qu’Edouard Rod a adressĂ© Ă  Zola dans une lettre du 8 mai 1881, oĂč se trouvent bien des phrases qu’il s’est bornĂ© Ă  recopier. C’est l’opinion de Rod s’en prenant Ă  une religion impropre au dĂ©veloppement artistique et littĂ©raire et aussi au progrĂšs scientifique » que Zola reprend en l’amplifiant. C’est Rod qui a Ă©galement fourni Ă  Zola quelques Ă©claircissements sur la scission de la secte des darbystes, les deux branches » se battant sur la question de savoir si Christ compĂątit ou sympathise Ă  un malheur »274. 179Rod, en 1881, peu de temps avant la publication du premier article de Zola faisait le tableau de ces divisions dans Palmyre Veulard, un curieux roman de fille » oĂč d’une façon quelque peu artificielle se trouvait amenĂ© le thĂšme religieux. Palmyre, une cocotte entretenue par un riche poitrinaire, Gabriel MĂ©tivier, trompe son amant avec le mĂ©decin Salomon ProfĂšs. Partie en Suisse avec MĂ©tivier qui espĂšre y recouvrer la santĂ©, Palmyre frĂ©quente la sociĂ©tĂ© protestante et aprĂšs la mort de son protecteur, elle rentre Ă  Paris avec un jeune homme qu’elle a dĂ©tournĂ© de sa vocation de pasteur. Le docteur ProfĂšs, installĂ© chez Palmyre, congĂ©die ce jeune soupirant et interdit Ă  la cocotte ses anciennes frĂ©quentations. 275 Edouard Rod, Palmyre Veulard, Dentu, 1881, p. 108. 276 Edouard Rod, Les Protestants. CĂŽte Ă  cĂŽte, Ollendorff, 1882, p. 4. 180Pour la premiĂšre fois dans l’Ɠuvre de Rod, le prosĂ©lytisme protestant Ă©tait abordĂ© lorsque le couple formĂ© par MĂ©tivier et sa maĂźtresse se voyait assiĂ©gĂ© par une darbiste » sic, capable de donner Ă  ses paroles des sonoritĂ©s de prophĂ©ties »275. Un an plus tard, Rod rĂ©cidivait dans CĂŽte Ă  cĂŽte, au moment mĂȘme oĂč Daudet publiait L'EvangĂ©liste. George Maillange, orphelin de pĂšre, vit avec sa mĂšre dont le cƓur a Ă©tĂ© Ă  la fois exaltĂ© et dessĂ©chĂ© par la piĂ©tĂ© pratique du protestantisme »276. Il Ă©pouse Juliette, d’éducation catholique, mais qui, pourtant, est la pupille d’un protestant. Le mariage a lieu au temple. TrĂšs vite, George doit cesser d’avoir des rapports avec sa femme malade. Tout en sauvegardant les apparences, il se dĂ©tourne d’elle et fait Ă  sa bonne un enfant. La malheureuse servante meurt en couches et la femme de George qui ignore la vĂ©ritĂ© propose Ă  son mari d’adopter l’enfant. Ceci ne rend pas George plus fidĂšle il devient l’amant d’AngĂšle, amie de couvent de Juliette. Le couple adultĂšre est bientĂŽt surpris dans un cabinet particulier. AprĂšs une fugue avec AngĂšle, George finit par revenir auprĂšs de sa femme convertie entre temps par sa belle-mĂšre, fanatique du sacrifice accompli », et par le pasteur Planel. Cette intrigue permet Ă  Rod de dĂ©noncer tout Ă  la fois l’hypocrisie de son hĂ©ros, et la bassesse de ceux qui profitent du dĂ©sarroi de son Ă©pouse pour l’amener Ă  une religion vers laquelle elle ne se sentait point attirĂ©e. 277 Alphonse Daudet, L’EvangĂ©liste 1882 d’aprĂšs l’édition Guillaume, sd, p. 123. 181Ce qui ne constitue qu’un Ă©lĂ©ment accessoire dans ces deux Ɠuvres fournit Ă  Daudet l’essentiel de l’intrigue de L’EvangĂ©liste. On y voit Jeanne Autheman, l’épouse d’un riche banquier juif qu’elle a converti, circonvenir la jeune danoise Eline Ebsen. Celle-ci est bientĂŽt capable de s’arracher Ă  l’amour de sa mĂšre et Ă  l’affection d’un sous-prĂ©fet du 16 mai, rĂ©cemment rĂ©voquĂ©, et elle part Ă©vangĂ©liser Ă  son tour. Jeanne Autheman rĂšgne sur un village de Seine-et-Oise oĂč elle a pratiquement gagnĂ© au protestantisme tous les habitants, Ă  force de primes d’argent et de vĂȘtements, versĂ©es Ă  chaque progrĂšs accompli dans la foi rĂ©formĂ©e Oh ! cette bible... L’air de tout le pays en est imprĂ©gnĂ©. Les murs suintent des versets, au fronton du temple et des Ă©coles, chez tous les fournisseurs du chĂąteau. La boucherie porte en grandes lettres noires au dessus de l’étal MEURS ICI POUR VIVRE LA ; et l’épicier a Ă©crit dans sa boutique AFFECTIONNEZ-VOUS AUX CHOSES QUI SONT EN HAUT. Justement ce qu’il y a en haut, ce sont des flacons de prunes et de cerises Ă  l’eau de vie. Mais les paysans n’en consomment guĂšre de peur d’Anne de Beuil », la principale sĂ©ide de Jeanne Autheman, et de sa police »277. 278 Ibid., p. 180. 279 Ibid., p. 219. 182D’aprĂšs les tĂ©moignages de Lucien Daudet, d’Edmond de Goncourt et de Drumont, ce roman fut inspirĂ© Ă  l’auteur par le professeur d’allemand de son fils LĂ©on, une dame L... Sa fille avait Ă©tĂ© convertie par une femme de banquier que la justice refusait de poursuivre, de crainte de ses pouvoirs considĂ©rables. Daudet, de fait, ne se livre pas Ă  une attaque sans nuances du protestantisme, mais il dĂ©nonce le sectarisme de certains croyants son roman contient en particulier le portrait d’un brave homme de pasteur, Aussandon, que le fanatisme de Jeanne Autheman, cette morte vivante ..., cette mangeuse d’ñmes, froide comme la goule des cimetiĂšres »278 glace absolument. Cependant, le protestantisme lui semble plus que le catholicisme capable de stimuler d’inquiĂ©tantes attaques mystiques » chez certaines femmes Les prĂȘtres catholiques connaissent bien ces exaltations de dĂ©votes qui, sous prĂ©texte d’autel Ă  soigner, de fleurs Ă  renouveler, s’immiscent dans les affaires de sacristie et qu’il faut calmer tout le temps. Mais les pasteurs n’avaient pas les mĂȘmes moyens d’autoritĂ©... Que voulez-vous faire dans une religion de critique, de libre examen, une religion sans discipline, oĂč tout le monde entre comme au moulin, croit ce qu’il veut, peut mĂȘme jouer au prĂȘtre si cela l’amuse... »279. 280 Louis Desprez, Pour la libertĂ© d’écrire, pp. 16-17. 183Louis Desprez qui condamne lui aussi le fanatisme » protestant, cette morale rabougrie de petits vieux ... qui neige dans les cƓurs et dans les esprits » le retrouve surtout dans les familles de la prude Angleterre » et ne craint pas de le voir s’acclimater dans la France vibrante et gaie »280. De fait, c’est toujours comme un Ă©lĂ©ment Ă©tranger que le protestantisme est prĂ©sentĂ©. 281 L’Ɠuvre fut rééditĂ©e en 1894 par Ollendorff sous le titre Le Disciple aimĂ©. Hermant a modifiĂ© le n ... 282 Hermant, op. cit., p. 12. 283 Ibid., p. 285. 184En 1885, Abel Hermant dĂ©die La Mission de Cruchod Ă  Maupassant, le maĂźtre des exacts ». Il y raconte l’histoire d’un jeune protestant suisse qui tente de circonvenir un de ses compagnons de collĂšge, George Moore, afin de l’amener Ă  la religion rĂ©formĂ©e. SĂ©duit par la beautĂ© de cet adolescent, Jean-Baptiste Cruchod, qui a d’ailleurs la triste expĂ©rience de ces amitiĂ©s douces, et vives, martyrisĂ©es comme des amours, qui sont l’éternel roman de la vie du collĂšge »282, travaille d’abord Ă  dĂ©truire toute foi dans l’esprit de son camarade avant de lui rĂ©vĂ©ler les grandeurs du calvinisme. Sous son influence et ses prĂ©dications, la belle gaĂźtĂ© de George disparaĂźt, il enlaidit, est en proie Ă  l’ennui, si bien qu’à l’occasion des vacances, ses parents s’inquiĂštent et dĂ©couvrent le travail souterrain de Jean-Baptiste. Ils Ă©loignent George, mais le zĂšle de Cruchod ne tarit pas. Il retrouve l’adolescent qui lui laisse croire qu’il accepte de se convertir avant de dĂ©truire un soir cette illusion. Jean-Baptiste qui voit ses espoirs anĂ©antis, meurt, et la derniĂšre scĂšne nous montre George abandonnant sur une table de cafĂ© la lettre oĂč la mĂšre de Cruchod lui relate la mort de son fils. George, dĂ©livrĂ©, suit une fille Il oublia parmi les miettes de pain et les taches vineuses de la nappe l’agonie de son ami »283. 185Hermant tint Ă  faire savoir Ă  ses lecteurs que les faits qu’il rapportait Ă©taient exacts, qu’il avait utilisĂ© les confidences de la victime » du vrai Cruchod et mĂȘme quelques lettres de ce dernier. Si les Ă©tranges passions » de son hĂ©ros lui semblent mĂ©riter quelque pitiĂ©, il n’en est pas moins vrai qu’Abel Hermant livre dans son roman un nouveau portrait de fanatique. 284 Zola, Protestantisme, art. cit., p. 598. 186Ce courant anti-protestant ne peut guĂšre ĂȘtre Ă©clairĂ© entiĂšrement par l’analyse des Ă©lĂ©ments prĂ©sentĂ©s dans les romans que nous venons d’évoquer en dĂ©nonçant les multiples formes de l’hypocrisie de ceux qui s’adonnent au prosĂ©lytisme, Rod, Daudet, et Hermant manifestent une crainte devant une maniĂšre d’envahissement. Cette peur qu’aucune statistique ne vient Ă©tayer ne peut s’expliquer, Ă  notre sens, que par les rĂ©vĂ©lations souvent discrĂštes que la presse livrait sur les obĂ©diences religieuses des hommes au pouvoir, en particulier dans l’entourage de Ferry. N’est-ce pas en dĂ©couvrant que les rĂ©publicains comptaient beaucoup de protestants en leur rang, que Zola conçut l’idĂ©e que des groupes de pression pouvaient apparaĂźtre au sein mĂȘme du nouveau gouvernement ? C’est en tant que rĂ©publicain, indĂ©pendant de toute confession, que Zola prĂ©cisĂ©ment, s’acharne contre ceux qu’il tient pour les ennemis de la RĂ©publique Une secte religieuse ... qui base toute sa croyance sur un document rĂ©vĂ©lĂ©, immuable, en est rĂ©duite Ă  l’obstination, et doit plier la nature au grĂ© de ce document. Par exemple, les protestants ont pu avoir la prĂ©tention de ramener le Christianisme Ă  l’esprit de la Bible ils n’en restent pas moins enfermĂ©s dans la Bible, dans un document extra-scientifique, et aussi Ă©troitement que les catholiques, Ă  coup sĂ»r. DĂšs lors, les voilĂ  murĂ©s, ils ne peuvent faire un pas en avant. Les libĂ©raux, les rĂ©volutionnaires du seiziĂšme siĂšcle sont devenus les rĂ©actionnaires du dix-neuviĂšme »284. Nul doute qu’à ses yeux, la religion rĂ©formĂ©e menace l’éthique positiviste, l’esprit rĂ©publicain dans son essence mĂȘme. E. MisĂšre sexuelle Romans de filles » 285 Marcello, Chronique Le TĂ©lĂ©graphe, 17 mars 1885. 286 Ernest Raynaud, Les Ecrivains de filles Mercure de France, juillet 1890. 287 Alain Corbin, Les Filles de noce, MisĂšre sexuelle et prostitution aux 19e et 20e siĂšcles, Aubier, ... 187En 1885, un certain Marcello constatait dans Le TĂ©lĂ©graphe Ce n’est pas notre faute si la pornographie dĂ©borde sur les tribunaux par les procĂšs Kistemaeckers. ... On n’entend plus parler que de filles et de souteneurs, de prostituĂ©es et de proxĂ©nĂštes, de maisons tolĂ©rĂ©es et de.... laboratoires irrĂ©guliers »285. La place qu’occupe la prostitution dans la littĂ©rature de cette Ă©poque est en effet considĂ©rable et ne relĂšve plus seulement de la mode. Ernest Raynaud en vint mĂȘme Ă  parler des Ă©crivains de filles »286. On peut lĂ©gitimement se demander si toutes ces publications visent Ă  nourrir des thĂšses sur un sujet que la mĂ©decine et la justice ont frĂ©quemment abordĂ©. C’est au dĂ©but de la Monarchie de juillet que Parent-DuchĂątelet a fait paraĂźtre son fameux ouvrage, De la prostitution dans la ville de Paris... 1836 oĂč il militait en faveur du systĂšme rĂ©glementariste. Cette somme a eu, comme le constate Alain Corbin, une Ă©norme portĂ©e Ă©pistĂ©mologique et a constituĂ© le modĂšle contraignant de la littĂ©rature prostitutionnelle durant prĂšs d’un demi-siĂšcle »287. Mal nĂ©cessaire, la prostitution Ă©tait surtout dangereuse, selon Parent-DuchĂątelet, parce qu’elle menaçait de rentrer dans le monde ..., dans nos maisons, dans nos intĂ©rieurs », et d’amener une contagion biologique ou psychologique des classes bourgeoises. L’idĂ©e de la mouche d’or » dĂ©veloppĂ©e par Zola n’a pas d’autre origine que ce fantasme qui se dĂ©veloppa considĂ©rablement dans le temps mĂȘme oĂč grandissait la syphilophobie. 288 Parent-DuchĂątelet, De la prostitution dans la ville de Paris. Nous utilisons la 3e Ă©dition complĂ©t ... 289 Ibid., t. 1, p. 99. 290 Ibid., t. 1, p. 100. 188Alexandre Parent-DuchĂątelet avait Ă©tudiĂ© la prostitution avec le zĂšle qu’il avait auparavant dĂ©ployĂ© pour amĂ©liorer les Ă©gouts et les chantiers d’équarissage usant d’une sociologie empirique, il s’était appliquĂ© Ă  rechercher l’origine des prostituĂ©es parisiennes, issues pour la plupart de la classe des artisans »288, et conduites par la paresse », la misĂšre », le dĂ©sir de se procurer des jouissances sans travailler »289, Ă  se prostituer. D’abord sĂ©duites par une foule de jeunes gens, militaires, Ă©tudiants, commis-voyageurs ou autres », elles viennent Ă  Paris oĂč elles sont bientĂŽt abandonnĂ©es et livrĂ©es Ă  elles-mĂȘmes », en proie aux suggestions et aux promesses de toutes les personnes » qu’elles rencontrent290. 291 Ibid., t. 1, p. 186. L’auteur ne relĂšve aucune contradiction entre ce fait et le manque d’hygiĂšne ... 189Son Ă©tude analysait ensuite les mƓurs et habitudes des prostituĂ©es, leur malpropretĂ©, leur gourmandise et leur amour pour le vin et les liqueurs fortes », leur goĂ»t du mensonge, mais aussi leur sens de l’entraide, avant d’aborder des considĂ©rations physiologiques » comme leur embonpoint, consĂ©quence des excĂšs alimentaires frĂ©quents dans les maisons et de la grande quantitĂ© de bains chauds qu’elles prennent pour la plupart »291, la raucitĂ© » de la voix particuliĂšre Ă  quelques-unes, leur couleur de cheveux, leur taille... L’examen des parties sexuelles et de l’état de la menstruation chez les prostituĂ©es fut confiĂ© par l’hygiĂ©niste Ă  ses confrĂšres du dispensaire et de l’hĂŽpital oĂč sont envoyĂ©es les filles de la police et surtout Ă  ceux qui se trouvent attachĂ©s Ă  l’infirmerie de la prison ». Leurs observations ruinaient pour la plupart les opinions rĂ©pandues dans le public la prostituĂ©e Ă©tait bien une femme qu’aucune anomalie, aucune diffĂ©rence anatomique ou physiologique ne permettaient de distinguer. Cette opinion sera plus tard battue en brĂšche par l’ineffable Lombroso qui dĂ©couvrira, par exemple, que le pied des prostituĂ©es est souvent prĂ©hensile, grĂące Ă  la position du gros orteil nettement sĂ©parĂ© des autres ! L’évocation des maisons publiques permettait enfin Ă  Parent-DuchĂątelet d’insister sur la nĂ©cessitĂ© de l’inscription des prostituĂ©es sur les registres de l’administration », de prĂ©ciser les modalitĂ©s des visites sanitaires » avant d’aborder les conditions de dĂ©tention des filles. 292 Paul Alexis, La Fin de Lucie Pellegrin, Charpentier, 1880, p. 49. 190D’innombrables Ă©pigones exploitĂšrent les donnĂ©es de cet ouvrage, sans que le portrait de la prostituĂ©e fĂ»t modifiĂ© pour autant. Tout au plus peut-on observer avec Alain Corbin que l’on Ă©voque de plus en plus frĂ©quemment comme sources de la prostitution publique une prĂ©disposition hĂ©rĂ©ditaire, un tempĂ©rament lubrique » ou un dĂ©sir de faire la noce ». Lucie Pellegrin, dans l’Ɠuvre la plus cĂ©lĂšbre d’Alexis, conserve ce goĂ»t jusque dans son agonie elle vend sa derniĂšre bague pour offrir Ă  boire Ă  ses amies et meurt aux sons d’un quadrille. Un reflet du gaz qu’on venait d’allumer dans la rue, jaunissait seulement les vitres. Il passait de temps en temps des fiacres sur le boulevard extĂ©rieur. Tout Ă  coup Lucie Pellegrin, qui n’avait plus remuĂ© dans son fauteuil, souleva la tĂȘte l’orchestre de l’ElysĂ©e jouait un quadrille. Elle voulut essayer de se traĂźner au moins jusque sur le balcon ; mais Ă  peine debout, ses jambes flĂ©chirent. Etendue de tout son long, parmi des tessons de bouteille, au milieu d’une mare poisseuse, elle ne put ramper que jusqu’à la descente de lit ; et c’est lĂ  qu’elle mourut, au premier soleil du feu d’artifice »292. 293 Parent-DuchĂątelet, op. cit., t. 1, p. 180. 294 Alain Corbin, op. cit., p. 171. 191La psychologie des filles, tracĂ©e de façon rudimentaire, ne s’enrichit guĂšre que de variations sur un thĂšme appelĂ© Ă  une grande fortune littĂ©raire Les prostituĂ©es aiment surtout trois choses au monde, le soleil, les fleurs et leurs cheveux ». Alphonse Esquiros L’angoisse, cependant, grandit. Parent-DuchĂątelet avait, certes, mis en garde la bourgeoisie Malheur au pĂšre de famille qui sort quelquefois des barriĂšres pour promener ses enfants ; une rĂ©crĂ©ation qui devait leur ĂȘtre salutaire peut devenir, pour eux, l’origine des vices et la source des plus grands malheurs »293, puisque les filles Ă  soldats, les filles de barriĂšre, bref, les prostituĂ©es clandestines, ne craignent pas d’étaler leur impudeur aux yeux de tous ! NĂ©anmoins l’hygiĂ©niste faisait preuve d’un Ă©vident optimisme rĂ©glementariste la prostitution, bien contrĂŽlĂ©e et circonscrite, offrait moins de dangers pour le corps social. Mais sous le Second Empire, puis aprĂšs la guerre de 1870, se dĂ©veloppa l’idĂ©e de la circulation du vice qui s’alliait trĂšs naturellement Ă  la crainte du pĂ©ril vĂ©nĂ©rien. Un fait social venait d’ailleurs conforter de telles opinions le nombre des maisons closes qui atteignit son apogĂ©e sous la Monarchie de juillet, dĂ©clinait rĂ©guliĂšrement et la dĂ©croissance, un moment ralentie, s’accĂ©lĂ©ra aprĂšs 1881 »294, ce qui eut pour consĂ©quence un dĂ©veloppement considĂ©rable de la prostitution clandestine, incontrĂŽlable. 295 C’est un Ă©pisode frĂ©quent dans le roman populaire oĂč l’on rencontre tout Ă  la fois des ouvriĂšres e ... 296 Huysmans, Marthe. Histoire d’une fille 1876 CitĂ© d’aprĂšs l’édition CrĂšs, 1914, p. 81. 192Dans le mĂȘme temps, des campagnes abolitionnistes s’en prenaient Ă  la police des mƓurs et Ă  ses interventions spectaculaires qui s’achevaient parfois par des mĂ©prises arrestations d’ouvriĂšres295 ou mĂȘme des tragĂ©dies suicides de prostituĂ©es. La persĂ©cution que subissaient les filles contribuait Ă  les enchaĂźner Ă  leur mĂ©tier. C’est ce qui a lieu pour Marthe, l’hĂ©roĂŻne de Huysmans Sa situation n’était pas claire. D’un moment Ă  l’autre, la PrĂ©fecture pouvait mettre la main sur elle ; elle avait fait partie d’un bagne d’amour, elle s’était Ă©vadĂ©e ; les limiers des mƓurs pouvaient la reprendre »296. Le radical Yves Guyot, qui publia La Prostitution en 1882, prit souvent la tĂȘte de ces mouvements au nom de la DĂ©claration des Droits de l’Homme, il mena la lutte contre la maison de tolĂ©rance, institution dĂ©gradante, qui, selon lui, faisait de la prostituĂ©e la prisonniĂšre des tenanciers, des proxĂ©nĂštes et de la police des mƓurs dont il donnait d’ailleurs une image particuliĂšrement sombre. L’ouvrage d’Yves Guyot prenait ainsi le contrepied des thĂšses de Parent-DuchĂątelet, mais l’auteur se fondait plus sur un point de vue Ă©thique rigoureux que sur une enquĂȘte sociologique destinĂ©e Ă  explorer un milieu qu’il connaissait fort peu. 297 Yves Guyot, Etudes de physiologie sociale. La Prostitution, Charpentier, 1882, p. 16. 193On s’explique ainsi que, dans cette Ɠuvre, l’image de la prostituĂ©e ne diffĂšre pas vraiment de celle qu’avait tracĂ©e l’hygiĂ©niste de la Monarchie de juillet. La Prostitution parut au milieu d’une multitude de romans ou de nouvelles qui prenaient pour hĂ©roĂŻnes des prostituĂ©es. Loin de s’en Ă©mouvoir, Guyot apprĂ©ciait ce mouvement d’intĂ©rĂȘt inaugurĂ©, Ă  son avis, par Edmond de Goncourt La Fille Elisa a Ă©tĂ© un scandale, parce que M. de Goncourt a quittĂ© la rĂ©gion du Demi-Monde, oĂč s’agitaient Les Dames aux CamĂ©lias et autres lionnes pour jeter un coup d’Ɠil sur la fille pauvre »297. 298 Robert Ricatte, La GenĂšse de la Fille Elisa, PUF, 1960, p. 107. 299 Edmond de Goncourt, La Fille Elisa 1877, UGE, 10/18, 1979, pp. 4243. 194La prostitution n’était pourtant dans La Fille Elisa qu’un Ă©pisode », comme l’a rappelĂ© Edmond de Goncourt dans la prĂ©face de l’Ɠuvre La prison et la prisonnĂšre voilĂ  l’intĂ©rĂȘt de mon livre ». Cette Ɠuvre Ă  thĂšse visait la suppression du systĂšme d’Auburn qui imposait aux prisonniers un silence rigoureux. Cette mesure aurait Ă©tĂ© la source de maints cas de folie, d’aprĂšs l’auteur que l’indignation, comme le note Ricatte, pousse parfois Ă  la maladresse », Ă  l’ Ă©tourderie » ou Ă . la mauvaise foi »298 dans l’utilisation des documents, puisque les Ɠuvres qu’il nomme dans sa prĂ©face dĂ©veloppent des points de vue radicalement opposĂ©s aux thĂšses qu’il voudrait Ă©tayer en les citant. Le fait, dira-t-on, importe peu puisque la condamnation de ce systĂšme pĂ©nitentiaire nous semble Ă©videmment lĂ©gitime. Il tĂ©moigne cependant d’un emploi singulier des sources dont on pourrait fournir un exemple plus curieux encore, bien propre Ă  appauvrir la prĂ©tendue Ă©tude d’un cas. C’est, en effet, de sa seule initiative qu’Elisa, lasse des disputes avec sa mĂšre, la sagefemme Mme Alexandre, entre dans une maison publique oĂč elle accompagne une cliente de celle-ci Elisa s’était faite prostituĂ©e, simplement, naturellement presque sans un soulĂšvement de conscience. ... Les coups donnĂ©s par sa mĂšre, les terreurs des nuits passĂ©es dans le mĂȘme lit, comptaient pour quelque chose dans la fuite d’Elisa de la Chapelle et son entrĂ©e dans la maison de Bourlemont, mais au fond la vraie cause dĂ©terminante Ă©tait la paresse, la paresse seule »299. 300 Ibid., p. 44. Alain Corbin note cependant On cite ... le cas de quelques filles vierges le j ... 301 Docteur Hippolyte Homo, Etude sur la prostitution dans la ville de ChĂąteau Gontier, suivie de cons ... 302 Huysmans, Marthe, pp. 16-17. 303 Ibid., p. 24. 304 Ibid., p. 19. 305 Robert Ricatte, op. cit., p. 165. 195On aura reconnu le vieil argument de Parent-DuchĂątelet qui semble bien faible lorsqu’il s’agit d’expliquer cette vocation » d’une jeune fille vierge. Car Elisa est vierge Ă  son entrĂ©e dans la maison publique ! Edmond de Goncourt n’hĂ©site mĂȘme pas Ă  Ă©crire qu’elle craignait que la divulgation de sa chastetĂ© n’empĂȘchĂąt son inscription »300. On se doute que le dĂ©but de cette carriĂšre est peu conforme Ă  ce que les Ă©tudes de la prostitution parues au XIXe siĂšcle nous apprennent une fille n’entre en maison qu’aprĂšs avoir, presque toujours, connu la clandestinitĂ©, prĂ©face obligĂ©e »301 de la prostitution officielle. Huysmans, qui fut le vĂ©ritable initiateur de ce genre romanesque Ă  l’époque naturaliste, offre un point de vue plus solide. Marthe est d’abord ouvriĂšre en perles fausses », c’est-Ă -dire qu’elle insuffle dans des globules de verre » une sorte de bouillie composĂ©e d’écailles d’ablette L’eau, l’alcali, les squammes sic du poisson, le tout se gĂąte et devient un foyer d’infection Ă  la moindre chaleur, aussi prĂ©pare-t-on cette pĂąte dans une cave »302. C’est un mĂ©decin qui ordonne Ă  Marthe de ne pas continuer son mĂ©tier »303. Les travaux de hasard qu’elle obtient ensuite ne lui permettent bientĂŽt plus de survivre et elle en vient alors Ă  se prostituer. Huysmans n’abandonne pas les poncifs sur une certaine paresse instinctive », sur l’influence dĂ©lĂ©tĂšre d’un atelier de femmes, l’antichambre de Saint-Lazare ».304, mais son analyse va plus loin que celle de Goncourt dont l’Elisa demeure une hĂ©roĂŻne abstraite et rĂ©duite Ă  la courbe de son Ă©volution »305. 306 Paul Adam, Chair molle, roman naturaliste, Bruxelles, Auguste Brancart, 1885, p. 5. 196Sur les causes de la prostitution, le tableau naturaliste variera fort peu. Lorsque Lucie Thirache, l’hĂ©roĂŻne de Chair molle, se rend Ă  la maison de sociĂ©tĂ© » de Douai, elle aperçoit dans l’omnibus une jeune bourgeoise qui lui inspire ces rĂ©flexions Cette jeune fille avait une grande chance d’ĂȘtre riche ! Elle ne subirait jamais les mĂ©pris. Au fond, elle ne valait pas mieux qu’elle, certainement, mais elle n’avait pas consumĂ© son enfance et sa jeunesse dans les ateliers de couture, courbĂ©e en deux, tout le jour, sur les Ă©toffes puant le neuf, torturĂ©e par les crampes d’estomac, dĂ©sirant avec passion, comme le seul plaisir gratuit, les amourettes du soir ; elle n’avait pas connu le rapide entraĂźnement des amourettes aux amours sĂ©rieuses, aux collages qui vous donnent le goĂ»t des amusements et l’inhabitude du travail ; puis les tromperies, les dĂ©bauches, la dĂšche invincible et pour finir le bordel ! VoilĂ  la vie quand on n’a pas le sou »306. 307 Huysmans Ă  Edmond de Goncourt, 1er octobre 1876. 197En faisant de son personnage une ancienne couturiĂšre, Paul Adam respecte les donnĂ©es de la sociologie de son temps. La catĂ©gorie des anciennes ouvriĂšres de l’aiguille couturiĂšres, modistes, corsetiĂšres, brodeuses, gantiĂšres, tailleuses, passementiĂšres, piqueuses... reprĂ©sente plus d’un quart des filles inscrites, ainsi que les domestiques, femmes de chambre et cuisiniĂšres dont la moralitĂ© inquiĂšte fort la bourgeoisie comme en tĂ©moigne admirablement Pot-Bouille. Le roman de Paul Adam, sa premiĂšre Ɠuvre, a un autre intĂ©rĂȘt historique il fut condamnĂ© par la Cour d’Assises de la Seine, le 10 aoĂ»t 1885. L’auteur devait verser cinq cents francs d’amende, il Ă©tait en outre condamnĂ© Ă  une peine de quinze jours d’emprisonnement qu’il parvint probablement Ă  Ă©viter. Cet orage avait longtemps menacĂ© toutes les Ɠuvres naturalistes consacrĂ©es Ă  la prostitution. Marthe que Huysmans avait fait imprimer Ă  ses frais Ă  Bruxelles fut d’abord refusĂ© Ă  la frontiĂšre par la police française. Huysmans en avisa Edmond de Goncourt A la demande que j’ai adressĂ©e Ă  la censure de faire mettre des cartons, il fut rĂ©pondu C’est inutile, le sujet mĂȘme est suffisant pour justifier la saisie du livre »307. 308 Goncourt, Journal, 30 dĂ©cembre 1876. 198Edmond de Goncourt vĂ©cut alors dans une inquiĂ©tude qui eut des consĂ©quences sur la composition mĂȘme de La Fille Elisa J’avais le dessein de pousser la chose plus loin, de piquer le manuscrit d’un tas de petites dĂ©couvertes que j’aurais Ă©tĂ© faire dans le monde de la prostitution et de la prison ; mais ce serait peut-ĂȘtre trop. Et aussi la pensĂ©e que le livre sera poursuivi me rend paresseux Ă  faire plus. Je ne me trouve pas le courage de travailler encore pour un livre menacĂ© d’ĂȘtre supprimĂ© »308. Cette crainte tourna mĂȘme quelque temps Ă  l’obsession, mais le roman ne rencontra pas d’obstacle lorsque Jean Ajalbert l’adapta pour la scĂšne en 1891, les reprĂ©sentations furent, en revanche, interdites par la censure. 309 Alain Corbin, op. cit., p. 313. 310 Dans La Fille Elisa, scĂšne d’atelier en un acte par un auteur bien connu A Rome, au temple de VĂ©n ... 199On mesure ainsi l’importance du thĂšme de la prostitution c’est un prĂ©texte, comme l’a dit Alain Corbin, qui permet l’émergence de la sexualitĂ© sans voile dans la littĂ©rature .... En imposant au public la description du bordel ou de la maison de passe, Huysmans, Edmond de Goncourt, Zola et Maupassant, qu’ils en aient Ă©tĂ© conscients ou non, remportent une victoire politique »309. C’est effectivement pendant que l’idĂ©e rĂ©publicaine progresse pour aboutir Ă  la victoire dĂ©finitive de 1879 que paraissent les premiers romans consacrĂ©s Ă  la prostitution. Il n’en reste pas moins que la prudence prĂ©side Ă  l’évocation de ce sujet. Goncourt use d’un retour en arriĂšre pour Ă©voquer les activitĂ©s d’Elisa et, surtout, Ă©vite de la mettre jamais directement en prĂ©sence des clients, sinon dans le chapitre XXIV dont la hardiesse ne dĂ©passe pas la peinture des beuveries et des tabagies dans la salle de la maison de la rue de Suffren. Lorsqu’Elisa fait son heure » de racolage, elle semble ne s’adresser qu’à des ombres certes, Goncourt en peignant cette danse bizarre qu’elle exĂ©cute sur le trottoir, en tire une sombre beautĂ©, mais on ne peut Ă©viter de remarquer qu’ainsi toute conjonction du client et de la fille se trouve Ă©ludĂ©e310. Ou l’Art de se faire 3000 livres de rente en dĂ©moralisant ses concitoyens. 311 Huysmans, Marthe, p. 35. 312 Ibid., p. 157. 313 Ibid., pp. 162-163. 314 Ibid., p. 41. 200Les deux descriptions de la vie en maison traduisaient dĂ©jĂ  une Ă©gale retenue dans Marthe. Peut-ĂȘtre mĂȘme, un parti pris de gazer. La premiĂšre Ă©tait la vision qu’apercevait Marthe dans l’hĂ©bĂ©tude de l’ivresse Elle se voyait, dans une grande glace Ă  cadre de verre, prostrĂ©e impudemment sur une banquette, coiffĂ©e comme pour aller au bal, les chairs relevĂ©es de dentelles pimentĂ©es d’odeurs fortes. Elle ne pouvait croire que cette image fĂ»t la sienne »311. La seconde avait pour prĂ©texte des souvenirs de Marthe, tableaux changeants d’un kalĂ©idoscope »312 oĂč apparaĂźt l’image du client, misĂ©rable et honteux Le chaland se levait le matin, et, dĂ©grisĂ©, reconnaissant l’endroit oĂč il avait couchĂ©, furieux contre lui-mĂȘme, plein de dĂ©goĂ»t pour la femme qui l’avait frĂŽlĂ©, il s’habillait en un tour de main, secouait le blanc qui marbrait ses habits et s’échappait sans mĂȘme lui dire adieu ; elle entendait son pas prĂ©cipitĂ© sur les marches, puis il s’arrĂȘtait prĂšs de la porte, attendant que l’omnibus fĂ»t passĂ© pour sauter dans la rue et s’enfuir »313. L’écriture artiste de Huysmans a comme embuĂ© sa plus grande audace quand, d’une brĂšve touche, il parle du lit dĂ©membrĂ© et saccagĂ© par le pillage des nuits »314. 315 En 1874, Edmond de Goncourt avait envisagĂ© un tel plan Commencer par acte de naissance, finir ... 201Les effets de clair-obscur utilisĂ©s par Huysmans et Edmond de Goncourt ont sans doute Ă©teint le courroux de la censure. Goncourt avait, certes, voulu d’abord prĂ©senter le spectacle de la maison close dans la rĂ©alitĂ© brutale de la mise en scĂšne », mais des scrupules l’avaient fait reculer. Paul Adam use, quant Ă  lui, d’une brutalitĂ© provocante il respecte l’ordre chronologique du rĂ©cit, suivant son hĂ©roĂŻne de son entrĂ©e au gros numĂ©ro » jusqu’à sa mort Ă  l’hĂŽpital Sainte EugĂ©nie de Lille315. La derniĂšre page nous apprend que Lucie a succombĂ© Ă  une ostĂ©ite et hĂ©patite syphilitique » dĂ»ment enregistrĂ©e sur un billet de sortie. 316 Paul Adam, Chair molle, p. 65. 202En quelques annĂ©es, de 1876 Ă  1885, date de la publication de Chair molle, le thĂšme ne s’est Ă©videmment pas enrichi, mais les platitudes, la mĂ©diocritĂ© de la vie quotidienne dans la maison publique ne sont plus Ă©cartĂ©es, ni envisagĂ©es par le truchement de procĂ©dĂ©s narratifs propres Ă  en dissimuler la cruditĂ©. Un ennui accablant y rĂšgne, qu’aucun pittoresque ne vient dissiper ni rehausser L’étĂ© fut trĂšs chaud, cette annĂ©e-lĂ . Tout le jour, les filles couchĂ©es sur le divan du petit salon, sommeillaient, presque nues. Et dans la piĂšce sombre, un silence, continuellement, pesait. Parfois, une mouche bourdonnante venait planer au-dessus des chairs moites, et une femme la chassait, en jurant. Nulle ne travaillait. Lucie, elle-mĂȘme abandonna son tricot ; ça l’impatientait de sentir toujours les aiguilles glisser entre ses doigts humides de transpiration. Elles vivaient dans une paresse avachie »316. 203Comme l’ont signalĂ© Huysmans et Goncourt, les repas ont, dans cet univers croupissant, une importance considĂ©rable, ils assurent aux yeux des filles la rĂ©putation de la maison 204 Vous verrez comme la nourriture est bonne, et puis on en a tant qu’on veut. 205– Vraiment ? 317 Ibid., p. 23. 206– Oh ! des masses de plats. C’est pas une mauvaise maison, ici, vous savez »317. 318 Zola, La Terre, t. 5, pp. 789 et 791. 207Ces considĂ©rations bourgeoises, frĂ©quentes, ne peuvent guĂšre trouver place que dans les Ă©vocations de la prostitution officielle qui intĂ©ressent d’abord les romanciers en leur offrant l’image de petites sociĂ©tĂ©s patriarcales, de groupes rĂ©gis par des principes qui semblent la caricature de la vie familiale, mais oĂč la sexualitĂ©, bridĂ©e, Ă©touffĂ©e dans la vie courante, peut s’exprimer. Maupassant et Zola ont montrĂ© des Prudhommes gĂ©rant en pĂšre de famille des tolĂ©rances bien tenues La Maison Tellier est dirigĂ©e par une aimable veuve, l’Ami Patience est une superlative image du bon commerçant. Zola, en nous prĂ©sentant dans La Terre les Ă©poux Badeuil va jusqu’à la charge VĂȘtu de molleton en gros bleu, M. Charles avait des chaussons fourrĂ©s et une calotte ecclĂ©siastique, qu’il portait dignement, en gaillard dont la vie s’était passĂ©e dans des fonctions dĂ©licates, remplies avec autoritĂ© », et c’est l’idĂ©e de la vie conventuelle qui s’impose lorsqu’il s’agit de peindre sa femme, d’une pĂąleur rosĂ©e, d’une paix et d’une douceur de cloĂźtre, une chair de vieille religieuse ayant vĂ©cu Ă  l’ombre »318. 319 Robert Caze, La Sortie d’AngĂšle Le Martyre d’Annil, Bruxelles, Kistemaeckers, 1883, p. 288. 208La maison publique est un temple de la bourgeoisie le bourgeois y reconnaĂźt les rĂšgles, les hiĂ©rarchies du dehors. Robert Caze a curieusement rendu cette idĂ©e dans une longue nouvelle, La Sortie d’AngĂšle pendant son jour de repos, AngĂšle, une fille de maison, va chez son amant de cƓur, Auguste, mais Ă  son arrivĂ©e, elle dĂ©couvre que celui-ci la quitte pour se marier. UlcĂ©rĂ©e, elle s’en va alors trouver un de ses clients habituels, Gachon, avec le vague espoir de faire avec lui une fin bourgeoise ». Gachon vient en effet d’ĂȘtre abandonnĂ© par sa femme, mais au cours du repas qu’il prend avec AngĂšle il ne cesse de parler d’elle. AngĂšle, comprenant qu’il n’y a aucun espoir Ă  concevoir de ce cĂŽtĂ©, lui conseille de se rĂ©concilier avec son Ă©pouse et retourne Ă  la maison publique. Elle y apprend que c’est avec la sous-maĂźtresse qu’Auguste va se marier. Pour calmer sa peine de cƓur, la patronne lui donne une promotion elle remplacera l’ancienne sous-maĂźtresse. Un habituĂ© de la tolĂ©rance conclut alors Ici, vois-tu, ma fille, c’est comme au rĂ©giment. On arrive quelquefois au choix et toujours Ă  l’anciennetĂ© »319. La prostituĂ©e reste Ă  sa place, en ce lieu clos qui tient du couvent et de la caserne, qui a ses rĂšgles et ses grades. 320 Zola, Nana, t. 4, p. 124. Rappelons que Bordenave, le directeur, parle de son théùtre comme ... 209Ce cadre bourgeoisement ordonnĂ© nourrit facilement des fantasmes de harem qu’il est aisĂ© de dĂ©celer Ă©galement dans l’iconographie la nuditĂ© s’y exhibe alors qu’elle est proscrite ailleurs. La puissance de Nana, dans sa loge, tient d’abord Ă  ce corps qu’elle montre sans pudeur Ă  Muffat Lui qui n’avait jamais vu la comtesse Muffat mettre ses jarretiĂšres, il assistait aux dĂ©tails intimes d’une toilette de femme dans la dĂ©bandade des pots et des cuvettes, au milieu de cette odeur si forte et si douce »320. Des Esseintes, qui souhaite transformer le jeune ouvrier Auguste Langlois en un ennemi de la sociĂ©tĂ©, le conduit Ă©videmment dans une maison close, aprĂšs lui avoir offert, itinĂ©raire classique de l’initiation virile, des cigarettes et de l’alcool cet instituteur immoral », qui vise Ă  la perversion de son Ă©lĂšve, paye pour que l’on satisfasse quelque temps Auguste, avant de le priver d’un plaisir qu’on lui aura rendu nĂ©cessaire. Alors, peut-ĂȘtre volera-t-il, ou mieux tuera-t-il, pour se procurer de l’argent. En 1892, Camille Lemonnier reprendra et Ă©largira cette scĂšne en prĂ©sentant dans La Fin des Bourgeois un chemineau conduit chez les filles par un riche personnage qui poursuit exactement le mĂȘme but que Des Esseintes. 321 Dossier prĂ©paratoire de Nana, naf 10313, f° 208. 210La peinture du bordel n’est plus seulement prĂ©texte Ă  une complaisante exploration la sexualitĂ© apparaĂźt indirectement comme un ferment de dissolution sociale, ainsi que l’a montrĂ© Zola de façon obsĂ©dante. Dans le dossier prĂ©paratoire, il a dĂ©fini brutalement le sujet de Nam. Le sujet philosophique est celui-ci Toute une/sociĂ©tĂ© se ruant sur le cul. Une meute derriĂšre une chienne, qui n’est pas en chaleur et qui se moque des chiens qui la suivent. Le poĂšme des dĂ©sirs du mĂąle, le grand levier qui remue le monde. Il n’y a que le cul et la religion »321. Dans cette perspective, la prostitution classique n’est qu’un Ă©lĂ©ment accessoire sur lequel il s’est d’ailleurs peu documentĂ© ce qui l’a intĂ©ressĂ©, c’est la sexualitĂ© reprĂ©sentĂ©e surtout par le demi-monde » du Second Empire, les biches » ou les cocottes » qui ont remplacĂ© littĂ©rairement les grisettes » et les lorettes » louis-philippardes. Ces courtisanes n’avaient, avant lui, fourni que des prĂ©textes Ă  des Ă©vocations lĂ©gĂšres et complaisantes, dans le ton de la fĂȘte impĂ©riale ». 322 Zola, Lettres parisiennes La Cloche, 28 aoĂ»t 1872, t. 14, p. 153. 211Aux yeux de Zola, elles incarnaient toute la corruption du rĂ©gime. Lorsque l’Ordre moral avait multipliĂ© les rafles sur les trottoirs, il l’avait notĂ© Il n’y a plus que les pauvres filles qui se laissent prendre. Les autres, celles qui ont des chĂąteaux, se sont mises Ă  l’abri dans leur terre. Elles pleurent toutes l’Empire qui avait dit Laissez venir les dames Ă  moi ». Elles souhaitent qu’on rouvre les grands salons, et les portes de Saint-Lazare. Elles pleurent les prĂ©fets superbes qui avaient un pied sur tous les trottoirs et l’autre dans toutes les alcĂŽves. Et elles disent, du fond de leur exil et sous la main des agents de police, que la RĂ©publique mourra d’ennui pour les avoir exclues de son gouvernement »322. 323 Alfred Sirven et Henri Leverdier, La Fille de Nana, Dentu, 1881. 324 Zola, Nana, p. 253. 212Pour Zola, Nana, de quelque façon, est insĂ©parable du Second Empire, et elle meurt donc Ă  la dĂ©claration de la guerre oĂč le rĂ©gime va disparaĂźtre. Curieusement, deux feuilletonistes qui ont tentĂ© d’exploiter le succĂšs de l’Ɠuvre la feront mourir dans La Fille de Nana323, pendant le 14 juillet 1880, noyĂ©e dans les Ă©gouts de Paris, comme si la courtisane Ă©tait inconcevable Ă  l’heure de l’apothĂ©ose rĂ©publicaine. La fille de Coupeau professait d’ailleurs pour la RĂ©publique une grande haine Elle s’emporta contre les rĂ©publicains, Que voulaient-ils donc, ces sales gens qui ne se lavaient jamais ? Est-ce qu’on n’était pas heureux, est-ce que l’empereur n’avait pas tout fait pour le peuple ? Une jolie ordure, le peuple ! Elle le connaissait, elle pouvait en parler »324. 213Avec Nana, c’est une sociĂ©tĂ© qui meurt le comte Muffat de Beuville qui se dĂ©grade pour elle, Hector de la Faloise qui se ruine, Georges Hugon qui se suicide, son frĂšre, le capitaine-trĂ©sorier Philippe Hugon qui puise dans la caisse de son rĂ©giment, ne sont que des reprĂ©sentants d’un monde qui se dĂ©fait au son des turlutaines de MM. Offenbach et HervĂ© » que Zola avait en horreur. L’opĂ©ra bouffe est pour lui un spectacle dĂ©gradant, obscĂšne, vĂ©ritable antichambre de la galanterie parisienne qu’il souhaite peindre, bien plus que la basse prostitution dĂ©jĂ  abordĂ©e dans L’Assommoir lorsque Gervaise tente de racoler sur le trottoir de la chaussĂ©e Clignancourt. Une amie de Nana, Satin, a seule la charge de rappeler le ruisseau, Saint-Lazare et la visite sanitaire si redoutĂ©e des filles. – Dis donc, Émile, quand t’en seras, toi, de l’AcadĂ©mie, tu leur donneras mon adresse... ».Dessin de Forain, Le Courrier Français, 5 aoĂ»t 1888 325 Goncourt Ă  MĂ©tĂ©nier, dĂ©cembre 1889. D’aprĂšs la copie de l’original figurant dans une lettre de MĂ© ... 214Satin offre Ă  Zola l’occasion de peindre la prostituĂ©e clandestine, rĂŽle de second plan, presque toujours, dans le roman naturaliste. La fille des rues figure frĂ©quemment dans les nouvelles de Maupassant, dans les romans militaires, mais elle n’est presque jamais l’hĂ©roĂŻne principale d’un long rĂ©cit. La seule exception notable dans la pĂ©riode que nous considĂ©rons est prĂ©sentĂ©e par le roman d’Oscar MĂ©tĂ©nier, Madame la Boule. Encore l’auteur ne s’en est-il pas tenu Ă  la description de la vie du trottoir ». Il a cru bon d’introduire son personnage dans un cafĂ©-concert, ce dont Goncourt lui fait grief Vous avez tuĂ© l’originalitĂ© de votre roman en faisant de votre putain presqu’une actrice Ă  talent et en retombant dans les Ă©tudes banales et usĂ©es de cafĂ©s-concerts Jeanne Rousselet devait rester putain et n’ĂȘtre que putain jusqu’au bout !... » La leçon de naturalisme de l’auteur de La Fille Elisa auquel le livre est dĂ©diĂ© ne s’arrĂȘte d’ailleurs pas lĂ . MĂ©tĂ©nier dĂ©crit Ă  la fin de son roman de quelle maniĂšre le souteneur de Jeanne, la retrouvant bourgeoisement mariĂ©e Ă  un ouvrier tourneur, l’étrangle. Goncourt ne goĂ»te pas cette conclusion Finir ce terrible barbotage de bidet par le dĂ©nouement d’une piĂšce vertueuse du Gymnase ! Il n’y avait qu’un mariage pour la marmite de la Boule, un mariage avec la vĂ©role et une description de pourriture, comme cette pourriture n’a point encore Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par nos confrĂšres. C’était la belle fin, ça et mĂȘme la fin morale pour ceux qui aiment la morale en littĂ©rature »325. 215Goncourt plaide en faveur du rejet d’un poncif narratif, la biographie d’une prostituĂ©e se rĂ©sumant pour lui au rĂ©cit d’une dĂ©chĂ©ance. On pourrait lĂ©gitimement objecter que l’assassinat de Jeanne par la Boule n’est pas a priori invraisemblable et surtout que l’épisode du cafĂ©-concert, si frĂ©quent, il est vrai, dans les romans de filles, ne fait ici qu’éclairer un des aspects de la prostitution, la fameuse traite des chanteuses » dĂ©noncĂ©e par l’Union syndicale des artistes lyriques Ă  partir de 1890. Les prĂ©tendues chanteuses des beuglants » Ă©taient en effet recrutĂ©es pour inciter les clients Ă  consommer des boissons mĂȘme si le directeur d’un de ces Ă©tablissements ne tirait pas toujours des revenus de la prostitution de ses employĂ©s, il n’en facilitait pas moins celle-ci. Toutes les villes françaises avaient leurs beuglants » et beaucoup d’entre eux n’étaient que des foyers de prostitution clandestine. La police des mƓurs avait bien des difficultĂ©s Ă  reconnaĂźtre les vĂ©ritables cafĂ©s-concerts. MĂ©tĂ©nier dĂ©crit ce milieu louche en parfait connaisseur. Il fait mĂȘme intervenir son ami Bruant dans le roman le chansonnier observe les inquiĂ©tants personnages qui suivent partout Jeanne Rousselet Au moment de partir, Bruant prit Vialla Ă  part 326 D’ĂȘtre ses souteneurs. Nous traduisons. 216– Dis donc ! qu’est-ce que c’est que les deux cocos Ă  la manque qui accompagnent la petite... Ils m’ont joliment l’air de la relever326. 217– Je ne sais pas, ça doit ĂȘtre de la famille. 327 Oscar MĂ©tĂ©nier, Madame la Boule, Charpentier, 1889, p. 348. Charles-Louis Philippe se souvient man ... 218– Les frĂšres Ramasse-la-braise..., alors ! »327. 328 Zola, Nana, p. 208. 329 Zola, id., ib., Nini,fille de chiffonniers prĂ©sentĂ©e par une nouvelle de MĂ©tĂ©nier, La BrĂȘme, n’a p ... 219La prostitution clandestine a de multiples formes, mais dans le domaine romanesque, le racolage est toujours le dernier Ă©pisode d’une longue dĂ©chĂ©ance, alors que la sociologie du temps nous apprend qu’il pouvait ĂȘtre le prĂ©lude Ă  une entrĂ©e en maison c’est sur le trottoir que finit Lucie Thirache qui avait naguĂšre partagĂ© le mĂ©pris des filles en maison pour les filles de passe » que leur patron recrutait aux jours d’affluence, conseils de rĂ©vision ou examens. Elles apparaissent de plus en plus frĂ©quemment dans le centre des citĂ©s dont la bourgeoisie vient de prendre possession aprĂšs l’ hausmannisation ». La police des mƓurs les pourchasse avec une brutalitĂ© dont Satin tĂ©moigne Les agents, pour avoir des gratifications, arrĂȘtaient le plus de femmes possible ; ils empoignaient tout, ils vous faisaient taire d’une gifle si l’on criait, certains d’ĂȘtre soutenus et rĂ©compensĂ©s, mĂȘme quand ils avaient pris dans le tas une honnĂȘte fille »328. Satin redoute surtout la mise en carte » qui suit ces arrestations pour l’éviter, autrefois, elle couchait avec un agent des mƓurs, pour qu’on la laissĂąt tranquille »329. 330 A partir du 10 octobre 1878. 331 Zola, Comment elles poussent Le Figaro, 21 fĂ©vrier 1881, Une Campagne, t. 14, p. 528. 332 Zola, L'AdultĂšre dans la bourgeoisie Le Figaro, 28 fĂ©vrier 1881, ibid., p. 537. 220Cette corruption et cette violence d’un service officiel, Yves Guyot avait entrepris de les dĂ©noncer dans La Lanterne330, un an avant la publication de Nana, ce qui ne peut cependant nous conduire Ă  affirmer que Zola ait partagĂ© les vues de l’Association pour l’abolition de la prostitution rĂ©glementĂ©e, fondĂ©e aprĂšs cette campagne de presse, par un arrĂȘtĂ© en date du 16 juin 1879 cette association constituait la section française de la FĂ©dĂ©ration britannique et continentale pour l’abolition de la prostitution, créée par un congrĂšs tenu Ă  GenĂšve du 17 au 22 septembre 1877. D’inspiration protestante, cette fĂ©dĂ©ration s’en prenait Ă  la fois Ă  la prostitution officielle et Ă  la pratique de l’impuretĂ© », et souhaitait combattre Ă  outrance toute forme de dĂ©bauche. L’Association française, son Ă©manation, Ă©tait plus libĂ©rale Yves Guyot, un des prĂ©sidents du bureau, militait avant tout en faveur des droits de la personne humaine. Zola n’a pas pu ignorer ces campagnes, mais rien, dans son Ɠuvre, ne ressemble Ă  une prise de position prĂ©cise Ă  cet Ă©gard. Tout au plus souligne-t-il les sources de ce chancre de la prostitution parisienne, qui nous dĂ©vore », dans un article du Figaro intitulĂ© Comment elles poussent. La misĂšre et la promiscuitĂ© sont surtout mises en cause A seize ans, il est dur de crever de faim et de recevoir des calottes tous les soirs. Puis, la perversion de la fille vient de loin, elle a Ă©tĂ© savante trop jeune. Si l’on ne voulait pas qu’elle tournĂąt mal, on aurait dĂ» en dire et en faire moins long devant elle. Dans ces conditions, il n’y a absolument que les filles trop laides qui ne tombent pas au pavĂ© »331. Les prostituĂ©es ? L’hĂ©rĂ©ditĂ© et le milieu les ont faites ». Entre l’abolitionnisme et le rĂ©glementarisme, en revanche Zola ne prend pas parti lutter contre la prostitution, ce serait ... toute la condition sociale d’une classe Ă  refaire »332. Les naturalistes qui ont abordĂ© ce sujet se sont refusĂ©s Ă  entrer dans le dĂ©bat qui opposait deux convictions seul Bonnetain recommande avec chaleur l’ouvrage d’Yves Guyot dans le journal de LĂ©on Richer, Le Droit des femmes. 333 Zola, La Fille au théùtre Le Figaro, 12 janvier 1881. 334 La piĂšce de ThĂ©odore BarriĂšre et Lambert Thiboust fut créée en 1853. 335 Zola, La Fille au théùtre, art. cit., t. 14, p. 517. 221On peut douter que la rĂ©habilitation morale ou sentimentale de la prostituĂ©e soit encore, littĂ©rairement, Ă  la mode. Dans La Fille au théùtre333, Zola a attaquĂ© tout Ă  la fois le mythe des filles Ă©plorĂ©es qui se traĂźnaient aux pieds de leurs amants et qui se mouraient de la poitrine », et celui des Filles de marbre334, entraĂźnant dans la mort les fils de famille ! En vĂ©ritĂ©, si la fille corrompt et dĂ©sorganise, ce n’est pas comme une traĂźtresse de mĂ©lodrame, mais comme un ferment de pourriture, que la sociĂ©tĂ© dĂ©pose elle-mĂȘme et qu’elle laisse ensuite germer et grandir. Le milieu fait la fille, qui plus tard, par une action rĂ©flexe, gĂąte le milieu. Tout le problĂšme scientifique de la prostitution est lĂ , et pas ailleurs »335. L’amĂ©lioration des conditions de vie du prolĂ©tariat est donc le seul remĂšde Ă  la prostitution pour laquelle Zola n’envisage pas de rĂ©forme provisoire. 222L’armĂ©e, l’école ont pu susciter des rĂȘves de changement, des projets d’amĂ©lioration dans le roman naturaliste. Ce n’est pas vraiment le cas de la prostitution qui impose, au demeurant, ses images aux couleurs criardes incontournable, elle inquiĂšte et sĂ©duit. En face des ambulantes », des bouchĂšres d’amour », des cocodettes », des tombales », certains semblent mĂȘme incapables de rĂȘver seulement Ă  une rĂ©forme Marthe reste dans la fange, Elisa, graciĂ©e, meurt en prison, Nana succombe Ă  la petite vĂ©role, Lucie Thirache Ă  la grande, Madame la Boule est Ă©tranglĂ©e par son amant... On n’en finirait pas d’évoquer la litanie des dĂ©chĂ©ances. Pas une lueur dans ce monde que n’a point encore touchĂ© le renouveau rĂ©demptoriste de TolstoĂŻ. 336 Paul Margueritte, Tous quatre, p. 180. 337 CĂ©ard Ă  ThĂ©o Hannon, Arsenal, Ms 15060/398. 223Le seul rachat parfois envisagĂ© est celui du patriotisme que Maupassant aime Ă  dĂ©couvrir chez les filles, dans Boule de Suif, Mademoiselle Fifi, Le Lit 29 les exclues se lavent ainsi de cette ignominie si utile, pourtant, Ă  la crĂ©ation littĂ©raire de toute une Ă©poque. Mais la femme dĂ©chue » qui donne au bourgeois une leçon de grandeur demeure exceptionnelle dans la littĂ©rature naturaliste qui se refuse Ă  exploiter longtemps ce qui lui semble par trop hugolien. Lorsqu’en 1885, le sujet commence Ă  se tarir, Paul Margueritte constate mĂ©lancoliquement Les illusions de Tercinet tombaient vite sur la fille ». Ce qui lui rĂ©pugna, fut l’inconscience de ces malheureuses, leur stupiditĂ© amĂšre, leur non-ĂȘtre de poupĂ©es de son, aux yeux d’émail. Il reconnut qu’il s’était emballĂ© ». Toute la grĂące macabre dont il les avait parĂ©es, il sentit qu’il en avait, lui, tout le mĂ©rite, et qu’au fond elles Ă©taient abominablement vulgaires. Les romans mĂȘme consacrĂ©s Ă  la fille » libre ou en maison, tout en contenant une Ă©tude absolument neuve et curieuse, lui semblĂšrent devoir vite passer »336. Aveu exceptionnel d’un naturaliste qui confesse qu’il n’a pas respectĂ© la vĂ©ritĂ© de son sujet, que, subjuguĂ© par lui, il lui a prĂȘtĂ© un intĂ©rĂȘt que rien ne justifiait ! Il y avait dĂ©jĂ  cinq ans que CĂ©ard avait mis en garde ThĂ©o Hannon J’ai peur, je le rĂ©pĂšte, que d’ici peu de temps si nous n’y prenons pas garde la putain comme prĂ©texte Ă  la littĂ©rature ne devienne aussi ennuyeuse que les rois de tragĂ©die et les grandes dames d’Octave Feuillet. DĂ©fions-nous des mastroquets, faisons attention aux bordels tĂąchons que dans le naturalisme il n’y ait pas de sujet classique »337. D’une fascination en effet, Ă©tait nĂ© le plus ressassĂ© des sujets naturalistes, le moins pragmatique aussi, puisqu’il est clair qu’enlisĂ©s dans les dĂ©lices de la description les romanciers de filles n’ont pas su mettre en forme une rĂ©flexion et qu’on ne les dĂ©couvre ni rĂ©glementaristes, ni abolitionnistes, mais simplement, voluptueusement, voyeurs. 338 Camille Lemonnier, Madame Lupar, Charpentier, 1888, pp. 318-319. 339 Ibid., p. 329. 340 Huysmans Ă  Lemonnier, juillet 1888. 341 Lemonnier, op. cit., p. 339. 342 Ibid., p. 341. 224Leur attention mit longtemps d’ailleurs Ă  se relĂącher. De nouveaux aspects venaient sans cesse excuser un nouveau projet. Ainsi, lorsque, Ă  la fin des annĂ©es 1880, commencent Ă  se dĂ©velopper dans les grandes villes, et lĂ  seulement, les maisons de rendez-vous oĂč Ton peut rencontrer, dit-on, des femmes mariĂ©es, veuves ou divorcĂ©es, Camille Lemonnier consacre tout un volume Ă  ce phĂ©nomĂšne, bien propre, il est vrai, Ă  passionner la bourgeoisie autant qu’il l’inquiĂšte, l’adultĂšre vĂ©nal. Madame Lupar est l’épouse d’un irrĂ©prochable gratte-papier qui, peu versĂ© dans l’économie domestique et la gestion d’un budget, ne s’aperçoit pas que sa famille vit sur un pied que ses Ă©moluments ne devraient point permettre. Quand il dĂ©couvre Ă  quelle activitĂ© son Ă©pouse a jusqu’ici consacrĂ© sa libertĂ©, elle fait front avec une maniĂšre d’orgueil As-tu pu penser rĂ©ellement que c’étaient tes misĂ©rables appointements qui payaient notre vie ? Et notre train de maison ? Et nos soirĂ©es ? Et nos toilettes ? Et ta considĂ©ration Ă  toi ? Voyons, l’as-tu pensĂ© ? Ce serait par trop bĂȘte aussi. Mais, avec tes trois mille francs, mon cher, nous aurions crevĂ© de misĂšre. Est-ce qu’on prend une femme, est-ce qu’on a des enfants quand on ne leur apporte que ça pour vivre ? ... Sans moi, le pain mĂȘme nous aurait manquĂ© quelquefois »338. Est-ce Ă  dire que la contamination honnie par Zola s’est parachevĂ©e, que la gangrĂšne rĂ©vĂ©lĂ©e par Nana s’est installĂ©e au cƓur mĂȘme de la famille bourgeoise, bref que les cauchemars les plus inquiĂ©tants de Parent-DuchĂątelet sont passĂ©s dans le champ de la rĂ©alitĂ© ? A dire vrai, Madame Lupar ne connaĂźt aucune tentation des sens, elle agit en parfaite intendante qui a charge d’entretenir un foyer et prĂ©sente son inconduite comme un sacrifice »339, mais celle que Huysmans appelle la bonne mĂ©nagĂšre monstre, Ă  passes »340 partage avec Nana la certitude de sa puissance Les hommes ! les hommes .... C’est notre bĂ©tail Ă  nous...Nous en tirons de l’argent, comme ça, tiens ! Ă  pleines mains .... Ils sueraient leur dernier louis pour que je leur montre seulement ma jarretiĂšre ! »341. La fin de LĂ©onie Lupar n’est marquĂ©e d’aucun chĂątiment, elle goĂ»te au contraire tous les apaisements La frĂ©quentation dĂ©votieuse du confessional menaçait de la conquĂ©rir Ă  un automne sage de matrone grasse, un peu alourdie de placiditĂ© »342. 343 Le grenier d’Edmond de Goncourt ! 344 Jules Case, La DĂ©bĂącle du rĂ©alisme La Panique L’EvĂ©nement, 21 septembre 1891. 345 Jean Borie, Le CĂ©libataire français, Le Sagittaire, 1976. 346 Yves Lequin, Les Ouvriers de la rĂ©gion lyonnaise, 1848-1914, Lyon, PUL, t. 1, pp. 187 sq. 347 Paul Alexis, Le Collage, Bruxelles, Kistemaeckers, 1883, p. 15. 348 FĂšvre, Le Fiasco passionnel La Revue indĂ©pendante, janvier-fĂ©vrier 1889, pp. 176-177. 225En 1891, Jules Case, un renĂ©gat », constatait brutalement Pendant bien des annĂ©es, et cela dure encore, le roman de dĂ©but d’un jeune rĂ©aliste devait se signaler par la peinture de quelque vice monstrueux et banal, transcrire les mƓurs sans intĂ©rĂȘt des maisons mal famĂ©es, contenir entre ses pages de ces cartes transparentes que recherchent les gamins effrontĂ©s et les vieillards exsangues. A ce prix, le nĂ©ophyte passait agrĂ©gĂ© Ă  l’Ecole normale d’Auteuil »343, qui est la source officielle du rĂ©alisme »344. Il y a dans cette accusation une part de vĂ©ritĂ© le roman de filles » est presque inĂ©vitable dans la carriĂšre d’un romancier naturaliste, et il n’est pas rare qu’il ouvre celle-ci par un effet de scandale ardemment souhaitĂ©. Mais le plus important, comme le constate Paul Margueritte, est bien qu’il s’agisse d’ une Ă©tude absolument neuve ». La misĂšre sexuelle et son palliatif essentiel, l’amour vĂ©nal, est un fait social particuliĂšrement important pendant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle qui explique le dĂ©veloppement de cette littĂ©rature cĂ©libataire » dont a parlĂ© Jean Borie345. Les employĂ©s publics et privĂ©s forment alors une catĂ©gorie qui grandit considĂ©rablement. A Lyon, par exemple, selon Yves Lequin, le nombre d’employĂ©s s’accroĂźt de 934 % entre 1866 et 189 1346. Ces petits bourgeois ont des revenus trĂšs faibles, si faibles souvent que la perspective du mariage est, dans ce milieu, longtemps retardĂ©e, quand elle est envisagĂ©e. Le hĂ©ros du Collage de Paul Alexis, un homme de trente-quatre ans, rĂȘve de faire une fin » Maintenant, je n’ai pas de fortune. Je gagne ma vie dans mon mĂ©tier, mais tout juste. Avec femme et enfants, mĂȘme rien qu’avec le surcroĂźt de dĂ©penses amenĂ© par la femme, je ne joindrais certainement pas les deux bouts »347. FĂšvre dĂ©veloppe la mĂȘme idĂ©e dans Le Fiasco passionnel, une nouvelle dont la franchise et l’impudeur confinent Ă  la trivialitĂ© Quand j’arriverais Ă  dĂ©baucher ou Ă  embaucher une femme, comment la nourrir ? Une fille pauvre partage la misĂšre d’un ouvrier, d’un pauvre de sa classe ; elle ne partage que la richesse d’un bourgeois' ; je suis un bourgeois efflanquĂ© ; je ne peux pas me coller parce que je ne peux pas financer »348. Le collage » et le cĂ©libataire 349 Le thĂšme Ă©tait dĂ©jĂ  cher Ă  Homais Les mets de restaurateurs, toutes ces nourritures Ă©picĂ©es fi ... 350 Voir RenĂ©-Pierre Colin, Huysmans et les saluts du vieux garçon » La Femme au XIXe siĂšcle, LittĂ© ... 226Huysmans, surtout, a dĂ©veloppĂ© ce discours cĂ©libataire ses premiĂšres Ɠuvres nous disent et nous rĂ©pĂštent que l’homme ne peut vivre seul, sans une compagne, Ă  la fois mĂšre et maĂźtresse, qui raccommode, tient le mĂ©nage, entretient le feu au foyer, prĂ©pare une nourriture qui ne soit pas aussi pĂ©rilleuse » que celle des restaurants Ă  prix modique349, et qui Ă©panche enfin les fameuses crises juponniĂšres». Seul, le hĂ©ros huysmansien paraĂźt en butte aux objets son feu ne prend pas, lorsqu’il veut l’allumer, son appartement et son linge se dĂ©gradent. La femme, parce qu’elle a partie liĂ©e avec la Nature, donc avec la matiĂšre, est capable de pacifier, d’apprivoiser le monde oĂč le malheureux est contraint d’évoluer. HĂ©las, dans le mĂȘme temps, elle fait obstacle Ă  la vie spirituelle et intellectuelle de l’homme ; dĂšs qu’elle s’immisce dans de tels domaines, elle corrompt tout. Le problĂšme est insoluble et l’hĂ©sitation perpĂ©tuelle entre le cĂ©libat et le mĂ©nage ou le collage. AndrĂ©, le hĂ©ros d'En MĂ©nage, ou Folantin, celui d’A Vau l’eau, connaissent l’épopĂ©e du cĂ©libataire en proie Ă  la morgue des restaurateurs, des concierges, des femmes de mĂ©nage, en proie aussi Ă  la lancinante misĂšre sexuelle350. 351 Jean Ajalbert, Les MystĂšres de l’AcadĂ©mie Goncourt, Ferenczi et fils, 1929, 352 Abel Hermant, Nathalie MadorĂ© 1888, d’aprĂšs la réédition Ollendorff, 1894, 227Le collage » devient alors un genre littĂ©raire. Jean Ajalbert, qui rappelle la question rituelle d’Edmond de Goncourt Ă  ses hĂŽtes Et maintenant que faites-vous ? », a le souvenir d’une rĂ©ponse d’Abel Hermant Je fais un collage »... mais un collage spĂ©cial... Nathalie MadorĂ© »351. Ce collage » n’est vraiment spĂ©cial » que par le cynique raisonnement du hĂ©ros qui choisit cette solution La fatigue et la difficultĂ© de se procurer des femmes, le souci de la femme Ă  faire », Ă©tait, disait-il, la scie et le cauchemar de tous les jeunes gens qui n’ont ni le goĂ»t ni le moyen de se permettre des folies Un roman bourgeois plus plat et plus navrant que celui du surnumĂ©raire Ă  la recherche d’une crĂ©merie oĂč on ne l’empoisonne pas ». Il exposa ses ressources, son budget de noce » employĂ© depuis trois ans dans un ministĂšre, entrĂ© Ă  deux mille deux, augmentĂ© cette annĂ©e deux mille cinq ; avec les gratifications trois mille ; entretenu par ses parents, soit, deux cent cinquante francs par mois pour s’amuser. Et rien qu’une femme comme celle qui pignochait, au bout de la galerie, sa viande froide, cela coĂ»tait le prix du souper, plus au dessert, un louis, souvent deux. ... Mon rĂȘve, c’est le collage de convenance, le collage de raison, le collage Ă  froid... Vous comprenez, pas de rencontre providentielle, de regards croisĂ©s, de coups de foudre... Non... Des arrangements discutĂ©s et consentis, un bail... pas renouvelable, pas cette menace toujours pendante de l’acoquinement... Une vie sans orages, et le divorce prĂ©vu au bout, sans cris, sans phrases bonjour, bonsoir »352. La malheureuse qui acceptera ce pauvre marchĂ© n’aura que le tort de mĂȘler de l’amour Ă  une maniĂšre d’engagement d’affaire dont son amant se lassera trĂšs vite Nathalie MadorĂ© mourra de phtisie galopante aprĂšs avoir vĂ©cu maints lamentables Ă©pisodes. 353 Lucien Descaves, Une Vieille Rate, Bruxelles, Kistemaeckers, 1883, p. 21. 228Abel Hermant prenait dans cette Ɠuvre le parti de la femme, ce qui est plutĂŽt exceptionnel. En Amour de Jean Ajalbert, navrant roman d’une couturiĂšre sĂ©duite et abandonnĂ©e, offrait une perspective analogue. Mais le rĂ©cit traditionnel de collage » montre un malheureux circonvenu par sa maĂźtresse depuis Charles Demailly et Manette Salomon, le roman ressassait le pouvoir de la femme bridant les dons artistiques, Ă©touffant les capacitĂ©s intellectuelles. Huysmans n’avait pas cessĂ© de dĂ©velopper ce thĂšme, La Teigne de Lucien Descaves, Le Collage d’Alexis ne disaient pas autre chose, revenant sur l’insupportable prĂ©sence d’un ĂȘtre dont le hĂ©ros, trĂšs vite, se lasse ou dont il devient la victime ClĂ©mentine, l’hĂ©roĂŻne d'Une Vieille Rate de Descaves, subit d’abord le sort de toutes les Germinie Lacerteux que la province jette chaque annĂ©e sur le pavĂ© de Paris »353, mais, devenue la servante-maĂźtresse du quincaillier Gamard, elle s’impatronise dans son foyer, y introduit sa famille et capte son hĂ©ritage. 354 Huysmans Ă©crit Ă  Daudet Au fond, c’est le seul livre qu’on ait fait sur le collage et le seul ... 229La singuliĂšre dĂ©dicace de la Sapho d’Alphonse Daudet Ă©claire parfaitement les intentions de son auteur Pour mes fils, quand ils auront vingt ans ». On songe Ă  ces pieux ouvrages prophylactiques qui firent longtemps florĂšs Ce que tout jeune homme devrait savoir ». De fait, ce roman, en montrant de quelle maniĂšre Jean Gaussin d’Armandy voit sa vie dĂ©truite par une cocotte » sur le dĂ©clin Fanny Legrand, peut Ă  certains Ă©gards passer pour un rĂ©cit d’avertissement et de mise en garde devant les piĂšges du collage »354 Jean demeure longtemps persuadĂ© qu’il pourra mettre fin Ă  sa liaison le jour oĂč il se mariera avec une jeune fille de son milieu. Mais il est la victime de ce sordide projet puisque l’expĂ©rience de Fanny le retient et l’amĂšne Ă  rompre ses fiançailles. Il dĂ©cide alors de s’exiler avec sa maĂźtresse, qui, au dernier moment, renonce Ă  le suivre. Dans ce roman, Daudet a su abandonner toute miĂšvrerie. Certes, suivant une donnĂ©e maintenant classique, Fanny parvient Ă  priver Gaussin de toute relation intellectuelle, elle le conduit Ă  vivre dans une atmosphĂšre de grande vulgaritĂ© et mĂȘme Ă  se satisfaire de la compagnie d’un couple mĂ©diocre formĂ© d’un employĂ© et d’une ancienne fille de maison, tous deux, confits dans une grasse sensualitĂ©. Mais le portrait de l’ancienne courtisane est si subtil que l’on dĂ©cĂšle sous sa stratĂ©gie toute la pathĂ©tique condition de la fille. Elle mesure que son seul bien, sa beautĂ©, va bientĂŽt disparaĂźtre et son Ă©goĂŻsme n’est pas plus profond que celui de son amant celui-ci n’a-t-il pas imaginĂ© qu’il pouvait jeter sa gourme sans se soucier des sentiments de sa maĂźtresse ? Guiches a l’idĂ©e d’une heureuse variante dans L’ImprĂ©vu. Son hĂ©ros, LĂ©on Dussol, un jeune homme fortunĂ©, se voue Ă  la carriĂšre d’écrivain naturaliste, mais avant de partir Ă  la conquĂȘte de la capitale, il connaĂźt un moment d’égarement » auprĂšs de la jeune Adeline, fille d’aristocrates dĂ©cavĂ©s. Enceinte, elle le rejoint Ă  Paris oĂč il la reçoit sans amĂ©nitĂ©. Les scĂšnes se multiplient et Dussol est mĂȘme responsable de la mort de l’enfant qu’Adeline porte. Devant ses brutalitĂ©s, elle le quitte et dĂšs lors, LĂ©on, enfin amoureux, la recherche. Il la retrouvera mariĂ©e Ă  un de ses amis. Le roman de l’adultĂšre 355 Zola, L’AdultĂšre dans la bourgeoisie Le Figaro, 28 fĂ©vrier 1881, t. 14., p. 531. 356 Ibid., p. 535. 230Vie intellectuelle menacĂ©e, fortune rongĂ©e, ce sont des flĂ©aux qui ne sont pas propres au collage ». La conjugalitĂ© naturaliste offre souvent les mĂȘmes tristes perspectives dans La Femme d’Henri Vanneau, Edouard Rod dĂ©crit la dĂ©chĂ©ance d’un peintre dont l’épouse tente d’assurer le succĂšs en cĂ©dant aux critiques pour des articles de complaisance. Un Ă©lĂ©ment s’ajoute, en effet, au tableau, l’adultĂšre, dont Zola fait l’équivalent bourgeois de la prostitution Si, dans le peuple, le milieu et l’éducation jettent les filles Ă  la prostitution, le milieu et l’éducation dans la bourgeoisie, les jettent dans l’adultĂšre »355. Il reprend, pour expliquer l’adultĂšre dans la bourgeoisie», la dĂ©marche qu’il a utilisĂ©e pour Ă©clairer les causes de la prostitution, c’est-Ă -dire la croissance d’une enfant dans un foyer habitĂ©, non plus par des ouvriers ivrognes, mais par un pĂšre employĂ©, usĂ© par des besognes toujours identiques et par une mĂšre, lointain produit de l’étouffement du milieu et des soucis enragĂ©s du lucre ». Dans cet intĂ©rieur mesquin », l’enfant pousse chĂ©tivement » minĂ©e par le mal hĂ©rĂ©ditaire » d’une race atrophiĂ©e par les plafonds bas, par l’obscuritĂ© des bureaux et des arriĂšre-boutiques ». Lorsqu’elle est en Ăąge de se marier, la chasse au mari commence ! La mĂšre enseigne Ă  la petite comment on empaume un jeune homme. Elle lui donne des rĂ©vĂ©rences et des clins d’Ɠil, des pĂąmoisons de gorge, tout l’art du libertinage reconnu nĂ©cessaire et autorisĂ© par les familles. C’est un vĂ©ritable cours de prostitution dĂ©cente »356. Une fois mariĂ©e, la jeune femme usera de la mĂȘme tactique » pour se procurer l’argent que son mari ne pourra lui apporter, mais cette fois, ce sera la chasse Ă  l’amant. 357 Ibid., p. 536. 231Une autre source de l’adultĂšre bourgeois, selon Zola, est la bĂȘtise dans laquelle la jeune fille est enfermĂ©e on l’élĂšve dans la plus complĂšte innocence, elle croit qu’on trouve les enfants sous les choux, et elle attend un mari qui viendra demander sa main, une plume au chapeau, sur un grand cheval noir, plus rapide que le vent »357. Le mariage la laisse avec le vide ennuyĂ© de sa cervelle » et dĂšs lors, s’il y a, de l’autre cĂŽtĂ© du palier un homme qui ait des moustaches, il n’a qu’à entrer et qu’à ouvrir les bras ». 358 Zola, Pot-Bouille, t. 4, p. 411. 359 Zola, p. 533. 360 Zola, De la MoralitĂ© dans la littĂ©rature Le Messager de l’Europe, octobre 1880, Documents littĂ©ra ... 361 Huysmans, En MĂ©nage, p. 71. 362 Zola, art. cit., p. 510. 232Cet article contient plusieurs Ă©bauches de personnages que Zola est prĂ©cisĂ©ment en train de dĂ©velopper dans Pot-Bouille, au moment oĂč il le publie ValĂ©rie Vabre, fille d’un mercier, avec sa face crispĂ©e et son teint de plomb »358, connaĂźt l’adultĂšre physiologique par le dĂ©sĂ©quilibre des nĂ©vroses hĂ©rĂ©ditaires »359, les filles Josserand, Hortense et Berthe, chassent le mari, chaperonnĂ©es par une mĂšre qui ne craint aucune bassesse, Marie Pichon a reçu de ses vieux parents une Ă©ducation qui l’a maintenue dans une rigoureuse ignorance jusqu’au mariage, ignorance entretenue par la lecture de ces Ɠuvres mensongĂšres que Zola avait dĂ©noncĂ©es dans son article De la MoralitĂ© dans la littĂ©rature Chez une femme qui prend un amant, il y a toujours au fond la lecture d’un roman idĂ©aliste, que ce soit Indiana ou Le Roman d’un jeune homme pauvre. Rien ne trouble comme ces pages, qui emportent le lecteur dans le rĂȘve des grandes passions et oĂč, quel que soit le dĂ©nouement, la faute devient le seul bonheur dĂ©sirable sur terre, grĂące au tableau mensonger et sĂ©duisant que l’auteur fait de l’amour »360. Berthe, dans En MĂ©nage, aprĂšs avoir eu un idĂ©al de cabot pommadĂ© » rĂȘve Ă©galement aux aimables forbans dĂ©crits par Fenimore Cooper », aux hĂ©ros fabriquĂ©s par George Sand ou par Dumas pĂšre »361. Flaubert avait dressĂ© des constats identiques dans le chapitre VI de Madame Bovary, mais Zola est beaucoup plus tranchant Notre jeune fille française, dont l’instruction et l’éducation sont dĂ©plorables, et qui flotte de l’ange Ă  la bĂȘte, est un produit direct de cette littĂ©rature imbĂ©cile »362. 363 Par exemple, L. Fiaux, La Femme, le mariage et le divorce. Etude de physiologie et de sociologie, ... 364 Zola, Le Divorce et la littĂ©rature Le Figaro, 14 fĂ©vrier 1881. 233En s’attachant Ă  l’étude du milieu oĂč a grandi la future femme adultĂšre et Ă  l’éducation qu’elle a reçue, Zola aborde ce mal social » sur un mode qui contraste radicalement avec le ton en usage dans une partie de la presse. Bien des grimauds trouvent dans le cocuage une inspiration inĂ©puisable. Peut-on expliquer cette vogue par des arguments sociologiques ? Certains vont jusqu’à Ă©voquer un dĂ©veloppement important de l’infidĂ©litĂ© au sein de la bourgeoisie urbaine363, mais on ne peut distinguer le fait social des fantasmes des prĂ©tendus sociologues. Zola n’en feint pas moins de croire que le rĂ©tablissement du divorce pourrait porter un coup dĂ©cisif Ă  une grande partie de la production littĂ©raire les romans et les drames sont tous plus ou moins bĂątis sur l’adultĂšre » et les violences qui s’en suivent. Avec le divorce, on se quitte comme on s’est pris, et personne ne s’en Ă©tonne »364. 365 Maupassant, Le Divorce et le Théùtre Le Figaro, 12 juin 1884. 366 L’adultĂšre attendu n’y a d’ailleurs pas lieu. 234Ces lignes Ă©crites trois ans avant le vote de la loi Naquet, le 27 juillet 1884, ne sont pas seulement destinĂ©es Ă  faire sourire. La vie conjugale, dans une sociĂ©tĂ© bourgeoise qui ignorait le divorce, a fourni Ă  l’imagination rusĂ©e des auteurs, note Maupassant, une foule de situations, de pĂ©ripĂ©ties et de dĂ©nouements »365 Ă  laquelle il faut renoncer. Les grands romans naturalistes qui Ă©voquent l’adultĂšre sont effectivement antĂ©rieurs au rĂ©tablissement du divorce. C’est le cas d’En MĂ©nage 1881, d'Une belle journĂ©e366 1881, de Pot-Bouille 1882... On peut lĂ©gitimement se demander si LĂ©on Hennique n’a pas placĂ© l’action de L’Accident de Monsieur HĂ©bert 1884 Ă  la fin de la prĂ©sidence de Mac Mahon pour redonner une certaine vigueur Ă  un thĂšme que la loi, Ă  en croire Zola et Maupassant, allait mettre Ă  mal. Alexis, qui ne parvient Ă  achever Madame Meuriot qu’en 1891, avait Ă©galement pris soin de situer l’intrigue dix ans plus tĂŽt. – DĂ©cidĂ©ment, ça n’est pas dans les livres que j’apprendrai pourquoi ma femme m’a tant trompĂ© ».Dessin de Charles Huard 367 C’est le titre de la sĂ©rie de romans commencĂ©e par Hennique. La citation de George Steiner est tir ... 235On peut ainsi mesurer que le tragique est de quelque maniĂšre Ă©tranger au naturalisme qui s’inquiĂšte en permanence de sociologie. Des lois de divorce plus souples n’auraient pas pu modifier la destinĂ©e d’Agamemnon » a Ă©crit George Steiner. Il est clair, en revanche, que, selon Zola et Maupassant, les hĂ©ros modernes »367 grĂące au changement des lois, aux rĂ©formes sociales, voient bel et bien leurs vies transformĂ©es. 236En fait, la loi Naquet ne permit guĂšre le divorce qu’en cas de condamnation d’un des Ă©poux Ă  une peine afflictive et infamante, en cas d’adultĂšre, d’ excĂšs, sĂ©vices, et injures graves » d’un des conjoints, ou de sĂ©paration de corps lĂ©gale depuis au moins trois ans. Le consentement mutuel ne suffisait pas. Si l’adultĂšre bourgeois avait un peu perdu de son intĂ©rĂȘt littĂ©raire, il resta nĂ©anmoins un sujet intarissable de contes et de nouvelles et des naturalistes en mal de copie n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  l’utiliser dans des rĂ©cits usĂ©s jusqu’à la corde qui ne se distinguent guĂšre de la production habituelle des boulevardiers, sinon par un prĂ©tendu souci documentaire et par le ton parfois affichĂ© par l’auteur. Ainsi, Francis Enne qui prĂ©sente les banales histoires de La Vie simple comme une sĂ©rie d’observations et d’impressions brutales » ! 368 CĂ©ard, Une belle journĂ©e, pp. 300-304. 369 Ibid., p. 310. 237Dans le meilleur des cas, la peinture de l’adultĂšre a offert aux naturalistes l’occasion de s’abandonner Ă  des variations inspirĂ©es par la lecture de Flaubert. Ainsi, Une belle journĂ©e parodie souvent Madame Bovary. Madame Duhamain, petite bourgeoise insatisfaite, ne connaĂźtra point le bal de la Vaubyessard, mais celui, calamiteux, du Salon des familles ». Son Rodolphe est un reprĂ©sentant en vins bien incapables de faire rĂȘver longtemps une femme qui cherche plus Ă  Ă©chapper aux trivialitĂ©s de sa vie qu’à apaiser quelque appĂ©tit charnel. CĂ©ard refuse de conduire ses hĂ©ros vers le dĂ©nouement attendu le mauvais temps, en les contraignant Ă  retarder leur projet, leur permet de se dĂ©couvrir, de s’observer, de perdre progressivement tout dĂ©sir. Une Ă©treinte rapide ne leur aurait pas donnĂ© l’occasion de mesurer leurs faiblesses rĂ©ciproques. En s’installant dans la durĂ©e, leur semblant d’aventure Ă  peine Ă©bauchĂ©e rĂ©vĂšle l’inanitĂ© de leur rĂȘve. Face Ă  face, dans le salon particulier d’un mĂ©diocre restaurant, Trudon et sa conquĂȘte » n’ont mĂȘme plus l’un pour l’autre de curiositĂ©. Subtilement, CĂ©ard dĂ©monte ce qu’il convient d’appeler ici les mĂ©canismes de l’adultĂšre ses personnages sont impuissants Ă  faire vivre l’illusion que les mots amant, maĂźtresse, amour, se lier... faisaient miroiter. Ce n’est pas une nĂ©gation de la passion, c’est la certitude que certains ĂȘtres ne sont point Ă  la hauteur de leur idĂ©al dont ils ne connaissent que les poncifs. Au moment oĂč le couple va se sĂ©parer, sans avoir rien goĂ»tĂ© des plaisirs postulĂ©s, les mots se quitter » sont tout naturellement prononcĂ©s et CĂ©ard note la rĂ©action de Madame Duhamain Ce mot quitter » Ă©veillait dans son cƓur des tristesses illimitĂ©es. Par cela mĂȘme qu’elle allait finir, cette dĂ©sillusionnante journĂ©e prenait soudainement pour elle un intĂ©rĂȘt imprĂ©vu. ... Elle se sentait maintenant pour Trudon elle ne savait quelle inerte sympathie .... Certes, elle ne l’aimait pas, elle persistait Ă  le trouver sot, stupide, insupportable, l’idĂ©e qu’elle aurait pu devenir sa maĂźtresse lui semblait exorbitante ; pourtant, ... par sa prĂ©sence mĂȘme, Trudon lui laissait encore un restant d’espĂ©rance. Tout n’était pas dĂ©finitivement fini, puisque, bĂȘte et mal appris, il demeurait auprĂšs d’elle. L’idĂ©al amour qu’elle avait tentĂ© d’atteindre lui paraissait moins lointain, et elle le distinguait encore Ă  travers l’épaisse sottise de l’individu, Ă  peu prĂšs comme elle distinguait des lumiĂšres lĂ -bas, Ă  travers le brouillard »368. Trudon n’était donc que le dĂ©risoire truchement de l’idĂ©al et lorsque le rĂȘve s’est Ă©vanoui, il ne reste qu’à s’attacher aux mots qui l’ont fait exister Tous les deux, Trudon et Madame Duhamain, Ă©loignĂ©s l’un de l’autre par la rĂ©alitĂ©, se rejoignaient dans une mĂȘme dilatation de tout leur individu, dans une mĂȘme aspiration vers des tendresses inaccessibles, et ce mot quitter » leur semblait douloureux non pas tant parce qu’il allait sĂ©parer leurs personnes que parce qu’il allait mettre un terme Ă  leurs rĂȘves »369. De la passion, dĂ©cidĂ©ment, ne subsiste qu’un verbe, dont la sonoritĂ© conserve de pĂ©rilleuses sĂ©ductions. 370 Henry CĂ©ard, Terrains Ă  vendre au bord de la mer, Charpentier et Fasquelle, 1906, p. 150. PrĂ©cison ... 238Les personnages de CĂ©ard apprennent douloureusement Ă  ne point rĂ©gler leurs sentiments et leurs cƓurs sur une beautĂ© rĂȘvĂ©e, un idĂ©al vainement poursuivi. Dans Terrains Ă  vendre au bord de la mer oĂč s’exacerbe cette rĂ©signation, Madame TrĂ©nissan avant de cĂ©der Ă  Malbar lui demande de ne pas poursuivre cette dignitĂ© que l’art donne aux platitudes galantes de la vie », une dignitĂ© impossible Ă  dĂ©couvrir dans le cƓur Ă  cƓur Ă  ras de terre de leur existence » Vous ne seriez jamais Tristan ; moi, je ne serais jamais Yseult. Plus simplement nous deviendrions amant et maĂźtresse. Nous aurions des contributions Ă  payer, des notes de fournisseurs Ă  acquitter, nos humeurs Ă  subir, nos caractĂšres Ă  mettre d’accord ; et, quelque unis que nous paraissions, nos impatiences rĂ©ciproques Ă  ne pas laisser voir. Remarquez en outre que Tristan et Yseult meurent dĂšs la premiĂšre Ă©treinte. Avec votre santĂ© et la mienne, l’échĂ©ance de nos dĂ©cĂšs est certainement moins rapprochĂ©e. Donc, il nous faudrait faire beaucoup d’efforts pour nous accommoder longtemps l’un de l’autre ». DĂ©pourvus de toute facultĂ© pour le sublime, ces personnages Ă©minemment naturalistes confessent, lucides Nous manquons de philtre »370. Natalisme et nĂ©o-malthusianisme 371 Paul Alexis, Chronique de juin. La Revue indĂ©pendante, juin 1884, p. 248. 239Si la loi sur le divorce contribua Ă  conduire les naturalistes Ă  dĂ©laisser quelque peu le roman de l’adultĂšre, Ă  l’abandonner aux psychologues » qui continuĂšrent Ă  en rapporter les variantes, il n’est pas sĂ»r qu’elle ait eu beaucoup d’incidences sur l’évolution de la sexualitĂ© et sur la maniĂšre dont les naturalistes considĂ©raient la vie conjugale. AprĂšs le vote de la loi Naquet, Alexis doute que le mariage cesse d’ĂȘtre une spĂ©culation et une loterie. Au hasard, comme par le passĂ©, deux ĂȘtres qui se connaissent Ă  peine convoleront, le plus souvent encore parce que les deux familles se seront mutuellement trompĂ©es sur leur Ă©tat respectif de fortune »371. 372 Zola, La Joie de vivre, t. 4, p. 1297. 373 Zola, DĂ©population Le Figaro, 23 mai 1896. 240Les dĂ©bats qui eurent lieu autour du nĂ©o-malthusianisme contribuĂšrent bien davantage Ă  diviser les esprits. Tous les naturalistes s’accordaient, au fond, Ă  peindre une naissance de la mĂȘme inquiĂ©tante façon. Les accouchements dans l’Ɠuvre de Zola sont des opĂ©rations oĂč la mĂšre se dĂ©livre d’un fardeau parmi les glaires, le sang et les excrĂ©ments, sans que de telles descriptions dĂ©couragent leur auteur de prĂŽner de maniĂšre de plus en plus active le natalisme La malheureuse hurlait plus fort, Ă  mesure que la tĂȘte sortait et repoussait les chairs qui s’arrondissaient en un large anneau blanchĂątre. Au-dessous, entre les deux cavitĂ©s distendues et bĂ©antes, la peau dĂ©licate bombait affreusement, si amincie, qu’on redoutait une rupture. Des excrĂ©ments jaillirent ; l’enfant tomba dans un dernier effort, sous une pluie de sang et d’eaux sales »372. Or, le petit Paul, venu si difficilement au monde, n’en est pas moins investi Ă  la fin de La Joie de vivre de toutes les espĂ©rances il vaincra, grĂące Ă  Pauline qui va l’élever, le pessimisme de Lazare, son pĂšre, la mollesse de Louise, sa mĂšre. Le temps n’est pas loin oĂč Zola rĂ©clamera des mĂ©nages ayant chacun douze enfants pour crier la joie humaine Ă  la face du soleil »373. Sur ce terrain, il fera peu d’émules. 374 Le rĂ©vĂ©rend Thomas Malthus dans son Essai sur la population 1798 prĂŽnait le retard de l’union de ... 375 Huysmans, A Rebours, pp. 246-247. 376 Ibid., p. 247. 241Les naturalistes s’attardent souvent aussi complaisamment sur l’acte de l’accouchement, comme si tout l’échec de la vie qui naĂźt pouvait dĂ©jĂ  s’y dĂ©celer. On ne rappellerait pas ce clichĂ© pessimiste s’il ne conduisait certains romanciers Ă  des prises de position radicalement opposĂ©es Ă  celle que prĂŽne Zola. MalgrĂ© son caractĂšre de provocation, le vƓu de Des Esseintes qui justifie non seulement la contraception, mais l’avortement, illustre des prĂ©supposĂ©s philosophiques dont nous avons dĂ©jĂ  fait Ă©tat, mais tĂ©moigne aussi des dĂ©buts de ce que l’on nomme improprement le nĂ©o-malthusianisme français374 La Justice trouvait toutes naturelles les fraudes en matiĂšre de gĂ©nĂ©ration ; c’était un fait, reconnu, admis ; il n’était point de mĂ©nage, si riche qu’il fĂ»t, qui ne confiĂąt ses enfants Ă  la lessive ou qui n’usĂąt d’artifices qu’on vendait librement et qu’il ne serait d’ailleurs venu Ă  l’esprit de personne de rĂ©prouver. Et pourtant, si ces rĂ©serves ou si ces subterfuges demeuraient insuffisants, si la fraude ratait et qu’afin de la rĂ©parer l’on recourĂ»t Ă  des mesures plus efficaces, ah ! alors, il n’y avait pas assez de prisons, pas assez de maisons centrales, pas assez de bagnes, pour enfermer les gens que condamnaient, de bonne foi, du reste, d’autres individus qui, le soir mĂȘme, dans le lit conjugal, trichaient de leur mieux pour ne pas enfanter des mĂŽmes ! »375. Huysmans qui fait taire pour une fois sa misogynie dĂ©plore que ce soit la femme qui doive expier ce forfait alors que l’amant s’empresse gĂ©nĂ©ralement de disparaĂźtre »376. 377 Henry FĂšvre, L’Honneur, E. Kolb, 1891, p. 141. 242Henry FĂšvre va complĂ©ter ce sombre tableau dans L’Honneur, en Ă©voquant sur un ton militant les avortements sanglants, mortels ou qui estropient », les infanticides » et les suicides de toutes celles que tue l’horreur de la vie neuve qui pousse en elles » et il accuse de ce carnage la sociĂ©tĂ© mĂȘme » Reste en effet principal auteur responsable l’esprit social actuel, imbĂ©cilement impitoyable pour la fille sans virginitĂ©, pour la femme faite femme en dehors du mariage ... ». Sur un ton qui rĂ©vĂšle une tentation libertaire, il continue en cĂ©lĂ©brant l’acte de l’union des sexes qui, mĂȘme en dehors de toute affection sentimentale, de toute association d’intĂ©rĂȘts autre que celle du plaisir rĂ©ciproque momentanĂ© ... n’en reste pas moins normal, fonctionnel, sans rapport avec la morale, incapable d’entraĂźner aucune dĂ©chĂ©ance, justiciable de personne »377. En juillet 1890, dans un article de La Revue d’aujourd’hui intitulĂ© Et multipliez-vous » il dĂ©veloppait tous les arguments qui allaient se rĂ©pandre parmi les nĂ©o-malthusiens Multipliez-vous, c’est-Ă -dire envenimez jusqu’à la rage la concurrence du travail, multipliez-vos chances de misĂšre, obstruez l’obstruction et engorgez l’engorgement. ... Trop d’hommes dĂ©jĂ  s’étouffent sur ce petit coin de terre. ... Peut-ĂȘtre alors cette concurrence exagĂ©rĂ©e, effrĂ©nĂ©e, du travail ... aura-t-elle pour rĂ©sultat une baisse gĂ©nĂ©rale des salaires et des traitements, la misĂšre plus grande de la masse, et la richesse de quelques-uns ... ». Il poursuivait en reprenant ses thĂšmes antimilitaristes Et des soldats ! Nous y voilĂ . On demande des soldats. Mais les guerres ne viennent que de lĂ , de la misĂšre et du trop-plein de population ; c’est la saignĂ©e nĂ©cessaire Ă  la sĂ©rĂ©nitĂ© des Etats ; une guerre nationale ne serait actuellement qu’un dĂ©rivatif Ă  une guerre sociale .... La population est l’ennemi du bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral ; l’enfant est l’ennemi du pĂšre, et la mĂšre fĂ©conde, nuisible Ă  tous, n’enfante que pour l’imbĂ©cile champ de bataille. ... Ce qui serait utile et humain, ... ce serait au contraire d’enrayer la procrĂ©ation ; la femme stĂ©rile devrait ĂȘtre sacrĂ©e, l’homme qui se retient fĂ©licitĂ©, l’avortement pratiquĂ© officiellement dans les hĂŽpitaux, l’infanticide, dans les quinze jours de la naissance, alors que l’homme n’est qu’un insignifiant fƓtus, autorisĂ© ! ». 378 Maupassant, Les Caresses Le Gil Blas, 14 aoĂ»t 1883. 379 Zola, Le Docteur Pascal, t. 6, p. 1401. 243Certes, Henry FĂšvre avait trop peu d’autoritĂ© pour que ses vues soient longuement discutĂ©es. Elles n’en tĂ©moignent pas moins d’une rĂ©sistance profonde face aux certitudes de Zola qui place la mĂšre au pinacle de toute son Ɠuvre, l’enfant incarnant Ă  ses yeux tous les espoirs. Maupassant, lui-mĂȘme, prĂȘt Ă  vanter les mĂ©rites de la fraude »378 qui permet d’échapper au piĂšge tendu par la Nature, ne donnait-il pas Ă  Jeanne, Ă  la fin d’Une Vie, l’occasion de s’arracher Ă  la prostration dans laquelle elle Ă©tait tombĂ©e. On la voit ainsi s’occupant maladroitement de l’enfant de son fils. Les naturalistes ont vraiment vĂ©cu partagĂ©s entre un pessimisme qui pouvait aller jusqu’à la nĂ©gation du devenir et cette transcendance rĂ©fugiĂ©e dans un berceau. Clotilde souriait Ă  l’enfant qui tĂštait toujours, son petit bras en l’air, tout droit, dressĂ© comme un drapeau Ă  la vie »379 la derniĂšre phrase des Rougon-Macquart, en cĂ©lĂ©brant Ă  la maniĂšre de Michelet le culte de la mĂšre et de l’enfant, prĂ©tendait balayer tous ces doutes. On sent en effet que la naissance d’un enfant est toujours pour le destin de l’espĂšce, si lourdement grevĂ© par ailleurs, une maniĂšre de nouvelle donne. Le sacre de la MĂšre permet Ă  Zola d’entrevoir un foisonnement illimitĂ© qui donne un sens, malgrĂ© tout optimiste, Ă  l’Histoire. F. Incertitudes et perspectives De la rĂ©serve Ă  l’engagement 244Le mouvement naturaliste n’a manifestement pas marchĂ© du mĂȘme pas que la RĂ©publique. Les lois militaires, les dĂ©crets scolaires, les mesures concernant les cultes n’ont point levĂ© les soupçons qui pesaient sur un rĂ©gime qui, certes, avait accumulĂ© les maladresses Ă  l’égard d’écrivains dont il ne sut pas faire ses alliĂ©s. Le pouvoir donna aux dĂ©butants trop de raisons de se mĂ©fier, tant il Ă©tait enclin Ă  se montrer ombrageux dĂšs que ses prĂ©rogatives ou sa stabilitĂ© lui paraissaient menacĂ©es. Le martyre de Desprez allait laisser un sinistre souvenir. 380 Entretiens politiques et littĂ©raires, 10 dĂ©cembre 1893, no 56. 245Ces romanciers si mĂ©fiants Ă  l’égard du suffrage universel, tentĂ©s manifestement par l’antiparlementarisme, ont-ils toujours su se garder de certains glissements pĂ©rilleux ? En 1891, Mirbeau Ă©crivit une prĂ©face pour La SociĂ©tĂ© mourante et l’anarchie de Jean Grave dont maints intellectuels suivaient les articles publiĂ©s dans La RĂ©volte ce fut pour lui l’occasion de dĂ©noncer l’écrasement de l’individu par l’Etat qui assujettit par son administration, son systĂšme d’éducation, son armĂ©e. L’anarchie lui semblait propre Ă  aider au dĂ©veloppement harmonieux et libre de toutes les facultĂ©s humaines que l’Etat Ă©crase, pervertit ou gaspille. Les bombes jetĂ©es n’étaient Ă  ses yeux que des manifestations d’une violence passagĂšre, les anarchistes Ă©tant bien davantage habitĂ©s par la tendresse et l’amour que par une haine aveugle. En juillet 1892, on put lire dans Les Entretiens politiques et littĂ©raires un brumeux Ă©loge de Ravachol, un saint » dont le meurtre lĂ©gal » devait selon Paul Adam, l’auteur, ouvrir une Ere nouvelle. Un an plus tard dans la mĂȘme revue de plus en plus dĂ©volue Ă  la pensĂ©e libertaire, Henry FĂšvre concluait un article par ces quelques mots O bombes de l’avenir... »380. La coĂŻncidence voulut que le pĂ©riodique fĂ»t mis en vente le lendemain du jour oĂč Auguste Vaillant avait jetĂ© sa bombe dans l’enceinte du Palais Bourbon ! 246Cette sympathie Ă  l’égard de l’anarchie dĂ©passe largement les limites d’une tentation Ă  la mode, c’est le reflet d’un profond malaise social, d’une nĂ©gation radicale de l’autoritĂ© de l’Etat, mais si l’on dĂ©couvre sur ce point une relative communautĂ© d’idĂ©es parmi les libertaires, dans bien d’autres domaines cependant les divergences demeurent considĂ©rables. Paul Adam s’en prend au pouvoir des mĂ©diocres » et rĂȘve au gouvernement d’une inquiĂ©tante Ă©lite intellectuelle, capable de dominer le nombre stupide et fĂ©roce ». Adversaire de la propriĂ©tĂ© individuelle, il est tout aussi prompt Ă  se dĂ©signer comme un socialiste, voire un communiste, que comme un anarchiste admirateur de la Force », rĂȘvant Ă  une guerre rĂ©gĂ©nĂ©ratrice, il Ă©nonce bien des convictions que l’on peut lĂ©gitimement tenir pour des prodromes du fascisme. 247Henry FĂšvre est au fond plus reprĂ©sentatif du dĂ©sarroi de sa gĂ©nĂ©ration il incarne de façon pathĂ©tique la crise de certains jeunes intellectuels qui ont mesurĂ© toute l’ampleur des misĂšres sociales et qui ont perdu toute foi dans les institutions rĂ©publicaines. Son insuccĂšs dans le monde des lettres, sa rĂ©volte aprĂšs la mort de son copain» Desprez, sa dĂ©couverte de la vie militaire, tous ces Ă©lĂ©ments ont contribuĂ© Ă  crĂ©er en lui une haine profonde qu’aucun projet politique cohĂ©rent ne vint relayer. Son appel terroriste est lancĂ© Ă  un moment historique capital maints esprits sortent enfin publiquement de leur silence. Zola et l’ambition parlementaire 248Le 4 aoĂ»t 1893, Jules Huret rapporte en effet dans Le Figaro, la rĂ©ponse de Zola Ă  cette question Vous seriez disposĂ© Ă  entrer Ă  la Chambre ? » 381 Voir les documents annexĂ©s au portrait d’Henry FĂšvre. 249– Mais oui ! ... Et pourquoi pas ? ... Je crois, j’ai la conscience absolue, que je peux agir efficacement sur un groupe d’hommes assemblĂ©s, j’ai les idĂ©es lucides et nettes, j’ai beaucoup de clartĂ© dans l’esprit ». Gardons nous de voir lĂ  une palinodie Zola condamne toujours l’ignoble cuisine politique des professionnels qu’il continue Ă  mĂ©priser profondĂ©ment », mais l’idĂ©e d’entrer en lice ne lui dĂ©plaĂźt plus. Comme le rappelle d’ailleurs Huret, d’autres Ă©crivains, parmi lesquels on trouve beaucoup d’anciens naturalistes ont aussi modifiĂ© leur attitude Rosny, Gustave Geffroy, Henry FĂšvre, Jules Case, Jean Ajalbert, Paul Adam, Lucien Descaves, Abel Hermant, Gustave Guiches..., tous socialistes ou anarchistes plus ou moins dĂ©terminĂ©s », ont abandonnĂ© depuis quelque temps leur ombrageuse rĂ©serve381. 250Il n’est pas sĂ»r que ces mots tĂ©moignent simplement de l’extrĂȘme confusion du vocabulaire politique Ă  cette date la confusion est bel et bien au cƓur des faits depuis la crise boulangiste. On ne peut donc prendre pour argent comptant les nomenclatures du journaliste qui met sur le mĂȘme plan des Ă©crivains travaillĂ©s d’une authentique tentation anarchiste comme FĂšvre, des radicaux comme Geffroy, des fervents de la Commune comme Descaves et des esprits comme Guiches et Case qui vont pendant l’Affaire Dreyfus s’illustrer dans les rangs de la Ligue de la Patrie française. La surprise de Jules Huret n’en est pas moins lĂ©gitime son entretien avec Zola en 1893 revĂȘt une grande importance puisque l’auteur des Rougon Macquart y renonce lui aussi Ă  l’hostilitĂ© qu’il avait si longtemps manifestĂ©e Ă  l’égard d’un certain engagement. Le temps des chĂšquards » 382 Jules Huret, Les LittĂ©rateurs Ă  la Chambre. M. Maurice BarrĂ©s Le Figaro, 31 juillet 1893. L’époq ... 383 Jules Huret, Les LittĂ©rateurs et la politique. M. Edmond de Goncourt Le Figaro, 27 aoĂ»t 1893. 384 Ibid., M. Paul Adam Le Figaro, 6 septembre 1893. 251La crise de Panama n’est sans doute pas Ă©trangĂšre Ă  cette Ă©volution en dĂ©considĂ©rant une bonne partie des fondateurs de la RĂ©publique, devenus des chĂšquards », elle fut sans doute la plus forte tempĂȘte que le rĂ©gime dut essuyer et c’est prĂ©cisĂ©ment pendant celle-ci que beaucoup abandonnĂšrent leur beau dĂ©dain pour les comitĂ©s Ă©lectoraux, les salles de rĂ©unions publiques et mĂȘme les discussions de l’AssemblĂ©e. Le paradoxe est que l’on voit maint contempteur du parlementarisme caresser l’espoir de siĂ©ger Ă  la Chambre pour y remplacer – telle est l’excuse de cette mutation – un personnel Ă©videmment corrompu. Certains tour-d’ivoiristes sic se dĂ©cident Ă  aborder l’action »382, persuadĂ©s dĂ©sormais que leur indiffĂ©rence ou leur scepticisme ne sont plus de mise, et mĂȘme qu’ils pourraient ne pas ĂȘtre sans danger. MĂȘme Edmond de Goncourt, pourtant peu tentĂ© par la tribune et prĂȘt Ă  condamner les positions publiques de LĂ©on Daudet ou d’Henry Becque, concĂšde Si nous faisions de la politique, nous autres, nous serions tout de mĂȘme plus forts qu’eux, les professionnels ; ce qui leur manquĂ©, Ă  nos hommes politiques, Ă  tous sans exception, c’est la facultĂ© d’observation, de pĂ©nĂ©tration, le don de comprendre l’humanitĂ© et de juger les hommes »383. Quant Ă  Paul Adam, il croit Ă  l’honnĂȘtetĂ© des gens de lettres, non par morale, mais par esthĂ©tique. La hideur et le grotesque du pot-de-vin empĂȘcheront toujours un intellectuel de l’accepter»384. 385 Jules Huret, Les LittĂ©rateurs et la politique. M. Emile Zola Le Figaro, 4 aoĂ»t 1893. 252Il s’agit bien d’une vĂ©ritable rĂ©volution des esprits prĂ©parĂ©e par la dĂ©marche que nous avons analysĂ©e. Il n’est pas exagĂ©rĂ© de dire que le roman naturaliste avait Ă©tĂ© jusqu’ici une maniĂšre de contre-pouvoir. Il convenait maintenant de changer de terrain Pendant vingt ans, j’ai scrutĂ© les foules, j’ai Ă©tudiĂ© la sociĂ©tĂ© du haut en bas de l’échelle, j’ai mis le doigt sur des plaies sociales, j’ai mis Ă  nu des iniquitĂ©s, je me suis fait, en un mot, un fonds de conviction que je suis en droit et en mesure de dĂ©fendre et de faire prĂ©valoir Ă  l’heure qu’il est »385. Peu importe que ce vƓu, pour l’heure, n’ait pas de grandes consĂ©quences, qu’il ne soit pas immĂ©diatement suivi d’effet il n’en traduit pas moins une profonde prise de conscience. Les crises successives et la rĂ©vĂ©lation des scandales n’apparaissent plus comme les tares naturelles du rĂ©gime, mais au contraire, comme des signes de santĂ© non seulement la RĂ©publique a survĂ©cu au boulangisme, mais elle a rĂ©sistĂ© Ă  la bourrasque du Panama. Si l’abcĂšs n’est point vidĂ©, l’ampleur du dĂ©bat public a Ă©tĂ© salutaire. Le personnel politique se renouvelle profondĂ©ment lors des Ă©lections de 1889 et de 1893 les anciens maĂźtres du pouvoir, ceux qui ont contribuĂ© Ă  fonder la RĂ©publique, opportunistes ou radicaux, font place Ă  des nouveaux venus, toute une nouvelle gĂ©nĂ©ration qui n’est pas discrĂ©ditĂ©e par la collusion de la haute finance, de la presse et des hommes de gouvernement si brutalement dĂ©voilĂ©e. 253Alors que certains parmi les jeunes se raidissent sur des positions dangereuses, d’autres, plus confiants dĂ©sormais dans la stabilitĂ© du rĂ©gime, considĂšrent le pouvoir dans un esprit nouveau. Zola ne renie en rien les perspectives du naturalisme en exposant ainsi ses ambitions. Cependant, au moment oĂč il envisage de prendre une part plus active Ă  la vie publique, il ne peut plus compter sur le puissant courant littĂ©raire qu’il a voulu susciter. Les rangs se sont singuliĂšrement Ă©claircis autour de lui et c’est en son nom propre qu’il parle dĂ©sormais, mĂȘme si beaucoup de ses anciens alliĂ©s ou disciples Ă©prouvent de leur cĂŽtĂ© des tentations identiques. Notes 1 Goncourt, PrĂ©face Ă  Germinie Lacerteux, Charpentier, 1864, pp. V-VII. 2 Revue des Deux Mondes, 1er septembre 1860, p. 238. 3 Lettre de Champfleury Ă  George Sand citĂ©e par Jean-Louis Ferrier, Courbet. Un enterrement Ă  Ornans, DenoĂ«l Gonthier, 1980, p. 66. 4 Champfleury, Courbet. Grandes figures d’hier et d’aujourd’hui, Poulet-Malassis et de Broise, 1861, p. 236. 5 Pontmartin, La Gazette de France, 12 fĂ©vrier 1877. La Compagnie Richer Ă©tait une entreprise de vidange... 6 GĂ©rard Delfau, 1871 la fausse Coupure. Contribution Ă  l’histoire du Naturalisme. Recherches en sciences des textes, Hommage Ă  Pierre Albouy, Paris VII, 1977, p. 51. 7 CitĂ© par Jacques Rougerie, Le Second Empire Histoire de la France, publiĂ©e sous la direction de Georges Duby, Larousse, 1972, t. 3, p. 92. 8 Goncourt, Germinie Lacerteux, PrĂ©face, p. VII. 9 Zola, Les Rougon-Machard Histoire d’une famille sous le Second Empire t. 2, p. 297. 10 Desprez, op. cit., p. 13. 11 R. Arthur Ranc, M. Emile Zola et L’Assommoir, Bruxelles, 1977. Cette brochure rassemblait les quatre parties d’un article L’Assommoir et le Sublime, publiĂ© le 18, le 26, le 28 avril et le 1er mai 1877 dans La RĂ©publique française. 12 CitĂ© par Alexandre ZĂ©vaes, Zola, Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1945, p. 64. 13 Article, Assommoir l', Tome seiziĂšme. SupplĂ©ment de 1878, p. 244. 14 Zola, L’Assommoir, t. 3, p. 666. 15 Ibid., p. 682. 16 Zola, Le Parti de l’indignation Le Figaro, 4 octobre 1880, recueilli dans Une Campagne, p. 451. 17 Zola, Un Homme trĂšs fort Le Figaro, 20 septembre 1880. Ibid., p. 439. 18 Zola, Le Roman expĂ©rimental, t. 10, p. 1372. 19 Francis Enne, Gambetta Souvenirs personnels in D’aprĂšs Nature, deuxiĂšme sĂ©rie, Bruxelles, Kistemaeckers 1883, pp. 160-161, 163 et 173. 20 Sur Challemel-Lacour, voir notre Schopenhauer en France. 21 Bergerat, sous la signature de l’Homme masquĂ©, Pro domo mea Le Voltaire, 20 juillet 1880. 22 Zola, La RĂ©publique et la littĂ©rature Le Roman expĂ©rimental, t. 10, p. 1400. 23 CĂ©ard Ă  Zola, 17 aoĂ»t 1881. 24 Zola, Esclaves ivres Le Figaro, 29 aoĂ»t 1881, in Une Campagne, t. 14, p. 649. 25 Zola, Gambetta Le Figaro, 13 dĂ©cembre 1880, in Une Campagne, t. 14, pp. 491-492. 26 Carnets inĂ©dits, in la Doulou, Lausanne, Rencontre, 1966, p. 161. 27 Zola, Le Suffrage universel Le Figaro, 8 aoĂ»t 1881, op. cit., pp. 636-637. 28 Ibid., p. 633. 29 Maupassant, Va t’asseoir ! » Le Gaulois, 8 septembre 1881. 30 Maupassant, L'Aristocratie Le Figaro, 21 avril 1884. 31 Maupassant, Les Dimanches d’un Bourgeois de Paris, ƒuvres ComplĂštes, prĂ©sentĂ©es par Gilbert Sigaux, Lausanne, Rencontre, 1964, t. 13, p. 268. 32 Ibid., p. 269. 33 Robert Caze Ă  Arij Prim, 20 juin 1885, MSS, Nederlands Letterkundig Museum en Documentatiecentrum, La Haye. 34 Desprez, op. cit., pp. 259-260. 35 Henry Becque, Zut au berger Le Matin, 21 juin 1884 recueilli dans Querelles littĂ©raires, CrĂšs, 1925. 36 Jules VallĂšs, Ingrats, dĂ©diĂ© Ă  Paul Alexis Le RĂ©veil, 1er aoĂ»t 1882. 37 Zola, SouverainetĂ© des lettres Le Figaro, 30 mai 1881 in Une Campagne, t. 14, p. 618. 38 Henry CĂ©ard, Jules VallĂšs, L'Express 9 juin 1881. 39 VallĂ©s, art. cit. 40 VallĂ©s, A l’ami Paul Alexis Le Cri du peuple, 14 novembre 1883. 41 Zola, Le Suffrage universel, art. cit., p. 634. 42 Aujourd’hui Rouvres-les-Vignes, Ă  mi-chemin de Bar-sur-Aube et de Colombey-les-Deux Eglises. 43 Louis Desprez, Pour la libertĂ© d’écrire, p. 19. 44 Ibid., pp. 42-43. 45 Le prudent Bonnetain se montrait inquiet de la stratĂ©gie de celui qui devait le prĂ©cĂ©der en cour d’assises Ce brave garçon veut Ă  tout prix mĂȘler la politique Ă  son affaire. Sa muse a le bonnet phrygien, et c’est Laguerre – un illettrĂ© dans le vrai sens du mot – qui va le dĂ©fendre. Je crois que vous m’approuverez de ne point l’imiter, et de m’en tenir Ă  la seule question de la libertĂ© artistique, telle que la souhaitait Flaubert ». Bonnetain Ă  Zola, 26 novembre 1884, naf. 24511, fos 199 et 200. 46 Henry Kistemaeckers, Un procĂšs littĂ©raire Louis Desprez, Mercure de France, 15 octobre 1921. p. 441. 47 Nous n’avons pas la preuve qu’il ait purgĂ© cette peine. 48 Zola, Louis Desprez Le Figaro, 9 dĂ©cembre 1885, t. 12, p. 642. 49 Voir notre article 1885, Zola et l’affaire Desprez Les Cahiers naturalistes, no 59, 1985. 50 Il existe un manuscrit de la main de Zola seul, mais nous persistons Ă  penser que Busnach a jouĂ© un rĂŽle dans cette adaptation. 51 Zola, Germinal Le Figaro, 29 octobre 1885, t. 15, p. 823. 52 Zola Ă  un ami probablement Alexis, 27 dĂ©cembre 1885 Catalogue d’autographes Les neufs muses, Alain Nicolas, automne 1984, no 173. 53 Zola, Le Roman expĂ©rimental, p. 1180. 54 Ibid., p. 1387. 55 Ibid., p. 1388. 56 Georges Darien Ă  Albert Savine, 28 septembre 1889, citĂ© par Stock, Memorandum d’un Ă©diteur, t. 1, p. 76. 57 Goncourt, La Fille Elisa, Union gĂ©nĂ©rale d’éditions, 1979, p. 97. 58 Le mot anticlĂ©rical » apparaĂźt dans le supplĂ©ment du LittrĂ© en 1877. 59 Jules VallĂšs, A l’ami Paul Alexis Le Cri du Peuple, 14 novembre 1883. 60 Jean-Marie Mayeur, Les DĂ©buts de la IIIe RĂ©publique, 1871-1898 Nouvelle histoire de la France contemporaine, Le Seuil, 1973, t. 10, p. 73. 61 Jean FreustiĂ©, Huysmans Tableau de la littĂ©rature française, Gallimard, 1974, p. 420. 62 Charles Bigot, L’EsthĂ©tique naturaliste Revue des Deux Mondes, 15 septembre 1879, p. 428. 63 Ibid., pp. 429-430. 64 Rosny, Le BilatĂ©ral, Albert Savine, 1887, p. 243. 65 Ibid., p. 244. 66 Ibid., p. 436. 67 Ibid., p. 458. 68 Rosny, Marc Fane, Librairie Moderne, Maison Quantin, 1888, p. 348. 69 Ibid., p. 357. 70 Camille Lemonnier, Le Mort, Bruxelles, Kistemaeckers, 1882. L’achevĂ© d’imprimer est du 24 novembre 1881, p. 167. 71 Emile Verhaeren, Le Mort, par C. Lemonnier Journal des Beaux-Arts, 31 dĂ©cembre 1881. 72 Louis Desprez, Pour la libertĂ© d’écrire, p. 25. 73 Ibid., p. 27. 74 Par exemple Mermeix Gabriel Terrail, Les Coulisses du Boulangisme, Editions du Cerf, 1890. 75 Zeev Sternhell, La Droite rĂ©volutionnaire. Les origines françaises du fascisme, 1885-1914, Le Seuil, 1978, p. 57. 76 Ibid., p. 56. 77 Goncourt, Journal, 26 mai 1889. 78 Ibid., 27 janvier 1889. 79 Gustave Guiches, Le Banquet, p. 104. Huysmans a choisi de situer le dernier chapitre de LĂ -Bas au moment de la victoire de Boulanger sur Jacques. 80 Georges Darien, Biribi, 1890, 1970, pp. 240-241. 81 Boulanger, en demandant que chaque soldat partage avec un mineur sa soupe et sa ration de pain » se gagna une partie du monde ouvrier et de l’opinion socialiste. 82 Martial d’Estoc Auguste Dumont, Les Offs, Auguste Dumont, 1891, pp. 284 et 289. 83 Abel Hermant, Souvenirs de la vie frivole, Hachette, 1933, p. 77. 84 AprĂšs 1870, parmi les officiers de l’armĂ©e rĂ©publicaine reparaissent les noms des familles les plus huppĂ©es de la vieille aristocratie, Rohan-Chabot, Clermont-Tonnerre, SĂ©gur, Noailles... 85 Alexis a rapportĂ© cette douloureuse expĂ©rience dans L’Aurore, 5, 6, 7 fĂ©vrier 1898. L’épilogue de cette histoire mĂ©rite d’ĂȘtre rappelĂ© le propriĂ©taire d’Alexis lui donna son congĂ©, l’idĂ©e de louer un appartement Ă  un suspect, fĂ»t-il acquittĂ©, le rĂ©voltant. 86 CĂ©ard appartenait au 126e bataillon de la 2e compagnie. 87 Huysmans, Sac au dos, Les SoirĂ©es de MĂ©dan, p. 125. 88 Maupassant Ă  son pĂšre, 30 juillet 1871 ? 89 Octave Mirbeau PrĂ©face d’Un an de caserne par Louis Lamarque, Stock, 1901, p. VII. 90 Huysmans, Sac au dos, Les SoirĂ©es de MĂ©dan, p. 123. 91 CĂ©ard, La SaignĂ©e, Ibid., p. 159. 92 Octave Mirbeau, Le Calvaire, Ollendorff, 1887, p. 43. 93 Ibid., p. 45. 94 Ibid., p. 44. 95 Jean Richepin, Le Gil Blas, 21 avril 1880. 96 Zola, Le Roman expĂ©rimental, p. 1227. 97 Huysmans, Sac au dos, p. 151. 98 Huysmans, A Rebours, pp. 293-294. 99 Huysmans Ă  Henry FĂšvre citĂ© par Guy Robert Lettres inĂ©dites Ă  Henry FĂšvre, Revue d’Histoire littĂ©raire de la France, janvier-mars 1950. 100 Huysmans Ă  Harry Alis, 2 octobre 1882, Arsenal, fonds Lambert 101 Maurice BarrĂšs, L’ArmĂ©e dans le roman Le Voltaire, 5 fĂ©vrier 1888. 102 La fraude et les fausses dĂ©clarations sĂ©vissent Ă©videmment parmi les officiers qui ne parviennent pas Ă  concilier les exigences du cƓur et celles du rĂšglement ! 103 Il n’est pas inutile de rappeler que les comiques troupiers » ne seront autorisĂ©s Ă  porter l’uniforme sur la scĂšne qu’à partir de 1891. 104 La plus remarquable exception est le roman de Robert Caze Femme Ă  soldats qui dĂ©veloppe dĂšs 1884 l’essentiel du dossier d’accusation contre certains sous-officiers. 105 De nombreuses biographies d’écrivains traduisent une singuliĂšre ignorance du systĂšme militaire en usage. Auriant Ă©crit, par exemple, que Georges Darien s’engagea volontaire sic au 2e escadron du Train », le 16 mars 1881, afin de se dĂ©barrasser au plus tĂŽt de la corvĂ©e du service militaire ». Darien et l’inhumaine ComĂ©die, Bruxelles, Ambassade du livre, p. 24. S’engager pour cinq ans, voilĂ  bien une curieuse façon de se dĂ©barrasser d’une corvĂ©e ! Le soldat Adrien, effectivement engagĂ©, connut successivement le 2e, le 20e et le 13e escadron du Train, avant d’ĂȘtre condamnĂ© le 21 juin 1883 au transfert Ă  la 1Ăšre compagnie des pionniers de discipline, Ă  Gafsa. 106 Celle-ci reprĂ©sentait la plupart du temps deux cinquiĂšmes de l’effectif total des appelĂ©s. 107 Lucien Descaves, Le Cadeau MisĂšres du sabre 1887, d’aprĂšs la réédition Ollendorff, 1913, p. 94. 108 Certains diplĂŽmes de fin d’études, certains brevets de capacitĂ© Ă©taient Ă©galement pris en compte. 109 Article Recrutement ». 110 Harry Alis, Une rĂ©forme dans l’armĂ©e des Fierrabras, Auguste Ghio, 1879, p. 7. 111 Ibid., p. 22. 112 Maupassant, En rĂŽdant Le Gaulois, 14 fĂ©vrier 1883. 113 L’hypothĂšse qui ferait de ces personnages des volontaires d’un an ayant commis des fautes graves contre la discipline est Ă©galement envisageable, mais elle a Ă©videmment peu de poids. 114 Robert Caze, Femme Ă  soldats, Bruxelles, Kistemaeckers, 1884, p. 73. 115 Harry Alis, op. cit., p. 12. 116 Abel Hermant, Souvenirs de la vie mondaine, p. 108. 117 Harry Alis, op. cit., p. 22. 118 Ceci explique la remarque de Rondeneux, dans une nouvelle de Descaves Je suis sur mes gardes, je me mĂ©fie, et ma vigilance ne cessera qu’à quarante-cinq ans, quand je serai soulagĂ© de mon livret militaire et des exigences auxquelles il m’astreint ». Sous les petits drapeaux, Soupes, Stock, 1898, p. 91. Cette nouvelle Ă©voque la misĂšre des rĂ©servistes et territoriaux nĂ©cessiteux qui perdaient vingt-huit jours de salaire pendant les pĂ©riodes ». L’administration civile devait thĂ©oriquement veiller sur les familles privĂ©es du salaire du rĂ©serviste. 119 C. Belmon, Manuel du sĂ©minariste soldat, 2e Ă©dition, Roger et Chemoviz, p. XII. 120 CitĂ© par AndrĂ© ThĂ©rive, Essai sur Abel Hermant, SociĂ©tĂ© d’édition le livre », 1926, pp. 44-45. 121 Belmon, Ibid., p. 73. 122 Ibid., p. XII. 123 CitĂ© par Jean-Marie Mayeur, Les DĂ©buts de la TroisiĂšme RĂ©publique, 1871-1898, p. 21. 124 Paul Bonnetain, Le nommĂ© Ferreux D. 10230, Charpentier, 1888, pp. 175-177. 125 Ibid., pp. 90-91. Bonnetain parle ici du mouchoir d’instruction sur lequel Ă©taient imprimĂ©s les rĂšglements. Il fut supprimĂ© le 2 mars 1909. 126 Descaves, Familles in MisĂšres du sabre, p. 131. 127 Descaves, Sous-Offs, Tresse et Stock, 1890, pp. 144-145. 128 Pierre Sorlin, La SociĂ©tĂ© française, I/1840-1914, Arthaud, 1969, p. 95. 129 Henry FĂšvre, Au port d’arme, Charpentier, 1887, pp. 113-114. Henry FĂšvre avait accompli son annĂ©e de volontariat au 109e rĂ©giment d’infanterie Ă  Chaumont. 130 Descaves, Sous-Offs, p. 398. 131 Descaves, PrĂ©face de MisĂšres du sabre, p. 7. 132 TĂ©moignage citĂ© dans la plaidoirie de MaĂźtre TĂ©zenas. 133 LĂ©on Vanier, Les Vingt-huit jours d’un rĂ©serviste, LĂ©on Vanier, 1876, p. 104. 134 Marcel Luguet, ElĂšve-Martyr, Savine, 1889, p. 212. Le talent de Marcel Luguet Ă©tait, semble-t-il, fort souple, pour ne pas dire, opportuniste. Lorsqu’il Ă©crivit pour la pieuse maison Marne de Tours, Le Sabre Ă  la main, 1899, il cĂ©lĂ©bra les bonnes tristesses » du rĂ©giment et entreprit de montrer la rĂ©demption d’un jeune viveur par la saine vie des casernes ! 135 Robert Caze, Femme Ă  soldats, p. 183. 136 Henry FĂšvre, Au port d’arme, pp. 50-51. 137 Paul Ginisty, L’AnnĂ©e littĂ©raire 1887, Charpentier, p. 238. 138 Dutreuil de Rhins, La BohĂšme militaire, ou de l’avenir des sous-officiers de l’armĂ©e, Saint-Etienne, imprimerie de F. Forestier, 1882. 139 Descaves, Sous-Offs, p. 56. 140 Ibid., pp. 56-57. Passage visĂ© par l’acte d’accusation. Injures Ă  l’armĂ©e. 141 Ibid., p. 306 mĂȘme remarque. 142 Ibid., p. 229 mĂȘme remarque. 143 Henry FĂšvre, Au port d'arme, p. 190. 144 Descaves, Sous-Offs, p. 64 Injures Ă  l’armĂ©e. 145 De MolĂšnes, La LibertĂ©, 17 novembre 1889. 146 Anatole France, Un roman et un ordre du jour Le Temps, 6 mars 1887. 147 Raoul Girardet, La SociĂ©tĂ© militaire dans la France contemporaine, 1815-1939, Plon, 1953, p. 248. 148 Hermant, Souvenirs de la vie frivole, p. 79. 149 Descaves, Sous-Offs, p. 262. 150 Paul Bonnetain, Le nommĂ© Ferreux, p. 100. 151 RĂ©flexe de classe Maurice BarrĂšs ne peut imaginer qu’un romancier ait pu connaĂźtre autre chose que le volontariat d’un an. Ce fut pourtant le cas de Descaves et de Bonnetain. BarrĂ©s sait d’ailleurs quelle fĂ»t la condition de ce dernier qui s’était engagĂ© il servit au 4e d’infanterie de marine, un rĂ©giment qui, quelques annĂ©es plus tĂŽt, s’était illustrĂ© Ă  Bazeilles, lors du fameux Ă©pisode des derniĂšres cartouches. 152 Maurice BarrĂ©s, L'ArmĂ©e dans le roman, art. cit. 153 Georges Darien, PrĂ©face de Biribi, janvier 1890. 154 Bonnetain, Le nommĂ© Perreux, p. 244. 155 Ibid., p. 170. La lecture de cet ouvrage de 1869 a de quoi surprendre. Elle fut cependant frĂ©quente parmi les officiers de sensibilitĂ© radicale ou socialiste » qui semblent bien avoir ignorĂ© la grande incapacitĂ© de Cluseret et son rĂŽle dĂ©plorable pendant la Commune oĂč il avait Ă©tĂ© un Ă©phĂ©mĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Guerre. L’annĂ©e mĂȘme oĂč Bonnetain publie son roman, Cluseret est Ă©lu dĂ©putĂ© socialiste du Var et il collabore rĂ©guliĂšrement Ă  La Libre Parole. Sur la lecture du volume de Cluseret, voir William Serman, Les Officiers Français dans la nation, 1848-1914, Aubier, p. 60. 156 Descaves, PrĂ©face de MisĂšres du sabre, pp. 1 et 9. 157 Descaves, Souvenirs d’un ours, p. 114. 158 Descaves PrĂ©face de MisĂšres du sabre, p. 8. 159 Desprez Ă  Zola, 30 juillet 1885. Au moment du procĂšs d’Autour d’un clocher, FĂšvre mineur, avait Ă©tĂ© mis hors de cause par Desprez AprĂšs une condamnation – fort probable – le volontariat serait impossible et les compagnies africaines Ă  craindre – consĂ©quences trop rudes ». Desprez Ă  Zola, 29 juillet 1884. 160 Henry FĂšvre, Au port d’arme, pp. 303-304. 161 Henry FĂšvre, DĂ©sarmement ? Parfaitement, Chez tous les libraires, 1891, XVII. 162 De Lyden, dans La Patrie, 5 novembre 1889. 163 Francisque Sarcey, dans Le XIXe siĂšcle, 15 dĂ©cembre 1889. 164 Saint-Genest, dans Le Figaro, 13 dĂ©cembre 1889. 165 Lettre publiĂ©e dans La Presse, 12 dĂ©cembre 1889. L’article de Laisant avait paru six jours plus tĂŽt dans le mĂȘme journal. On y lisait Je ne crois guĂšre Ă  l’existence des mauvais livres. Celui dont je veux parler aujourd’hui fait exception, car il est de nature Ă  ralentir la grande Ɠuvre de rĂ©conciliation nationale autour du drapeau, et Ă  rĂ©jouir nos ennemis de l’autre cĂŽtĂ© du Rhin ! ». 166 Freycinet devint ministre de la Guerre et c’est Ă  ce titre qu’il fit voter la loi de 1889. Dans leur curieuses brochure, Les Vrais Sous-Offs. RĂ©ponse Ă  M. Descaves Albert Savine, 1890, Georges Darien et Edouard Dubus, maniant un humour qui ne fut pas toujours bien compris, notaient L’armĂ©e n’est plus une caste ; c’est l’incarnation du Peuple. Le fossĂ© qui sĂ©parait autrefois l’élĂ©ment militaire de l’élĂ©ment civil n’existe plus. Ce fossĂ©, la redingote de M. de Freycinet l’a comblĂ© ! » p. 46. Rappelons la dĂ©dicace de ce libelle Aux sous-officiers des ArmĂ©es de Terre et de Mer, aux glorieux mutilĂ©s dont les membres jonchent les pages de notre histoire aux Invalides, Ă  l’ArmĂ©e, Ă  la Patrie, cette ƒuvre de RĂ©paration est dĂ©diĂ©e ». 167 Boulanger supprima la gamelle ». Ce n’est qu’aprĂšs sa rĂ©forme que les hommes purent manger Ă  table, dans des assiettes, et non plus au hasard des chambrĂ©es. Un mot courut alors les casernes Ah ! ben mon vieux, maintenant on peut se les caler tranquillement ! » CitĂ© par L. de GĂ©rin-Ricard Le GĂ©nĂ©ral Boulanger, Rochat, 1936, p. 49. 168 Bonnetain, Le nommĂ© Perreux, pp. 90-91. 169 Descaves, Sous-Offs, p. 342. 170 Marcel Luguet, ElĂšve-Martyr, p. 249. 171 Raoul Girardet, op. cit., p. 218. 172 Zola, La DĂ©bĂącle, t. 6, p. 1118. 173 Zola, Sedan Le Figaro, 1er septembre 1891. 174 Zola, Paris, t. 7, p. 1399. 175 Paris commença Ă  paraĂźtre en feuilleton dans Le Journal en septembre 1897. 176 Raoul Girardet, op. cit., pp. 214-215. 177 Le gĂ©nĂ©ral Jung, auteur de nombreux ouvrages historiques devint pendant sa retraite le directeur de L'IntermĂ©diaire des Chercheurs et des Curieux ! 178 Zola, Lettres de Paris. L’Ecole et la vie scolaire en France Le Messager de l’Europe, mars 1877. Une partie de l’article parut en France dans Le Voltaire du 12 et du 19 aoĂ»t 1879, t. 14, p. 246. 179 Zola, L’Argent, t. 6, p. 350. 180 Zola, Notre Ecole Normale Le Figaro, 4 avril 1881, Une Campagne, t. 14, p. 575. 181 Jules VallĂšs parla pour la premiĂšre fois des Victimes du Livre », dans La Lettre de Junius Le Figaro, 7 novembre 1861. 182 Hermant Ă  Zola, 1884, naf 24520, fos 231-232. 183 Harry Alis, Un Neveu de Voltaire Revue contemporaine, fĂ©vrier 1885, pp. 154 Ă  156. 184 Abel Hermant, M. Rabosson – L’éducation universitaire, Dentu, 1884, p. 9. 185 Voir sur ce point Jean Reymond, L’Ecrivain Robert Caze, professeur Ă  l’Ecole cantonale 1875-1880 Bulletin de l’Amicale des anciens Ă©lĂšves de l’Ecole cantonale de Porrentruy, 1963, pp. 17-21. 186 CitĂ© par Bard Bakker, Un naturaliste oubliĂ© Robert Caze Fiction, Form, ExpĂ©rience. Le roman français depuis le naturalisme, MontrĂ©al, Editions France-QuĂ©bec, p. 28. 187 Caze Ă  Arij Prins, 20 juin 1885. 188 Robert Caze, L’ElĂšve Gendrevin, Tresse, 1884, p. 118. L’action se dĂ©roule Ă  la fin du Second Empire. 189 Huysmans, En MĂ©nage, pp. 44-45. 190 Zola, Revue dramatique et littĂ©raire Le Voltaire, 24 juin 1879, t. 12, p. 589. 191 Zola, Revue dramatique et littĂ©raire Le Voltaire, 24 juin 1879, t. 12, p. 589. 192 Paul Gerbod, La Vie quotidienne dans les lycĂ©es et collĂšges au XIXe siĂšcle, Hachette, 1968, p. 78. 193 Ibid., p. 77. Il s’agit bien sĂ»r, de la moyenne des salaires annuels en province. A la mĂȘme date, un agrĂ©gĂ© dans le cadre parisien pouvait en fin de carriĂšre gagner un peu plus de 6000 francs. 194 Abel Hermant, Monsieur Rabosson, p. 99. 195 Zola, Au Bonheur des Dames, t. 4, p. 756. Est-il besoin de souligner qu’il s’agit pourtant d’un salaire Ă©levĂ© pour un enseignant ? 196 Ibid., p. 960. 197 Champfleury, Les Souffrances du professeur Delteil d’aprĂšs l’édition Dentu, 1886, p. 119. La premiĂšre Ă©dition est de 1853. 198 Robert Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 316. 199 Caze,Ibid., p. 139. 200 Ibid., p. 208. 201 Huysmans, En MĂ©nage, p. 46. 202 Zola, Lettres de Paris, art. cit., p. 248. 203 Huysmans Ă  Jules DestrĂ©e, novembre 1886. 204 Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 279. 205 Zola, art. cit., p. 248 et Alexis, Emile Zola, p. 42. 206 Zola, Ibid, p. 248. 207 Paul LĂ©vy, La langue allemande en France. PĂ©nĂ©tration et diffusion des origines Ă  nos jours, Lyon, IAC, 1952, t. II de 1830 Ă  nos jours, p. 83. 208 Zola, art. cit., p. 248. En 1874, trois heures par semaine sont attribuĂ©es Ă  l’histoire et Ă  la gĂ©ographie, de la sixiĂšme Ă  la classe de philosophie. Quatre heures, en 1880, Gerbod, op. cit., p. 133. Trois heures pour l’enseignement scientifique de la quatriĂšme Ă  la premiĂšre, Ă  partir de 1880. Cet enseignement n’a vraiment toute sa place que dans les classes de mathĂ©matiques Ă©lĂ©mentaires et de mathĂ©matiques spĂ©ciales. 209 CĂ©ard et Jean de Caldain, Le Huysmans intime », Nizet, 1957, p. 69. 210 Huysmans, En MĂ©nage, p. 45. 211 Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 53. 212 L’Ɠuvre parut sous le titre de Fort en thĂšme en 1850 Ă©ditions du SiĂšcle, puis de Raoul Desloges Michel LĂ©vy, 1851. 213 Maxime du Camp, MĂ©moires d’un suicidĂ© 1852, citĂ© d’aprĂšs l’édition Marpon et Flammarion, sd 1890, pp. 81-82. 214 Ibid., p. 51. 215 Huysmans, En MĂ©nage, pp. 45-46. 216 Caze, L'ElĂšve Gendrevin, p. 49. 217 Gustave Guiches, CĂ©leste Prudhomat 1886, citĂ© d’aprĂšs la réédition Fayard, sd, p. 20. 218 Jacques Ozouf, Nous, les maĂźtres d’école, Julliard, 1967, p. 148. 219 FĂšvre-Desprez, Autour d’un clocher, Bruxelles, Kistemaeckers, d’aprĂšs l’édition de 1885, pp. 18-19. 220 Ibid., ?. 307. 221 Paul Adam, Le Parlementarisme Entretiens politiques et littĂ©raires, 1er janvier 1891, p. 12. 222 Ibid., p. 12. 223 Gustave Guiches, CĂ©leste Prudhomat, pp. 19-20. 224 FĂšvre-Desprez, Autour d’un clocher, p. 72. 225 Pierre Caspard et Jean NoĂ«l Luc, Questions sur l’enseignement primaire au dix-neuviĂšme siĂšcle Histoire de l’éducation, no 6, avril 1980. 226 Zola, Livres d’aujourd’hui et de demain L’EvĂ©nement, 1er juillet 1866, t. 10, p. 523. 227 Maupassant, Alma Mater Le Gil Blas, 9 juin 1885. 228 Huysmans, A Rebours, p. 70. 229 Caze Ă  Huysmans, 18 mai 1884, Arsenal, fonds Lambert. 230 Zola, VĂ©ritĂ©, 1903, t. 8, pp. 1468-1469. 231 Henri Guillemin, Histoire des catholiques français au XIXe siĂšcle, GenĂšve, Au Milieu du monde, 1947, p. 292. 232 Sur ce point, on consultera surtout Fernand Boulard, La DĂ©christianisation » de Paris Archives de sociologie des religions, janvier-juin 1971, no 31, pp. 69-98 et Aspects de la pratique religieuse en France, de 1802 Ă  1939 Revue d’histoire de l’Eglise de France, 1973, no 59, pp. 269-311. 233 Zola, La Terre, t. 5, p. 962. 234 Zola, Ibid., p. 1097. 235 D’aprĂšs Jacques Gadille, La PensĂ©e et l’Action politiques des Ă©vĂȘques français au dĂ©but de la IIIe RĂ©publique, Hachette, 1967, t. 1„ p. 152. 236 Gustave Guiches, CĂ©leste Prudhomat, CĂ©leste, pour sa part, a perdu la foi. 237 LĂ©on Gambetta, Discours du 20 octobre 1872. 238 Rapport du 28 mai 1881, citĂ© par Guillemin, op. cit., p. 324. 239 Zola, Revue dramatique et littĂ©raire Le Voltaire, 6 juillet 1880, t. 14, p. 412. 240 Voir notre article, Marie-Louise Gagneur, feuilletoniste anticlĂ©ricalisme et fouriĂ©risme Femmes de lettres au XIXe siĂšcle. Autour de Louise Colet, sous la direction de Roger Bellet, Presses universitaires de Lyon, 1982. 241 FĂšvre-Desprez, Autour d'un clocher, p. 33. C’est sans doute Ă  L’Assommoir que cette page doit l’emploi du mot galfĂątre » Ça lui crevait le cƓur de porter ses six francs Ă  ces galfĂątres-lĂ , qui n’en avaient pas besoin pour se tenir le gosier frais », t. 3, p. 649. 242 Zola, Lettres parisiennes La Goche, 8 septembre 1872, t. 14, p. 649. 243 Paul Bonnetain, Chariot s’amuse, prĂ©face de CĂ©ard, p. VII. 244 Camille Lemonnier, L’HystĂ©rique, Charpentier, 1885, p. 281. 245 Zola, L’Assommoir, t. 3, p. 652. 246 Ibid., p. 839. 247 Abel Hermant, Nathalie MadorĂ© 1888 d’aprĂšs la réédition Ollendorff, 1894, p. 298. 248 Zola, La Joie de vivre, t. 4, p. 1100. 249 Maupassant, Une Vie, t. 2, p. 221. 250 Ibid., p. 393. 251 Harry Alis, La Terre Les Pas de Chance, pp. 282-283. 252 Zola, La Faute de l’abbĂ© Mouret, t. 3, p. 35. 253 Ibid., pp. 226-227. 254 Ibid., p. 255. 255 Maupassant, Une Vie, p. 402. 256 Octave Mirbeau, L’AbbĂ© Jules, UGE, 1977, p. 204. L’édition originale parut chez Ollendorff en 1888. 257 Ibid., p. 236. 258 Ibid., p. 81. 259 Par exemple dans Le Juif errant oĂč les jĂ©suites sont accusĂ©s des pires mĂ©faits. 260 Mademoiselle La Quintinie 1863 valut Ă  George Sand un trĂšs grand succĂšs auprĂšs des Ă©tudiants libres penseurs. 261 Dans Monsieur de Boisdhyver 1860, la jeune Suzanne s’enfuit quelque temps avec l’abbĂ© Cyprien. Pour Ă©viter le scandale, un mĂ©decin alliĂ© Ă  l’évĂȘque, Monsieur de Boisdhyver, la marie dĂšs son retour Ă  un modeste employĂ©. L’Ɠuvre contient le portrait d’un prĂȘtre travaillĂ© d’une perpĂ©tuelle ambition, l’abbĂ© Ordinaire. 262 Celui-ci ne mourut que cinq ans aprĂšs la publication de ce roman en 1873. 263 Zola, La ConquĂȘte de Plassans, t. 2, p. 1049. 264 Ibid., p. 1023. 265 Ibid., p. 1046. 266 Zola, Lettres parisiennes La Cloche, 8 septembre 1872. 267 Maupassant, Galanterie sacrĂ©e Le Gil Blas, 17 novembre 1881. 268 Zola, VĂ©ritĂ©, t. 8, p. 1448. 269 Zola, Pot-Bouille, t. 4, pp. 666-667. 270 Zola, La Terre, t. 5, p. 799. 271 Edouard Drumont, La France juive, Marpon et Flammarion, 1886, t. II, p. 351. 272 Zola, RĂ©ponse aux protestants Le Figaro, 6 juin 1881, in Une Campagne, t. 14, p. 608. 273 Zola, Protestantisme Le Figaro, 17 mai 1881, op. cit., p. 598. 274 Rod Ă  Zola, 8 mai 1881, naf 24523. Voir Zola, Protestantisme, p. 598. 275 Edouard Rod, Palmyre Veulard, Dentu, 1881, p. 108. 276 Edouard Rod, Les Protestants. CĂŽte Ă  cĂŽte, Ollendorff, 1882, p. 4. 277 Alphonse Daudet, L’EvangĂ©liste 1882 d’aprĂšs l’édition Guillaume, sd, p. 123. 278 Ibid., p. 180. 279 Ibid., p. 219. 280 Louis Desprez, Pour la libertĂ© d’écrire, pp. 16-17. 281 L’Ɠuvre fut rééditĂ©e en 1894 par Ollendorff sous le titre Le Disciple aimĂ©. Hermant a modifiĂ© le nom de son hĂ©ros qui se nomme alors Merminod. C’est cette réédition que nous utilisons. 282 Hermant, op. cit., p. 12. 283 Ibid., p. 285. 284 Zola, Protestantisme, art. cit., p. 598. 285 Marcello, Chronique Le TĂ©lĂ©graphe, 17 mars 1885. 286 Ernest Raynaud, Les Ecrivains de filles Mercure de France, juillet 1890. 287 Alain Corbin, Les Filles de noce, MisĂšre sexuelle et prostitution aux 19e et 20e siĂšcles, Aubier, 1978, p. 13. 288 Parent-DuchĂątelet, De la prostitution dans la ville de Paris. Nous utilisons la 3e Ă©dition complĂ©tĂ©e par A. TrĂ©buchet et Poirat-Duval, BailliĂšre, 1857, t. 1, p. 68. 289 Ibid., t. 1, p. 99. 290 Ibid., t. 1, p. 100. 291 Ibid., t. 1, p. 186. L’auteur ne relĂšve aucune contradiction entre ce fait et le manque d’hygiĂšne qu’il a par ailleurs notĂ©. 292 Paul Alexis, La Fin de Lucie Pellegrin, Charpentier, 1880, p. 49. 293 Parent-DuchĂątelet, op. cit., t. 1, p. 180. 294 Alain Corbin, op. cit., p. 171. 295 C’est un Ă©pisode frĂ©quent dans le roman populaire oĂč l’on rencontre tout Ă  la fois des ouvriĂšres exposĂ©es Ă  la mise en carte » par exemple dans Le Chiffonnier de Paris de FĂ©lix Pyat et Michel Morphy ou de jeunes aristocrates prises dans des rafles La Vierge du trottoir de Dubut de Laforest. 296 Huysmans, Marthe. Histoire d’une fille 1876 CitĂ© d’aprĂšs l’édition CrĂšs, 1914, p. 81. 297 Yves Guyot, Etudes de physiologie sociale. La Prostitution, Charpentier, 1882, p. 16. 298 Robert Ricatte, La GenĂšse de la Fille Elisa, PUF, 1960, p. 107. 299 Edmond de Goncourt, La Fille Elisa 1877, UGE, 10/18, 1979, pp. 4243. 300 Ibid., p. 44. Alain Corbin note cependant On cite ... le cas de quelques filles vierges le jour de leur enregistrement, mais elles ne constituent ... que de trĂšs rares exceptions », op. cit., p. 72. On a quelques difficultĂ©s Ă  croire Ă  ce mystĂšre sociologique. 301 Docteur Hippolyte Homo, Etude sur la prostitution dans la ville de ChĂąteau Gontier, suivie de considĂ©rations par la prostitution en gĂ©nĂ©ral, BailliĂšre, 1872, p. 51. 302 Huysmans, Marthe, pp. 16-17. 303 Ibid., p. 24. 304 Ibid., p. 19. 305 Robert Ricatte, op. cit., p. 165. 306 Paul Adam, Chair molle, roman naturaliste, Bruxelles, Auguste Brancart, 1885, p. 5. 307 Huysmans Ă  Edmond de Goncourt, 1er octobre 1876. 308 Goncourt, Journal, 30 dĂ©cembre 1876. 309 Alain Corbin, op. cit., p. 313. 310 Dans La Fille Elisa, scĂšne d’atelier en un acte par un auteur bien connu A Rome, au temple de VĂ©nus, 1882, que l’on doit ranger au rayon des curiosa » naturalistes, Elisa racole M. Prudhomme qui conclut ainsi la conversation S’il est vrai que la prostitution soit un mal nĂ©cessaire, du moins faut-il que le moraliste et le lĂ©gislateur fassent tous leurs efforts pour la maintenir dans les bornes les plus Ă©troitement indispensables, afin que nous n’ayons plus l’affligeant spectacle de ces malheureuses crĂ©atures qui font monter le rouge au front des Ă©pouses, Ă©veillent dans l’ñme de nos fils des passions trop prĂ©coces et prĂ©sentent, Ă  la sortie des ateliers l’appĂąt d’un lucre facile Ă  des jeunes filles qui ne trouvent dans un labeur honnĂȘte qu’un salaire insuffisant ! » pp. 17-18. 311 Huysmans, Marthe, p. 35. 312 Ibid., p. 157. 313 Ibid., pp. 162-163. 314 Ibid., p. 41. 315 En 1874, Edmond de Goncourt avait envisagĂ© un tel plan Commencer par acte de naissance, finir par acte de dĂ©cĂšs ». Carnet Gimpel, f° 4, citĂ© par Robert Ricatte, op. cit., p. 125. 316 Paul Adam, Chair molle, p. 65. 317 Ibid., p. 23. 318 Zola, La Terre, t. 5, pp. 789 et 791. 319 Robert Caze, La Sortie d’AngĂšle Le Martyre d’Annil, Bruxelles, Kistemaeckers, 1883, p. 288. 320 Zola, Nana, t. 4, p. 124. Rappelons que Bordenave, le directeur, parle de son théùtre comme de son bordel ». 321 Dossier prĂ©paratoire de Nana, naf 10313, f° 208. 322 Zola, Lettres parisiennes La Cloche, 28 aoĂ»t 1872, t. 14, p. 153. 323 Alfred Sirven et Henri Leverdier, La Fille de Nana, Dentu, 1881. 324 Zola, Nana, p. 253. 325 Goncourt Ă  MĂ©tĂ©nier, dĂ©cembre 1889. D’aprĂšs la copie de l’original figurant dans une lettre de MĂ©tĂ©nier Ă  Concourt, naf 22470, f° 159. 326 D’ĂȘtre ses souteneurs. Nous traduisons. 327 Oscar MĂ©tĂ©nier, Madame la Boule, Charpentier, 1889, p. 348. Charles-Louis Philippe se souvient manifestement de Madame la Boule dans Bubu de Montparnasse par un singulier clin d’Ɠil, il donne le nom de Berthe MĂ©tĂ©nier Ă  la prostituĂ©e qu’il peint. 328 Zola, Nana, p. 208. 329 Zola, id., ib., Nini,fille de chiffonniers prĂ©sentĂ©e par une nouvelle de MĂ©tĂ©nier, La BrĂȘme, n’a pas l’esprit d’indĂ©pendance de Satin. Le jour de sa premiĂšre communion, elle proclame, Ă  la grande fiertĂ© de ses parents, qu’elle fera plus tard comme sa sƓur elle demandera une brĂšme » une carte et ira travailler en maison. 330 A partir du 10 octobre 1878. 331 Zola, Comment elles poussent Le Figaro, 21 fĂ©vrier 1881, Une Campagne, t. 14, p. 528. 332 Zola, L'AdultĂšre dans la bourgeoisie Le Figaro, 28 fĂ©vrier 1881, ibid., p. 537. 333 Zola, La Fille au théùtre Le Figaro, 12 janvier 1881. 334 La piĂšce de ThĂ©odore BarriĂšre et Lambert Thiboust fut créée en 1853. 335 Zola, La Fille au théùtre, art. cit., t. 14, p. 517. 336 Paul Margueritte, Tous quatre, p. 180. 337 CĂ©ard Ă  ThĂ©o Hannon, Arsenal, Ms 15060/398. 338 Camille Lemonnier, Madame Lupar, Charpentier, 1888, pp. 318-319. 339 Ibid., p. 329. 340 Huysmans Ă  Lemonnier, juillet 1888. 341 Lemonnier, op. cit., p. 339. 342 Ibid., p. 341. 343 Le grenier d’Edmond de Goncourt ! 344 Jules Case, La DĂ©bĂącle du rĂ©alisme La Panique L’EvĂ©nement, 21 septembre 1891. 345 Jean Borie, Le CĂ©libataire français, Le Sagittaire, 1976. 346 Yves Lequin, Les Ouvriers de la rĂ©gion lyonnaise, 1848-1914, Lyon, PUL, t. 1, pp. 187 sq. 347 Paul Alexis, Le Collage, Bruxelles, Kistemaeckers, 1883, p. 15. 348 FĂšvre, Le Fiasco passionnel La Revue indĂ©pendante, janvier-fĂ©vrier 1889, pp. 176-177. 349 Le thĂšme Ă©tait dĂ©jĂ  cher Ă  Homais Les mets de restaurateurs, toutes ces nourritures Ă©picĂ©es finissent par vous Ă©chauffer le sang et ne valent pas, quoi qu’on en dise, un bon pot-au-feu. J’ai toujours, quant Ă  moi, prĂ©fĂ©rĂ© la cuisine bourgeoise c’est plus sain ! », Madame Bovary, t. 8, p. 166. 350 Voir RenĂ©-Pierre Colin, Huysmans et les saluts du vieux garçon » La Femme au XIXe siĂšcle, LittĂ©rature et idĂ©ologie, Lyon, PUL, 1978. 351 Jean Ajalbert, Les MystĂšres de l’AcadĂ©mie Goncourt, Ferenczi et fils, 1929, 352 Abel Hermant, Nathalie MadorĂ© 1888, d’aprĂšs la réédition Ollendorff, 1894, 353 Lucien Descaves, Une Vieille Rate, Bruxelles, Kistemaeckers, 1883, p. 21. 354 Huysmans Ă©crit Ă  Daudet Au fond, c’est le seul livre qu’on ait fait sur le collage et le seul qu’on pourra faire, car il sera malaisĂ© dĂ©sormais de se frotter Ă  ce sujet », mai 1884, Arsenal, fonds Lambert. 355 Zola, L’AdultĂšre dans la bourgeoisie Le Figaro, 28 fĂ©vrier 1881, t. 14., p. 531. 356 Ibid., p. 535. 357 Ibid., p. 536. 358 Zola, Pot-Bouille, t. 4, p. 411. 359 Zola, p. 533. 360 Zola, De la MoralitĂ© dans la littĂ©rature Le Messager de l’Europe, octobre 1880, Documents littĂ©raires, t. 12, p. 511. 361 Huysmans, En MĂ©nage, p. 71. 362 Zola, art. cit., p. 510. 363 Par exemple, L. Fiaux, La Femme, le mariage et le divorce. Etude de physiologie et de sociologie, BailliĂšre, 1880. 364 Zola, Le Divorce et la littĂ©rature Le Figaro, 14 fĂ©vrier 1881. 365 Maupassant, Le Divorce et le Théùtre Le Figaro, 12 juin 1884. 366 L’adultĂšre attendu n’y a d’ailleurs pas lieu. 367 C’est le titre de la sĂ©rie de romans commencĂ©e par Hennique. La citation de George Steiner est tirĂ©e de La Mort de la TragĂ©die, Le Seuil, 1965, p. 10. 368 CĂ©ard, Une belle journĂ©e, pp. 300-304. 369 Ibid., p. 310. 370 Henry CĂ©ard, Terrains Ă  vendre au bord de la mer, Charpentier et Fasquelle, 1906, p. 150. PrĂ©cisons que Malbar et Madame TrĂ©nissan ne sont pas adultĂšres. 371 Paul Alexis, Chronique de juin. La Revue indĂ©pendante, juin 1884, p. 248. 372 Zola, La Joie de vivre, t. 4, p. 1297. 373 Zola, DĂ©population Le Figaro, 23 mai 1896. 374 Le rĂ©vĂ©rend Thomas Malthus dans son Essai sur la population 1798 prĂŽnait le retard de l’union des sexes le cĂ©libat devait, selon lui, ĂȘtre prolongĂ© pour permettre l’équilibre entre la population et les subsistances. S’il a souhaitĂ© une limitation des naissances, ce n’était donc Ă©videmment pas en vantant la contraception. Lui-mĂȘme Ă©tait le pĂšre de onze filles ! 375 Huysmans, A Rebours, pp. 246-247. 376 Ibid., p. 247. 377 Henry FĂšvre, L’Honneur, E. Kolb, 1891, p. 141. 378 Maupassant, Les Caresses Le Gil Blas, 14 aoĂ»t 1883. 379 Zola, Le Docteur Pascal, t. 6, p. 1401. 380 Entretiens politiques et littĂ©raires, 10 dĂ©cembre 1893, no 56. 381 Voir les documents annexĂ©s au portrait d’Henry FĂšvre. 382 Jules Huret, Les LittĂ©rateurs Ă  la Chambre. M. Maurice BarrĂ©s Le Figaro, 31 juillet 1893. L’époque est au nĂ©ologisme BarrĂšs au cours de l’entretien va Ă©galement parler des Ă©burnĂ©istes » ! 383 Jules Huret, Les LittĂ©rateurs et la politique. M. Edmond de Goncourt Le Figaro, 27 aoĂ»t 1893. 384 Ibid., M. Paul Adam Le Figaro, 6 septembre 1893. 385 Jules Huret, Les LittĂ©rateurs et la politique. M. Emile Zola Le Figaro, 4 aoĂ»t 1893. Table des illustrations URL Fichier image/jpeg, 292k LĂ©gende ÉMILE ZOLA AU FIGARO Et ça se dit rĂ©publicain ! » Caricature de Hix, Le Grelot, 1881 URL Fichier image/jpeg, 394k LĂ©gende – Tu as voulu venir fumer ton cigare ici pour qu’on te voie, mais on aurait bien plus rigolĂ© Ă  la gare Ă  voir passer le train ».Dessin de Charles Huard URL Fichier image/jpeg, 308k LĂ©gende Descaves en uniforme, vu par H. Reboul.Les Hommes d’aujourd'hui, n o 367,1889 URL Fichier image/jpeg, 352k LĂ©gende Paul Bonnetain en uniforme de marsouin » sur la couverture de son premier livre.Portrait de Ferdinand Bach URL Fichier image/jpeg, 272k LĂ©gende Ou l’Art de se faire 3000 livres de rente en dĂ©moralisant ses concitoyens. URL Fichier image/jpeg, 336k LĂ©gende – Dis donc, Émile, quand t’en seras, toi, de l’AcadĂ©mie, tu leur donneras mon adresse... ».Dessin de Forain, Le Courrier Français, 5 aoĂ»t 1888 URL Fichier image/jpeg, 359k LĂ©gende – DĂ©cidĂ©ment, ça n’est pas dans les livres que j’apprendrai pourquoi ma femme m’a tant trompĂ© ».Dessin de Charles Huard URL Fichier image/jpeg, 250k Cette publication numĂ©rique est issue d’un traitement automatique par reconnaissance optique de caractĂšres. DEO GRATIAS ! “Car c’est par la grĂące que vous ĂȘtes sauvĂ©s, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les Ɠuvres, afin que personne ne se glorifie.” Ep Ces tĂ©moignages, tous parfaitement authentiques, ont Ă©tĂ© recueillis sur diffĂ©rents forums ou sites et publiĂ©s sur un forum privĂ© dĂ©diĂ© Ă  l’apostolat du pĂšre Guy PagĂšs, Ă  l’intention de notre petite Ă©quipe, afin de nous encourager Ă  persĂ©vĂ©rer. Ces tĂ©moignages sont donc reproduits sur cette page sans autres modifications que celles relatives Ă  la confidentialitĂ©, les prĂ©noms Ă©tant mĂȘme changĂ©s. Certains ont fait l’objet d’une publication de leurs auteurs sur les nombreux sites oĂč sont publiĂ©es les vidĂ©os de l’abbĂ© youtube, dailymotion, et peuvent y ĂȘtre retrouvĂ©s, d’autres ont Ă©tĂ© adressĂ©s directement par couriels, les informations d’ordre privĂ© ont donc Ă©tĂ© censurĂ©es. Pourquoi la publication de cette page ? Non pour se glorifier soi-mĂȘme de ce que nous n’avons Ă©tĂ© que les petits instruments de l’action de la GrĂące chez nos frĂšres, mais pour montrer que tĂ©moigner de la vĂ©ritĂ© du Christ porte toujours du fruit, qu’il s’agisse de s’adresser aux musulmans, aux protestants, aux juifs ou aux athĂ©es et que concourir Ă  notre petite mesure Ă  la conversion et Ă  la sanctification de notre prochain est non seulement l’une des promesses de notre baptĂȘme, un devoir donc pour tout chrĂ©tien, mais que pour peu que l’on s’en donne les moyens, Dieu ne Se laisse pas vaincre en gĂ©nĂ©rositĂ© ! Pour tous ces beaux fruits de l’apostolat de DEO GRATIAS ! __________________________ AbbĂ© Guy Pages, J’ai souhaitĂ© vous Ă©crire quelques mots, afin de vous remercier vraiment trĂšs sincĂšrement et trĂšs profondĂ©ment pour tout ce que vous faites comme vidĂ©os et autres choses contre l’enfer qui s’installe de plus en plus sur terre. Je fais parti des ces gens, qui d’apparence ont une vie semblable Ă  celle des autres juste Ă  cĂŽtĂ©, mais qui par la grĂące de nĂŽtre Seigneur, ont un regard assez limpide sur ce qui se passe autour d’eux et qui souffre de voir ce monde et plus particuliĂšrement ce beau pays qu’est la France, voir ce qu’il devient et encore plus les mentalitĂ©s de ces habitants. AbbĂ© Guy Pages, je suis un jeune homme de 31 ans vivant Ă  X et je me demande chaque jour si je rĂȘve tant est violente la rĂ©alitĂ© et la perversitĂ© de ceux qui sont Ă  la “tĂȘte” du pays. Dieu lui-mĂȘme a transformĂ© ma vie et ma façon de voir les choses, et ce “dĂ©clic” a eu lieu en regardant pour la premiĂšre fois une de vos vidĂ©os ou plutĂŽt les 4 sur le pĂȘchĂ© originel. Alors voilĂ , je vous remercie pour moi, et de la part du Seigneur Jesus, car j’en suis sur il est fier de vous, car je suis de retour plus que jamais sur les bancs de La Sainte Église Catholique! Je me tiens Ă  votre disposition pour tout Ă©change et je tiens Ă  vous faire savoir que si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, peut importe de quoi vous pourriez avoir besoin, et bien je serais la pour vous. Je vous laisse mes coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques au cas oĂč 
.. J’ai du voir toutes vos vidĂ©os et certaines en double ou triple, j’ai mĂȘme ouvert la somme thĂ©ologique de saint-Thomas d’Aquin, et tout ça en seulement 1 annĂ©e, j’ai appris tellement de choses en si peu de temps que depuis un bon moment dĂ©jĂ  je souhaite vous rencontrer, un jour, si Dieu veut J’espĂšre que ces quelques lignes vous soutiendront et vous donneront du courage pour la suite et n’oubliez surtout pas que je suis la pour vous aider si vous en avez besoin, mĂȘme pour changer la roue de votre voiture! Encore merci pour tout. Les fidĂšles du Christ vous suivront je vous ai dis! La Paix et la GrĂące de notre Seigneur soit toujours avec vous
 L-B , le Bonjour PĂšre Guy PagĂšs, Je vous adresse mes remerciements pour votre travail. Si je n’avais pas vu vos vidĂ©os, j’aurai conservĂ© ma conception fausse de l’islam. Face Ă  l’anti-christianisme, le Christ nous demande d’ĂȘtre “prudent comme les serpents et candide comme les colombes. [
]” Merci. Cordialement, Andrew. RĂ©ponse Ă  Mr l’AbbĂ© Guy PagĂšs
au sujet de l’islam et la vĂ©ritĂ© J’ai suivi tout vos prĂ©cĂ©dentes disculpations qui sont essentielles pour que le peuple musulman ouvre les yeux..Car l’islam ce n’est que la tromperie,la dissimulation et les mensonges,,, Le coran a Ă©tĂ© Ă©crit sur une pĂ©riode de quatre siĂšcle par les Califes et que chaque Calife Ajoute ou supprime des versets en fonctions des intĂ©rĂȘts et des besoins . Le Coran est dangereux pour l’humanitĂ© entiĂšre car il n’y a pas de musulmans modĂ©rĂ©s. Bonne continuation A. A. d’AlgĂ©rie “Bonsoir M. abbĂ© guy, moi c’est W. j’ai 34 ans, je suis algerienne [
] et j’habite Ă  A. .Cela fait 3 ou 4 ans que je vous suis, je suis tombĂ©e sur vos video , qui sont pour moi une mine d’or, suite aux recherches que je menais pour mieux comprendre la religion “d’amour et de paix” lol, je tiens a vous remercier de m’avoir eclairĂ© et aidĂ© a prendre une dĂ©cision 
.quitter cette religion. J’ai achetĂ© une bible et je suis entrain de la lire , je pense que j’aime Jesus . M. l’abbĂ© je vous encourage dans votre travaille j’adore votre raisonnement. que dieu vous bĂ©nisse.” T. le Mon PĂšre, Je vous Ă©cris ces quelques lignes car j’ai besoins d’extĂ©rioriser ce sentiment d’abandon de notre Ă©glise au profit d’un islam que je sais ĂȘtre l’Ɠuvre de Satan, ce sentiment me pĂšse de plus en plus fort, j’ai dans mon cƓur de chrĂ©tien comme une intuition sinistre que notre Saint PĂšre ne prend pas toute la mesure de cette doctrine qu’est l’islam. J’ai longtemps Ă©tĂ© en recherche spirituelle, je me suis intĂ©ressĂ© Ă  l’histoire de Siddharta Gautama et Ă  ses prĂ©ceptes, Ă  l’hindouisme, au new-Ăąge, au coran etc. ne trouvant pas vraiment ce que je recherchais dans ces diffĂ©rentes doctrine, c’est-Ă -dire une relation intime avec Dieu, je me suis tournĂ© vers les Ă©vangiles. Ayant Ă©tĂ© baptisĂ©, baignĂ© dans la tradition chrĂ©tienne je considĂ©rais la Bible comme archaĂŻque, un condensĂ© de superstitions transmises au cours des siĂšcles, rien de plus. Nul n’est prophĂšte en son pays, et les Ă©vangiles ne reprĂ©sentaient que peu d’attrait Ă  mes yeux, on recherche souvent ailleurs le bonheur, car ce qui est sous nos yeux, ce que nous voyons tous les jours comme des Ă©glises, des cathĂ©drales, des curĂ©s, des rites chrĂ©tiens nous paraissent d’une banalitĂ© sans intĂ©rĂȘt, c’est aussi pourquoi peu de chrĂ©tiens ne se prennent par la main pour lire les Ă©vangiles, car ils estiment que c’est un patrimoine hĂ©ritĂ© naturellement, que ce patrimoine manque d’exotisme. Mais poussĂ© par cette recherche spirituelle toujours plus forte, je dĂ©cidais donc de me faire violence et m’obliger Ă  lire les Ă©vangiles avant l’ancien testament car ce dernier me paraissait trop lointain. A la lecture des Ă©vangiles, j’ai pris une claque, ce que je recherchais depuis toujours y Ă©tait inscrit et m’est apparu comme une rĂ©vĂ©lation, Ă  la lecture de certains passages mes larmes se sont mises Ă  couler de façon incontrĂŽlĂ©s, j’ai compris depuis ce jour que j’étais passĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’un trĂ©sor de spiritualitĂ©, j’ai compris que JĂ©sus est la vie, la lumiĂšre du monde, la vĂ©ritĂ© et qu’il n’en existe aucune autre. Je ne suis ni naĂŻf, ni dĂ©pourvu de raison, je suis conscient que les Ă©vangiles sont un tĂ©moignage et une confession de foi des apĂŽtres de l’époque, je ne cherchais pas dans ma quĂȘte spirituelle Ă  ĂȘtre rassurĂ© quant Ă  la garantie d’ĂȘtre sauvĂ© de l’enfer, cependant j’ai pris la mesure de la compassion infini de Dieu pour ses crĂ©atures, de son invitation Ă  demeurer dans Son amour infini, j’ai pris conscience de toute l’imperfection de l’homme et des difficultĂ©s de ce dernier Ă  trouver le chemin vers Dieu le pĂšre, j’ai pris conscience que l’homme pouvais demeurer orphelin s’il ne reconnaissais pas Dieu comme PĂšre dans son cƓur. Que Dieu par l’incarnation de Son verbe en JĂ©sus Christ, par ce don d’amour, ce don absolu et sans concession nous guide vers cet amour, nous montre le chemin et nous fait comprendre toute la responsabilitĂ© qui dĂ©coule de ce choix, un cadeau ne peut ĂȘtre rĂ©ellement perçu par celui qui le reçois que s’il coĂ»te Ă  celui qui le donne. Ces Ă©vangiles que je percevais alors comme de la superstition se sont rĂ©vĂ©lĂ© un support essentiel Ă  la comprĂ©hension de l’Ancien Testament, qui Ă  l’époque m’apparaissait dur et violent, je compris que c’était le cƓur de l’homme primitif qui Ă©tait dur et non Dieu. J’ai pu alors lire l’Ancien Testament avec un regard plus juste et plus spirituel. J’ai alors entrepris de relire le Coran avec toute ma foi chrĂ©tienne, ce que j’y ai dĂ©couvert m’a horrifiĂ© et je prĂ©sume qu’un esprit faible et peu enclin Ă  la rĂ©flexion pourrait facilement y perdre sa foi, le coran est un concentrĂ© de menaces d’un dieu suffisant, vindicatif, sadique et totalement Ă©loigner de la condition humaine. Le Coran est en total opposition avec la foi chrĂ©tienne et ne peut en aucun cas reprĂ©senter la parole de Dieu, aucun musulman ne peut trouver le chemin de la VĂ©ritĂ©, c’est un texte qui a pour ambition la domination de l’homme par l’homme, un projet politique visant Ă  instaurer un royaume terrestre entiĂšrement soumis aux prĂ©ceptes coraniques maquillĂ©s en principes divins. Rien de spirituel ni de transcendant, rien qui dĂ©finisse la vĂ©ritable nature de Dieu qui n’est qu’amour. C’est une mystification qui a pour objectif de tromper l’homme ! Comme je vous l’écris au dĂ©but, j’ai dans mon cƓur une sorte de malaise Ă  l’égard de notre Saint PĂšre et de l’église qui aujourd’hui semble considĂ©rer l’islam comme une religion Ă  part entiĂšre, et place celle-ci sur le mĂȘme pied d’égalitĂ© avec le christianisme, j’avoue que cette complaisance apparente, ainsi que certaines attitude du Pape me laisse perplexe, comme par exemple, le choix de rapatrier des familles musulmanes parce qu’ils avaient, prĂ©texte-t-il des papiers en rĂšgle. Je vois peu Ă  peu mon pays cherchant coĂ»te que coĂ»te Ă  nous faire accepter la prĂ©sence des ennemis du Christ en terre chrĂ©tienne, le financement de mosquĂ©es avec l’argent publique, l’impuissance des mĂ©dias mainstream Ă  dĂ©signer l’islam comme l’ennemi par soucis du politiquement correcte, alors que l’islam lui ne se gĂȘne pas pour dĂ©signer l’occident comme son ennemi jurĂ©. Sans vouloir paraĂźtre obsĂ©quieux, s’il n’y avait pas des hommes d’église de votre trempe, je me serais Ă©loignĂ© depuis longtemps de notre Ă©glise et de sa hiĂ©rarchie, merci pour votre combat, merci pour votre constance, merci pour votre fidĂ©litĂ© Ă  Christ JĂ©sus. Je pense, sans paraĂźtre prĂ©somptueux, que beaucoup de chrĂ©tiens se sentent dĂ©sorientĂ©s, voir trahit » par certains actes du Pape, et ce sentiment est renforcĂ© par une politique de l’autruche de nos gouvernants qui n’ont plus rien de responsables vis-Ă -vis du peuple qu’ils devraient servir et non asservir au nom d’une gouvernance mondiale sans conscience, merci enfin de nous redonner espoir, grĂące Ă  vous entre autre, je suis intimement convaincu que votre combat permet Ă  beaucoup de chrĂ©tien de rester attachĂ© Ă  leur Ă©glise. Il y a un temps pour toute chose, Thucydide enseignait 460 ans avant JĂ©sus Christ Il faut choisir, se reposer ou rester libre ! », je crois qu’aujourd’hui il est temps de retrouver la fiertĂ© de notre hĂ©ritage chrĂ©tien et grĂ©co-romain, la France est un beau pays mais il est en danger, se reposer sur nos acquis ne le sauvera pas, il faut avoir le courage de nommer ses ennemis, l’islam est sans nul doute aujourd’hui une des menaces principale. N. le Bonjour mon pĂšre, je viens vous donner quelques nouvelles. Mon ami vient de se convertir Ă  JĂ©sus nuit du 22 mai, il m’a demandĂ© en mariage et offert une bague de fiançailles. Il est baptisĂ© et veut faire sa communion. Merci seigneur pour ces grĂąces! Et merci Ă  vous pour vos enseignements. Dieu est tellement bon et misĂ©ricordieux. Soyez bĂ©ni pour vos messages. In Christo N. Le de Kenza Bonjour monsieur Guy pages, je suis une femme de 24 ans et jetai musulmane. avant pour moi JĂ©sus n’était ni dieu, ni son fils et il minspirai plus de la moquerie,du rire Ă  cause des films, des mĂ©dias.. aujourd’hui cela fait 2 ans que j’ai donner ma vie Ă  JĂ©sus car je l’ai rencontrĂ©. quand j’ai rencontrer le Seigneur je suis tomber de haut, je me suis mĂȘme cacher deriere la porte de la chambre comme Adam ki ses cacher kan il a eu honte de son pĂ©cher, j’ai ressenti une Grande Honte puissante, j’ai regretter amĂšrement d’avoir refuser JĂ©sus toute ma vie alors que c’est lui Mon CrĂ©ateur c’est lui le vrait dieu. c’est fou parceque je pensait tellement que les chrĂ©tiens Ă©tai des coufars, des mĂ©crĂ©ants alors qu’en vĂ©ritĂ© c’était moi la mĂ©crĂ©ante cetai moi l’hypocrite et j’ai demander pardon au seigneur je me suis repentit et Dieu a fait grĂące sur ma vie. Je vous encourage dans votre humble dĂ©marche pour aider tous ceux qui non pas le Christ dans leur vies, sachez que l’Éternel a accompli un travail merveilleux sur moi, j’ai changĂ© et je suis folle amoureuse de Dieu, c’est mon premier vĂ©ritable amour, c’est mon PĂšre cĂ©leste et je suis fiĂšre detre sa fille moi qui refusai l’idĂ©e que Dieu ait des enfants alala sa ma bouleversĂ©e. prions et oeuvrons pour que la bĂ©nĂ©diction touche tout ĂȘtres humains, pour ainsi hĂ©riter de la vie Ă©ternelle en la prĂ©sence de Dieu dans son Royaume. amen soyez bĂ©ni Le Bonsoir, je souhaitais simplement vous fĂ©liciter pour le contenu de votre chaĂźne. Vos nombreuses vidĂ©os m’ont poussĂ© Ă  reconnaĂźtre que seul le Christ est notre sauveur, et j’ai pris la dĂ©cision de me faire baptiser comme beaucoup de gens de ma gĂ©nĂ©ration, je suis malheureusement nĂ© dans une famille agnostique pour sauver mon Ăąme et pour ne plus renier Dieu ce Ă  quoi nous pousse la sociĂ©tĂ© actuelle, le “New Age” et autres immondices. Cordialement, R. Micaele Le C’est grĂące Ă  vous mon pĂšre que j’ai retrouvĂ© la foi en notre Seigneur. De nombreuses annĂ©es dans le noir mais grĂące au Sacrement de rĂ©conciliation et de la Communion je me sens de nouveau renaĂźtre. Bien Ă  vous mon pĂšre et merci encore une fois de toujours avoir rĂ©pondu Ă  mes Mails. LouĂ© soit notre Seigneur JĂ©sus-Christ ! Gloire au PĂšre, au Fils et au Saint-Esprit, Comme ils Ă©taient au commencement, Maintenant et toujours, Et dans les siĂšcles des siĂšcles. Amen Coco DelaĂźtre le FB Bonne retraite mon PĂšre, et “merci d’exister” Depuis quelques temps dĂ©jĂ  je me sentais parfois en dĂ©calage dans mon troupeau. Un ami m’a fait vous connaĂźtre, Acheter vos livres et assister Ă  vos confĂ©rences. Je vais mieux . Merci au Seigneur de m’avoir fait vous connaĂźtre Je vous souhaite un trĂšs bon ressourcement. De Wafa, le PĂšre PagĂšs. Je m’appelle Wafa. Je suis tunisienne J’ai 30 ans et je suis cĂ©libataire. Je souffre dans ce pays et je veux me convertir mais c’est impossible. On n’a pas le droit. Vous n’imaginez pas la persĂ©cution dont je serais victime la prison, je me retrouverais sans travail, sans abri
 Mais j’ai pĂ©chĂ©, mĂȘme si je ne voulais pas, j’ai pĂ©chĂ© parce que j’ai cru tout ce qu’on nous a appris de l’Islam. Moi je cherchais Dieu, je croyais que c’est comme ça que je me rapprocherais de Dieu et on m’a vais mourir et je vais aller en enfer. Mais j’ai acceptĂ© Jesus dont j’ignorais presque l’existence. Je veux que Jesus me sauve. Je ne peux pas aller Ă  l’église ni me faire bĂąptiser. La population tunisienne est Ă  99% presque musulmane. Et moi je fais partie des rares personnes qui veulent devenir chrĂ©tiennes. Mon PĂšre aidez-moi. Je veux me faire bĂąptiser et aller Ă  la Messe. Je veux me confesser aussi. PĂšre PagĂšs si vous saviez combien je souffre chaque jour. Je regarde les gens et je sais qu’ils vont en enfer. Je ne veux pas y aller avec eux. Je vois leur Ăąmes, je vois toute leur laideur. J’espĂšre que JĂ©sus va me sauver. Priez pour moi mon PĂšre je vous en supplie. De Abdallah F., le Bonjour Monsieur L’AbbĂ©, Je ne sais si vous souvenez de moi ou non. Il ya un an que je suis venu vers vous pour demander la bible une arabe et vous m’as donnĂ© le site de je voudrais vous remercie pour m’aider dans ma chemin vers dieu, mon baptĂȘme sera dans cette PĂąques. Je voudrais que vous sachiez aussi que je parle bien le Français maintenant par rapport a ma premiĂšre fois, donc c’est pour ca j’ai dĂ©cidĂ© d’utiliser toutes mes information que j’ai sur l’islam pour aider l’autres. Quand j’ai vu sur le internet que vous ĂȘtes trĂšs actif en rĂ©vĂ©lant la vĂ©ritĂ© de l’islam, donc j’ai dĂ©cidĂ© de vous contacter pour savoir comment je peux vous aider. J’ai dĂ©jĂ  prĂ©parĂ© une prĂ©sentation sur les verset du Jihad et tolerance dans l’islam et je vais le prĂ©senter ce mois, aprĂšs je vais preparer quelque chose sur les femmes dans l’islam; car j’ai vu que c’est la seule moyen pour rĂ©vĂ©lĂ© la vĂ©ritĂ© de l’islam par montre les versets du coran et hadith et les bien expliquer. Cordialement, De Sonja, Dear Sir, I am sorry but my French is not good enough to write you a message. I am a Catholic woman living in The Netherlands. I am seriously in doubt about being a Catholic because the Church says that we as christians worship the same God as the muslims. I study Theology at University, no we do not worship the same God! You are the first person within my own faith who speaks the truth. It is so good to hear and read your messages! Thank you so much! I hope one day the Church in Rome will speak the truth about Islam too. Yours sincerley, Sonja De RĂ©mi le merci m pagĂ©s je voue remercie il ya un an j’ai fait me convertir Ă  l’islam j’ai lu vos videos et je me suis randu conte Ă©tĂ© une religion de haine et je me suis convertit au christianisme jĂ©sus est le seul chemin” Claudine, le De rien Monsieur l’AbbĂ©, avec grande joie. C’est vous que je remercie pour tout ce que vous faites et pour tout ce que vous apportez aux Ăąmes. J’étais en trĂšs grosse dĂ©pression et vraiment je n’allais pas bien du tout et je suis tombĂ©e sur vos vidĂ©os. Je n’en revenais pas. Votre sagesse, votre force et votre bontĂ© m’ont aidĂ© Ă  revivre et cela je vous en serais toujours reconnaissante. Pour moi vous ĂȘtes un apĂŽtre des derniers temps comme l’avait annoncĂ© Saint Louis-Marie Grignon de Montfort. Je vous souhaite aussi une sainte et heureuse annĂ©e. Que JĂ©sus et Marie vous protĂšgent toujours Mon PĂšre. Samir le LouĂ© soit JĂ©sus-Christ ! Mon PĂšre, A l’occasion de cette nouvelle annĂ©e 2016, je vous prĂ©sente mes meilleurs vƓux de bonheur, de santĂ© et de prospĂ©ritĂ©. Que Dieu vous bĂ©nisse mon PĂšre. Samir votre fils Ă©ternel ! Courrier Ă©lectronique d’un prĂȘtre reçu le 30/12/2015 Monsieur l’AbbĂ©, Je suis l’AbbĂ© X, prĂȘtre diocĂ©sain et aumĂŽnier de l’HĂŽpital Y de Z. Je suis rĂ©guliĂšrement vos vidĂ©os sur Youtube. Par ailleurs depuis un certain temps je m’intĂ©resse Ă  l’Islam, ses dogmes, la place de plus en plus grande que prend cette idĂ©ologie dans notre pays et la visibilitĂ© provocante de ses adeptes. Je tenais dans un premier temps Ă  vous remercier pour votre courage Ă  dĂ©noncer l’Islam comme Ă©tant une oeuvre franchement diabolique. Votre dĂ©marche de pointer les contradictions internes du Coran est trĂšs intĂ©ressante. Depuis quelques temps je lis la thĂšse du RP Edouard-Marie Gallez, le messie et son prophĂšte » soutenue Ă  l’UniversitĂ© de Strasbourg II en 2004. Elle essaie de montrer le fossĂ© qui existe entre l’Islam officiel et ses vĂ©ritables sources critiques. Avez-vous eu connaissance de ce travail ? In Domino, X Un anonyme Le AbbĂ© PagĂšs, J’ai recemment dĂ©cidĂ© de quitter l’islam et de devenir catholique. Peu aprĂšs cela, j’ai commencĂ© Ă  avoir des problĂšmes de santĂ©. Pourriez-vous m’indiquer comment il faut s’y prendre pour demander Ă  JĂ©sus de me redonner la santĂ©? Merci. B. P. Le Merci Cher PĂšre pour tous ces enseignements que vous nous donnez, je les Ă©coute et les mĂ©dite tous, je les transfĂšre aussi Ă  mes relations. J’apprĂ©cie beaucoup la façon dont vous vous exprimez, lentement, calmement. La durĂ©e Ă©galement est parfaite, une dizaine de minutes, ce qui permet de les Ă©couter plus souvent. Vous Ă©couter ne fatigue jamais, tandis qu’aprĂšs avoir Ă©coutĂ© le PĂšre Zannoti que j’aime beaucoup aussi, j’ai trĂšs mal Ă  la tĂȘte. Vous pouvez compter sur ma priĂšre quotidienne afin que Dieu vous protĂšge dans votre apostolat qui n’est pas sans risque. Soyez assurĂ©, cher PĂšre, de ma priĂšre. Le Lo Dem il y a 2 jours bonjour mon pĂšre,j’ai une question voila, je suis chrĂ©tien et je suis amis avec pas mal de juif dans mon collĂšge,moi je considĂšre les juifs comme mes frĂšre Ă©tant donnĂ© que le judaisme est la base de la bible mais j’ai entendu des pretres et des chretiens qui m’ont dit qu’il fallait nier les juifs,ne pas leur parler car c’est a cause d’eux que JĂ©sus Ă  Ă©tĂ© crucifiĂ©, ducoup je sais pas dans quel cotĂ© me mettre en sachant que les juif m’ont jamais fait de mal et qu’il faut se rappeler que c’étais prĂ©vu que Jesus soit condamnĂ© a mort par le peuple hĂ©breux,donc comme vous etes pretre,j’aimerais avoir votre avis sur le comportement qu’il faut avoir avec les juifs. Au fait,j’aime beaucoup vos vidĂ©o, grace a vous,je ne suis plus angoissĂ© par l’islam qui m’incitais a me convertir. merci de votre reponse et que Dieu vous bĂ©nisse Sofiane Le “Bonjour mon pĂšre Veilliez pardonnĂ© mes erreurs de syntaxe J’ai regardĂ© toute vos Videos depuis 3ans Et j’ai demandĂ© le baptĂȘme Il Ya de sa 2ans bientĂŽt Je voudrai tĂ©moigner des difficultĂ©s traverser dans ma vie par le fait que j’étai nĂ© en France de parents algĂ©rien et que je n’était pas musulman Toutes les fois OĂ» mon entourages amies d’enfance , professeur ,voisins, collĂšgues ,connaissances et petite amies essayĂšrent de m’islamiser J’ai grandi Ă  Montreuil en rĂ©gion parisienne [
] Je me prĂ©sente Sofiane [
] j’aimerai [
] tĂ©moigner pour partager aux autres maghrĂ©bins et au francais et chrĂ©tien de souche l’importance de connaĂźtre nos texte sacrĂ©s la parole du Christ [
] En attendant une rĂ©ponse de votre part je tenais Ă  vous remercier et Ă  vous encourager dans votre dĂ©marche salutaire que Dieu continue de vous aidez Merci d’avoir pris le temp de lire mon message +3365 [
]” Alexis Le Monsieur l’abbĂ©, Je vous Ă©cris pour demander votre avis. Avec notre groupe d’évangĂ©lisation, il y a un an environ, nous avions rencontrĂ©, lors d’une Ă©vangĂ©lisation de rue, sur un marchĂ©, Ă  Y, un jeune musulman assez radical appelĂ© X avec lequel nous avions fortement dĂ©battu. C’est une personne trĂšs instable, d’environ 25 ans, qui avait une premiĂšre fois abandonnĂ© l’islam, pour se faire baptiser chez des Ă©vangĂ©liques, avant de retourner dans l’islam et de s’y radicaliser. [
] X nous a annoncĂ© avec fracas vouloir retourner vivre en disciple de Mahomet dans sa citĂ©, Ă  Y, dans un milieu entiĂšrement musulman. C’était un peu triste pour nous qui avions pourtant bien priĂ© pour lui, avions partagĂ© sa joie de devenir catholique et lui avions consacrĂ© pas mal de temps. On pensait ne plus en entendre parler. Mais il se trouve que rĂ©cemment peu de temps aprĂšs les rĂ©cents attentats de Paris et saint-Denis, X nous a tĂ©lĂ©phonĂ© pour nous dire qu’il avait Ă©tĂ© convaincu par l’un de vos tracts Qui peut venir aprĂšs le Christ 
 que nous lui avions donnĂ©. Nous nous sommes dit que peut-ĂȘtre vous pourriez lui envoyer un message pour rĂ©pondre Ă  ses questions et l’encourager Ă  vraiment, pour de bon, quitter l’islam. Qu’en pensez vous ? Si vous jugez que c’est une bonne idĂ©e, je vous transmettrai rapidement l’adresse Ă©lectronique et le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone de ce Morgan. En espĂ©rant que vous allez bien, que votre site internet islam-et-veritĂ© refonctionnera bientĂŽt et en vous remerciant chaleureusement pour toutes vos vidĂ©os et tous vos supers enseignements, je vous souhaite, monsieur l’abbĂ©, un bon temps de l’Avent, en union de priĂšres, en Christ, Alexis De la part de Lo Demle bonjour mon pĂšre,j’ai une question voila, je suis chrĂ©tien et je suis amis avec pas mal de juif dans mon collĂšge,moi je considĂšre les juifs comme mes frĂšre Ă©tant donnĂ© que le judaisme est la base de la bible mais j’ai entendu des pretres et des chretiens qui m’ont dit qu’il fallait nier les juifs,ne pas leur parler car c’est a cause d’eux que JĂ©sus Ă  Ă©tĂ© crucifiĂ©, ducoup je sais pas dans quel cotĂ© me mettre en sachant que les juif m’ont jamais fait de mal et qu’il faut se rappeler que c’étais prĂ©vu que Jesus soit condamnĂ© a mort par le peuple hĂ©breux,donc comme vous etes pretre,j’aimerais avoir votre avis sur le comportement qu’il faut avoir avec les juifs. Au fait,j’aime beaucoup vos vidĂ©o, grace a vous,je ne suis plus angoissĂ© par l’islam qui m’incitais a me convertir. merci de votre reponse et que Dieu vous bĂ©nisse De la part de GaĂ«lle le De mĂȘme qu’avant de me marier, je vivais en concubinage avec mon homme. en pĂ©chĂ© mortel, j’assistais tous les dimanches Ă  la messe sans communier au corps du Christ j’en souffrais mais jamais je n’aurai revendiquĂ© y avoir le droit, jamais, j’en pleurais et demandais au Seigneur de me faire sortir de cette situation, ça a durĂ© un certain nombre d’annĂ©es, Le Seigneur est bon et n’abandonne aucun de ses enfants, il ne rejette aucun de ses enfants, mais il faut que chacun reste et respecte sa place, JĂ©sus est Dieu et nous, nous ne sommes rien, nous lui devons tout, il ne nous doit rien. sauf qu’il est infiniment gĂ©nĂ©reux. A nous de nous laisser instruire, aimer par lui, tĂącher de ne pas l’abandonner ; il existe la communion de dĂ©sir, sources d’infinies grĂąces. C’est au cours d’une vidĂ©o du PĂšre Guy PagĂšs, que j’ai eu la rĂ©vĂ©lation et l’intime conviction que Dieu m’appelait Ă  la chastetĂ© avant le mariage. De Djeanne le Je suis issu d’une famille athĂ©e. Et je chemine vers l’église. Songeant Ă  me faire baptiser. Ma grande fille n’est pas allĂ©e au catĂ©chisme. Elle est donc totalement dĂ©pourvue de culture religieuse. Et il est dĂ©sormais trĂšs difficile de la ramener vers la foi aujourd’hui. Ma derniĂšre par contre, je viens de la faire inscrire et compte bien la faire baptiser. Comment en suis je arrivĂ© lĂ  ? Qu’est ce qui m’a poussĂ© Ă  prendre le chemin inverse Ă  celui de mon Ă©ducation ? Tout simplement parce que l’amplitude de la dĂ©cadence gĂ©nĂ©rale qui touche toute la sociĂ©tĂ© est Ă©norme ! Et que je me rends compte que plus l’église dĂ©cline c’est un euphĂ©misme, car elle est Ă  terre
, plus la situation s’empire. C’est en quelque sorte presque physique. Des sortes de vases communicants. Fort de ce constat tout simple, je me suis interrogĂ© sur la vraie nature de l’église de de la foi. Et j’ai fini par comprendre l’ensemble de l’affaire qui elle remonte Ă  2000 ans. Je passe sur les dĂ©tails. Je reste absolument effarĂ© de ce qui se passe en France. De la trahison de notre classe politique. Et surtout du triste spectacle que donnent les Français, qui ne sont plus que l’ombre d’eux mĂȘme. Quelle pitiĂ© que de les voir dĂ©sormais. Tristes. Gris. RĂ©signĂ©s. Hagards. Portant bien souvent et comme par anticipation la barbe jusqu’alors dĂ©volus aux musulmans. Alors, je lis et de toutes mes forces, je me rapproche de l’église. Mais de quelle Ă©glise ? Celle de Vatican II, ne me fait pas palpiter. D’ou ma dĂ©couverte de l’abbĂ© Pages
 J’apprends la priĂšre. Rencontre des chrĂ©tiens. Et chemine vers un baptĂȘme mĂȘme si je n’ai pas encore trouvĂ© vers qui me tourner. Ce petit mail donc pour vous dire que ce que je vis, il est possible que d’autres le vivent aussi. Autour de moi, je le sens bien, l’église est mĂ©prisĂ©e, mais au vue de la situation, certains commencent enfin Ă  se poser les bonnes questions
 Continuez Ă  vous faire entendre ! Tout plaide en votre faveur !!! N’ayez pas peur de ce que vous ĂȘtes. N’ayez pas peur de porter la parole du Christ ! Continuez Ă  rĂ©veiller les consciences sur l’islam ! Je vous salue tous bien respectueusement. A. De Steven, le Cela fait maintenant un bon bout de temps que je regarde beaucoup de vos vidĂ©os sur YT, et je dois reconnaĂźtre qu’il y a du solide dans vos arguments dĂ©fendant la foi de votre Ă©glise. C’est Ă  travers vous que j’ai appris Ă©normĂ©ment de choses sur l’Eglise catholique et que j’ai dĂ» reconsidĂ©rer ma position face au Catholicisme. Je viens d’un milieu protestant Ă©vangĂ©lique, j’ai remis en question ma foi Ă  l’ñge de 12 ans, puis au fur et Ă  mesure l’existence de Dieu. Aujourd’hui j’ai 21 ans, et il y a une chose qui m’a toujours tenu Ă  cƓur, c’est l’unitĂ©, l’unitĂ© autour et dans une seule foi et je reconnais qu’il n’y a que l’Eglise catholique qui incarne cette unitĂ©. Je recherche Dieu depuis mon adolescence, je le prie car je ressens le besoin de me confier Ă  une entitĂ© supĂ©rieure Ă  moi et je sens qu’au dessus de nous il y a quelque chose, et Ă  cĂŽtĂ© je fais des recherches pour savoir quelle est la vraie voie qui mĂšne Ă  lui, et je suis dans une insatisfaction spirituelle profonde. Mais depuis quelques temps je crois comprendre mon vĂ©ritable problĂšme, certes je recherche Dieu, mais je le recherche mal, je recherche un Dieu correspondant Ă  mes attentes, et pas le Vrai Dieu. AprĂšs la remise en question de ma foi Ă  l’ñge de 12 ans suite Ă  une Ă©preuve trĂšs douloureuse, je suis devenu athĂ©e, mais tout en laissant une alternative Ă  ce qu’un jour je dĂ©couvre que Dieu existe rĂ©ellement, j’étais encore trĂšs jeune Ă  l’époque et je savais que j’avais encore beaucoup Ă  apprendre et que rien n’était dĂ©finitif, en tout cas ce qui Ă©tait sĂ»r c’est que j’avais tournĂ© le dos au Dieu que l’on m’enseignait Ă  l’école du Dimanche, il n’était pas le vrai sinon je n’aurais jamais autant souffert. Et puis vers la fin du collĂšge et surtout au lycĂ©e j’ai dĂ©couvert l’Islam, ça a Ă©tĂ© pour moi LA rĂ©vĂ©lation, voilĂ  une religion qui rĂ©pondait Ă  mes attentes, de part mon Ă©ducation biblique Ă©vangĂ©lique, j’ai toujours accordĂ© plus d’importance Ă  l’Ancien qu’au Nouveau Testament, les figures de l’AT Ă©taient les plus imprĂ©gnĂ©es dans mon esprit, plus que celle de JĂ©sus, et j’ai toujours prĂ©fĂ©rĂ© l’image de Dieu dans l’AT que dans le NT. Ce qui m’a attirĂ© dans l’Islam c’est la simplicitĂ© de sa foi, un Dieu tout puissant comme celui de l’AT, et surtout un Dieu qui est UN et ESPRIT, en effet j’ai toujours eu un problĂšme avec la TrinitĂ© et Ă  l’époque on ne m’avait pas donnĂ© une rĂ©ponse satisfaisante la concernant, et j’étais lĂ©galiste. Et c’est Ă  travers mes explorations sur l’Islam sur internet que je suis tombĂ© sur vos vidĂ©os sur YT qui m’ont permis de mieux connaĂźtre le Catholicisme, que je croyais connaĂźtre. Je viens d’un archipel français du Pacifique Wallis & Futuna, et je dois vous dire que si il y a un endroit en France oĂč on est autant catholique aussi bien en terme de nombre qu’en terme de pratiquants, c’est bien chez moi. J’ai Ă©tĂ© Ă  l’école catholique car chez nous l’école laĂŻque n’existe pas, c’est Ă  partir du collĂšge qu’on peut entrer en Ă©tablissement laĂŻc. Donc tous les matins de la maternelle Ă  la CM2, j’ai assistĂ© aux priĂšres catholiques et Ă  la catĂ©chĂšse, et tous les mercredi matin Ă  la messe de l’école, mais Ă©tant donnĂ© que c’était la religion de la majoritĂ© c’est Ă  dire de 98% de la population, on dit toujours que la voie de la majoritĂ© mĂšne Ă  la ruine, et c’était ainsi que je voyais les catholiques, avec toutes les statues et en particulier les baisers qu’ils faisaient aux reliques de St Pierre Channel le martyr de l’üle, vous comprendrez que tout cela est en horreur Ă  un esprit protestant. Vos vidĂ©os ont toujours retenu mon attention, mais j’ai toujours continuĂ© Ă  aller voir ailleurs, en particulier je me suis intĂ©ressĂ© au JudaĂŻsme, depuis que je fais une licence d’Histoire j’ai dĂ©couvert la richesse et l’historicitĂ© tant apportĂ©es du texte biblique qui n’a d’égal aucun autre texte antique, ce qui m’a conduit Ă  renouer avec ma Bible et Ă  oublier l’Islam. Mais se pose toujours la question de la divinitĂ© de JĂ©sus, de la nature du Messie, est-ce Dieu qui est lui-mĂȘme le Messie? ou est-ce simplement un homme comme les Juifs le conçoivent. Pourquoi autant de divergences dans l’interprĂ©tation des passages de l’Ecriture se rĂ©fĂ©rant au Messie entre ChrĂ©tiens et Juifs? qui d’ailleurs ne se rĂ©fĂšrent pas toujours aux mĂȘmes passages du texte biblique, par ex IsaĂŻe 53, quand les uns y voient le Messie, les autres y voient IsraĂ«l. Et cette divergence concernant le Messie remonte au temps mĂȘme de JĂ©sus, ses apĂŽtres ne s’attendaient pas en effet Ă  ce qu’il meure et puis qu’il ressuscite, l’idĂ©e de la rĂ©demption de l’humanitĂ© par la mort et la rĂ©surrection du Messie ne semble pas familiĂšre aux apĂŽtres et aux Juifs de l’époque. Et pourquoi, selon la lecture de la Bible que font les ChrĂ©tiens, le Messie doit venir puis partir et revenir Ă  la fin des temps, lecture complĂštement Ă©trangĂšre aux Juifs. En tout cas, ce qui me plaĂźt beaucoup dans le Catholicisme c’est le fait qu’à un moment on tranche sur les questions, on ne s’éternise pas dans des dĂ©bats, dans des spĂ©culations, on sait d’oĂč l’on vient, on sait oĂč l’on va, il y a une ligne directrice. De mon cher Fils Samir, le qui me confirme dans mon apostolat LouĂ© soit JĂ©sus-Christ ! J’ai encore besoin d’un peu de temps pour finaliser toutes mes activitĂ©s ici mon objectif est de m’installer en France Ă  mon propre compte. Je ne sais donc pas exactement quand est ce que je serais Ă  Paris ! Mais croyez moi PĂšre, je fais du mieux que je peux ! Justement mon PĂšre, c’est par VOUS que je voudrais me faire baptiser ! Merci du fond du cƓur pour ce grand honneur que vous me faites ! Mais en Juin passĂ©, je m’étais adressĂ© au PrĂȘtre X de l’église d’Y pour me baptiser mais il a dit que cela n’est pas si simple et qu’il faudra attendre au moins deux Ă  trois annĂ©es pour que ça se fasse le temps de se connaitre etc
. Je ne suis donc plus revenu ! Je lui avais parlĂ© de ma relation avec vous, mais il ne vous connaissait pas. On avait discutĂ© pendant plus d’une heure concernant des questions religieuses, mais j’étais un peu mal Ă  l’aise car en dĂ©but de conversation il avait pris la dĂ©fense de l’islam, chose qui m’avait un peu contrariĂ©e ! En tous cas, ça n’avait rien Ă  voir avec la rigueur et la cohĂ©rence de mon PĂšre AbbĂ© Guy PagĂšs ! Avec tout le respect que je lui dois. Pour ĂȘtre franc avec vous mon PĂšre, j’ai Ă©coutĂ© des prĂȘtres parler durant toute ma vie mĂ©dias, radio, tv, etc.., mais ça n’avait jamais pu me dĂ©raciner de la connaissance que j’avais sur Dieu car l’erreur ici est qu’à un musulman, il ne faut pas parler de JĂ©sus au premier abord car il a la phobie de JĂ©sus mais plutĂŽt de la rĂ©alitĂ© de sa religion et de son prophĂšte afin de dĂ©bloquer son esprit et de le pousser Ă  rĂ©flĂ©chir sa facultĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă©tant verrouillĂ©e par le coran et donc par voie de consĂ©quence, ĂȘtre rĂ©ceptif Ă  la vĂ©ritĂ©. Je ne connais aucun prĂȘtre acadĂ©mique capable de faire cela. Aucun ! Et pour ĂȘtre encore plus franc, je n’aurais jamais pu comprendre la vĂ©ritĂ© de l’islam et ĂȘtre rĂ©ceptif Ă  JĂ©sus avec un simple prĂȘtre car pour dĂ©raciner un musulman de son ignorance, il faut un “SUPER PRÊTRE” prĂȘtre et Ă©rudit de l’islam. Ce constat m’amĂšne Ă  dire que les prĂȘtres ont besoin d’ĂȘtre formĂ©s sur le contenu de l’islam pour qu’ils puissent mener Ă  bien leur mission et d’empĂȘcher que cette monstruositĂ© se rĂ©pande dans le monde entier ! A dĂ©faut de “SUPER PRÊTRES”, qui sauvera le monde ?? Pour ma personne, ce n’est pas l’église qui m’a sauvĂ©, mais un “SUPER PRÊTRE” de l’église qui a dĂ©fiĂ© mĂȘme sa hiĂ©rarchie pour sauver les gens ! C’est de la que vient mon attachement profond et indĂ©fectible Ă  votre personne ! Car, on a besoin de prĂȘtres de votre stature si on veut que les gens connaissent Dieu !!! Je veux dire ici, que l’Église voit le mal et non seulement elle ne fait rien mais en plus elle empĂȘche ceux qui ont ont le courage de faire ! C’est de la responsabilitĂ© de l’Église de sauver les gens normalement ! Or, sur le terrain, c’est une personne qui fait le travail de tout une Église ! C’est votre courage et votre clairvoyance qui m’ont permis de connaitre le vrai Dieu et la voie de l’amour et de la passion pour JĂ©sus-Christ et surtout vous m’avez appris Ă  ĂȘtre. Vous n’avez aucune idĂ©e du bien que vous m’avez fait !! Ma vie en a Ă©tĂ© radicalement transformĂ©e !! C’est pour cela que mon GRAND SOUHAIT serait de me faire baptiser par VOUS ! Je vous aime de tout mon cƓur ! Que Dieu vous bĂ©nisse mon PĂšre ! Samir, Ă©ternellement votre FILS ! Le 04/10/2015 2239, JEAN NICOLAS a Ă©crit PĂšre, Depuis un moment je vous lis et vous Ă©coute. J’ai commencĂ© votre livre. Le Seigneur est bon pour moi car il vous a mis sur ma route. Depuis que je vous suis je sens ma foi grandir. La colĂšre qui est en moi demeure, certes, mais j’y vois plus clair. Quand je parle de colĂšre je devrais mettre le mot au pluriel. Le Monde me met en colĂšre. Je suis en colĂšre contre moi En colĂšre aussi contre l’Eglise, que j’aime pourtant de tout mon cƓur. En rĂ©alitĂ©, plus que de colĂšre il s’agit d’une immense peine. Le doux nom de JĂ©sus que vous prononcez si souvent m’apaise. Je n’allais plus Ă  la Messe et depuis deux mois me voila de retour Ă  la maison aprĂšs 10 ans de bouderie. Je sens en moi une joie profonde Je me sens retrouvĂ©. Merci PĂšre PagĂšs Que Notre Seigneur JĂ©sus vous bĂ©nisse jean-nicola De la part de Christophe, perdu et retrouvĂ©, le Bonsoir mon pĂšre, C’est avec une joie partagĂ© de tourment que je vous adresse ce soir c’est quelques lignes. La joie prĂ©vaut sur le tourment en raison que mon Ă©pouse et moi avons acceptĂ© et reconnu trĂšs rĂ©cemment JĂ©sus Christ comme seigneur et sauveur et nous nous somme libĂ©rĂ©s dĂ©finitivement d’une fausse religion il y a peu qui s’appelle “l’islam”. C’est au sein de l’évangile que nous nous somme inclinĂ©, forcĂ© de reconnaĂźtre une vrai sagesse et une approche diamĂ©tralement opposĂ© Ă  la parole du coran. Additionnant Ă  ça les prophĂ©ties qui s’accomplissent dans la bible et notamment ce qui nous a fortement touchĂ© et aidĂ© Ă  nous dĂ©tacher de l’emprise islamique ce sont les miracles incontestable de l’apparition de la sainte vierge Ă  notre dame de Fatima, notre dame de Guadalupe un autre miracle phĂ©nomĂ©nal qui en plus Ă©crase le croissant lunaire sous ses pieds, le linceul de JĂ©sus christ Ă  Turin, la prĂ©servation des corps de saintes personnes, etc 
 J’ai en effet fais quelques recherches la dessus et parallĂšlement Ă  ça les miracles soit disant islamique ne sont que vaste fumisterie. Si un musulman honnĂȘte n’a pas peur de se lancer dans une vĂ©ritable recherche sur son livre et d’autant plus si il est arabophone, je l’encourage vivement Ă  se lancer et d’aller jusqu’au bout sans avoir peur de ce qu’il va trouver Ă  l’arriver. On joue aussi beaucoup sur le faite qu’il faut ĂȘtre forcĂ©ment arabophone autrement dit bien assimilĂ© la langue arabe pour comprendre le sens grammaticale des mots coranique. Pourtant il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que ces mots coranique sont volontairement manipulĂ©s dans leur interprĂ©tation pour faire croire Ă  la masse d’abruti que nous somme que le coran cherche Ă  insinuer ce qu’il n’insinue pas. Pour la plupart des prĂ©tendu miracles scientifiques du coran tout n’est que plagiat et erreurs commises par des personnes qui avaient dĂ©jĂ  parlĂ© de ça avant la rĂ©vĂ©lation du coran, tandis que celui ci, le coran, prends comme rĂ©fĂ©rence ces paroles lĂ  pour dire c’est la vĂ©ritĂ© Ă©manent de Dieu. Le vrai Dieu ne peut pas faire d’erreur, c’est vraiment inadmissible. C’est d’autant plus malheureux de constater que vraiment nous Ă©tions aveugles, ignares Ă  nous saupoudrer les yeux pour ne pas faire de vĂ©ritable recherches. Pour vous rĂ©sumer l’histoire, il y a un mois environ, nous avons dĂ©marrĂ© un travail de recherche en comparant honnĂȘtement le christianisme et l’islam et ensuite on s’est attardĂ© entre la prĂ©tendu science miraculeuse du coran et la science contemporaine. Vraiment ça Ă©tĂ© difficile pour nous d’accepter ce qu’on a trouvĂ© car l’islam a Ă©tĂ© notre oxygĂšne, notre Ă©quilibre, nous y avons donnĂ© corps et Ăąme Ă  cette maudite religion mais face Ă  des dĂ©couvertes aussi terribles que vrai, ils Ă©taient impossible pour nous de pouvoir continuer encore Ă  croire Ă  un iota de ce que le coran pouvait prĂ©tendre avec autant de prĂ©tention et d’insistance. Nous avons eu d’abord trĂšs peur, la sensation de se sentir trahit, ma femme Ă  pleurer Ă  chaude larme et ensuite nous nous somme conformĂ© tant bien que mal Ă  accepter la vĂ©ritĂ© telle qu’elle est et ne plus continuer Ă  avancer dans un mensonge dĂ©moniaque Ă  travers lequel je dois reconnaĂźtre que nous somme d’abord coupable Ă  cause de cette pure ignorance que l’on entretient au quotidien. Egalement, il y a cette emprise coranique qui nous incite Ă  croire ardemment Ă  sa parole et cela au dĂ©pit mĂȘme de notre propre comprĂ©hension. On avance en se disant que c’est la parole de dieu tout puissant et c’est ainsi qu’il l’a voulu pour les ĂȘtres humains on doit donc l’accepter tel quelle avec toujours cette peur permanente de s’égarer hors de son sentier. Si par malheur on tente d’ouvrir la porte Ă  la rĂ©flexion, on risque d’ouvrir la porte au doute et la c’est le danger de tomber par la suite dans un Ă©garement. Si c’est le cas ça nous conduirait inĂ©vitablement en enfer avec toute la panoplie de chĂątiment dont nous somme menacĂ©s, une sorte d’épĂ©e damoclĂšs. Voila le raisonnement qui embrigadait nos cerveaux. Je suis restĂ© dans l’islam pendant 10 ans car j’étais un converti mariĂ© a une marocaine musulmane qui elle est nĂ© dans cet islam. Ca fait plusieurs annĂ©es que nous somme mariĂ©s et j’insiste Ă  dire que nous Ă©tions des pratiquants convaincus. Pour nous tout ça n’avait rien d’un jeu. Dieu sait combien le monde s’est Ă©croulĂ© sous nos pieds quand nous avons su finalement aprĂšs toute ces annĂ©es d’endoctrinement que tout n’était que mensonge infĂąme. C’est attristant de voir tant d’annĂ©es de sa vie partir en fumĂ©e et d’ĂȘtre passĂ© Ă  cotĂ© de tant de choses que malheureusement nous pourrons jamais revenir en arriĂšre pour rattraper tel est la consĂ©quence des mauvais choix que l’on a fait. Sachant que mon Ă©pouse est bien plus excusable que moi. Voila pour ce qui est de notre petite histoire, l’histoire de deux Ăąmes perdu qui pensaient malgrĂ© eux marcher sur les pas du seigneur. La moralitĂ© de cette histoire je pense c’est que la vĂ©ritĂ© est parfois lĂ  oĂč on l’attend pas et quand on suit de mauvais prĂ©cepte elle devient trĂšs difficile Ă  entendre mais elle reste cependant accessible Ă  tous. Le rĂ©veil devient horrible surtout quand comme je le dis on s’est accrochĂ© de toute ces forces pendant de longues annĂ©es Ă  une illusion, une tromperie, une supercherie, on peine Ă  y croire, on tombe dans le dĂ©sespoir au point de perdre toute foi en dieu
 Et pourquoi je dis perdre toute foi en Dieu ? Car en s’accrochant Ă  ce livre, le coran, le Dieu de la TrinitĂ© a Ă©tĂ© bannis de nos coeurs, de part cet unicitĂ© que le coran nous annonce sur le divin et sa conception d’un dieu prĂ©tendu parfait qu’il est unique a tout point de vue, il a clairement Ă©tablit dans nos Ăąmes et conscience que cette conception de dieu trinitaire n’était que hĂ©rĂ©sie et mensonge et folie. A mon sens, c’est un des atout coranique les plus dangereux c’est le faite qu’il nous dĂ©tache complĂštement de la sainte trinitĂ© et pour toujours. Combien de milliards de gens vont mourir dans cette fausse croyance ? Tant de sacrifices rĂ©alisĂ©s durant leur vie pour un faux dieu
 Ce faux dieu qui interdit le bonheur et nous prive de notre intelligence et ironiquement c’est lui mĂȘme qui s’adresse aux gens douĂ©s d’intelligence. Combien vont mourir espĂ©rant trouver le paradis promis le jour du jugement suite Ă  leurs efforts ? Quel en sera alors l’horreur lorsque tout ceci n’aura Ă©tĂ© que mensonge, tout leur effort auront Ă©tĂ© en vain. Ce n’est rien d’autres que de la peine que l’on ressent maintenant pour tout ces musulmans, nous devons prier pour ces gens la car beaucoup ne mĂ©rite pas ce destin funeste. Il y a des musulmans qui ont bon coeur. Cette religion dĂ©moniaque promet beaucoup de rĂ©compenses et demande tant de sacrifices pour les obtenir. Une autre confidence, c’est que j’ai regardĂ© certaines videos de vous sur la toile d’internet quand j’étais encore musulman au point de vous prendre pour un fou inconscient et un haineux de l’islam alors que aujourd’hui mĂȘme, je me rends compte ĂŽ combien votre travail est noble et salutaire. C’est incroyable de constater comment le changement d’une personne s’opĂšre quand celle ci n’a pas peur d’ouvrir les yeux. C’est assez ironique, hier, je vous dĂ©testais et aujourd’hui je vous aime. J’espĂšre cependant que vous saurez me pardonner. Maintenant je termine Ă  vous dire pourquoi je vous ai parler au tout dĂ©but d’un tourment que nous avons mon Ă©pouse et moi. Le but de ma dĂ©marche de vous Ă©crire est de ne plus vouloir tomber Ă  nouveau dans les griffes du malin et nous somme prĂ©sentement livrĂ©s Ă  nous mĂȘmes. Nous savons que l’église catholique est la mĂšre des Ă©glises, la vĂ©ritable Ă©glise, en dehors de l’église, point de salut. [
] La preuve que depuis plusieurs jours nous cherchons Ă  nous faire baptiser immĂ©diatement et on nous rĂ©ponds que ce n’est pas possible qu’il fallait attendre une durĂ©e de 2 ans environ pour se faire baptiser et on nous parle notamment d’un baptĂȘme de dĂ©sir. MalgrĂ© que j’ai fais part de mon dĂ©sarroi si demain nous venons Ă  mourir nous ne pourrions accĂ©der au ciel sans le baptĂȘme d’eau, ça n’a rien changĂ© pour autant. C’est donc vers vous que je me tourne pour savoir quel est votre avis, et comment nous pourrions nous faire baptiser rapidement comme il Ă©tĂ© coutume autrefois selon les enseignements traditionnels de l’église. Nous somme perdu et nous ne trouvons pas l’aide ni l’appui nĂ©cessaire que nous avons besoin pour avancer et reprendre notre vie en main et s’armer spirituellement. [
] Si un jour nous serions amenĂ©s Ă  vous voir, nous en serions trĂšs heureux. En attendant, si vos conseils peuvent nous ĂȘtre bĂ©nĂ©fique Ă  savoir comment nous pouvons faire pour recevoir le vrai baptĂȘme ? Le baptĂȘme d’eau ! Aujourd’hui nous vivons tout ça comme une grĂące et une renaissance et nous aimerions ĂȘtre mariĂ© sous la bĂ©nĂ©diction du Christ, nous somme dĂ©jĂ  mariĂ©s d’un mariage antĂ©rieur islamique, mais comment pourrions nous en laver en l’effaçant et nous marier Ă  nouveau ? Est ce quelque chose de possible ? Et pour finir, qu’est ce que nous devons observer chaque jours comme priĂšres quotidienne, avec les bases et repĂšres islamiques nous savions comment prier et comment acheminer tandis que la nous somme un peu perdu
 Les priĂšres que je trouve sont dans le dĂ©sordre. je me doute que vous devez ĂȘtre occupĂ© et que vous avez un emploi du temps chargĂ©, nĂ©anmoins si vous avez pu prendre le temps de lire mon histoire j’en serais dĂ©jĂ  heureux. En revanche, je ne sais pas si vous allez pouvoir me rĂ©pondre assez rapidement bien que j’espĂšre obtenir une rĂ©ponse de vous. Je m’excuse d’avoir fait long ainsi que pour les fautes d’orthographes. A vrai dire, je ne pensais pas vous Ă©crire autant. Je pense que ça ma fait du bien de pouvoir vider le contenu de mon sac et de vous avoir dit tout ce que j’avais sur le coeur. Dans l’attente d’avoir de vos nouvelles mon pĂšre je vous demande s’il vous plaĂźt de prier pour nous, bĂ©nissez nous afin que l’on soit sous la garde divine et ne plus jamais sombrer Ă  nouveau. Merci. SincĂšre salutations. Christophe De la part de Sam, le Bonjour mon PĂšre, Je prends le temps de vous Ă©crire car je voudrais vous faire part de ma grande joie de retrouver Dieu dans ma vie. Comme vous le savez, je m’étais Ă©loignĂ©e de ma foi pour ce garçon que j’ai trop longtemps frĂ©quentĂ© en dĂ©pit de vos avertissements et ceux de mes parents. Depuis ma rupture avec lui, de laquelle je n’ai pas souffert, mon moral a tout de mĂȘme Ă©tĂ© instable. Tandis que pendant mon stage que j’ai commencĂ© Ă  Bruxelles en juin, mon moral Ă©tait changeant, ces derniers jours, il risquait de mettre en pĂ©ril tous les bons efforts et le bon travail que j’avais fourni ici et qui m’ont valu une extension de la durĂ©e de mon contrat. Ce matin, malgrĂ© mes heures de bureau, j’ai donc pris le temps d’aller dans une Ă©glise non loin afin de confesser l’ensemble de mes pĂ©chĂ©s Ă  un prĂȘtre. AprĂšs tout, je me suis souvenue que Jesus avait averti qu’il n’aurait pas de temps pour ceux qui n’en ont pas pour lui. Et je savais que sans le pardon de Dieu, rien ne pourrait aller car je laissais la porte ouverte au Demon. Je tĂ©moigne donc de la puissance du repentir et de la priĂšre. Une heure aprĂšs ma confession, je retrouve enfin la paix en moi mĂȘme et suis capable d’avancer et de me concentrer de nouveau. Je rends GrĂące Ă  Dieu d’accepter mon pardon et de me permettre de recevoir les bienfaits de sa BontĂ© Ă  nouveau. Je ne pensais pas que les effets de la confessions et de la priĂšre, du repentir et de l’acceptation de voir ses erreurs pour mieux demander pardon, Ă©taient si rapides. Si mon tĂ©moignage sur la puissance du pardon de Dieu peut aider d’autres personnes, qu’il en soit ainsi. Je ne veux plus jamais m’éloigner de Son chemin et m’en remets Ă  lui et Ă  Sainte Rita afin de guider mes pas vers un amour sain et sincĂšre Ă  prĂ©sent. Et je vous remercie vous aussi, mon trĂšs cher PĂšre, pour toute l’aide et le soutien que vous offrez non seulement Ă  moi, mais Ă  tous. Gloire Ă  Dieu, Ă  Qui je rends infiniment GrĂące en ce jour! De la part de Laurianne, Fille de France et fiĂšre de l’ĂȘtre ! le Bonjour et sainte journĂ©e Ă  vous AbbĂ© PagĂšs! Je vous connais depuis quelques annĂ©es par vos vidĂ©os sur Youtube, c’est mĂȘme en partie grĂące Ă  vous que je suis baptisĂ©e, les discussions avec les musulmans dans les commentaires sous vos vidĂ©os m’ayant rĂ©veillĂ©e au Christ vous me connaissez sur FB sous mon nom de jeune fille Lauriane Weil. Merci de continuer Ă  oeuvrer pour ramener les brebis dans lEglise et dĂ©noncer les imposteurs et tous les pourvoyeurs d’ñmes au Diable. Le Christ a bien annoncĂ© les choses. Il est certes plus que regrettable de constater que nombre de prĂȘtres, Ă©vĂȘques et mĂȘme plus haut fourvoient de nombreuses brebis en allant dans le sens du monde moderne, Le Christ est trĂšs clair sur ces sujets dans les Evangiles, pourtant. Moi-mĂȘme, par chez nous, j’ai Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  des prĂȘtres ou Ă©vĂȘques trĂšs Ă©vasifs et tolĂ©rants sur les questions sociĂ©tales. Enfin, nous n’approcherions pas du Jugement si les choses n’étaient pas telles. Continuez AbbĂ©, continuez pour ceux qui vous suivent et puisent la force de la certitude dans vos vidĂ©os lorsqu’ils doutent, pour ceux que vos vidĂ©os interrogent et qui finissent par se rĂ©veiller au Christ comme je le fis, pour ceux enfin qui viennent les voir pour vous affronter et qui repartent Ă©branlĂ©s, continuez car les fruits donnent la valeur de l’arbre. Priez pour nous afin que nous restions fermes dans la foi, nous faisons de mĂȘme. L. De la part de Jacques le “Bonjour, mon pĂšre, ça y est je me suis confessĂ© ce lundi matin Ă  l’Eglise de X, et j’ai dĂ» prendre mon courage Ă  2 mains pour confesser chacun de mes pĂ©chĂ©s en essayant de ne pas en oublier un seul. Le curĂ© effectivement a trouvĂ© que mes pĂ©chers Ă©taient assez “balaises” et ma donnĂ© comme pĂ©nitence de faire un parcours assez long Ă  pied Ă  Y.. C’est une trĂ©s bonne idĂ©e je pense et m’en vais le faire dĂšs que possible.. Par ailleurs je ressents un appel pour aller suivre le parcours de JĂ©sus jusqu’à la croix. Auriez vous un contact ? un tuyau ? un conseil svp, merci Bref
 Je ne sais pas si c’est psychologique pour ma confession mais instantanĂ©ment c’est comme si tous les nuages prĂ©sents dans ma tĂȘte depuis toujours avaient laissĂ© place Ă  un ciel bleu dĂ©gagĂ© ! je n’entends plus des voix celles de dĂ©mons j’en suis sĂ»r me dire de faire ci ou ça
 j’avais peur d’en parler me croyant un peu schyzo ! mais une fois de plus vous avez traitĂ© le sujet et j’ai compris ! [
] Bref..Je suis pardonnĂ© maintenant non ?! J’ai si peur de mĂ©riter l’Enfer encore sans le savoir
 Je commnence Ă  vivre Ă  42 ans comme un vrai homme ! c’est fantastique et c’est grĂące Ă  vous ! alors encore merci et je continue de regarder vos vidĂ©os en faisant suivre vos conseils Ă  mon entourage car il y a urgence pour certains. Prochaine Ă©tape faire baptiser mes enfants et me marier Ă  l’Eglise ! J’attends cela avec tant de bonheur Ă  venir.. Je prie pour vous et votre formidable courage. Vous vous sentez protĂ©gĂ© et inspirĂ© et c’est cela qui vous fait franchir les obstacles et nous aussi. [
] la tolĂ©rance a des limites et ne doit pas s’autoriser toutes les libertĂ©s. JĂ©sus a Ă©tĂ© trĂ©s clair et a fixĂ© des rĂšgles non ? Alors avec courage nous devons suivre notre Roi et obĂ©ir comme des serviteurs fidĂšles et dĂ©vouĂ©s corps et Ăąme
 Ne pas vivre par l’épĂ©e certes mais la garder dans son fourreau pour dire au mal que nous serons toujours prĂȘts Ă  dĂ©fendre nos principes divins ! L’archange Saint Michel est trĂ©s bien Ă©quipĂ© d’ailleurs. lol Du moins c’est mon avis. Je suis sur Z ce week, alors si vous voulez que je vous offre une de mes oeuvres en coup de vent dimanche aprem avant de reprendre mon avion c’est peut-ĂȘtre possible.. Sinon pas grave vraiment, je sais que le plus beau cadeau que je puisse vous faire c’est de suivre vos enseignements pour servir notre Seigneur comme il se doit ! A bientĂŽt
” De la part d’Alexandre, le Bonjour mon PĂšre, Je suis un catholique qui, en sortant d’un enterrement il y a trois ans , a Ă©tĂ© attirĂ© par la personne de JĂ©sus. J Ă©tais baptisĂ© et communiĂ© depuis tout petit mais je pense pas que j’avais la foi avant. Je me suis documentĂ© un peu par moi mĂȘme, et c’est comme cela que je vous ai connu. Je suis trĂšs loin d ĂȘtre un bon catholique, mais j’essaie d’apprendre. Je n’ai pas eu l’occasion de vous remercier pour tout le travail de grande qualitĂ© que vous fournissez gratuitement, et qui m’aide dans ma foi, y compris pour votre livre, que j’ai lu et qui est d’une grande qualitĂ© et qui m’a dĂ©finitivement vaccinĂ© contre l’islam, ce dont je vous remercie La premiĂšre fois que je vous ai vu sur une de vos vidĂ©os, je vais ĂȘtre franc, vous m’avez paru un peu dur, sĂ©vĂšre. Mais Ă  chaque fois que j’ai vĂ©rifiĂ© ce que vous disiez, je n’ai jamais rien trouvĂ© Ă  redire, mon honnĂȘtetĂ© m’oblige Ă  dire que vous ĂȘtes dans le juste et le vrai. J’ai notĂ© le profond respect que vous avez pour Dieu et ses affaires, pour la vierge Marie, et le sĂ©rieux indĂ©niable qui anime votre vocation. Je suis totalement incapable d’écouter les sermons et enseignements de Mgr Dubost, le cardinal Vingt-trois, le pĂšre Roucou ou encore le cardinal Barbarin. Je les trouve inintĂ©ressants, grotesques pour certains, ne parlant pas des choses du bon Dieu, Ă©tant plus prĂ©occupĂ©s par la perception que les gens ont d’eux que par leur mission de sauver les Ăąmes. Au contraire, vous ĂȘtes totalement investi dans les affaires du bon Dieu, alors mĂȘme que cela vous coĂ»te, car j’ai entendu beaucoup de mal de vous. Je suis totalement convaincu que vous ĂȘtes un bon prĂȘtre, comme on aimerait en voir plus ! Si un jour Dieu me demande mon avis sur l’abbĂ© Pages, je tĂ©moignerai en votre faveur. Courriel reçu le Vos vidĂ©os sur l’Islam apportent un vĂ©ritable Ă©clairage sur la nature profonde de cette religion. Cette religion est un dĂ©fi proposĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© chrĂ©tienne, Ă  la Sainte Eglise ainsi qu’à l’intelligence de chaque croyant et votre travail est prĂ©cieux pour mettre en lumiĂšre les incohĂ©rences et la nature antichristique de l’Islam. Le monde a besoin de prĂȘtres courageux qui ne transigent pas avec l’erreur et ne dissimulent pas la VĂ©ritĂ© dans cette sociĂ©tĂ© qui a reniĂ© JĂ©sus-Christ. Un grand merci pour votre courage de la part d’un jeune catholique engagĂ©. Que la GrĂące de Notre Seigneur soit toujours avec vous dans votre apostolat, qu’il guide les pauvres musulmans Ă©garĂ©s vers son Amour et et que la Sainte Vierge Marie vous protĂšge en ces temps d’épreuves. De la part d’un jeune Français, le Bonjour, J’ai terminĂ© votre livre Interroger l’Islam’ et je voulais vous fĂ©liciter. J’ai la vingtaine et nous, jeunes catholiques, avons vraiment besoin de voir notre foi dĂ©fendue, ses principes Ă©clairĂ©s. Je me souviens avoir Ă©tĂ© choquĂ© d’entendre un responsable catholique dire sur France Info que l’Eglise ne devait plus Ă©vangĂ©liser mais respecter’ les croyances de tout le monde c’était aux JMJ du BrĂ©sil, on lui parlait de la progression des EvangĂ©listes. Maintenant j’ai envie d’aller aux prochaines JMJ, je me sens renforcĂ© dans ma foi. Trop souvent, sur les campus – j’en ai Ă©tĂ© tĂ©moin plusieurs fois – de jeunes musulmanes dĂ©fendent ardemment leur foi face Ă  de jeunes catholiques dĂ©semparĂ©s, accusĂ©s d’ĂȘtre des paĂŻens ou de mauvais chrĂ©tiens – car le vrai chrĂ©tien est un musulman n’est ce pas
 -. Tous les jeunes musulmans sont des prosĂ©lytes et notre culpabilitĂ© nous met systĂ©matiquement en dĂ©faut. Votre livre est un grand souffle pour des jeunes qui essaient de redĂ©couvrir la foi catholique. On avait besoin d’une prise de position ferme mĂȘme si certains mots, par exemple “invasion” pour qualifier l’immigration fera fermer net ce livre par mes amis, dommage
. Quant Ă  moi je ne regrette pas cette lecture. On a tendance Ă  calquer le christianisme sur l’islam – un prophĂšte, un “mĂȘme” Dieu, des lieux de priĂšre – alors que vous avez soutenu brillamment la richesse de la Bible et la parole de JĂ©sus – majoritairement mĂ©connue – est magnifique. Merci beaucoup pour cette prise de position. Il n’y a aucune honte Ă  dĂ©fendre, pacifiquement, sa foi face Ă  certains musulmans ou imams trĂšs vĂ©hĂ©ments envers JĂ©sus, la TrinitĂ©, etc. Cordialement, Un jeune français. De la part de Manolo le merci de m accepter sur votre site je consulte chaque jour les vidĂ©os de l abbĂ© pagĂšs qui est formidable et pour moi d un grand soutien combien j aimerais que nos abbĂ©s suivent sa voie et la communautĂ© catholique ses recommandations il est un vĂ©ritable disciple de jĂ©sus et j aime bien son accent chantant quelle expertise de l islam et de la foi nous distille t il dans ses interventions qu abba pere vous bĂ©nisse De la part de MichaĂ«l, le Bonjour AbbĂ© PagĂšs, j’ai toujours eu la petite flamme de Dieu dans le coeur mais elle a Ă©tĂ© si souvent Ă©teinte puis rallumĂ©e par tous mes pĂ©chers qu’il fallait bien que cela s’arrĂȘte ! J’ai eu tant de vices.. J’ai eu une vĂ©ritable rĂ©vĂ©lation ces 3 derniers mois, tout Ă  coup Ă  propos de mes questions existentielles, et grĂące Ă  mes diverses documentations 
trĂ©s vite disponibles de la foi sur le net, comme de vos vidĂ©os trĂ©s pratiques, la lumiĂšre fĂ»t dans mon coeur Ă  jamais ! Merci !!! J’ai Ă©tĂ© frappĂ© de toutes les vĂ©ritables rĂ©ponses que vous avez apportĂ©es Ă  mes questions n’ayant pas un prĂȘtre toujours sous la main Position de l’Eglise sur l’avortement, l’homosexualitĂ©, la masturbation, L’Islam etc
 tout est si logique quand on y met devant le mot AMOUR et RESPECT ! Tout d’abord je me suis rassurĂ© car je pensais ĂȘtre dans la haine ou le pĂ©cher en condamnant les faux prophĂštes dont Mahomet et ceux qui en son nom tuent, font du mal et envahissent toutes les rues du monde de leurs voiles noirs ! Je vous pensais un peu trop radical comme certains le disent mais j’ai compris qu’ils avaient tous, tout simplement peur ! Peur de dire et d’assumer ! De reconnaitre le visage de Satan ! tout simplement aussi fĂ»tĂ© soit-il ! Au nom de la libertĂ© non plus, autre dĂ©bat, il ne faut pas tout accepter car c’est la porte Ă  toutes les dĂ©rives ! Vous ĂȘtes Ă  votre façon Ă  mes yeux un guide moderne qui suit les pas de JĂ©sus sans vous laisser atteindre pour guider les gens comme moi Ă  y voir enfin ! Quel courage vous avez ! D’affronter vos semblables de l’Eglise ! la tolĂ©rance Ă  bon dos aussi
 Comment avoir peur Ă  prĂ©sent lorque l’on se sent protĂ©gĂ© par Dieu lui-mĂȘme, JĂ©sus et ses Anges ?! Vous ĂȘtes de ces hĂ©ros qui ne cherchent pas Ă  l’ĂȘtre mais dont on reconnaitra un jour l’impact et le message ! Pour la petite histoire, je me suis senti depuis tout petit attirĂ© par Saint-Michel ne sachant mĂȘme pas pourquoi ! Quand on me parlait de possibles anges gardiens, sans y croire vraiement c’est lui que je voyais ! Aujourd’hui est-ce un hasard si je m’appelle Michael ? Que je suis nĂ© un 15 AoĂ»t ? Que ma mĂšre s’appelle Colombe ? et que mon deuxiĂšme prĂ©nom est Jean-Marie ? Pourtant tout cela n’a pas Ă©tĂ© prĂ©mĂ©ditĂ© par ma famille
 Ă©trange non ?! Etrange aussi que dans mon autoportrait fait des annĂ©es en arriĂšre et non pratiquant, je me sois reprĂ©sentĂ© avec un bouclier du temps contenant un ange dedans et dans mon autre main une Ă©pĂ©e de justicier ?! cf photo Le ROC J’ai eu aussi tant de fois des signes que je pourrai en Ă©crire 10 pages au minimum, tant de fois des prĂ©monitions comme la derniĂšre en date flagrande il y a 1 mois oĂč je savais que j’allais rencontrer un ami Ă©loignĂ© sur le bord de l’autoroute Ă  200kms de chez moi ! 10mn avant je me disais ”Tiens ce serait fou de rencontrer Robert ici !” et ce fĂ»t fait ! A sa vue je n’ai donc pas Ă©tĂ© surpris puisque je savais ! Cette rencontre, moi qui suis auteur-chanteur a fait naĂźtre une trĂ©s belle chanson enregistrĂ©e avec sa fille en studio [
] Comme la plupart de mes chansons aussi j’ai toujours senti une inspiration divine car d’un niveau scolaire trĂ©s trĂ©s passable et n’ayant jamais appris la poĂ©sie je faisais l’admiration de mes profs de français qui ne comprennaient pas d’oĂč cela pouvait venir..avec mon orthographe pourri
 de si beaux vers.. 3 poĂšmes Ă©cris sans rature et d’un seul trait en plein milieu de la nuit en me levant pour pisser ! Bref, grĂące Ă  vos points de vue j’ai rĂ©uni tout cela et compris que Dieu me guidait, me suivait et qu’il fallait aujourd’hui sans faute et dans l’urgence que je change ma vie du tout au tout.. A mon tour je dois ĂȘtre un messager et sauver ceux de mon entourage qui sont vouĂ©s Ă  l’Enfer sans le savoir ! Ma rĂ©vĂ©lation a Ă©tĂ© si forte du jour au lendemain que mes proches ne m’ont pas compris ou ont eu peur que je sois tombĂ© dans une secte ! Depuis, j’ai demandĂ© Ă  Dieu et j’attends de me confesser pardon pour chacun de mes pĂ©chers + j’ai repris contact avec tous mes ennemis sans exception et demandĂ© pardon + j’ai enfin pardonnĂ© Ă  mes parents et compris l’importance de leur rĂŽle + j’ai promis Ă  Dieu une fidĂ©litĂ© Ă  ma femme sans faille et me suis mis Ă  arrĂ©ter de faire du mal Ă  mon corps cigarette arrĂȘtĂ©e net ! + bannir de ma tĂȘte la possibiltĂ© de me suicider si je venais Ă  souffir d’une maladie atroce ou connaĂźtre la mort de mes enfants etc
 J’ai Ă©tĂ© pris d’un vertige tel que mon corps a expulsĂ© durant des jours des flots de larmes de joie de nettoyer mon Ăąme ! Quand je visonnais mon Ăąme avant elle Ă©tait rouge, noire, sombre, boueuse
 et d’un coup Ă  laissĂ© place Ă  un diamant blanc trĂ©s pur, Ă©tincellant de lumiĂšre ! Soudain mon envie de fraterniser avec mon prochain a Ă©tĂ© un vrai plaisir.. Moi qui dĂ©testait beaucoup l’humain.. J’ai appris la tolĂ©rance aussi.. Mais c’est un combat de tous les jours car je sens plus que jamais que les tĂ©nĂšbres en moi tentent de regagner du terrain ! Pour cela quoi de plus efficace que d’invoquer Saint-Michel ? JĂ©sus etc
et ça va mieux.. je suis “addict” Ă  ma priĂšre du soir qui me purifie
 c’est vital Ă  prĂ©sent. J’ai encore du mal pourtant Ă  croire toute la bible façonnĂ©e par la main de l’homme avec des miracles inconcevables mais j’ai compris qu’il ne fallait plus douter, ni juger et rester dirigĂ© par l’Amour ! Merci mon pĂšre, mon frĂšre, mon ami, mon prochain de m’avoir Ă©clairĂ©, et sauvĂ© des flammes avec votre phrase extra “Si seulement ils savaient qu’ils vont en Enfer ils changeraient de vie !” C’est tellement ça !! OUI MOI JE SAIS A PRESENT ET JAI CHANGE MA VIE !! Je vous invite Ă  vous balader sur mon Facebook et Ă  aller aussi tout en bas voir mes collages.. Pardonnez moi si certains vous dĂ©rangent et s’il le faut je m’en sĂ©parerai ! [
] A bientĂŽt
 ma dĂ©cision est prise je suivrai tout vos enseignements et m’en remet ce jour officiellement corps et Ăąme Ă  l’Eglise.. Puis je ne pas ĂȘtre radical aux yeux de Dieu en ayant un regard sur le mal intransigeant quel que soit sa forme ! Ne pas vivre par l’épĂ©e sous peine de pĂ©rrir par elle, mais de m’en servir pour dĂ©fendre et non attaquer, pour aider les plus faibles. Le “Merci mon pĂšre pour tout ce que vous faites, c’est grĂące Ă  des gens sincĂšre et au coeur bon comme vous que je suis revenu vers le christ, j’étais converti Ă  l’islam depuis 7ans. J’ai Ă©tĂ© baptisĂ©, fais mon catĂ©chisme mes 2 communions puis Ă  l’adolescence je me suis retrouvĂ© un peu dĂ©laissĂ© et livrĂ© Ă  la rue
 J’ai cherchĂ© un sens Ă  la vie, tjr les mĂȘmes questions. Puis je suis rentrĂ© dans une mosquĂ©e par curiositĂ© et j’ai Ă©tĂ© attirĂ© par l’aspect communautaire et fraternel de l’islam au premier abord
 Puis Ă  force de constater l’inculture des musulman et leur suffisance, puis le haine Ă  peine camoufler des chrĂ©tiens je me sentais de plus en plus mal Ă  l’aise. C’est la que mon hĂ©ritage chrĂ©tiens est revenu. J ai lu le coran et j’ai priĂ© 5 fois par jours en me disant que c’était la solution pour trouver la paix mais paradoxalement j’avais l’impression que plus je m investissais dans l’application du dogme islamique plus j’avais l’impression de m Ă©garer comme si Dieu me disais tu as la foi mais tu n’est pas sur le bon chemin. GrĂące Ă  Dieu j’ai le goĂ»t de la lecture, donc j’ai lu, j’ai lu le coran contrairement Ă  beaucoup de musulman, j’ai lu j’ai cherchĂ© et je suis tombĂ© sur vous, sur le livre d’Olaf notamment puis j’ai commencĂ© la lecture des Ă©vangiles j’ai rĂ©appris ce qu’était vraiment le message du christ. Bref, j’aimerais beaucoup savoir par quoi commencer et vers qui me tourner pour retrouver le chemin authentique du Christ.” Le Bonjour, je m’apelle Agathe et je suis une jeune adolescente chrĂ©tienne. Je tenais simplement Ă  vous remercier pour toutes les informations que vous avez rassemblĂ©es sur ce site, elles m’ont Ă©tĂ© trĂšs utiles, d’une part pour dissiper certains doutes qui avaient pu s’immiscer dans mon esprit, et d’autre part parce que j’ai acquis les outils pour confronter les musulmans au mensonge de l’islam et leur apporter la bonne nouvelle. Je me demandais, comment, en connaissant Jesus, des chrĂ©tiens peuvent ils se tourner vers l’Islam? D’autre part, j’ai lu un article rĂ©cemment sur la dĂ©couverte d’une nouvelle source prĂ©tendument originale qui affirmerait que le Christ n’est pas mort et insulte les disciples de menteurs, en avez vous entendu parler? Soyez bĂ©ni, que le Seigneur vous garde dans sa joie et sa paix. Je le remercie pour la sagesse qu’il a mis en vous. Agathe Le de la part de Franck bonjours mon pere pour toutes ces informations que vous partagez avec nosus , grace a vous j ai pu repondre clairement aux attaques de certai musulmans sur notre seigneur jesus christ. Le de la part de Samuel Bonjour AbbĂ©. Je viens de dĂ©couvrir vos enseignements c’est un ami qui m’en a parler. Je suis tellement ravi de vous entendre, parce-que je suis catholiques pratiquant! mariĂ© Ă  l’église et je cherche de plus en plus me rapprocher de Dieu! mais avec vos enseignements que j’écoute depuis ce matin, je me rend compte que je dois aller me confesser, faire pĂ©nitence, et changer beaucoup de chose dans ma vie. Merci en tout cas pour tous ses Ă©claircissements. Je ne sais pas si vous voyager souvent! mais si par hasard un jour vous passer par Dakar au SENEGAL, j’aimerais bien que vous nous donniez un enseignement Ă  notre CEB. on Ă  beaucoup de jeunes et je pense que les diffĂ©rents thĂšmes que vous avez abordĂ©s dans “AMOUR et SEXUALITÉ” et par rapport Ă  l’ISLAM, seraient intĂ©ressant Ă  Ă©couter. Encore Merci et continuer de nous enseigner. Que le seigneur vous BĂ©nisse. Samuel Le part Morad Bonsoir Mr PagĂšs Je suis en train de lire votre livre “Interroger l’islam ” et je suis trĂšs surpris par la qualitĂ© de votre analyse. Je me croyais musulman et je suis heureux ne jamais franchi le pas. J’utilise un stabilo pour les sourates qui m’intĂ©resse. Vous m’avez Ă©clairĂ© et j’ai une autre vision du christianisme. Mes amitiĂ©s et que Dieu vous protĂšge. Morad Le de Martine Mon PĂšre, Vous ne pouvez pas imaginer la gratitude immense que j’aie envers vous et vos questions Ă  l’Islam. Jamais je n’ai lu des textes qui m’ont autant touchĂ©e, enseignĂ©e, grandie et fortifiĂ©e. Je vous remercie du plus profond de mon coeur pour cette oeuvre de courage Ă  la quelle je voudrais apporter un soutien. En effet, Ă  l’heure oĂč l’on veut transformer nos Ă©glises en mosquĂ©es, oĂč tout notre passĂ© chrĂ©tien est malmenĂ© voire supprimĂ©, oĂč tant des nĂŽtres sont assassinĂ©s dans le mutisme organisĂ©, eh bien, je voudrais offrir votre livre Ă  Mr Hollande en lui disant que s’il se dit mon prĂ©sident, il est de son devoir de savoir la VĂ©ritĂ©. Le seul obstacle est que cette dĂ©marche puisse vous faire du tort. Mon trĂšs cher pĂšre, dites-moi si vous me donnez cette autorisation ou si je dois m’abstenir. Je ferai exactement selon votre volontĂ©. je ne voudrais pas que vous puissiez souffrir de cet Ă©lan d’espoir ! Car j’ai l’espoir que cet soit touchĂ© par votre livre. Je prie pour lui et sa conversion, c’est tout ce qu’il nous reste. A moins que JĂ©sus ne revienne vite car l’état de turpitude qui nous enserre devient difficile. Je ne dis pas cela sans le penser. J’espĂšre connaĂźtre Son retour, je voudrais Le voir sur la terre encore une fois, bienque je sache parfaitement qu’Il est lĂ  tout le temps puisqu’Il nous l’a promis. Merci encore, si vous voyez Joseph Fadelle, transmettez-lui toute notre admiration et notre reconnaissance. nous sommes nombreux de coeur avec vous qui ĂȘtes si courageux. Bien Ă  vous. Martine Le bonjour,je m’appelle ines je commence a avoir des doutes sur l’islam et ses fondement et je commence a ouvrir les yeux , j’aimerai me convertir au christ mais je n’ai que 15 ans et du coup depuis quelque mois j’essaye de faire dĂ©tester l’islam a ma mĂšre pour quelle puisse se convertir comme moi car je me sentirai beaucoup mieux si mes parents se convertissent aussi disons que je me sentirai moins seul niveau religion mais j’ai beau lui montrer des textes trĂšs violent elle me dit que malgrĂ© sa sa ne change pas sa foi du temps qu’elle fait de mal a que j’ai 2 frĂšres qui on quitter l’islam elle n’arrive toujours pas a s’y faire et sa la rend triste alors suis moi aussi j’en rajoute en changeant de religion ça va ĂȘtre pire c’est donc pour cela que je veut la persuader de changer et de se convertir. Et je n’ai aucune idĂ©e de comment il faut s’y prendre pour ce qui est de mon pĂšre il est tres ouvert donc c’est beaucoup moins difficile avec lui. merci de me Le de Nicolas Mon pĂšre, j’ai achetĂ© votre livre ! Quelle joie !!! Quelle Joie !!! Il est fabuleux ! c’est un outil gĂ©nial pour Ă©vangĂ©liser les musulmans, comme vous le dites vous aussi, ils ont aussi le droit de connaitre la lumiĂšre du Christ ! J’aimerais un jour vous rencontrer pour que vous imposiez votre signature dessus. J’ai Ă©tĂ© trĂšs touchĂ© par le texte de Joseph au dĂ©but du livre, c’est un tĂ©moignage poignant ! j’ai la deuxiĂšme Ă©dition Dans mon prĂ©cĂ©dent mail, je vous faisait part de ma colĂšre envers les musulmans, qui m’empĂȘchait meme de suivre correctement la messe. Aujourd’hui, tout va bien mieux, je respecte les musulmans, et j’ai appris a les regarder avec le regard aimant du Christ, et je vois en chacun d’eux un potentiel chrĂ©tien. Je vous Ă©crit ce court mail pour vous dire une fois de plus que vous ĂȘtes dans mes priĂšres tout les jours que Dieu fait. Par la grace du Saint Esprit, Je suis dĂ©vot au Rosaire ! Je ne connait pas aujourd’hui de priĂšre plus puissante que je puisse faire ! Vous faites partie de mes intentions que je prĂ©sente chaque jour Ă  notre Reine. J’espĂšre, que vous ĂȘtes en sĂ©curitĂ©, que vous ĂȘtes un prĂȘtre HEUREUX, et je prie pour que votre ministĂšre soit une lumiĂšre pour tout les hommes de bonnes volontĂ© qui sont troublĂ©s par l’enseignement du coran. J’ai vu votre derniĂšre vidĂ©o de rĂ©ponse a Morgan priest, et votre connaissance des Ă©critures est stupĂ©fiante! Gloire Ă  Dieu ! J’ai quelques questions Quand on regarde le lĂ©vitique, le deutĂ©ronome entre autres; D’ou viennent toutes ces lois et ces ordre de lapidations et autres restrictions ? Viennent-t-elles de Dieu? Il me semble qu’elles sont de la part de Moise, mais sont-elles de Dieu? Et pourquoi notre Seigneur JĂ©sus dit t-il que pas un iota ne sera changĂ©, et que personnes ne doit changer la loi? Ces passages me troublent, car notre Dieu est tout amour, et JĂ©sus est doux et humble de coeur. Dois-je acheter un coran pour completer ma comprehension de votre livre?Je vous avoue que la simple idĂ©e d’acheter un coran et d’en avoir un chez moi ne me plait guĂšre voire meme me fait peur Je demande votre bĂ©nĂ©diction, Sachez que votre ministĂšre est pour moi trĂšs utile, l’islam m’a beaucoup tentĂ© par le passĂ©, grace a vos explications sur le coran, plus DU TOUT ! Mes priĂšres sont vĂŽtres, mon rosaire est votre, Gardez les yeux fixĂ©s sur le sacrĂ© coeur de JĂ©sus, Je vous fait confiance, fraternellement, Votre petit frĂšre dans le Christ JĂ©sus, Nicolas Le de Samuel Cher Monsieur l’AbbĂ©, Je voudrais seulement vous remercier pour l’aide que vous m’avez apportĂ©e, sans le savoir puisque je ne suis qu’un anonyme. Si je ne mets pas mon nom sur mon mail, c’est seulement qu’une erreur informatique est vite faite, mais vous avez Ă©videmment ma confiance, mĂȘme s’il m’est trop souvent arrivĂ© de me tromper sur les gens. Je crois que je prĂ©fĂšrerais ne pas avoir de rĂ©ponse de votre part, par risque de vous dĂ©sacraliser en moi vos vidĂ©os sont tellement importantes pour moi, j’ai vraiment besoin de croire en elles et en vous. Je suis devenu au fil des ans depuis 92, un passionnĂ© de politique, m’y attachant pour ainsi dire jours et nuits. Je me suis enfermĂ© dans un univers trĂšs thĂ©orique de politique, isolĂ© des autres “qui ne comprennent rien”, la vĂ©ritĂ©, donc la loi naturelle, la franc-maçonnerie, la famille, la nation
 GrĂące Ă  vous, mais bien sĂ»r grĂące Ă  Dieu, alors que je restais depuis le dĂ©but de mon retour Ă  l’Eglise 93 parfaitement aride et inculte Ă  la connaissance en religion, les choses me paraissent beaucoup plus claires. En tout cas, il m’est maintenant Ă©vident qu’on peut comprendre beaucoup de choses par la raison, Dieu est “fatalement” logique Ă  l’extrĂȘme, et mon handicap est justement de trop vouloir l’ĂȘtre avec les gens, et donc de ne voir que leurs dĂ©fauts. Depuis des annĂ©es j’étais “acro” Ă  la pornographie; d’ailleurs je pense que la majoritĂ© des hommes ayant Internet et un Ăąge en rapport 12
80 ans en sont certainement victimes, je ne vous apprends rien sur eux. Dans mon travail en France je voyais en passant dans les bureaux nombre de mes collĂšgues sur de tels sites en pleine journĂ©e. Une fois, l’un d’eux que je connaissais Ă  peine avait mĂȘme voulu me montrer des films, trouvant ça tout Ă  fait naturel. VoilĂ , je ne dirais pas que c’est grĂące seulement ? Ă  vos vidĂ©os j’en ai tĂ©lĂ©chargĂ©es env. 200 et voudrais recommencer pour toutes les avoir, les regarder tranquillement en accĂ©lĂ©rĂ© mais c’est probablement liĂ©. J’ai maintenant la force 3 semaines sans ça, ça me paraĂźt incroyable de ne pas
 Si ça peut aider quelqu’un aprĂšs avoir vraiment demandĂ© plusieurs fois et intensĂ©ment Ă  Dieu de m’aider, j’ai rĂ©essayĂ© le CP contrĂŽle parental d’orange. Vous le savez, les CP ne servent pour ainsi dire Ă  rien, la plupart mĂ©riteraient un procĂšs - MĂȘme celui-ci a ses dĂ©fauts parfois il oublie de se mettre en route au dĂ©marrage. Comme justement ce matin, sans effet sur mes envies tordues Pour qu’il soit efficace, il faut l’installer sur un Windows 8 ou supĂ©rieur et ne pas avoir accĂšs Ă  d’autres PC “libres”, bien sĂ»r. Le faire dĂ©marrer avec le PC, le configurer convenablement, l’essayer quelques jours pour vĂ©rifier que les pages soient correctement filtrĂ©es, puis perdre le mot de passe de configuration. Cela Ă©vite de mettre dans la confidence son Ă©pouse, ce qui doit dĂ©courager pas mal de monde. Avec Windows 8, la seule solution pour le supprimer, est de reformater et rĂ©installer le systĂšme trop long Ă  faire, une journĂ©e de travail, ça permet de se contrĂŽler lors de pulsions. C’est pour moi un miracle, j’essayais depuis 10-12 ans d’arrĂȘter. J’attends quelques mois pour “valider l’expĂ©rience” puis je m’attaquerai Ă  mon 2Ăšme dĂ©faut je suis un caractĂ©riel, Ă  cause d’une lĂ©gĂšre ? paranoĂŻa. J’en veux Ă  tout le monde, je haĂŻs les gens. Je leur trouve des dĂ©fauts impardonnables, que je vois trop facilement, je suppose que je vois moins les miens, c’est pĂ©nible. Je vais finir Ă  la rue, seul, si ça continue. Me dĂ©barrasser de ce dĂ©faut me semblerait encore plus miraculeux que pour le prĂ©cĂ©dent. Il va me falloir de la foi, beaucoup. Je ne voudrais pas finir en enfer
 Soyez vraiment bĂ©ni pour ce que vous faĂźtes pour nous. Pardon d’avoir Ă©tĂ© si long. Vos Ă©ventuelles remarques sur votre site seront la bienvenue. Cordialement, Samuel La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la dĂ©mocratie, une prison sans mur dont les prisonniers ne songeraient pas Ă  s’évader. Un systĂšme d’esclavage oĂč, grĂące la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude 
 » Aldous Huxley 1894-1963 Le Meilleur Des Mondes Le Bonjour M. l’abbĂ©, Je dĂ©couvre depuis quelques jours les vidĂ©os que vous avez postĂ©es sur youtube et je vous encourage Ă  continuer. Je vous trouve trĂšs courageux de vous Ă©lever ainsi contre ce culte de l’intolĂ©rance et de la haine du non musulman qu’est l’Islam. Je suis un ex-musulman et je n’ai dĂ©couvert qu’il y a peu la supercherie de ce culte. Les exhortations coraniques au meurtre des infidĂšles, des apostats, la charia, la misogynie
 Sans compter les hadiths venant Ă©tayer cette haine. J’aimerais me convertir au Christianisme mais je ne sais par oĂč commencer. J’ai toujours eu en moi l’amour de JĂ©sus Christ. Aujourd’hui je cherche Ă  l’exprimer pleinement Si vous le souhaitez nous pouvons correspondre. S. Le +AbbĂ© Guy PagĂšs Vous ĂȘtes une aide prĂ©cieuse pour nous, Monsieur l’AbbĂ©, une lumiĂšre qui nous guide dans les tĂ©nĂšbres. Il y a si peu de prĂȘtres qui nous soutiennent, nous chrĂ©tiens d’Orient, dans les moments difficiles que nous prĂȘtres français cĂ©lĂšbrent des messes pour nous, mais ne veulent jamais dire de quelle pseudo-religion nous sommes les victimes. “Pas d’amalgùùùme ! Faut pas stigmatiser. CĂ©paçalislam !” L’on pourra couper nos tĂȘtes autant que l’on voudra, nous ne nous laisserons pas dĂ©tourner de JĂ©sus. Je prĂ©fĂšre mourir chrĂ©tienne que vivre musulmane. Je ferai comme les coptes Ă©gorgĂ©s rĂ©cemment je crierai le nom de JĂ©sus au moment de mourir. Nous sommes des brebis malmenĂ©es, et nous avons plus que jamais besoin de pasteurs comme vous, dĂ©vouĂ©s, lucides et combatifs. JĂ©sus Ă©tait d’une grande bontĂ©, mais il n’était pas un faible. Merci pour le temps et l’énergie que vous nous consacrez, Monsieur l’AbbĂ©. Que Dieu vous garde en bonne santĂ©, et vous donne la force de continuer. De la part de StĂ©phane, le Avant de vous connaĂźtre, je pensait en bien de l’Islam. Je pensait que cette religion partageait les mĂȘmes valeurs que les ChrĂ©tiens et Juifs. Mon Ă©tonnement de voir que cette religion est autant diabolique, m’inspire Ă  Ă©duquer l’Amerique sur ce cancer de l’humanitĂ©. Si il est vrai que la plume est plus forte que l’épĂ©e, j’aimerais publier un essaie sur le sujet. Quelque chose format poche et facile Ă  lire, pour contrer la propagande Islamiste. Les journalistes et politiciens ont grandement besoin d’éducation sur le sujet. Je suis info graphiste de mĂ©tier et j’ai travaillĂ© longtemps dans l’imprimerie. J’aimerais votre aide et approbation pour ce projet. Je suis juste au stade de rĂ©flection sur les thĂ©matiques a abordĂ© et surtout comment publier sans me faire tirer une balle dans le dos
lol Le Bonjour monsieur l’abbĂ©. En ce jeudi Saint, bonne fĂȘte pour votre sacerdoce ainsi que ceux des prĂȘtres qui, comme vous, oeuvrez au salut des Ăąmes. J’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© une de vos confĂ©rence enregistrĂ©e et Ă©coutĂ©e un peu par hasard, votre livre “Interroger l’Islam” m’a fait voir les musulmans avec davantage de misĂ©ricorde et de charitĂ© pour leur enfermement. Merci D. C. Bouhans Le Merci Ă  ! Le Bonjour Monsieur, Abbe Pages, J’étais musulman et je me souviens qu’en 2008 je suis tombĂ© sur vos vidĂ©os, et que cela a portĂ© ses fruits, J’ai dĂ©couvert la vĂ©ritĂ© grĂące Ă  vous et au Saint Esprit qui a fait son Ɠuvre. Je ne vous remercierai jamais assez. J’aimerais tellement que les musulmans ouvrent leurs yeux sur le mensonge dans lequel ils ont Ă©tĂ© endoctrinĂ©s. Que le Seigneur JĂ©sus vous bĂ©nisse et vous accompagne dans votre mission. De la part d’Olivier du C est par hasard ,via internet,que j ai fait connaissance de votre important labeur de communication et d evangelisation. Je voulais tres simplement vous faire part de mes encouragements . Je percois en vous ce feu de verite d amour et de generosite. Cet amour cette charite auxquels Saint Paul redige un hymne. Bravo mon pere! Si je peux vous etre utile. Je suis marie pere de deux grands enfants et vis actuellement a Londres. Je prie pour le developpement de votre merveilleuse action Olivier de la part de Karl le “Bonjour, Je viens de lire votre livre „Interroger l’Islam“. Vous y donnez des informations trĂšs importantes – on devrait le traduire dans d’autres langues. Je pense Ă  l’allemand Nous y avons actuellement un grand mouvement populaire – PEGIDA- qui proteste contre la vague d’immigration actuelle. PEGIDA veut dire Patriotische EuropĂ€er gegen die Islamisierung des Abendlandes = EuropĂ©ens patriotiques contre l’islamisation de l’Occident. Ă  Dresde ou Ă  Vienne etc. Leur problĂšme Ils ne connaissent pas les rĂ©alitĂ©s de l’Islam que vous prĂ©sentez dans votre livre – et encore plus graves Ils ne peuvent plus concevoir notre civilisation comme catholique. Peut-ĂȘtre comme protestante. Les manifestations contre la ex RDA Ă©taient protestantes
 Ils ne peuvent pas vraiment mener un dialogue, ils n’ont pas de langage. Ils ne peuvent exprimer qu’un vague sentiment qui utilise des notions comme „Cela coĂ»te trop cher”, “Il y aura trop de criminalitĂ©â€ etc et ils soulignent sans arrĂȘt qu’ils ne sont ni “Nazis” ni “antisĂ©mites”. C’est un discours d’un peuple spirituellement aveugle. Le discours directeur dans les mĂ©dias utilise des notions comme “tolĂ©rance religieuse” qu’il faut apprendre envers l’islam ou la “Fremdenfeindlichkeit littĂ©ralement ”AnimositĂ© contre des Ă©trangers”- qu’il faut combattre et punir – et qu’il faut apprendre Ă  dĂ©velopper une bonne “”culture de bienvenue” envers les immigrĂ©s musulmans. Et qu il faut combattre les “abus” de l’Eglise catholique- je pourrais vous citer au moins 2 actions par lesquelles l’Eglise catholique allemande a Ă©tĂ© ligotĂ©e et mis Ă  genoux
 Les Ă©vĂȘques ont trĂšs peur. Je me rappelle le sermon de notre Ă©vĂȘque ma ville, Rottenburg, est ville Ă©piscopale avec cathĂ©drale, monastĂšre etc l’évĂȘque parlait du devoir d’un bon chrĂ©tien de “developper une culture d’accueil” envers les immigrĂ©s
 Dans tout ce discours aucun Ă©lĂ©ment d’une connaissance rĂ©elle de l’islam! Exactement la situation que vous dĂ©crivez dans votre avant-prpos. Je vous explique tout cela pour vous dire que je trouve votre livre trĂšs important. J’espĂšre qu’un jour une maison d’édition allemande aura le courage de le publier. SincĂšres salutations” ____________________________le de la part de Sonia_______________ Cher abbĂ© rachaille comme on dit chez moi , je dĂ©sirais plus que tout vous Ă©crire pour vous remercier, vous remercier de quoi me direz vous? Laissez moi d’abord me prĂ©senter et vous parler de moi j’essaierais d’ĂȘtre brĂšve risque de somnolence voila je m’appelle Sonia je suis nĂ©e d’une famille catholique j’ai eu une enfance pauvre et difficile mais pas malheureuse, pendant ma jeunesse j’aimais profondĂ©ment Jesus et Marie Que je priait tous les jours et j’ai toujours fait la promesse de rester chaste jusqu’au mariage et je m’y suit tenu , je me suis marier a 19 ans et j’ai eu 4 enfants au dĂ©but nous Ă©tions trĂšs humbles mais je peux vous dire que les plus belles annĂ©es de ma vie je les ai passer dans la misĂšre et a cette Ă©poque tous les jours je remerciai le Seigneur de m’avoir fait le cadeau de cette famille mais aprĂšs nous avons comencer Ă  mieux gagnĂ© notre vie Et lĂ  petit a petit mon coeur Ă  changĂ© et je me suis transformĂ© avide , orgueuilleuse! Si judas Ă©tait une femme ce serais moi! Et si vous me demanderiez quel pĂ©chĂ© a tu commis je vous dirais TOUS sauf la luxure et l’adultĂšre c’est la qu’on en viens a vous soucieuse de la montĂ© du radicalisme islamiste en france je me suis mise a frĂ©quenter le site islamisation . Fr et je suis tombĂ©e sur une de vos vidĂ©o , je me suis dis c’est quoi ca? Encore un de ses prĂȘtre qui va trouver des excuses a tout? J’ai Ă©tĂ© choquĂ© de voir a quel point vous Ă©tiez lucide! Alors je me suis dit – vas voir sur youtube si il a mit autre chose! Et lĂ  j’ai vu et j’ai entendu ! Je n’étais plus sourde, vos vidĂ©o son criantes de vĂ©ritĂ© TOUT ce que vous dites est vrai peu importe le sujet , j’ai reniĂ© Dieux pendant des annĂ©e j’ai honte , j’ai baffouĂ© son amour et lĂ  j’ai pris une giffle monumentale en regardant une video , vous avez peut-ĂȘtre sauver mon Ăąme qui sait? En regardant des video rien que d’y penser j’ai le coeur au bord des lĂšvres , j’ai tellement honte de moi ! C’est pour cela que je vous dit merci . De tout mon coeur vous m’avez ouvert les yeux j’étais aveuglĂ©e , vous etes un vrai homme d’église , vous dites les choses meme crues ou explicites, a plusieures videos j’ai fondue en larme, merci pour ces petites filles musulmanes oĂč ces chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s , merci de vous soucier du plus petit d’entre nous , celui qui ne peut pas se dĂ©fendre et qui n’a pas droit Ă  la parole! BĂ©nis soyez vous JĂ©sus vous accompagne et maintenant je vois et j’écoute! Une humble pĂ©cheresse. ______________________________________Le Bonjour pĂšre PagĂšs, Je ressens le besoin de vous Ă©crire en voyant toutes vos vidĂ©os. Pour commencer je bĂ©nis Notre PĂšre de nous faire ce don de vĂ©ritĂ© par l’action de l’Esprit Saint. Que Notre Dieu Tout puissant vous bĂ©nisse et vous prĂ©serve, car la vĂ©ritĂ© nous le monde avons grandement besoin de sagesse et de clartĂ©. Je suis Ella, sur le chemin du BaptĂȘme. Ancienne musulmane ayant fui tout ce plan machiavĂ©lique que nous offre l’islam. J’ai besoin grandement que les chrĂ©tiens s’unissent au nom de Notre PÈRE, de les sentir prĂ©sents et d’actualitĂ© car il en est pas de doutes, notre Dieu vivant est le Seul chemin! Merci pĂšre pour toutes vos actions. Vous ĂȘtes dans mes priĂšres Ă  prĂ©sent. Je prie JĂ©sus notre seigneur, pour qu’ Il nous envoi davantage de personne pour glorifier Son nom TrĂšs Saint ici bas et ainsi combattre les tĂ©nĂšbres de plus en plus violent. Fraternellement. Notre Seigneur puisse vous guider! __________________ Pierre s’est Ă©loignĂ© de l’islam et s’interroger sur l’Eglise catholique le Bonjour, Que la grĂące du Seigneur JĂ©sus soit toujours avec vous. Je m’appelle Pierre et j’ai 16 ans. Je vous ai dĂ©couvert lors de mes recherches sur l’Islam. Je dois dire que vos vidĂ©os ont mĂȘme contribuĂ© a mon Ă©loignement de l’Islam. Aujourd’hui je cherche l’Église du Seigneur de tout mon cƓur, et je dois dire que je peine Ă  trouver. Je me rendais autrefois dans une Ă©glise catholique mais sans grande conviction. Plus tard j’ai abandonnĂ© la foi, pour la retrouver des annĂ©es plus tard avec cette fois-ci un zĂšle sans prĂ©cĂ©dant. J’ai rejoins une Ă©glise protestante de ma ville oĂč se rendent de nombreux jeunes. Je me suis alors senti Ă  l’aise lĂ -bas. Seulement, le manque de piĂ©tĂ© de cette Ă©glise me pousse aujourd’hui Ă  vous Ă©crire, du fait que vous semblez avoir un grand amour pour l’église romaine. Vous semblez ĂȘtre expert en la matiĂšre alors je voudrais vous demander quelles sont les raisons pour lesquelles vous croyez que l’église romaine est l’église de Dieu. Car nombreux sont ceux qui accusent l’église catholique d’ĂȘtre corrompu. Je dois tout de mĂȘme avouer que l’église catholique est pieuse, et elle n’a rien avoir avec ces centaines de confessions protestantes amĂ©ricaines qui n’ont fait que de diviser plus qu’ils n’ont rassemblĂ©s. Certes le christianisme est la plus grande religion du monde, mais qu’est-ce qu’elle est divisĂ© ! En espĂ©rant ne pas vous avoir dĂ©ranger, et en vous remerciant. Pierre ______________________________Le ______________________________Le Mon PĂšre, je comprends beaucoup mieux votre combat et regrette de vous avoir combattu, es-ce un pĂ©chĂ© que de combattre celui qui proclame la VĂ©ritĂ© sans le savoir ? Je vous demande pardon et surtout je vous soutient dans cette mission que vous tenez surement de Dieu. Que Dieu bĂ©nisse votre travail et vous bĂ©nisse, je prierai la Gospa pour vous. Je tiens aussi Ă  vous remercier de votre Travail car il me donne beaucoup de Force, il me permet de m’armer face Ă  l’ennemi des Ăąmes et je dois dire que grĂące Ă  vous, la Foi, celle des ApĂŽtres vit encore sur la Terre. Je m’appelle XXXXX, j’ai 31 ans et je suis d’AlgĂ©rie. j’ai regardĂ© quelques unes de vos vidĂ©os sur youtube et j’ai adorĂ©, car vous dites presque toute la vĂ©ritĂ© sur l’Islam. Aujourd’hui plus que jamais l’Europe a besoin de gens comme vous pour dĂ©noncer le mal qui est dans l’islam. Avrai dire je ne suis pas croyant mais je ne suis pas pour autant contre les religions, sauf l’islam que je juge trĂšs trĂšs dangereux, parfois mĂȘme je me dis que si le diable existait ça devrait ĂȘtre sa religion, quant Ă  la vie des chrĂ©tiens et des non musulmans dans ce pays elle n’est pas du tout facile, ici quand vous ĂȘtes chrĂ©tien ou autre la moindre des choses c’est que tout le monde essaye de vous convertir, il y a environ un mois ma copine et moi avions invitĂ© un couple ami pour dĂźner Ă  la maison, l’homme est algĂ©rien comme nous et musulman et sa compagne et chrĂ©tienne, et bien figurez vous que cet homme fait tout ce qu’il peut pour convertir sa copine, lui qui ne connait mĂȘme pas le coran [
] j’ai visitĂ©â€ l’église de notre dame d’Afrique une fois, sur les murs il y avait une phrase qui m’a marquĂ© Ă©crite en arabe, en français et en hĂ©breu ” l’amour est de Dieu, Dieu est l’amour lui mĂȘme ” cette phrase m’a marquĂ© parce que j’ai connu beaucoup de chrĂ©tiens et c’est ce qu’ils m’inspirent Ă  chaque fois que je leur parle. ce mot amour je l’ai pas croisĂ© dans l’islam sauf dans le soufisme qui m’a beaucoup attirĂ© Ă  un moment donnĂ© mais quand j’ai lu le coran j’ai compris finalement que ces soufis prennent en fait quelques versĂ©s seulement du coran et en font toute l’interprĂ©tation de ce livre, des mensonges voilĂ  tout ! [
] je tiens Ă  vous remercier pour les vidĂ©os que vous publiez sur youtube, aujourd’hui plus que jamais il est indispensable d’éclater la vĂ©ritĂ© Ă  propos de cette religion qui cause tant de souffrance dans le monde. si vous vous voulez je peux vous orienter vers certains versets problĂ©matiques que vous n’avez pas encore citĂ©, il y’en a tellement ! __________________________Le sur Merci monsieur l’abbĂ© guy pages cela fait des annĂ©es que je vous Ă©coute et vous li 
 J’ai appris Ă©normĂ©ment sur l’islam grace a vous et Ă  www. Aussi , alors je vous remercie pour toute ces choses que j’apprends a mon tour a mes enfants 
 a ma familles et a mes amies 
 Ainsi que l’amour que christ et le saint pĂšre a pour nous 
 et l’abĂźme qu’es l’islam 
 la paroles dit ” mon peuple meurents fautes de connaissance ” Alors merci encore que le seigneur vous bĂ©nisse , car la connaissance c’est la vie 
 dans la lumiere et non dans les tĂ©nĂšbres d’Allah 
 _____________________________ Le Est-il possible vous rencontrer un jour Mr PagĂšs, pour parler mon Ă©ventuel Bapteme, et de souhait de renoncer symboliquement Ă  mon ancienne vie de pĂ©cheresse ?? __________________________________De Rachid, le Bonsoir, je suis AlgĂ©rien, j’ai 23 ans et je suis Ă©tudiant Ă  l’universitĂ© en XXXXX. je suis d’origine musulman,mais maintenant j’ai quitter la religion de l’islam et je suis Ă  l’aise dans ma tĂšte Ă  l’idĂ©e de penser que Mohamed n’est pas le prophĂšte de Dieu et que il est juste un humaine comme les autre qui a voulu exploiter les gens de son Ă©poque en Arabie pour accroĂźtre son pouvoir et j’ai aucune crainte et aucun doute avec mon Ăąme de penser de cette maniĂšre lĂ , tellement je suis sur que l’islam ce n’est pas une religion qui vient de Dieu. Et je veux pas commencer Ă  citer les raisons qui m’ont poussĂ© Ă  quitter l’islam parce-que elles sont trĂšs nombreuse, mais je donnerais seulement un petit exemple qui est les verset coranique qui appelle au meurtre des infidĂšles . Bref, le plus important maintenant ce n’est pas pourquoi j’ai quitter l’islam , Mais quelle est l’alternative Ă  ma vie mnt ? J’hĂ©site entre 3 choix 1- l’athĂ©isme 2- croire en dieu mais sans aucune religion . 3- le christianisme. et pour ce troisiĂšme point prĂ©cisĂ©ment, je peux te assurer dĂ©jĂ  que j’ai lu la bible surtout le nouveau testament et je reconnais que Ă  la premiĂšre vu de ces textes, je trouve la bible est bcp plus acceptable et aimable que le Coran et la dĂ©fĂ©rence entre eux est comme la dĂ©fĂ©rence entre le jour et la nuit

.Et que malgrĂ© tos ces points positives que j’ai citer dans la bible malheureusement ils restent bcp de questions sans repenses. Et je t envoyer ce message pour que tu m’aide Ă  comprendre, tous ces passages dans la bible qui sont un obstacle pour moi pour devenir chrĂ©tien car au plus profond de moi je veux vrmt ĂȘtre chrĂ©tien [
] Merci d’avance . je spr que je serais pas une charge pour toi et que dieu te bĂ©nisse . ____________________________________________________________Le mon cher PĂšre, je vous souhaite mes meilleurs voeux pour cette nouvelle annĂ©e et je tiens Ă  vous remercier pour les DVD que vous m’aviez si gentiment offerts. Je travaille en tant qu’aumĂŽnier laĂŻc militaire sur la XXXX et grĂące Ă  vos vidĂ©o, j’ai pu rĂ©cupĂ©rer une petite musulmane qui va bientĂŽt se prĂ©parer au baptĂȘme l’annĂ©e prochaine. j’espĂšre que dans un prochain avenir, nous aurons la joie de nous rencontrer ! XXX aumĂŽnier de XXXX ____________________________________ le Leo Schlembach Moi, cest grĂące Ă  l’AbbĂ© Guy PagĂšs que je suis sorti du sedevacantisme, qui est une forme de protestantisme parmi d’autres! Un tout grand merci! Monsieur l’AbbĂ© Guy PagĂšs, je ne serai jamais assez reconnaissant envers notre Grand Dieu, unique et Trinitaire pour la priĂšre que vous lui adressez pour la conversion des paĂŻens! En effet, lorsque je fus sedevacantiste, je me contentais de prier chez moi, mais sans les sacrements, comment peut-on rester uni au Christ, lui qui nous a donnĂ© son Eglise? Mt 16 18-20 _____________________________________ le Bonsoir Mon PĂšre. Je m’appelle Arthur, j’ai quinze ans. AprĂšs avoir visionnĂ© la plupart de vos vidĂ©os sur Youtube il y a de cela quelques mois
 Je tenais Ă  vous remercier de m’avoir tant instruit Ă©clairĂ©, et d’avoir entraĂźnĂ© ma conversion dans la Foi catholique. Merci infiniment. Je tenais aussi Ă  vous dire de ne pas cesser de faire ce que vous faites, de continuer Ă  poster des vidĂ©os sur Internet, de ne pas cĂ©der aux gens qui ne veulent pas croire et comprendre combien Dieu nous aiment, et surtout de garder courage malgrĂ© les obstacles rencontrĂ©s. Sur ce, je vous souhaite une bonne annĂ©e 2015. Une bonne santĂ©, et toute la joie et le bonheur du monde. ——— Bonsoir Mon PĂšre. Si vous me le demander, je veux bien vous en dire un peu plus sur moi. J’habite Ă  XXXX plus prĂ©cisĂ©ment Ă  XXXX. Je suis en seconde, au LycĂ©e/CollĂšge XXXXX. J’ai un frĂšre qui a douze ans, et une soeur qui en a sept. Je n’ai jamais vraiment eu d’éducation religieuse. Mes parents ne nous ont pas fait baptiser, car ils ne connaissaient personne dans leur entourage pour devenir notre parrain. Pendant trĂšs longtemps je n’ai jamais cherchĂ© Ă  faire partie de la religion catholique, je faisais mĂȘme partie de ceux qui cherchaient Ă  la critiquer. Et puis au bout d’un certain temps, aprĂšs avoir acquis quelques connaissances sur le sujet, j’ai dĂ©cidĂ© de vĂ©ritablement m’intĂ©resser aux Saints Evangiles, et non plus Ă  ce que certains dĂ©tracteurs voulaient me faire croire
 C’est donc assez par hasard que je suis tombĂ© sur l’une de vos vidĂ©os il me semble que c’était celle qui montrait le fait qu’ĂȘtre chrĂ©tien, c’est ĂȘtre martyr. J’ai vraiment Ă©tĂ© bouleversĂ© sur ce qui Ă©tait dit dans les Saintes Ecritures! Les arguments qui m’ont le plus convaincues sont l’amour de Dieu pour autrui mĂȘme si la plupart de ces derniers ne “veulent” pas croire en lui, la misĂ©ricorde de JĂ©sus envers ceux qui le haĂŻssait; Le fait que JĂ©sus soit mort pour nous, en portant sa croix et tous les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ©, alors que celui ci n’y Ă©tait pour rien; La solution apportĂ© par le Christianisme sur le sens de la souffrance; Le faite que Marie n’a jamais Ă©tĂ© victime de la haine, mĂȘme aprĂšs que les Hommes eurent tuer son propre fils;Et la simplicitĂ© et la piĂ©tĂ© dans laquelle JĂ©sus a vĂ©cut durant toute sa vie. Et Les vidĂ©os qui m’ont le plus bouleversĂ©s sont “Etre chrĂ©tien, c’est ĂȘtre martyr.” “La souffrance vaincue par l’amour.” “Pourquoi et Comment souffrir ?” mais surtout “Un appel Ă  l’amour” [
] Quant Ă  l’islam, tous les arguments que vous avez apportĂ©s sur son rapport Ă  la haine et Ă  la force sont bien suffisants. Ils ne restent plus qu’à prier Dieu pour que le maximum de musulmans se convertissent aux Christianisme. [
] Merci encore mon pĂšre, de nous faire partager la parole du Christ. Amen ________________________________________Le Mohmed XXXX bon noel mon pere Mohmed XXXX 0047 Mohmed XXXX je envoye un imail pour une rondevous [
] je espere qui mes va reponder pour la bateme merci beaucoup abbe pour tous tes video mes beaucoup aider merci a dieu notre pere !!!!!!!!!!!!!merci qui vrement je sortire a l enfer a la vie eternel!!!!!!!!!!!!!!! __________________Le message que j’ai reçu le 25/11/14 d’une maman ex-musulmane, que Dieu m’a donnĂ©e pour fille bien-aimĂ©e
_______________________________ “mon PĂšre j’ai lu la lettre ecrite par le pĂšre de famille signalant la conversion de son fils dans l’islam ! je ne suis pas Ă©tonnĂ© car beaucoup de jeunes de plus en plus se tourne vers l’islam la cause est logique les parents n enseigne pas l’essentiel a leurs enfants et cela des le bas age ! moi meme j’ai 3 grands enfants et depuis qu’ils sont petits je ne pensais pas Ă  la belle maison que l’ont va achetĂ© n’y Ă  la voiture de marque ! non le bonheurs et de rester auprĂšs de mes enfants ĂȘtre Ă  leurs Ă©coutent et les guidĂ©s dans le bon chemin celui de la vĂ©ritable religions qui est le CHRIST l eglise , pourtant je me recherchĂ© pendant des annĂ©es mais mais enfants je leurs ai enseignĂ© les vrai paroles du seigneurs ! car au fond de moi je savais que c est la meilleurs chose pour leurs avenir ! ici Ă  FrĂ©jus la plupart des jeunes vous disent qu ils sont convertis et tous cela Ă  cause du matĂ©riel les parents travaillent sans cesse les enfants se retrouvent seul , un grand vide un grand mal un grand manque d’amour et ils sont perdu , et vu que les mĂ©dias font de la pub pour malades mentaux ! lorsque un jeune est mal chez lui ! il touche aux interdits drogue , violence, islam ! les Ă©glises se vident ! lorsque je parle de religion au parents la rĂ©ponse je ne crois pas en Dieu ! voila pourquoi tant de malaise ! pour certaines personnes la religion c est dĂ©modĂ© , ou bien les parent pratiquant chrĂ©tiens force les enfants jusqu a les dĂ©gouttĂ© de la religions , les filles ne savent plus se servir de leurs doigts ! ,dans la classe de ma fille ses professeurs sont surpris de la maturitĂ©s de ma fille ! elle est raisonnable com ses freres elles dĂ©fend les Ă©lĂšves persĂ©cutĂ©s ,elle travaille sur un projet qui lui tient Ă  cƓur depuis deux ans sur la CorĂ©e du Nord ! les injustices dans le monde , mes enfants sont plein de ressources ambitieux pour l humanitĂ© et tous cela Grace Ă  notre Seigneur qui les Ă  bĂ©nis tout petits Ă  l Eglise ! alors je continue Ă  prier attendre leurs baptĂȘme sans les presser ! notre monde est devenu trop matĂ©riel et grĂące Ă  votre courage mon PĂšre beaucoup de musulmans se convertirons d ici quelques annĂ©es vos videos les feront rĂ©flĂ©chir ! vous nous avez apportĂ© beaucoup d’enseignements un vrai trĂ©sor ! la vĂ©ritĂ© fait mal aux aux musulmans ! mais je suis sur que beaucoup changerons grĂące a vous ! et les Français convertis retournerons aux seigneurs ! car ils vont etre Ă©cƓurĂ© de l’islam c’est comme de marcher avec des chaussures trop serrĂ©es ! bonne journĂ©es mon PĂšre bien aimĂ© soyez toujours bĂ©nis protĂ©gĂ© par notre Dieu et sauveur !” ___________________________________________________ Le vidĂ©o Youtube “Joseph Fadelle, entretien 1 _____________________________ Je voudrais vous remerciez AbbĂ© Guy pages pour toutes vos vidĂ©os qui mon aide a en comprendre d’avantage .. Bravo Que Dieu vous bĂ©nisse et vous protĂšge de toute la mĂ©chancetĂ© gratuite de certains. Vous donnez de votre temps pour toutes ses vidĂ©os qui sont magnifiques et trĂšs biens explique ! ________________________________________________ Le sur la vidĂ©o “Musulmans, la haine et l’Enfer”__________________________________ Je suis enfin devenu chrĂ©tien aprĂ©s avoir Ă©tĂ© convaincu par Mr Abbes si comme sortir de l’obscuritĂ© et entrer dans les lumiĂšres divines . J’étais comme nĂ© aveugle en Ă©tant musulman maintenant je vois clairement en devenant chrĂ©tien . Ma vie est devenue meilleure , je sens que je suis constamment assistĂ© par le Chris qui ne me quitte pas des yeux , mes chances se sont multipliĂ©es . Je sens au fond de moi un bonheur et une satisfaction interne constante . Les mots pour te remercier Abbes je les ai pas . Dieu seul te rĂ©compense . _____________________________________ Un courriel de Mme V. F. du ____________________________________________ Bonjour mon PĂšre, Comme je vous l’avais indiquĂ© il y quelques mois dĂ©jĂ , j’ai achetĂ© votre livre “Interroger l’Islam” et cet ouvrage me procure une grande joie. Je vous en remercie infiniment. C’est un vrai trĂ©sor que vous nous donnez lĂ . J’ai donc commencĂ© l’évangĂ©lisation, le plus souvent sur Internet, et je pense avoir fait rĂ©flĂ©chir plus d’un musulman. Toutefois, les dĂ©bats sont parfois si ardus et les Musulmans si hargneux, voire insultants, que je n’ai plus d’arguments. Et alors, je vous recopie parfois car ce que vous dites correspond tellement Ă  ce que je voudrais pouvoir dire moi-mĂȘme que je le fais mais j’en ai honte. Je vous recopie littĂ©ralement et je vous en demande pardon. Je recopie votre argumentaire et vos questions car le tout est excellent. Et moi, toute seule, je ne suis pas capable d’une telle argumentation. Votre texte que je recopie est, pour moi, un tuteur. Sans lui, les hargneux musulmans “me mangeraient toute crue”, si vous me permettez l’expression. Et avec votre argumentation, ils sont parfois littĂ©ralement “KO”. Votre livre est une Ă©pĂ©e tranchante que j’utilise et que je vais utiliser de plus en plus. Je voulais vous le dire et je vous demande trĂšs sincĂšrement pardon. Je le fais pour Ă©vangĂ©liser car, sans votre texte, je n’aurais pas moi-mĂȘme les bons arguments et,surtout, la bonne connaissance. Je ne le fais pas pour vous plagier. Je le fais pour servir Dieu, dans la CommunautĂ© des Saints et pour sauver des Ăąmes. Je n’aurais jamais crue que la tĂąche d’évangĂ©lisation Ă©tait si difficile. Je suis estomaquĂ©e par la mĂ©chancetĂ© de certains musulmans qui sont insultants, mĂ©prisants et cruels. Pour moi, c’est un chemin de croix. Pardon, XXXX XXXXX PrĂȘtre de JĂ©sus-Christ. V. F. _____________________________ Le Message de Catherine ___________28/09/14_____________ Mon PĂšre je vous remercie d’etre venu hier. C’est vraiment une bĂ©nĂ©diction que vous soyez venu car mĂȘme si sur le coup ma fille ne vous a pas du tout apprĂ©ciĂ©, votre sĂ©vĂ©ritĂ© Ă  son Ă©gard a du quand mĂȘme lui montrer la gravite de sa situation. Moi mĂȘme aprĂšs votre venue lui ai fait sentir ma rĂ©probation pour l’islam car votre fermetĂ© m’y a encouragĂ©e, et ce soir elle m’a dit qu’elle en avait ras le bol de l’islam, et qu’elle ne voulait plus lire ses livres ni en parler, et elle a acceptĂ© de m’accompagner Ă  la messe du soir. Elle cĂšde de guerre lasse et ne veut pas rencontrer Marie Madeleine, car elle ne veut plus entendre parler de l’islam, c’est pourquoi elle m’a suppliĂ©e de ne pas dĂ©crocher quand elle a tĂ©lĂ©phonĂ©. Pouvez vous la remercier de sa peine et nous excuser auprĂšs d’elle ? Prions pour qu’Isabelle garde toujours la vraie foi et merci encore . Je vous donnerai des nouvelles. MERCI ! ________________________________ Le tĂ©moignage-Message de Yassine ______08/09/2014 2259 ____________________________________ Bonsoir cher AbbĂ© Je vous envoie comme je vous l’avez promis et comme vous me l’avez demandĂ© mon histoire Yassine “Le voleur ne vient que pour dĂ©rober, Ă©gorger et dĂ©truire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis.” Ainsi, par ses belles paroles je commence mon histoire Je vivais depuis mon jeune Ăąge avec deux convictions qui Ă©taient pour moi intangibles, inĂ©branlables 1- l’Islam est une religion de Paix 2- le retour imminent de l’Islam engendrera l’évolution et le progrĂšs du monde arabe jusqu’à dĂ©passer l’Europe, le Japon et l’AmĂ©rique. En effet, comment prĂ©tendre que l’Islam n’est pas “Salam” mot arabe qui signifie “Paix” alors que Dieu a dit “Allah ne vous dĂ©fend pas d’ĂȘtre bienfaisants et Ă©quitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassĂ©s de vos demeures. Car Allah aime les Ă©quitables” Coran 60-8. Comment prĂ©tendre que l’Islam n’est pas “Salam” alors que le “Salam” existe dans notre salut lui-mĂȘme car on ne dit pas “Bonjour” mais plutĂŽt “Salam Alikom” qui littĂ©ralement signifie “Que la Paix soit avec vous”. De mĂȘme, comment prĂ©tendre que l’Islam n’engendrera pas le progrĂšs alors que le monde arabo-musulman a atteint le sommet de son Ă©volution durant des siĂšcles alors que l’AmĂ©rique n’était mĂȘme pas dĂ©couverte et que l’Europe et le Japon sombraient dans l’ignorance. Mais que hĂ©las nous avons dĂ©chu car nous nous sommes Ă©loignĂ©s de notre Islam. J’étais heureux dans mes convictions et mon bonheur n’a pas cessĂ© d’augmenter jour aprĂšs jour depuis la chute des dictateurs arabes jusqu’à la prise au pouvoir des partis islamiques. À vrai dire, je n’étais pas salafiste et je n’ai mĂȘme pas votĂ© pour “El Nahdha” mais tout de mĂȘme je voyais en eux ainsi qu’aux frĂšres musulmans en Égypte la naissance d’une nouvelle Ăšre. Mais aprĂšs Ă  peine six ou neuf mois de gouvernement, je ne peux dĂ©crire le dĂ©sastre, la dĂ©cadence, l’échec total qu’ont causĂ©s ces partis-lĂ  aussi bien chez nous en Tunisie qu’en Égypte hausse des prix, attentats terroristes, assassinats d’hommes politiques
 Quand je me suis retournĂ© vers mes amis Salafistes et Nahdhaouistes pour comprendre la raison, leurs rĂ©ponses Ă©taient “car ils ont mal compris l’Islam” “c’est un complot d’IsraĂ«l, AmĂ©rique et Europe contre nous afin de faire Ă©chouer l’Islam” Et moi j’en ai MARRE, RAS-LE-BOL d’entendre ces phrases-lĂ  qui rĂ©sonnent dans ma tĂȘte depuis mon trĂšs jeune Ăąge C’est ainsi il y a un an que j’ai dĂ©cidĂ© de comprendre l’Islam Ă  ma maniĂšre ; c’est Ă  dire ne plus demander explications auprĂšs des salafistes, nahdhaouistes et imams, mais auprĂšs des athĂ©es et des chrĂ©tiens “Pourquoi les athĂ©es ne croient pas Ă  l’existence de Dieu ?” et “Pourquoi les chrĂ©tiens croient Ă  l’existence de Dieu mais ne croient pas en la prophĂ©tie de Mahomet ?” Je n’avais aucune connaissance de prĂšs ou de loin qui soit athĂ©e ou chrĂ©tienne donc j’ai cherchĂ© Ă  faire mes connaissances ailleurs ; c’est-Ă -dire sur Internet. Ainsi et presque en mĂȘme temps, j’ai fait la connaissance de trois personnes – Mohamed Karim Laabidi un ex-musulman tunisien devenu athĂ©e rĂ©sidant actuellement aux Pays-Bas – Brother Rachid un ex-musulman marocain devenu chrĂ©tien actuellement prĂ©sentateur dans une chaine TV chrĂ©tienne parlant arabe – Et bien sĂ»r notre trĂšs cher AbbĂ© Guy PagĂšs J’ai regardĂ© presque toutes leurs vidĂ©os sur YouTube Et OH combien fut ma surprise et mon choc quand j’ai appris tout ce que j’ignorais avant de mon Islam Tous les principes sur lesquels j’avais fondĂ© ma foi se sont Ă©croulĂ©s un Ă  un – Les versets qui appellent Ă  la tolĂ©rance au fait ce sont des versets rĂ©vĂ©lĂ©s au cours des premiĂšres annĂ©es de l’Islam Ă  l’époque oĂč Mahomet vivait encore Ă  La Mecque ; ils sont abrogĂ©s et remplacĂ©s par d’autres versets plus rĂ©cents appelant au djihad aprĂšs que Mahomet ait immigrĂ© vers la MĂ©dine – Le salut des musulmans “Salam Alikom” au fait il est interdit de dire “Salam Alikom” Ă  un juif ou un chrĂ©tien – L’évolution du monde arabo-musulman au fait les grands savants et hommes de lettres qui avaient marquĂ© la civilisation arabo-musulmane ont Ă©tĂ© tous dĂ©clarĂ©s “koffar” mĂ©crĂ©ants par les grands imams de leurs Ă©poques tels que “El Ghazali” et “Ibn Taymia”. La pratique des sciences autres que celles liĂ©es Ă  l’Islam et Mahomet ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es “haram”. Ibn Rochd un des plus grand savant a vu ses livres bruler vifs. Ibn El Mokaffa’a un des plus grands littĂ©raires on lui a coupĂ© les membres et jetĂ©s dans le feu on dit mĂȘme qu’on l’a forcĂ© Ă  manger sa chair grillĂ©e El Faraby ses prĂ©cepteurs Ă©taient chrĂ©tiens Et bien sĂ»r les historiens musulmans nous gavent les oreilles avec l’histoire de Copernic brulĂ© vif par l’Église, mais aucun d’eux ne nous raconte les horreurs de nos ancĂȘtres Il Ă©tait inutile pour moi d’aller encore plus loin ; il Ă©tait Ă©vident que la solution aussi pĂ©nible et douloureuse soit-elle Ă©tait de renoncer Ă  l’Islam. Mais pas Ă  Dieu. HĂ©las mon ami Karim n’a pas rĂ©ussi Ă  me convaincre que Dieu n’existe pas ; par contre, mes amis Rachid et notre cher abbĂ© m’ont bien donnĂ© gout et envie Ă  Ă©tudier le Christ de prĂšs. Et Ă  partir de lĂ , je vais arrĂȘter de parler de moi et adresser un message mes amis musulmans Chers Musulmans, aprĂšs tout ce qu’on a vĂ©cu depuis 610 annĂ©e de la premiĂšre rĂ©vĂ©lation de Mahomet et donc naissance de l’Islam jusqu’à aujourd’hui, l’heure n’est-elle pas venue pour nous tous de prendre une pause dans notre vie et nous demander “que voulons-nous au fond de nous-mĂȘmes ?” Quelle voie voulons-nous suivre ? Est-ce celle de celui qui dit “Ô vous qui croyez! Les associateurs ne sont qu’impuretĂ© qu’ils ne s’approchent plus de la MosquĂ©e sacrĂ©e, aprĂšs cette annĂ©e-ci. Et si vous redoutez une pĂ©nurie, Allah vous enrichira, s’Il veut, de par Sa grĂące. Car Allah est Omniscient et Sage. Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vĂ©ritĂ©, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, aprĂšs s’ĂȘtre humilies.” Ou de celui qui dit “Vous avez appris qu’il a Ă©tĂ© dit Tu aimeras ton prochain, et tu haĂŻras ton ennemi. Mais moi, je vous dis Aimez vos ennemis, bĂ©nissez ceux qui vous maudissent, faites du bien Ă  ceux qui vous haĂŻssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persĂ©cutent, afin que vous soyez fils de votre PĂšre qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les mĂ©chants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle rĂ©compense mĂ©ritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de mĂȘme ? Et si vous saluez seulement vos frĂšres, que faites-vous d’extraordinaire ? Les paĂŻens aussi n’agissent-ils pas de mĂȘme ? Soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait.” De celui qui dit “Il est permis d’épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’ĂȘtre pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possĂ©dez.” Ou de celui qui dit “C’est pourquoi l’homme quittera son pĂšre et sa mĂšre, et s’attachera Ă  sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sĂ©pare pas ce que Dieu a joint.” De celui qui dit “Le divorce est permis pour seulement deux fois. Alors, c’est soit la reprise conformĂ©ment Ă  la biensĂ©ance, ou la libĂ©ration avec gentillesse. [
] . S’il divorce avec elle la troisiĂšme fois alors elle ne lui sera plus licite tant qu’elle n’aura pas Ă©pousĂ© un autre. Et si ce dernier la rĂ©pudie alors les deux ne commettent aucun pĂ©chĂ© en reprenant la vie commune, pourvu qu’ils pensent pouvoir tous deux se conformer aux ordres d’Allah. VoilĂ  les ordres d’Allah, qu’Il expose aux gens qui comprennent.” Ou de celui qui dit “Il a Ă©tĂ© dit Que celui qui rĂ©pudie sa femme lui donne une lettre de divorce. Mais moi, je vous dis que celui qui rĂ©pudie sa femme, sauf pour cause d’infidĂ©litĂ©, l’expose Ă  devenir adultĂšre, et que celui qui Ă©pouse une femme rĂ©pudiĂ©e commet un adultĂšre.” De celui qui dit “Et quant Ă  celles dont vous craignez la dĂ©sobĂ©issance, exhortez-les, Ă©loignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent Ă  vous obĂ©ir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !” Ou celui qui dit “Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimĂ© l’Église” Chers musulmans, QUI vraiment mĂ©rite qu’on l’aime et qu’on le suive Est-ce celui qui a Ă©pousĂ© – une fillette de neuf ans – la femme de son fils adoptif – une esclave de guerre Ă  qui il a tuĂ© le pĂšre, le frĂšre ainsi que le mari – et pleins d’autres femmes Ou celui – qui n’a jamais dĂ©sirĂ© de femmes De celui qui a – guĂ©ri les malades – rendu la vue aux aveugles – ressuscitĂ© les morts EN PLEIN JOUR ET DEVANT TOUT LE MONDE Ou de celui qui a – voyagĂ© de La Mecque jusqu’à JĂ©rusalem sur un cheval ailĂ©, puis qui est montĂ© aux cieux parler Ă  Dieu PENDANT LA NUIT ALORS QUE TOUT LE MONDE DORMAIT De celui qui a dit Ă  ceux qui l’ont crucifiĂ© “PĂšre pardonne leur car ils ne savent pas ce qu’ils font” Ou celui qui s’est rĂ©joui de l’assassinat de – une femme allaitante car elle s’est moquĂ©e de lui dans un poĂšme – une femme esclave qui doutait de ses paroles tuĂ©e par son maĂźtre qui Ă©tait aveugle et qui lui gardait ses enfants – un jeune mariĂ© pareil car il s’est moquĂ© de lui dans un poĂšme De mĂȘme chers musulmans, le Diable, que reprĂ©sente-t-il pour vous ? Est-ce un ĂȘtre malĂ©fique responsable du mal et de la haine dans ce monde ? Ou plutĂŽt un ĂȘtre qui – urine dans votre oreille si vous ne vous rĂ©veillez pas pour prier “la priĂšre de l’aube” – urine dans votre bouche si vous bĂąillez sans poser la main devant – court en Ă©mettant des flatulences pour ne pas entendre le muezzin faire appel Ă  la priĂšre – mange avec vous si vous mangez avec la main gauche – vous accompagne aux toilettes si vous ne rĂ©citer pas une imploration bien prĂ©cise avant d’y entrer – accouple votre femme en mĂȘme temps que vous si de mĂȘme vous oubliez de rĂ©citer une imploration bien prĂ©cise avant de commencer votre acte Chers musulmans, il n’est jamais trop tard pour vous. Prenez juste deux semaines de votre existence. Oubliez toutes ces personnes qui vous entourent aussi bien celles qui dĂ©fendent l’Islam que celles qui le critiquent. Dans la premiĂšre semaine, lisez avec concentration les derniĂšres rĂ©vĂ©lations de Mahomet les chapitres 4 – 5 – 9 – 24 – 47 du Coran Dans la deuxiĂšme semaine, lisez par exemple l’Évangile de Mathieu si dans votre pays il est interdit de le vendre alors trouvez-le sur Internet il vous est disponible quelque soit la langue que vous pratiquez. MĂȘme si au fond de vous-mĂȘme vous vous dites que ce livre est falsifiĂ©, lisez-le quand-mĂȘme. Deux semaines seulement suffisent pour savoir quelle voie choisir celle du “voleur” ou celle du “bon berger” Je vous suis depuis quelques temps et votre travail m’a fait progresser dans la comprĂ©hension et la connaissance de Notre Seigneur JĂ©sus mais aussi du monde, du judaĂŻsme talmudique et de l’islam. Merci pour votre courage 
 Vous travaillez en vĂ©ritĂ© , c’est le vrai chemin 
 Continuez mon PĂšre avec votre talent et votre intelligence a nous Ă©clairer. Cedric ____________________________ De la part de Jean-X, le “Bonsoir monsieur L’abbe, je m’appelle Jean-X et j’habite l’Ecosse et j’ai bien Ă©coutĂ© plusieurs de vos vidĂ©os sur internet. J’ai decouvert votre chaine en tappant ” Il est grand le Mystere de la Foi” il y a deux mois et je vous ecoute comme lors de la decouverte de ma Foi en Christ il y a 7 ans. Je vous ecris car ce soir j’ai entendu dans une de votre video une reference a l’apostasie. J’ai pendant un certain temps volontairement lĂąchĂ© ma Foi et j’y ai malheureusement rĂ©ussi et j’aimerai savoir si vous pourriez m’indiquer un chemin afin de revenir vers le Christ et s’il est possible de retrouver la Foi lorsque l’on a blasphĂ©mĂ© pendant un certain temps ? Je vous remercie de m’avoir lu, La Paix du Seigneur soit avec vous, Jean. X” _________________________ De la part de Bouzid, le sur la vidĂ©o Quelle solution au conflit israĂ©lo-palestinien ? ____________________________ Bonjour Merci Ă©normement pour vos enseignements continuer vos enseignement ouvrer les yeux Ă  c est musulman completement aveuglĂ© par leur religions satanique je suis tout coeur avec vous, je suis un ex-musulman converti au christ depuis que je me suis converti au christ ma vie Ă  changer du jour Ă  l autre, je vous assure vos enseignements vont aider les musulman encore endormi Ă  ouvrir les yeux je vous souhaites beaucoup de bonheur dans votre vie que jesus christ notre sauveur vous bĂ©nisse tous ! _________________________ De la part de Philippe B. Avant ma conversion Ă  l’islam, j’étais un catholique “endormi”, croyant mais sans plus de connaissances ni de ferveur que celĂ , pris dans le tourbillon de cette sociĂ©tĂ© matĂ©rialiste, loin d’ĂȘtre sensibilisĂ© sur la christianophobie galopante, et la dĂ©christianisation du monde
 Ne connaissant rien Ă  rien de l’islam, ni des versets mĂąnsukhs, ni des versets nĂąsikhs, ou des haddiths, c’est par amour que je croyais d’une musulmane qu’en plein divorce, je suis allĂ© comme s’il s’agissait de gagner du temps Ă  la mosquĂ©e la plus proche pour me renseigner 
 Le lendemain, on m’a prĂ©sentĂ© Ă  un imam. M’ayant interrogĂ© briĂšvement sur mes motivations Ă  devenir musulman, je lui rĂ©pondais que j’avais rencontrĂ© une musulmane et qu’il valait mieux que je fĂ»sse converti pour espĂ©rer un mariage
 Sans donner l’identitĂ© de la belle, j’ expliquais que j’étais croyant. Sans attendre et comme pour me rassurer, l’imam me dit que l’islam parlait aussi de JĂ©sus, qu’Il Ă©tait aussi important que Mahomet
. taisant au naĂŻf que j’étais que l’islam niait la Crucfixion et la RĂ©surrection de JĂ©sus-Christ, et qu’en Le nommant “Issa” l’islam Le relĂ©guait au rang de simple prophĂšte, rejetant ainsi le Fils et La Sainte TrinitĂ© !. Il me tendit un livret de priĂšre pour enfant, ainsi qu’un DVD usĂ© du film “Le messager”. Il me commanda d’apprendre par cƓur la “chaada” ou profession de foi musulmane, dont j’étais trĂ©s loin de me douter qu’elle est une nĂ©gation de la RoyautĂ© et de la Gloire du Dieu incarnĂ© ! J’étais parĂ© ! La demoiselle elle aussi divorcĂ©e d’un mari violent m’avait au prĂ©alable bien dit que ses parents refuseraient qu’elle frĂ©quente un non musulman, sous peine de la renier, ce pourquoi elle se cachait d’eux lorsque nous Ă©tions ensemble ! Ne m’étant jamais approchĂ© de l’islam, je pensais que de toutes façons, je servirai le mĂȘme Dieu, mais d’une maniĂšre diffĂ©rente, plus exotique ! Quelle erreur
 TrĂšs vite, j’assistais aux premiers sermons dont je ne saisissais rien puisqu’ils Ă©taient lus en arabe l’imam m’avait dit qu’il ne pouvait les lire en français et que le mieux Ă©tait que j’apprenne l’arabe 
 L’imam m’expliquait briĂšvement le sujet du jour
 Personne ne me parla des haddiths ou de ces versets nĂąsikhs de haine, ni, bien sĂ»r, du rejet de la Foi chrĂ©tienne. Au bout de deux ans, Ă  part connaĂźtre une priĂšre et me cacher de ma famille lors du ramadan, rien n’évoluait comme je l’avais espĂ©rĂ© avec cette fille qui semblait s’effrayer de mon zĂšle
 Pire, tout semblait s’écrouler peu Ă  peu. Et c’est Ă  cette Ă©poque lĂ  que mon frĂšre, qui venait juste de s’ĂȘtre mis Ă  lire et Ă  Ă©tudier la Bible, se doutant de mon rapprochement avec l’islam, commença Ă  me parler de la bĂȘte
 Bien sĂ»r, je refusais l’évidence, et Ă  l’époque je ne voyais pas pourquoi il parlait tant de la bĂȘte ! Notre amour fraternel faillit sombrer dĂšs qu’il me fit rĂ©aliser que l’islam ne se rĂ©sumait pas Ă  ces versets de vitrine ni ne collait avec le slogan de “religion de paix et d’amour” ! C’est Ă  ce moment lĂ  que je fis l’acquisition de mon premier Pc et que vos vidĂ©os changĂšrent ma vie
 J’avais l’impression que vous vous adressiez directement Ă  moi ! Mon frĂšre m’offrit les Évangiles et je suivais parallĂšlement votre enseignement documentĂ©, riche de sources indiscutables puisque puisĂ©es directement parmi les contradictions du Coran et d’une limpiditĂ© prĂ©cieuse pour la brebis perdue que j’étais
 Je m’extirpais alors de cette liaison avec l’islam et de ma relation avec cette fille, Ă  qui plaisait davantage ma gĂ©nĂ©rositĂ© financiĂšre que mes beaux yeux ! Depuis 2010, je remonte peu Ă  peu vers la LumiĂšre, non sans souffrir et me repentir de m’ĂȘtre dĂ©tournĂ© de mon Seigneur JĂ©sus-Christ
 Le ChrĂ©tien endormi que j’étais a dĂ» passer par cette errance, ce dĂ©sert spirituel, pour m’éveiller et renaĂźtre Ă  mon JĂ©sus, mon Dieu, avec Qui je demeure Ă  vie, rempli d’une Ă©ternelle reconnaissance pour Son infinie misĂ©ricorde Ă  mon Ă©gard
 J’ai donc ouvert les yeux et priĂ© pour qu’Il renforce ma Foi en Lui. J’ai aussi beaucoup priĂ© pour retrouver mon Ă©pouse, la mĂšre de notre petit garçon bien aimĂ©, avec laquelle je revis aujourd’hui depuis deux ans
 Je m’applique Ă  les conduire vers Notre Seigneur en marquant davantage les saintes fĂȘtes, expliquant leur sens, et pourquoi il est important de les respecter. Nous avons inscrit aussi, depuis l’annĂ©e derniĂšre, notre fils dans un collĂšge privĂ©. J’ai offert Ă  notre fils pour ses 12 ans l’an passĂ© une petite croix en or que nous avons fait bĂ©nir par un prĂȘtre Ă  Rocamadour et mon Ă©pouse souhaite elle-aussi porter une croix
 Au mois de Septembre prochain, je suivrai une retraite ignacienne d’une semaine oĂč le prĂȘtre me recevra en confession pour enfin revenir parmi les brebis du Seigneur
 Je vous dois, cher pĂšre Guy, mon retour vers la LumiĂšre de part vos vidĂ©os, qui ne s’appuient sur rien d’autre que le Chemin, la VĂ©ritĂ© et la Vie, votre site “islam et vĂ©ritĂ©â€ oĂč chacun peut s’exprimer, votre accessibilitĂ© malgrĂ© votre apostolat, et le Saint Esprit qui, j’aime Ă  le croire, m’a fait cette grĂące de vous rencontrer au travers du net et de vos ouvrages puis, m’a conduit au travers de mon frĂšre et vous, vers le Christ afin de laver par Son Sang PrĂ©cieux ma robe
 Merci de tout cƓur pĂšre Guy pour votre apostolat, vĂ©ritable main tendue vers les Ăąmes Ă©garĂ©es
 Que Dieu bĂ©nisse votre apostolat. Si j’avais Ă©tĂ© en rĂ©gion parisienne, c’est auprĂšs de vous que j’aurais voulu me confesser. Ne cessez pas vos vidĂ©os, elles sont vitales. Que Dieu nous illumine tous
 Philippe B. ___________________________ de la part de Jacques, qui avait tout laissĂ© tomber Merci AbbĂ© ! Votre rĂ©ponse me fait du bien, je vais observer vos conseils, ou faire le maximum pour le faire. Dans ma solitude actuelle, du aussi Ă  la maladie, je suis malade des poumons, j’ai du temps pour lire Que pourriez vous me conseiller comme lecture quand on est comme moi, un peu perdu, il y a un peu de ça, Dites moi si vous avez des idĂ©es, Autrement, j’écoute vos vidĂ©os, trĂšs enrichissantes, et ce sont d’ailleurs vos enseignements qui me sauvent, vous ĂȘtes un bon prĂȘtre qui n’a pas peur de dire la vĂ©ritĂ©, Votre courage est pour moi le meilleur des encouragements, car il faut en avoir pour vous exposer comme vous le faites. Ce courage qu’on trouve si peu de nos jours. Bravo et Merci, Mais dites moi les bases de lectures chrĂ©tiennes que l’on doit avoir au quotidien, Je vous prie cher AbbĂ© PagĂšs de recevoir l’expression de mes salutations les plus respectueuses et en Christ. ___________________________ de zimmermann thomas _____________________________________________________________ Merci infiniment mon pĂšre pour la qualitĂ© de vos vidĂ©os, de vos explications, et pour tout ces Ă©claircissements que vous nous donnez! Pour moi il ne fait pas de doute que vous avez reçu Ă©normĂ©ment de dons du Saint-Esprit pour avoir autant de connaissance et pour dĂ©fendre si merveilleusement bien notre foi! JÂŽai grand regret de voir que les assaillants sont parfois plus nombreux que les alliĂ©s dans certains espaces commentaires, et je vous suis reconnaissant pour le courage dont vous faites preuve, courage qui dĂ©teint fort heureusement sur moi et me permets de vivre avec plus de confiance ma foi, Ă©tant entourĂ© dÂŽathĂ©istes, dÂŽindiffĂ©rents, et de une fois merci et bravo pour votre travail, ainsi que pour lÂŽattention que vous portez aux autres et Ă  leur Salut! Un frĂšre qui reprend des forces grĂące Ă  vous. __________________________ de Yassine C. le Merci Ă  vous cher AbbĂ© et continuez votre combat Vous m’avez fait savoir beaucoup de choses interessantes sur ma religion d’origine ce qui m’a encouragĂ© Ă  approfondir mes recherches et Ă  mieux comprendre __________________________Un message de l’un de mes amis FB ____________________________________________________________________________ “bjr Mr l’AbbĂ©, je vous remercie bcp pour vos diffĂ©rentes publications; spĂ©cialement vos rĂ©cents documents sur la maniĂšre de communier; j’avais tĂ©lĂ©charger quelques uns que j’ai amenĂ© Ă  un Pretre de notre Paroisse; ça a radicalement changĂ© la maniĂšre de communier dans notre Paroisse car ce Pretre trĂšs au serieux votre document et la majoritĂ© des chrĂ©tiens communie actuellement sur la langue alors que c’était une pratique mĂ©connue chez nous. Il y a malheureusement des Pretres qui s’opposent Ă  ce Pretre mais l’Esprit Saint fait son travail. soyez infiniment bĂ©ni” _________________________ en de la part d’Isabelle, le ____________________________________ [
] J’avais visionnĂ© votre vidĂ©o sur les Ă©vangĂ©liques, et cela m’a libĂ©rĂ©e de tous mes doutes, raffermie dans ma foi et dans l’Eglise catholique, sans cela, je ne sais ce qu’il en serait advenu de mon Ăąme. Je serais peut-ĂȘtre tombĂ©e dans le piĂšge Ă©vangĂ©lique
 Dieu soit louĂ© et remerciĂ© pour votre Ɠuvre de dĂ©masquage des Ɠuvres du dĂ©mon pour protĂ©ger ses enfants. Que Dieu soit bĂ©ni de vous donner toujours son saint zĂšle pour sauver les Ăąmes. AussitĂŽt avertie, j’ai rĂ©citĂ© mot pour mot Ă  mes amis Ă©vangĂ©liques votre propos de la vidĂ©o, et ils n’ont su rien rĂ©pondre, ils Ă©taient bien embarrassĂ©s. C’est surtout votre phrase sur le fait d’honorer la tĂȘte JĂ©sus, sans vouloir faire partie de son corps, et sans recevoir ses sacrements, et aussi le fait de ne courir pour RIEN qui m’a pleinement Ă©clairĂ©e, ainsi que vos propos sur la Sainte vierge et la volontĂ© du Seigneur que tous ses disciples l’ait pour mĂšre de l’Eglise. Je ne sais pas d’oĂč vous tirez ces vĂ©ritĂ©s mais c’est formidable, cela m’a tant confortĂ©e, Ă©clairĂ©e, que, grĂące Ă  cette lumiĂšre dont mon intelligence a Ă©tĂ© illuminĂ©e, j’ai pu en quelque sorte me convertir Ă  nouveau, sur le point de ne plus aller Ă  ces rĂ©unions Ă©vangĂ©liques, et de rester solide dans ma foi catholique, de continuer Ă  professer la foi de mes ancĂȘtres, transmise pas moins grĂące aux sacrifices et au sang des missionnaires français et au prix du sang de tant de martyrs vietnamiens. [
] VoilĂ  m. l’abbĂ©, je vous Ă©cris ceci pour vous encourager avec vos vidĂ©os sur youtube, et vous exprimer toute ma gratitude et le soutien de ma priĂšre je prie sainte PhilomĂšne pour les prĂȘtres. Ne prenez pas la peine de me rĂ©pondre, je ne veux pas que vous perdiez une minute pour sauver les Ăąmes par la priĂšre et tout le reste, je pense que vous ĂȘtes fort occupĂ©, cela me suffit que vous demandiez au Bon Dieu d’avoir pitiĂ© de sa pauvre Isabelle et de faire d’elle une sainte ou une martyr, hĂ©las, je ne suis qu’une pauvre pĂȘcheresse. Mais je me confesse et c’est formidable comme il me recrĂ©e et me guĂ©rie dans ce merveilleux sacrement de son amour victorieux. Et je dis les 15 oraisons de sainte Brigitte chaque jour, c’est souverain comme cela m’a dĂ©livrĂ©e de bien des pĂ©chĂ©s. DEO GRATIAS!!! LouĂ© soit JĂ©sus! ______________dans les commentaires de ___________ Que Dieu, en JĂ©sus, vous bĂ©nisse. ____________________Dans les commentaires de la vidĂ©o “Etre chrĂ©tien, c’est ĂȘtre martyr.” le Je vous remercie abbĂ© de m’ouvrir les yeux et le coeur par vos vidĂ©os. ___________________________message de Rachid _____________________________________________________ Bonjour mon PĂšre, Je suis un marocain d’origine musulmane, aujourd’hui croyant chrĂ©tien mais encore sans appartenance Ă  une Ă©glise particuliĂšre. Depuis un certain temps, je suis avec beaucoup d’intĂ©rĂȘt vos vidĂ©os et vos publications sur l’islamisme, qui me remplissent d’admiration pour votre courage et votre franc-parler, et en mĂȘme temps m’incitent Ă  agir contre l’Ɠuvre mauvaise et inhumaine du faux-prophĂšte. Je me sens moi aussi appelĂ© Ă  prendre des responsabilitĂ©s dans ce sens, mais sans vision claire du devoir. Ce qui est sĂ»r, c’est que nous partageons, vous et moi, un mĂȘme sentiment sur la chose. Je voudrais tant me rendre utile Ă  mon tour. Si seulement je savais quoi faire
 Ce n’est pas Ă©vident de se retrouver seul face Ă  la BĂȘte. En ce qui vous concerne, comment prenez-vous la mesure de vos succĂšs ou de vos Ă©checs? L’Islam ne cesse de vous inonder chaque jour davantage. Merci de votre “djihad” vertueux et de votre inlassable dĂ©nonciation du mal radical. Ne faiblissez pas, je prie pour vous. Respectueusement, ___________________________ sur ma chaĂźne Youtube le Hamza Ali il y a 18 heures Je suis musulman je suis vos vidĂ©os , je suis convaincu que l’islam est la religion de Satan , je veux changer cette religion par le christianisme , je veux que vous m aidiez _____________ de la part de David, le ____________________________ Je tiens Ă  vous remercier grandement pour cette exigence et cette ambition que vous nous transmettez Ă  tous avec vos vidĂ©os, dont les compteurs ne sauraient Ă  eux tous seuls reflĂ©ter leur Ă©minente utilitĂ©. A titre personnel, j’ai Ă©tĂ© trĂšs touchĂ© par votre vidĂ©o “Prier le chapelet la puissance du rosaire” qui m’a insufflĂ© l’envie de me consacrer Ă  la priĂšre quotidiennement, alors que jusqu’à prĂ©sent, baptisĂ©, mais totalement Ă  la dĂ©rive, je n’arrivais Ă  identifier que ce qui ne me correspondait pas dans cette sociĂ©tĂ©, sans pouvoir me relier Ă  une source susceptible de me rendre crĂ©ateur “d’autre chose”. Je me refusais Ă  vendre mon Ăąme au diable, avec cette impression que personne d’autre ne voulait de moi c’était ça ou “rien”. Et pendant une grande partie de ma vie, j’ai donc airĂ© dans le rien Je vous suis donc trĂšs reconnaissant d’avoir pris la peine -et le risque- d’entonner cette parole de vĂ©ritĂ© qui, de mon point de vue Ă  moi, a rĂ©ellement transformĂ© et “aĂ©rĂ©â€ en grand ma vie. Je prie Ă  prĂ©sent de toutes mes forces pour en faire quelque chose de bien. Je vous souhaite le meilleur, et reste abonnĂ©, bien Ă©videmment, Ă  vos diffĂ©rentes chaĂźnes. __________________________________________________ Netziarh75 . 9 mai Il y a 4 jours À moi toutes ces rĂ©flexions pertinentes sur ce site doivent l’ĂȘtre avant tout en arabe et publiĂ©es sur la toile et Ă©galement en livre c’est trĂšs important pour donner au monde mahomĂ©tan l’opportunitĂ© de changer son orientation spirituelle. Des millions de MahomĂ©tans sont des victimes d’une fausse doctrine. _________________ Sur Une fois encore, bravo, M. l’AbbĂ© j’apprĂ©cie hautement les religieux qui n’ont pas leur langue dans leur poche. Ce que vous dites est pure vĂ©ritĂ© et le ton modĂ©rĂ© que vous utilisez renforce l’impact de votre message. Si seulement les mauvais ! musulmans modĂ©rĂ©s pouvaient davantage faire entendre leur voix
 Comment, aujourd’hui, une telle intolĂ©rance peut-elle encore se dĂ©velopper ? Trop d’évĂ©nements historiques nous rappellent l’horreur des guerres de religion au fil des siĂšcles, pour ne pas voir clair nous pouvons respecter les idĂ©es diffĂ©rentes, sans les partager. Avec mes salutations admiratives. Ivan Greindl ________________ de la part de Mustapha 10 mai 2014 ____________________________________________________________________ Bonjour mon PĂšre, je suis musulman par “hĂ©ritage ” et je partage vos quelques analyses pertinentes sur l’ islam je suis depuis peu confrontĂ© a ma conscience j’ aurais besoin de votre Ă©clairage sur quelques points Si Dieu est amour comment peut il crĂ©er l’ Enfer ! les musulmans reconnaissent JĂ©sus et Marie et ils les vĂ©nĂšrent mĂȘme s’ ils ne reconnaissent pas la TrinitĂ© contrairement aux Juifs qui vont jusqu’à’ les insulter et maudire ! je suis horrifiĂ© certaines pratiquent de l’ islam et du prophĂ©te Mohamed -comme le mariage des fillettes dans beaucoup de pays musulmans – l’ esclavage sexuelle -le butin de guerre viol des femmes captives mĂȘme en prĂ©sence de leurs Ă©poux , vol de biens matĂ©riels 
.avec une part destinĂ©e a Allah !!! voir coran sourate 8 verset 1 -tuer tous les infidĂšles juifs , chrĂ©tiens , polythĂ©istes etc .”.mĂȘme s’ ils tournent leur dos !! ” hadith et coran -Mohamed a persĂ©cute tous les chrĂ©tiens d’ Arabie aprĂšs avoir trouvĂ© refuge durant son exil chez un roi ChrĂ©tien en Abyssinie Ethiopie actuelle quelle gratitude !! -le vol butin de guerre ; la charia ne s’ applique pas main coupĂ©e si un musulman vole un non musulman !! -le” prophĂšte ” comme exemple Ă  suivre a convoitĂ© la femme de son fils adoptif qui le rĂ©pudie ensuite pour Ă©viter d’ ĂȘtre traiter d’ inceste en prĂ©textant une rĂ©vĂ©lation du coran pour abroger l’ adoption qui Ă©tait autorisĂ©e mĂȘme sa trĂšs jeune Ă©pouse AĂŻcha a dit de maniĂšre ironique dans un hadith “Dieu rĂ©pond toujours Ă  tes plaisirs au bon moment !!” -l’ adultĂšre est autorisĂ©e en islam !!!! les femmes esclaves ou captives dans certaine traduction policĂ©e du Coran on parle de concubines !! Mohamed est le seul prophĂšte Ă  ma connaissance qui rĂ©pandu la religion avec l’ Ă©pĂ©e avec toute une armĂ©e contrairement aux autres Saints Moise qui Ă  lui seul avec Dieu anĂ©anti l’ armĂ©e du Pharaon , , David qui terrassa Goliath , etc JĂ©sus n’ avait pas de sang sur les mains le seul sang qui Ă©tait versĂ© c’ Ă©tait le sien ! la liste est malheureusement interminable ! nous sommes bien loin des Commandements Divins – Tu ne tueras point ! -tu ne voleras point ! tu ne commettras pas l’ adultĂšre ! -Tu ne convoiteras pas la maison , la femme de ton prochain et rien de ce qui lui appartient ! il est troublant le contraste qu’ il existe comme le jour est la nuit j’ ai une pensĂ©e particuliĂšre aux ex musulmans tuĂ©s pour apostasie l islam est la seule religion ou le meurtre est autorisĂ©e pour les apostats permettez moi pour finir une pensĂ©e profonde et douloureuse pour les centaines de jeunes filles kidnappĂ©es dans des lycĂ©es au NigĂšria par des islamistes pour finir en esclaves sexuelles et” mariĂ©es” de forces je suis attristĂ© et en colĂšre du silence dans le monde musulman dirigeants , chefs d’ Ă©tat , dignitaires religieux qui les appelle avec beaucoup d’ humilitĂ© “savant”ou simple citoyen etc .. aprĂšs cela je vais Ă©couter par internet quelques cĂ©lĂšbres paroles de JĂ©sus pour m’apaiser je vous remercie d’ avance pour votre attention et veuillez accepter mes salutations les meilleures _________________________________________________________ Merci mon PĂšre pour ces encouragements que je prends comme une bĂ©nĂ©diction de votre part. Bien amicalement, Dans la paix du Christ. Laurent XXX Voici mon humble tĂ©moignage de chrĂ©tien J’ai Ă©tĂ© baptisĂ© catholique Ă  la naissance par des parents militants de gauche et athĂ©es soit exactement l’inverse de ce que je suis devenu pour faire plaisir Ă  leurs parents donc mes grands parents qui eux paix Ă  leurs Ăąmes Ă©taient catholiques. Je n’ai reçu aucune espĂšce d’éducation et/ou culture chrĂ©tienne mais ne me suis jamais senti pour autant athĂ©e, agnostique pour le moins
 AprĂšs un parcours de recherche spirituelle assez long et variĂ© ce qui du point de vue culturel demeure, aprĂšs coup, intĂ©ressant j’ai dĂ©couvert Dieu Ă  travers le Christ il y a huit ans. J’ai poussĂ© la porte d’un temple rĂ©formĂ© et ai parlĂ© avec le pasteur. Puis j’ai achetĂ© une Bible et ai suivi rĂ©guliĂšrement le culte, rĂ©formĂ© la plus part du temps, LuthĂ©rien parfois. Pourquoi le protestantisme ? AttachĂ© Ă  la parole divine et plus sensible, Ă  l’époque, au dĂ©pouillement du temple qu’à la richesse ornementale de certaines Ă©glises, j’ai essayĂ© de dĂ©velopper ma foi dans une certaine austĂ©ritĂ©, oubliant que nous ne sommes plus au 16Ăšme siĂšcle et que cette â€œĂ©glise” rĂ©formĂ©e est, je cite les pasteurs, “amenĂ©e Ă  se rĂ©former sans cesse”
 OubliĂ© le pasteur en robe noir que l’on nomme rĂ©vĂ©rend, qui prĂȘche en chaire sur un air sĂ©vĂšre de Bach ! Aujourd’hui c’est le temple multi-fonctions “l’église n’est Ă©glise que lorsque les fidĂšles se rĂ©unissent en Son Nom”
 Ah bon. il peut ĂȘtre en dehors du culte dominical le seul de la semaine salle des fĂȘtes, musĂ©e, que sais je
 OubliĂ© le Pasteur en robe noire remisĂ©e au placard sauf Ă  PĂąques, et encore elle n’est pas obligatoire le pasteur, ou la un pasteur sur trois est une femme ! officie en civil, et ne l’appelez pas mon rĂ©vĂ©rend rĂ©servĂ© aujourd’hui aux anglo-saxons ni mĂȘme pasteur, le prĂ©nom suffit !!! OubliĂ© la catĂ©chĂšse, on m’a rĂ©pondu Ă  moi qui n’ai jamais Ă©tĂ© enseignĂ© et qui a dĂ» tout apprendre, j’apprends encore et c’est normal, par moi mĂȘme qu’il y a internet !!! OubliĂ© mĂȘme la prĂ©sence du pasteur, remplacĂ© trop souvent par des prĂ©dicateurs laĂŻques au niveau d’études thĂ©ologiques inquiĂ©tant ! Je me souviens de mon dernier jour chez les parpaillots; il Ă©tait prĂ©vu de faire baptiser une petite fille. J’avais mis mon beau costume avec cravate et ai dĂ©couvert une assemblĂ©e disparate dirigĂ©e par un prĂ©dicateur le pasteur n’était mĂȘme pas lĂ  pour le baptĂȘme La cĂ©rĂ©monie a Ă©tĂ© expĂ©diĂ©e en cinq minutes, les parents de la petite avaient l’air déçu le pĂšre Ă©tait comme moi en costume, ce qui en faisait deux dans l’assistance
 Je suis sorti dĂ©goĂ»tĂ©, furieux contre cette â€œĂ©glise” furieux contre moi-mĂȘme, hors de moi ! Je me sentais trahi et, plus curieux encore
 J’avis l’impression d’avoir trahi. AprĂšs une pĂ©riode “sans” et un peu dĂ©pressive, j’ai suivi un ami catholique Ă  la messe du NoĂ«l suivant. Le Choc. Difficile Ă  expliquer sinon que l’Esprit Saint avait peut ĂȘtre illuminĂ© mon ĂȘtre dĂ©boussolé  Depuis je ne rate jamais ou alors trĂšs rarement une messe, fait le carĂȘme, essaie de me former pas facile de suivre une catĂ©chĂšse pour adulte dĂ©butant, quand elle existe et ai fait baptiser Arthur, mon garçon de six ans cet hiver. Ma femme est agnostique mais respecte beaucoup le Catholicisme elle a hĂ©las perdu la foi Ă  la mort, trop jeune, de ses deux parents et prĂ©fĂšre me voir frĂ©quenter l’église que le temple elle ne les porte pas dans son coeur J’ai Ă©tĂ© touchĂ© par votre vidĂ©o sur le protestantisme et ses trois erreurs majeures et me rend compte que je les abordĂ© pour de mauvaises raisons et par mĂ©connaissance envers notre Sainte MĂšre l’Église. DĂ©jĂ , Ă  l’époque, j’aurai dĂ» me mĂ©fier
 Quel drĂŽle de rĂ©formĂ© je faisais, moi qui n’ai jamais vraiment cru Ă  l’écriture seule ni Ă  la prĂ©destination, encore moins au salut sans les oeuvres quelle monstruositĂ© !!! Je ne peux que rendre grĂące Ă  Dieu de m’avoir mis sur ce chemin de traverse pour retrouver la route droite. J’ai toujours du mal, je dois vous le confesser avec le culte des reliques et ne fais pas de procession, un jour peut ĂȘtre
 Mais moi qui ne priais pas la Sainte Vierge ni les Saints, qui me moquais mĂȘme de ce culte, et bien je suis tombĂ© Ă  genoux, un jour, dans une petite Ă©glise vide, devant une statue de la Vierge. Non elle ne m’est pas apparue ! Non elle ne m’a pas appelĂ© ! Simplement, j’ai vu la statue ou plutĂŽt au delĂ  de la statue difficile d’expliquer et j’ai compris qu’elle Ă©tait lĂ  ! Depuis mes Je vous salue Marie ont la mĂȘme ferveur que mes Notre PĂšre. J’ai encore bien du chemin Ă  parcourir, bien de petites portes d’églises Ă  franchir mais, comme il est Ă©crit dans la Bible Saint-Mathieu je crois “choisi la petite porte car large est la porte qui nous mĂšne sur le chemin de la perdition”. VoilĂ , j’ai fini de tĂ©moigner. Cela m’a fait du bien, je n’ai pas grand monde autour de moi pour parler spiritualitĂ© personne en fait Vous pouvez faire ce que vous voulez de ce tĂ©moignage, le publier, le garder pour vous, y rĂ©pondre ou non. Je suis heureux de vous l’avoir fait. Bien amicalement. Dans la paix du Christ. Laurent —————————————– Mon pĂšre? Est-ce comme cela que je dois vous appeler? Vous savez, si je fais des erreurs ne m’en voulez pas, je suis encore catĂ©chumĂšne. Je voulez vous dire combien il est difficile d’ĂȘtre chrĂ©tien! Comment, c’est tellement difficile, je ne sais pas si vous pouvez l’imaginer. Imaginez vous d’origine algĂ©rienne, et quittant l’islam, pour JĂ©sus. Souvent, les gens jugent, critiquent
et quand ce n’est pas envers moi, c’est envers JĂ©sus qu’ils crachent. C’est tellement blessant. On a l’impression que c’est nous mĂȘme qui recevons un coup de poignard, Ă  Sa grĂące Ă  Dieu, je suis en France, et mis Ă  part le regard des gens et certaines critiques, je n’ai pas Ă  me plaindre. Je plains, ceux qui vivent dans des pays, oĂč les chrĂ©tiens sont je tenais aussi Ă  vous remercier, pour vos vidĂ©os
parce qu’au dĂ©but de mon parcours vers le BaptĂȘme, je commençais Ă  avoir des doutes “est-ce que je suis dans la bonne direction?” Est-ce que je dois continuer?” “Est-ce que l’islam est la vĂ©ritĂ©?” Et grĂące Ă  vos vidĂ©os, j’ai pu ĂȘtre rassurĂ©, en me disant que non, je ne m’étais pas trompĂ©, et que j’étais sur la bonne voie. GrĂące Ă  vous, j’ai pu dĂ©couvrir beaucoup de choses, et vraiment, je tenais Ă  vous le dire. Un grand merci pour ce que vous faites. _____________________________________________ le Bonjour abbĂ© pages, tous ce que que vous dite Ă  propos de l’islam est vrai, je regrette d’avoir vĂ©cu dans l’obscuritĂ© pendant 28 ans, la question que chaque musulman doit se poser est, pourquoi une religion qui est censĂ©e ĂȘtre la plus parfaite et la plus complĂšte car elle est la premiĂšre celle d’Abraham n’a pu se propager qu’avec l’épĂ©e donc en usant de la force et ne peut persister qu’avec la force alors que le christianisme qui est falsifiĂ© selon l’islam a pu gagner pacifiquement tout l’empire romain et de lĂ  le monde entier en prĂȘchant l’amour du christ ? De ce point de vue en quoi l’islam est plus parfait ? Est ce que celui qui engendre la mort est plus parfait que celui qui engendre l’amour ? Comment peut on considĂ©rer l’islam un progrĂšs s’il nous demande de combattre nos ennemis alors que le christ nous incitait Ă  les aimer ? Comment Mahomet qui a prĂ©fĂ©rĂ© fuir et envoyer les autres combattre Ă  sa place peut ĂȘtre supĂ©rieur au christ qui a acceptĂ© de mourir pour nous donner la vie ? Si l’ĂȘtre humain est capable d’aimer inconditionnellement comme la mĂšre qui ne souhaitera jamais la mort pour son enfant qu’il soit un meurtrier, un voleur, un gangster ou un serial killer, comment dieu ne peut aimer autant alors que c’est lui mĂȘme qui a créé l’amour puisqu’il nous a créés ? J’ai posĂ© ces questions quand j’étais musulman et ma conclusion Ă©tait; si on cherche l’amour on trouve le christ, si on veut haĂŻr on reste musulman, mon choix Ă©tait facile car je voulait aimer et non pas haĂŻr. Et maintenant que j’ai acceptĂ© le christ comme sauveur je suis content de la nouvelle vie qui m’a Ă©tĂ© offerte mais je regrette de ne pas pouvoir recevoir le baptĂȘme car je suis tunisien et je vit en Tunisie et vous savez mon pĂšre que dans ce pays musulman celui qui quitte l’islam peut ĂȘtre tuĂ© selon le coran mĂȘme si la loi tunisienne ne l’admet pas et je craint des reprĂ©sailles car je suis sure que des groupes extrĂ©mistes vont remarquer mes va et viens en Ă©glise. Comment je peut pratiquer la foi chrĂ©tienne sans aller en Ă©glise, et comment je peut consolider la prĂ©sence du christ dans ma vie, il y a il des pratiques a faire. Zied. _________________________________________________________________________________ “Moi qui n’aime pas lire , vos petites vidĂ©os sont un trĂ©sor pour moi. petites vidĂ©os en durĂ©e , mais immenses en enseignement. GrĂące Ă  vous je connais maintenant la foi de mon grand pĂšre paternel et me conforte dans la foi Catholique.” Alain, _______________________ Sur le forum de “Mususlmans, la haine et l’Enfer”, postĂ©e sur abbepages Youtube Merci pour cette vidĂ©o qui montre le vrai visage d’Allah. J’étais musulmane. Je suis devenu catholique grĂące au PĂšre PagĂšs. _______________________MP Bonjour, Je tenais tout d’abord Ă  vous remerciez car je connais enfin la vĂ©ritĂ©. J’ai 21 ans, je suis nĂ© catholique et un moment j’ai blashphemĂ©. Je suis une personne qui manque de confiance en moi mĂȘme, assez influençable, j’ai commis ce grave pĂ©chĂ©. Malgres cela j’ai toujours doute au fond de moi je ne savais pas quelle etait la meilleur religion jusqu’au jour ou j’suis tombĂ© sur vos vidĂ©os. Il m’a fallu seulement 2 de vos videos pour comprendre l’unique et bonne religion. Aujourd’hui je suis sur Ă  200 % de mon choix qui se porte vers le christianisme. Je suis mĂȘme conscient que le pĂ©chĂ© que j’ai commis est et sera sans doute le plus grave de ma vie. DĂ©sormais je suis et je serais Chretiens jusqu’a ma mort. J’ai besoin de vos lumiĂšres pour savoir par exemple si je dois refaire un baptĂȘme ou pas. Vos conseils me seront utile pour d’autre tĂąches egalement. J’attends votre rĂ©ponse avec impatience. J. ———Message de Luc “Bonjour Cher AbbĂ© PagĂšs Je suis dĂ©solĂ© de vous dire cela mais j ai une sorte de crainte qui m envahit, mon dĂ©sir devient du coup plus direct et je ne sais pourquoi mais j ai un peu peur .Cela doit vous Ă©tonner sĂ»rement mais je tenais Ă  le prĂ©ciser En fait , j ai vu toutes vos vidĂ©os , je pense que la premiĂšre que j ai visionnĂ© Ă©tait en 2005 /2006 , Ă  95 pcts du temps , la nuit , je ne sais pas non plus pourquoi mais je prĂ©fĂšre regarder vos vidĂ©os de nuit , quand tout est calme , je me sens moins dĂ©rangĂ© par les choses de la vie courante . Je sais que quelqu un lĂ  haut m’aime et m’aide , et m envoies beaucoup de signes etcetera , je me sens aimĂ© et j aime Dieu! Mais je ne sais comment faire ni par quoi commencer ! je me sens aussi “habiit” trĂšs malheureusement par quelque chose de moins bon , j en ai bien la triste impression , ou alors je suis “malade” ? je pense que vous devez trĂšs souvent etre confrontĂ© Ă  cela ! pour ma part , les gens qui parlent souvent de religion de Dieu , et des choses vraies sont souvent des personnes un peu torturĂ©es par la vie , pas toujours trĂšs “clean” , je ne sais pas si vous me comprenez et si vous voyez oĂč je veux en venir , je n ai pas toujours facile de m exprimer par Ă©crit je n ai pas fait d’études ou trĂšs peu et je viens d’un milieu dĂ©favorisĂ© , surtout au niveau pĂ©cunier . Je souhaiterais me faire bĂąptiser par vous au nom de JĂ©sus Christus car j’aime votre courage , votre travail , j ai longtemps hĂ©sitĂ© Ă  le faire car mon frĂšre s’est fait baptiser par un “pseudo -prĂȘtre” et cela ne l as pas aidĂ© du tout au contraire Je suis comme vous devez le constater encore immature sur ce qui doit m’entourer malgrĂ© le fait que j en prends de plus en plus connaissance J’aurais aimĂ© me faire baptiser lors de l’anniversaire de ma 35eme annĂ©e , c’est Ă  dire le 04 avril . Je suis originaire de la rĂ©gion de Bruxelles mais peut me dĂ©placer sur Paris ou autre Je n’ose pas trop m aventurer parmis les gens , je me sens vraiment trĂšs mal Ă  l aise J’ai Ă©tĂ© plusieurs fois pris par l envie de me tourner vers l islam je suis issu d un quartier islamique mais il faut croire que ce n est pas ce que Dieu voulait pour moi , ni d ailleurs dans le fond, moi pour moi . J’espĂšre que mon profil ne posera pas de problĂšmes, je le rĂ©pĂšte je ne connais pas grand chose des Saintes Ă©critures, mais je peux dire que j’ ai vu et ressenti les choses dans ma vie jusqu’à prĂ©sent Je vous remercie de tout coeur Dieu soit louĂ© ! “ ——————————————————————- 24/02/2014 1828 Selma Un grand merci pour toute ces vidĂ©o sur you tube car vous m’avez ouvert les yeux, mon pĂšre j Ă©tais dans le doute et grĂące Ă  votre courage je me fait baptIsĂ©e Ă  pĂąques Ă  l Ă©glise catholique , XXX . bonsoir mon pĂšre j ai l honneur de vous donnez la date de mon BaptĂšme ce sera le dimanche 20 avril 2014 le soir Ă  21 h Ă  la CathĂ©drale de XXXX je serai heureuse que vous me choisissait un prenom de baptĂšme car je ne trouve pas c est un honneur pour moi que vous me donner ce prĂ©nom ! merci de me rĂ©pondre prĂ©nom de naissance c XXX j ai changĂ© sur face book pour que mes cousins d Algerie ne me cause pas d ennuie merci MON PERE JoĂ«l a maintenant compris
 Cher AbbĂ© PagĂšs, Je vous suis trĂšs reconnaissant pour le temps que vous prenez pour rĂ©pondre Ă  mes nombreux courriels! 
 Dans un deuxiĂšme temps, je tenais Ă  vous dire que vos enseignements que je peux consulter sur m’aident Ă©normĂ©ment et je vous encourage Ă  continuer et de poursuivre cette belle initiative inspirĂ©e par Dieu, car tout bien semble venir de Lui. Vos enseignements intitulĂ©s, “RĂ©demption et souffrances” et ” La Croix, unique espĂ©rance!” m’ont aidĂ© Ă  me dĂ©faire d’une obsession malsaine; celle de rĂ©ussir ma vie aux yeux des hommes. J’ai maintenant compris que rĂ©ussir sa vie aux yeux de Dieu est bien diffĂ©rente. Aujourd’hui je me sens davantage libre intĂ©rieurement! Plus que j’en connais sur le Dieu des Évangiles, plus que je l’apprĂ©cie! Merci Ă  Dieu qui semble se servir de ce qui est le plus insignifiant et dĂ©goutant aux yeux des hommes pour faire jailler sa Gloire. Dieu semble ĂȘtre un Dieu pauvre et Ă  la fois bel et bien Tout-Puissant, mais cette Toute-Puissance semble ĂȘtre incomprĂ©hensible et mystĂ©rieuse, car elle n’est pas comme l’homme voudrait qu’elle soit. VoilĂ , c’était mes rĂ©flexions. Enfin, avant de vous laisser Ă  vos occupations, j’ai une question pour vous Est-ce que tous les hommes et femmes qui n’ont pas eu la chance de connaĂźtre Dieu dans leur vie terrestre exemple lavages de cerveaux islamistes, enfants soldats, gens nĂ©s dans la mafia etc auront quand mĂȘme la chance de se convertir et d’acceuillir l’Amour misĂ©ricordieux de Dieu lorsqu’ils rencontreront JĂ©sus Ă  leur mort. Il serait trĂšs dommage qu’une Ăąme se comdamne elle-mĂȘme en enfer parce qu’elle n’a jamais eu la chance de connaĂźtre le vrai Dieu de tous les hommes pendant leur sĂ©jour terrestre. Il paraĂźt que seul celui qui a conscience de commettre le pĂ©chĂ© est pĂ©cheur
 Est-ce vrai? Merci encore pour tout! Joel __________________________________ Que Dieu est bon ! Mon cher Pere Comme la Tete de l’Eglise marche vers La Passion, je ne peux pas oublier ceci plusieurs chretiens demandent l’annulement de leur bapteme a cause des scandales lies a la pedophilie d’un nombre des pretres. C’est chaque jour en BBC et c’est insupportable. A cause des quelques indignes toute l’Eglise est agressee d’une facon sans precedent. Je suis tres fiere et heureuse de ce pas que je vais faire mais je ne sais pas comment confronter la haine des gens pour le Catholicisme. Je suis ignorante, faible, je ne sais pas quoi d’autre.. Pere, ma priere aujourd;hui est pour vos confreres qui doivent representer Jesus. Je prie pour qu’ils soient dignes et forts car l’Eglise est tres malade. Jesus est crucifie chaque jour il est evident Le moi de mars 2009, l’annee derniere, je venais d’avoir 29 ans. Mon objectif etait de trouver un petit copain avec lequel je pourrais vivre en concubinage et faire ainsi comme tout le monde. Et mon plan etait de prendre la pillule pour ne pas tomber enceinte. Pour ne pas avoir d’enfants tout de suite, pendant mes etudes. Je me disait je vais les avoir hors mariage je ne voyais pas le probleme. . J’ai vu une de vos videos, je vous ai contacte, et tout est change. Mon plan parrait une monstruosite. Vous m’avez literalement sauve. Vous etes aussi la premiere personne pour laquelle je prie, votre nom est le premier nom qui vient dans ma bouche quand je m’addresse a Dieu. Mes freres, mes parents viennent apres.. Je ne sais pas mais peu des filles peuvent aimer leur pere comme je vous aime. Que Dieu me pardonne si ce que je dis montre un manque d’humilite. Votre enfant en Christ. LĂ©a. _____________________________________________ JoĂ«l se convertit ! Bonjour mon PĂšre, Que la Paix que seul JĂ©sus-Christ peut nous donner en union avec le PĂšre et l’Esprit-Saint soit avec vous! J’aimerais svp ĂȘtre Ă©clairĂ© par vos enseignements concernant les points suivants 
 Je me prĂ©pare pour ma prochaine confession
une vrai
j’ai demandĂ© au Seigneur, Ă  la Sainte Vierge et aux Ăąmes du purgatoire la grĂące de faire une confession parfaite. Puis-je demander Ă©galement vos priĂšres? Cela sera enfin l’aboutissement de ma nouvelle conversion aprĂšs avoir dĂ©couvert l’Amour de JĂ©sus-Christ pour moi Ă  travers vos enseignements. Merci Ă  Dieu et merci Ă  vous mon PĂšre! Bonne et belle journĂ©e Ă  vous! Joel _________________________________________________ Marielle7468 Commentaire sur votre vidĂ©o Le Diable dans l’islam. abbepages soyez bĂ©ni abbepage. Vos vidĂ©os permettent un dialogue quasi impossible dans d’autres conditions. Merci Le Diable dans l’ _____________________ Il veut connaĂźtre Dieu ! ozguler61 Commentaire sur votre vidĂ©o Juifs / musulmans. Conflit israĂ«lo palestinien. salut Abbe, je suis chretien mais je ne peux pas dire que je pratique. Voir vos videos et entendre vos conseils m’ont ammene a approfondir ma fois chretienne. je veux connaitre DIEU JESUS mais mon probleme est que je ne sais pas prier, je recite seulement le chapele et c’est tout alors que j’ai besoin aussi des chapitres et versets en quelque sorte des passages BIBLIQUES ainsi que leur signification afin de mediter et rester en contact avec mon seigneur. Juifs / musulmans. Conflit israĂ«lo Juifs / musulmans. Conflit israĂ«lo palestinien. Face au judaĂŻsme, et une de ses excroissances, l’islam se dresse, miroir grossissant et menaçant. Comme le judaĂŻsme, l’islam refuse la conception trinitaire du monothĂ©isme le judaĂŻsme, l’islam met sa confiance dans ses pratiques rel
 14 mai 201 _____________________________________ Mon Pere tres aime Mon Pere tres aime Grace a votre sainte presence dans ma vie depuis l’ete, j’ai appris la seule chose qui est vraiment importante Aimer Dieu. Je peux maintenant parler a la Vierge Marie et a Jesus. Je sais que ils sont la, meme si je ne les vois pas comme on voit les choses materielles mais d;une autre facon. Je croyais que c’est impossible mais tout est possible a Dieu. C’est une telle consolation. Ce qui m’attriste un peu, est que je ne vais jamais etre capable de vous donnez une recompense. Je vous dois beaucoup! Maria ____________________________________________ MP Bonjour, Je tenais tout d’abord Ă  vous remerciez car je connais enfin la vĂ©ritĂ©. J’ai 21 ans, je suis nĂ© catholique et un moment j’ai blashphemĂ©. Je suis une personne qui manque de confiance en moi mĂȘme, assez influençable, j’ai commis ce grave pĂ©chĂ©. Malgres cela j’ai toujours doute au fond de moi je ne savais pas quelle etait la meilleur religion jusqu’au jour ou j’suis tombĂ© sur vos vidĂ©os. Il m’a fallu seulement 2 de vos videos pour comprendre l’unique et bonne religion. Aujourd’hui je suis sur Ă  200 % de mon choix qui se porte vers le christianisme. Je suis mĂȘme conscient que le pĂ©chĂ© que j’ai commis est et sera sans doute le plus grave de ma vie. DĂ©sormais je suis et je serais Chretiens jusqu’a ma mort. J’ai besoin de vos lumiĂšres pour savoir par exemple si je dois refaire un baptĂȘme ou pas. Vos conseils me seront utile pour d’autre tĂąches egalement. J’attends votre rĂ©ponse avec impatience. ________________________________________________ Sur Origine talmudique de l’islam, 4, ses objections 0;”10 Le Cher abbĂ© pagĂšs, je vous pose directement la question Ă  vous puisque vous ĂȘtes vous mĂȘme un prĂȘte et je pense que c’est la personne la mieux placĂ© pour rĂ©pondre. VoilĂ  je suis moi mĂȘme issue d’une famille musulmane mais depuis bientĂŽt un an je suis de plus en plus attirĂ© par le christianisme, jusqu’à que j’ai rĂȘvĂ© de JĂ©sus plusieur fois , et j’ai commencĂ© depuis peu Ă  lire la Bible et Ă  regarder des vidĂ©os sur la religion chrĂ©tienne. Sans parler de votre site qui parle trĂšs bien de l’islam et qui compare les deux religions avec des argument imparables ! Donc voilĂ  je voudrai me convertir au christianisme mais j’ignore comment ça se passe ! Quelles sont les dĂ©marches Ă  faire ? Faut-il que ça soit fait par un prĂȘte ? Combien de temps cela dure t-il ? Merci pour les futures rĂ©ponse que vous voudrez bien m’accorder cordialement. _____________________________________________ Bonjour Mon PĂšre, Je vous adresse ce petit message pour d’abord vous dire que avez tout mon soutien dans votre cheminement de vĂ©ritĂ© quand Ă  ce qu’est rĂ©ellement l’islam, et quant Ă  la conversion des musulmans. Aussi j’apprĂ©cie vraiment vos rĂ©actions Ă  l’actualitĂ© notamment face aux attentats. Je dois dire que cela me fait penser Ă  un ami sĂ©minariste qui dans un de ses courriers me parlait de son cheminement comme de l”allĂ©gorie de la caverne” il sortait petit Ă  petit de la caverne pour s’approcher de la lumiĂšre JĂ©sus. Et cela me fait penser Ă  votre rĂ©action sur fbook oĂč vous faite face Ă  tous les “je suis Charlie” c’était flagrant sur mon fil d’actu fbook; tous des moutons “je suis Charlie” =la caverne et au milieu de ce magma nausĂ©abond, votre lumiĂšre “je n’irai pas manifester en disant je suis Charlie”. Je vous renouvelle donc toute mon attache, et je vous soutien dans ma priĂšre. sachez que vous soutiennent aussi tous les silencieux, qui se taisent mais qui souffrent du fond de leurs cƓurs. Nicolas X- 28 ans – Y 1–2– Guillaume Jeu 09 Mai 2013 Sur Merci Mon PĂšre pour vos rĂ©ponses je suis Ă©galement l’auditeur qui, Ă  propos de votre vidĂ©o sur le suicide, soulignait les bienfaits d’une exhortation fraternelle et tranchĂ©e. Vous dĂźtes que Dieu nous laisse la libertĂ©. Mais nous sommes si faibles face au pĂ©chĂ© et sommes parfois tellement enchaĂźnĂ© Ă  lui au point oĂč nous faisons ce que nous haĂźssons pour paraphraser Saint Paul. Je vous le confesse j’ai bien commis le pĂ©chĂ© de dĂ©sĂ©spoir qui s’est rĂ©vĂ©lĂ© gĂ©nĂ©rateur de nombreux autres pĂ©chĂ©s vĂ©niels comme mortels. Evidemment je m’en repens, notamment aprĂšs une exhortation comme la vĂŽtre.. Dans le psaume 73 David dĂ©plore la prospĂ©ritĂ© du mĂ©chant et Ă©voque, me semble t’il, quelque chose qui tient du pĂ©chĂ© de desespoir, sans se laisser aller totalement. Pour me renforcer contre ce pĂ©chĂ© j’ai tout essayĂ©, je suis mĂȘme allĂ© chez les pentecĂŽtistes je suis protestant “calviniste” Ă  la base, baptisĂ© et confirmĂ© Ă  l’ñge de raison. Ce que je veux dire c’est que j’ai une telle conscience de ma faiblesse contre le pĂ©chĂ© et le pĂ©chĂ© de despespoir en particulier qu’il me semble toujours devant moi. Au point comme je vous l’avez expliquais de songer au suicide
Cherchant un moyen de me fortifier en la grĂące du Seigneur, j’ai pris l’initiative notamment aprĂšs avoir visionnĂ© quelques unes de vos vidĂ©os de me “laisser aller’ au sacrement de rĂ©conciliation et Ă  la communion au cours d’une messe. Je dois bien l’avouer, j’ai vraiment eu dans le coeur quelque chose de l’ordre de la prĂ©sence rĂ©elle du Seigneur au point d’éprouver un bonheur, une jubilation que je ne saurais expliquer
Et ça m’a fait du bien vraiment. Mais je sais que le pĂ©chĂ© guette il est comme prĂȘt Ă  fondre sur moi, je le sens dĂ©jĂ  Ă  nouveau, ce desespoir, ce sentiment d’anĂ©antissement en moi des forces surnaturelles action de l’Esprit Saint et naturelle acĂ©die, irritabilitĂ©, mĂ©lancolie. Je prĂ©cise je n’ai pas les symptĂŽmes cliniques de la depression, je ne me crois pas non plus possĂ©dĂ©. Il s’agit bien, comme je le pense, d’un problĂšme de pĂ©chĂ©. Je suis comme “liĂ©â€. Comment faire vraiment comment faire pour le combattre efficacement? __________________________________ Sur merci pour votre engagement au sein de l eglise j aimerais pouvoir plus m inverstir mais au sein de ma paroisse c est compliquĂ© je ne sais ou me tournĂ© pour un veritable engagement beaucoup de musulmans font du bĂ©nĂ©volat chez nous j ai posĂ© la simple question et je me suis vue traitĂ© de fachiste beaucoup quittent le benevolat catholique pour c raisons aussi Ă  qui le dire que faire je n ai vu que vous pour le demandĂ© merci d avance mon pĂšre de bien vouloir peut etre m indiquĂ© une adresse un lieu ou je puisse en parlĂ© j habite saint tienne dans la loire demain matin je vais Ă  la messe et ai rendez vous lundi avec un pretre de la paroisse je reviens de dix ans aux usa et huit ans de maladie mais je suis Ă  nouveau en forme j aimerais participĂ©e Ă  la vie de l eglise si jamais vous donnez des conferences j aimerais venir vous entendre dieu vous gardes mon pĂšre pour toutes vos action allant dans le sens de la defense de l eglise de linstruction que j y ai reçu depuis toujour etant orpheline acceuillie par des religieuses puis ensuite acceuille dans un famille catholique j ai toujour eu la foi alors j e m organise pour etre acceuillie dans la fonction que l on voudrat bien me donnĂ© dans notre eglise j ai grande cnfiance en dieu il veille et nous guide vers les personnes qui nous donnes les bons enseignements merci pour le temps consacrĂ© vos vidĂ©os m on tellment appris c est inouie merci pour nous et pour l eglise __________________________________ La conversion de Mathieu – le Jeu 25 Avr 2013 – 019 Bonjour, Monsieur l’AbbĂ©! Je tenais Ă  vous Ă©crire ce courriel pour vous remercier de tout ce que vous faites et pour le temps prĂ©cieux que vous consacrez Ă  toutes ces vidĂ©os de qualitĂ©s, trĂšs riches et trĂšs dĂ©taillĂ©s. Je tiens Ă  vous dire que lorsque je vous est dĂ©couvert! Je n’étais qu’un simple jeune homme, rempli de haine, ravagĂ© par l’alcool, hantĂ© par la pornographie, dĂ©pendant de la masturbation et d’autres choses encore. Je ne connaissais absolument pas JĂ©sus. Et vous me l’avez fais dĂ©couvrir. Quel joie! Quel joie, vraiment que de vous avoir dĂ©couvert! J’en suis heureux! C’est grĂące Ă  vous si aujourd’hui je tourne mon regard et tout mon ĂȘtre vers JĂ©sus-Christ et que donc j’ai la Foi. GrĂące Ă  vous encore si j’arrive Ă  combattre les dĂ©mons qui m’assaillent, me tiraillent et tentent vainement de me faire trĂ©bucher Car j’ai pu dĂ©couvrir le chemin qui mĂšne Ă  la meilleur des “armes” qui est l’Amour de Notre Seigneur et Sauveur JĂ©sus-Christ!! Monsieur l’AbbĂ©, un grand et sincĂšre merci! Que la paix et la joie de Notre Seigneur vous accompagne en tout temps! Respectueusement, Mathieu G. Français Catholique, 20 ans. _______________________________________ De Jean, en Arabie Saoudite.. – le Mer 11 Avr 2013- 1211 Jean Soumis le 10 avr. 2012 Éditer le texte Merci pour tous ces enseignements qui renforces ma foi. Actuellement en Arabie Saoudite pour des raisons professionnelles ma religion est interdite dans ce pays, j’arrive malgrĂ© tout Ă  cultiver ma foi grĂące Ă  vous. Je ne sais pas si je rejoindrai le Christ aprĂšs ma mort, je l’espĂšre mais la voie semble si difficile, alors que ça me semblait plus simple l’esprit sain m’a donnĂ© foi en JĂ©sus et cela aussi loin que je remonte mes souvenir, j’ai toujours cru en JĂ©sus, ainsi du moment que je ne blasphĂ©mais envers l’esprit du PĂšre, je me voyais “dĂ©jà” au Paradis moyennent un plus ou moins long passage au purgatoire

je rĂ©sume en caricaturant Ă  peine. Merci AbbĂ© Page, si je rejoins le paradis, ce sera aussi grĂące Ă  vous. __________________________________________ Juliette > Oui Dieu est Amour. Je pense qu’on est jamais aussi proche de sa profonde nature que lorsque l’on dit ça. Je ne suis pas Ă  mĂȘme de comprendre la TrinitĂ© par exemple, je pense que lorsque je comprendrai si Dieu le veut ce qu’est vĂ©ritablement l’Amour que je comprendrai la TrinitĂ© lorsque je ne serai plus qu’une seule et mĂȘme Ăąme, car la nature de la TrinitĂ© c’est avant tout l’Amour. Pour cela il faut renforcer sa foi et son amour de JĂ©sus Christ notre sauveur. Juliette, s-il vous plait, relisiez encore une fois, une Évangile j’ai ma prĂ©fĂ©rence inexplicable pour celle de Mattieu, si votre coeur n’est pas totalement fermĂ©, je suis convaincu que vous serez touchĂ© par l’Esprit Saint et verrez en JĂ©sus

le Seigneur. 287 – Contradictions de la Bible ______________________________________ 1. de Miscault Mer 27 Mars 2013 Merci pour votre rĂ©ponse personnelle. En voyant ce site , je suis surpris de l’importance de votre action. Je renouvelle ma petite participation acceptation de ma maladie demain 7Ăšme chimio et offrande de toutes les misĂšres qui vont avec effets secondaires, et bien sĂ»r un peu de priĂšre avec les insomnies j’ai du temps de libre.Ce soir un retard dans la rĂ©ception du rĂ©sultat d’une prise de sang, me laisse en manque que devient ce fameux PSA ? Je crains que le sommeil me boude encore plus que d’habitude! ______________________________________ Sur 4 fĂ©vrier 2013. Bonjour , VoilĂ  je me prĂ©sente je m’appel Mathieu XXXX j’ai 29 ans ,et je me suis converti Ă  l’islam en 2009 aprĂšs avoir rĂ©citĂ© la Chahada dans une mosquĂ©e . Depuis je ressens comme un malaise. Enfant, j’ai Ă©tĂ© Ă©levĂ© dans la foi Catholique, j’ai fait mon baptĂȘme, ma premiĂšre et deuxiĂšme communion dans une famille trĂšs fervente, de confession Catholique. J’ai mĂȘme Ă©tĂ© enfant de choeur Ă  l’ñge de 6 ans jusqu’à mes 9 ans. Ceci a Ă©tĂ© pour moi les plus belles annĂ©es de ma vie. Je suis tellement dĂ©sespĂ©rĂ© maintenant, depuis ma conversion, j’ai toujours ce sentiment d’avoir trahis le Christ ! J’ai envie au plus profond de moi mĂȘme de revenir Ă  Jesus Christ ! c’est un signal de dĂ©tresse que je vous envois ! J’aime Jesus ! et je le reconnais dans mon coeur comme Messie et Fils de Dieu ! J’ai besoin de vous ! Aidez moi ! Que dois-je faire ? s’il vous plait ! Venez moi en aide ! _______________________________________________________ La belle conversion de Jeune Brebis
 – le Jeu 13 DĂ©c – 2145 Jeune Brebis- le 12 dĂ©c. 2012 123852
 Bonsoir ! Je suis un jeune homme homosexuel, assez solitaire. Mais j’ai dĂ©cidĂ© de rester chaste et de ne pas cĂ©dez Ă  mes mauvaises pulsions. Si aujourd’hui je me tourne vers le Seigneur, c’est en grande parti grĂące Ă  certaines de vos vidĂ©os Monsieur l’AbbĂ©, qui m’ont permis de beaucoup me remettre en question. Mais aussi de remettre en question tout ceux en quoi je croyais. Tout ceux que je croyais comme acquis. Et de me confronter nu, sans mon orgueil passĂ©, face Ă  Dieu. Et d’ĂȘtre enfin humble dans la vĂ©ritĂ©. J’ai fais beaucoup d’erreurs mais aujourd’hui c’est fini. Aujourd’hui je me sens rĂ©ellement inonder par l’Amour du Seigneur, de JESUS Christ et de l’Esprit Saint. C’est d’une tel force, d’une tel intensitĂ©. C’est tellement beau, que je ne trouve pas les mots pour dĂ©crire ce que je ressent. Et cela me fais changer. MĂȘme si parfois de mauvaises pensĂ©es, et de mauvaises images restent, tentent de me faire revenir dans les bras du mal. Et me rappelle chaque jours ce que j’ai fais. JESUS est lĂ , Ă  cotĂ© de moi, comme il est Ă  cotĂ© de chacun de nous et mon fardeau est moins lourd. Et alors j’ai encore plus envie de chaque jours m’amĂ©liorer, de ne plus agir comme je l’ai fais et comme je continue Ă  le faire, un peu. J’ai envie de tout mon coeur, de tout mon corps, de toute mon Ăąme, de la moindre petites cellules parcourant mon corps, mĂȘme si j’ai du mal. Et je m’en veux un peu. Mais je le dĂ©sire intensĂ©ment. Et j’ai encore du chemin Ă  faire. Mais je le fais dĂ©sormais dans les pas de JESUS. Je vous souhaite de passer une agrĂ©able et paisible soirĂ©e. En JĂ©sus le Christ. Soit louĂ© Seigneur ! ____________________________________ Eric a fait un beau chemin et nous remercie – le Jeu 29 Nov 2012 – 1032 Bonjour pĂšre Dans moins de 15 jours, je vais avoir la grand joie de recevoir le sacrement de l’eucharistie et de la confirmation Ă  l’église Notre Dame des Champs et je tenais Ă  vous remercier de m’avoir permit Ă  vraiment connaitre notre Seigneur grĂące a votre site “Islam et vĂ©ritĂ© “ Vos vidĂ©os m’ont permis de rĂ©pondre Ă  de nombreuses questions que je me posais comme comprendre les dogmes de l’église, l’amour que Dieu porte pour nous malgrĂ© nos pĂȘchĂ©s, et surtout comprendre le sacrifice rĂ©dempteur de notre Seigneur JĂ©sus Christ. Pour finir, Je vous souhaite vous apporter mon soutien dans votre entreprise d’évangĂ©lisation, surtout dans ces moments trouble que nos sociĂ©tĂ©s traversent hĂ©las depuis bien trop longtemps, mai quand on a notre Seigneur JĂ©sus comme refuge, on peu gravir des montagnes avec confiance. Sur ses paroles, je vous dit Ă  bientĂŽt, et je vous porte dans mes priĂšres. Éric. ___________________________________________ Leslie a dit le 31 oct. 2012 092342
 Cher abbĂ© j ai dĂ©couvert votre site il y a peu de temps et je vous remercie il m apporte le savoir nĂ©cessaire pour me dĂ©fendre face Ă  mes amis musulmans qui me rĂ©clament sans arrĂȘt mon casier judiciaire de chrĂ©tienne et qui rabaisse notre religion nous traitant de mĂ©crĂ©ant d associationniste et d idolĂątre!!! J ai une question par rapport a la consommation de la viande de porc a quel moment JĂ©sus l a rendu licite? Merci de votre rĂ©ponse que je puisse enfin m expliquer devant ce tribunal inquisiteur!!! Et autre j aimerai vraiment vous rencontrer car j ai encore plein d autre questions et votre façon de faire le catĂ©chisme est simple et claire et j aimerai Ă©galement si c possible que vous m entendiez en confession?!! Je suis baptisĂ©e par l Ă©glise orthodoxe cela pose t il un problĂšme? Merci d avance pour votre rĂ©ponse!! Vos vidĂ©os ont amener la lumiĂšre dans ma vie elles me rĂ©confortent
. Leslie ____________________________________________________ 4. Allah est arabe ou le musulman est Dieu. Il l’a Ă©chappĂ© belle ! – le Mer 10 Oct 2012 – 040 TheJNAPOLITANO nouvelle vidĂ©o bonjour mon pere, je voulais vous demander s’il Ă©tait possible que vous ajoutiez une vidĂ©o sur le paradis dĂ©cris dans la bible, car je n’en ai pas trouver sur votre site islam et veritĂ©, merci beaucoup pour vos vidĂ©os les musulmans ont failli me seduire Ă  une Ă©poque, j’ai honte quand j’y pense, vous m’avez aidĂ© Ă  renforcer en moi la vrai foi. EnvoyĂ© Ă  abbepages ___________________________________________________ Fatima veut se convertir – le Mer 3 Oct – 728 PĂšre Pages, Je vous fais part de ces quelques lignes afin d’avoir des renseignements sur le christianisme. J envisage une conversion vers le chistianisme mais je manque encore de bases et d’enseignements sur cette noble religion. En effet, j’ai grandi dans une famille franco-marocaine et on m’a enseignĂ© l’islam depuis mon plus jeune Ăąge. Ayant pratiquĂ© ma religion avec fermetĂ©, conviction et dĂ©vouement depuis 28 ans, je suis toujours en quĂȘte de dieu. Je me sens dans une totale obscuritĂ© et j’ai besoin de lumiĂšre, celle du seigneur. Je n’ai pas eu un parcours facile dans ma vie, et Ă  l’ñge de 24 ans, on m’a diagnostiquĂ© une maladie auto immune cela fait 4 ans que je vis avec un lourd traitement et subi les hĂŽspitalisations. Mes parents, bons musulmans pratiquants m’ont conseillĂ©s de prier dieu et de me tourner vers lui, mais voila qu’aprĂšs plusieurs priĂšres quotidiennes, jeĂ»nes, je ne voyais aucunes amĂ©lioration et cela a Ă©tĂ© de pire en pire, je me suis Ă©loignĂ© de dieu et sans amour, sans soutien, sans emploi, j’ai rapidement sombrĂ© dans la dĂ©bauche. Une nuitn une semaine avant une rechute de ma maladie, j’ai fais un rĂȘve Ă©trange je visitais un musĂ©e dans lequel, je contemplais les oeuvres d’arts, les statues de divinitĂ©s grecques, et puis j’ai vu le christ crucifiĂ©, en sang sur sa croix, et puis je me suis rĂ©veillĂ©. AdĂ©part je ne comprenais pas le message de ce rĂȘve mais quelques temps apres j’ai eu une pĂ©riode de souffrance, j’ai Ă©tĂ© trĂšs malade des suites de maladie et je souffrais beaucoup. Avec le temps qui passe et beaucoup de recul, je me dis que c’était peut-ĂȘtre un appel de dieu. Si je vous Ă©cris aujourd’hui, c’est parce que j’ai besoin de rĂ©ponses, je recherche le chemin de la vĂ©ritĂ©, de la paix et de la lumiĂšre, mais mĂȘme si mon coeur me guide vers le christ, un sentiment de peur m’envahie, celui d’ĂȘtre rejetĂ© des miens, de ma communautĂ©, j’ai peur de l’abandon et j’ai besoin d’ĂȘtre rassurĂ©e quant Ă  mon choix de conversion au christianisme. Je vous remercie de l’attention que vous porterez Ă  ma demande et suis impatiente de vous lire. Cordialement, fatima ____________________________________ La suite PĂšre pagĂšs, LouĂ© soit le christ, grĂące Ă  lui je me sens mieux et convaincu que j’emprunte le chemin de vĂ©ritĂ©. Depuis mon dernier mail, j’étudie les Evangiles comme vous me l’aviez conseillĂ©, et 2 jours plus tard je me vois en songe en compagnie de chrĂ©tiens qui me fĂ©licite d’avoir adoptĂ© le christianisme. Je me suis procurĂ© une bible que j’étudie quotidienement, et je prie jĂ©sus et l’invoque en mon coeur chaque jour. Je me suis rendu dans une Ă©glise Ă©vangĂ©lique dans laquelle j’ai rencontrĂ© un pasteur qui m’a expliquĂ© plusieurs points sur le christianisme et ainsi m’a rĂ©confortĂ© dans mon choix. Et je vous assure que depuis une semaine ma vie s’amĂ©liore je n’ai eu que de bonnes nouvelles et j’avance Ă  grand pas. Il ne me reste qu’une seule chose Ă  accomplir pour ĂȘtre une chrĂ©tienne accomplie. C’est le baptĂȘme. J’aimerai avoir des explications conçernant les dates auxquelles les chrĂ©tiens font des baptĂȘmes, comment se dĂ©roule la cĂ©rĂ©monie
. Aussi je voulais vous dire que j’ai visionnĂ© plusieurs de vos vidĂ©os sur youtube et dailymotion et honnĂȘtement, elles m’ont parlĂ©s et suis convaincu que vos arguments sont justes et fondĂ©s, ainsi, j’ai regardĂ© votre site “islam et vĂ©ritĂ©â€ et j’ai apprises beaucoup de chose sur l’islam, et vous aviez raison, beaucoup de musulmans sont dans l’ignorance total, ils pensent avoir la science infuse mais en rĂ©alitĂ© ils restent bien loin du seigneur, et c’est vraiment dommage parce qu’ils s’impliquent tellement qu’ils en oublient le sens de la rĂ©alitĂ©. J’éspĂšre que le seigneur acceptera mon repentir. Merci de m’avoir Ă©clairĂ© quand aux questions relatives au christianisme, il est vrai que j’ai eu beaucoup de coups dures dans ma vie et j’en ai souffert mais le seigneur m’a recentrĂ© et c’est le plus beau des cadeaux. J’aimerai me confesser pour ĂȘtre totalement pardonnĂ© et pour me libĂ©rer de mes vieux dĂ©mons. Il est possible que je vienne vous voir trĂšs bientĂŽt au diocĂšse Ă  Paris. QUE DIEU VOUS GARDE MON PERE ! Fatima ___________________________________________________ Lilia se convertit ! – le Sam 25 AoĂ» – 038 Lilia Lariane Mon pĂšre? Est-ce comme cela que je dois vous appeler? Vous savez, si je fais des erreurs ne m’en voulez pas, je suis encore catĂ©chumĂšne. Je voulez vous dire combien il est difficile d’ĂȘtre chrĂ©tien! Comment, c’est tellement difficile, je ne sais pas si vous pouvez l’imaginer. Imaginez vous d’origine algĂ©rienne, et quittant l’islam, pour JĂ©sus. Souvent, les gens jugent, critiquent
et quand ce n’est pas envers moi, c’est envers JĂ©sus qu’ils crachent. C’est tellement blessant. On a l’impression que c’est nous mĂȘme qui recevons un coup de poignard, Ă  Sa grĂące Ă  Dieu, je suis en France, et mis Ă  part le regard des gens et certaines critiques, je n’ai pas Ă  me plaindre. Je plains, ceux qui vivent dans des pays, oĂč les chrĂ©tiens sont je tenais aussi Ă  vous remercier, pour vos vidĂ©os
parce qu’au dĂ©but de mon parcours vers le BaptĂȘme, je commençais Ă  avoir des doutes “est-ce que je suis dans la bonne direction?” Est-ce que je dois continuer?” “Est-ce que l’islam est la vĂ©ritĂ©?” Et grĂące Ă  vos vidĂ©os, j’ai pu ĂȘtre rassurĂ©, en me disant que non, je ne m’étais pas trompĂ©, et que j’étais sur la bonne voie. GrĂące Ă  vous, j’ai pu dĂ©couvrir beaucoup de choses, et vraiment, je tenais Ă  vous le dire. Un grand merci pour ce que vous faites. ______________________________________________________ – le Sam 18 AoĂ» – 1425 meziane Soumis le 14 aoĂ»t 2012 Éditer le texte Je vous remercie pour toutes les videos et mĂȘme les commentaires ! Je me suis prosternĂ© en direction de la Mecque plus de 24 ans, maintenant je ne me prosterne qu’en direction de ciel, j’ai donnĂ© ma vie au CHRIST _________________________________________________ mon seigneur et mon sauveur, le 24-05-2012. 184. Adoration, art et idolĂątrie 2/2 Un beau message de Melik.. – le Mer 1 AoĂ» – 002 Bonsoir AbbĂ©, Suite Ă  de nombreux visionnages de vos vidĂ©os. J’ai dĂ©cidĂ© de vous poser quelques questions. Je connais votre travail depuis longtemps, mais j’ai bizzarement dĂ©cidĂ© de vous Ă©crire aujourd’hui. J’aimerais d’abord savoir pourquoi vous intĂ©ressez-vous autant Ă  l’Islam ? Je veux dire que vous auriez bien pĂ» vous intĂ©resser au JudaĂŻsme ou au Bouddhisme, par exemple. Je voulais aussi savoir si dans le Christiannisme, tout est â€œĂ©crit”. Je ne sais pas comment expliquer cela, mais en disant que “tout est Ă©crit”, je veux dire que chaque ĂȘtre vivant et surtout Homme a dĂ©jĂ  une destinĂ©e qui est Ă©crite et inchangeable avant sa naissance ? Car en Islam c’est Ă  peu prĂšs comme ça. “Tout” est voulu. Pour ma par, je voulais vous dire que Jesus, enfin, le “symbole” ou “la personne” de Jesus – je ne sais toujours pas comment le dĂ©finir – ne me laisse pas indiffĂ©rent. MĂȘme quand je m’étais intĂ©ressĂ© de trĂšs prĂšs au JudaĂŻsme et avait Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© Ă  la conversion, je continuais Ă  me poser beaucup de questions. Bien sĂ»r, je me suis trompĂ© et ai abandonnĂ© cette idĂ©e. Je pensais naĂŻvement que toutes les autres religions monothéïstes avait cette doctrine comme modĂšle de penser. Ce qui est totalement faux. De plus, les pratiquants de cette religion ne me “conviennent” pas, Ă  vrai dire. En mĂȘme temps, nous pouvons aussi dire cela de l’Islam
 Tous les pratiquants ne se ressemblent pas. Etant orphelin de pĂšre, je suis aussi touchĂ© de la relation qu’entretenait Jesus avec son “PĂšre”. Ici, je parle bien evidemment de Jesus et non de ÎsĂą. Il y a donc plein de chose que je ne comprends pas, comme le fait que les chrĂ©tiens l’appellent “Notre seigneur Jesus”. Mais le Seigneur n’est-il pas le PĂšre de Jesus ? Il y a aussi la Sainte TrinitĂ© que je n’arrive pas Ă  comprendre
 Car les 3 composantes forment un Seul Dieu, mais comment est-ce possible ? Si vous vous demandez pourquoi un tel intĂ©rĂȘt pour Jesus, c’est simplement car, d’abord, Jesus est connu de façon universelle. MĂȘme plus que MoĂŻse ou Mohammed, je dirais. Aussi, parce-que des membres de ma famille sont chrĂ©tiens. En fait, je n’ai pas eu d’énormes rapports avec eux car il s’agit de ma tante qui n’habite pas la mĂȘme ville que la mienne, mais ses enfants le sont aussi. Et enfin, depuis 3 ans, j’habite prĂšs d’une paroisse, enfin, il y a deux eglises catholiques et une protestante, si je ne me trompe pas. Donc le fait d’entendre le son des cloches fait parfois renaĂźtre mon questionnement. Car je suis une personne qui se pose beaucoup de questions sur plusieurs sujets, mais je remarque que parfois il n’y a pas de rĂ©ponses. Il y a aussi ce type d’image qui ne me laisse pas indiffĂ©rent Mais je me demande aussi pourquoi il y a tant d’images dans le Christiannisme. Cela ne renvoie pas Ă  devenir IdĂŽlatre ? Il est par exemple interdit, pour les musulmans, de regarder la reprĂ©sentation d’un prophĂšte. Je n’ai par exemple pas le droit, selon la doctrine dans laquelle je suis, de regarder l’image ci-dessus, mais comme je l’ai dit, Jesus me laisse assez perplexe. Je me demande aussi pourquoi tant de conversions Ă  une religion. Que ce soit l’Islam ou autre. Si Dieu l’avait voulu, Il les aurait fait “naĂźtre” dans une famille qui pratique la “vraie” religion ou alors aurait fait de nous une seule communautĂ©. Donc si le Christiannisme est la vraie doctrine, pour n’y a-t-il pas que des ChrĂ©tiens ou alors Musulmans, pour l’Islam ? Est-ce Ă©crit dans vos Ă©crits qu’il y aura de moins en moins de chĂ©tiens, dans un futur lointain ? “Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communautĂ©. Mais il a voulu vous Ă©prouver par le don qu’il vous a fait. Cherchez Ă  vous surpasser les uns et les autres par les bonnes actions. Votre retour Ă  tous se fera vers Dieu, il vous Ă©clairera au sujet de vos diffĂ©rends” Est-ce pareil dans le Christiannisme ? Ou alors vous considĂ©rez tout ce qui a succĂ©dĂ© au Christiannisme comme faux ? Je voudrais aussi connaĂźtre la diffĂ©rence qu’il peut y avoir entre catholiques et protestants. Je me suis toujours demandĂ© cela malgrĂ© le fait que j’aie un livre qui s’intitule “les grandes religions dans le monde”. Je pense que vous pourrez me rĂ©pondre plus clairement. Il y a aussi les orthodoxes, mais ce sont surtout les catholiques et protestants qui m’intĂ©ressent parce-qu’il me semble que le massacre de la Saint-Barthelemy est un massacre fait par les catholiques Ă  l’encontre des protestants. Corrigez-moi si je me trompe. Dans l’une de vos vidĂ©os, vous avez dit que beaucoup d’occidentaux dĂ©laissaient le Christiannisme et que Dieu a fait venir certains orientaux pour admettre le Christ, mais Dieu aurait aussi pĂ» faire admettre le Christ en Orient, non ? Je me trompe peut-ĂȘtre au niveau de la forme, mais au niveau du fond c’est bien ça, si mes souvenirs sont bons. Je trouve aussi Ă©tonnant qu’il y ait aussi peu de croyants
 Dans le Christiannisme, mais aussi en Islam. En effet, ce n’est pas parce-qu’il y a un nombre phĂ©nomĂ©nal ou autre que tous les peudos-croyants croient. Il y a aussi ce que l’on peut appeler des musulmans “de nom”. Qui n’ont jamais priĂ©, donnĂ©, etc etc. Je ne suis pas parfait non plus, mais quand l’on voit certaines personnes casser leur jeĂ»ne avec des choses interdites, c’est quand mĂȘme hallucinant. Encore une fois, personne n’est parfait, mais je pense aussi qu’il y a une certaine stratĂ©gie Ă©lectrotale ou politique Ă  montrer sans cesse les musulmans, les mauvais musulmans. J’espĂšre que j’ai Ă©tĂ© clair concernant mes questions Ă©tant donnĂ© que je ne les ai pas posĂ©es dans l’ordre. Je vous prie d’agrĂ©er, AbbĂ©, l’expression de mes sincĂšres salutations. Un musulman ouvert au dialogue Mel, 18 ans. __________________________________ Sur Facebook
 – le Mer 11 Juil – 1656 Jean-Christophe Hattenberger Merci mon pĂšre pour l’ajout, et merci pour votre ministĂšre car il m’a permis de revenir Ă  l’Eglise Romaine et d’honorer mon baptĂȘme. Respectueux souvenir. Jean-Christophe. _________________________________________ Un beau tĂ©moignage de conversion – le Mar 10 Juil – 210 Monsieur l’abbĂ©, Je suis un nouveau chrĂ©tien clandestinement converti de l’islamcirconstances obligent. Je n’ai pas cessĂ© de m’interroger sur la volontĂ© de Dieu, en quoi elle consiste et de quelle maniĂšre on peut parvenir Ă  s’y conformer complĂštement. J’ai dĂ©couvert l’Evangile, et depuis je me suis aperçu que si l’on cherche Dieu avec un coeur sincĂšre et avec pour seule intention de connaitre la vĂ©ritĂ©, on ne fait pas un long chemin avant de tomber dans les bras de Christ. J’ai adhĂ©rĂ© de toute mon Ăąme Ă  l’amour qui se trouve dans l’Evangile, mais j’hĂ©site longuement devant le baptĂȘme. En tout cas, lorsque je me reprĂ©sente concrĂštement et comme une chose qui pourrait ĂȘtre prochaine l’acte par lequel j’entrerais dans l’Eglise, aucune pensĂ©e ne me fait plus de peine que celle de me sĂ©parer de la masse immense et malheureuse des musulmans. J’aime Dieu, le Christ et la foi catholique autant qu’il appartient Ă  un ĂȘtre aussi misĂ©rablement insuffisant de les aimer. J’aime les saints Ă  travers leurs Ă©crits et les rĂ©cits concernant leur vie. Je me suis Ă©pris de saint François dĂšs que j’ai eu connaissance de lui. Le travail silencieux de la grĂące en moi, dont je serai infiniment redevable au Seigneur, m’a fait adhĂ©rer sans difficultĂ© au message de JĂ©sus. Seulement, voici mon problĂšme, dans quelques semaines, Ă©tant de passage en France, je retournerai au Maroc mon pays d’origine, et je ne sais toujours pas comment justifier ma conversion Ă  ma famille et Ă  ceux qui me sont proches sans encourir une persĂ©cution ou quelque forme de rejet. S’il vous-plaĂźt, aidez-moi Ă  transmettre la bonne nouvelle sans la trahir Ă  cause de mon insuffisance. Personnellement, je me suis Ă©loignĂ© de Mahomet parce qu’il Ă©tait un tueur de sang froid, un violeur, un homme d’Etat, un Prince de ce monde. Il ne promet pas le salut de l’ñme, mais des rĂ©compenses charnelles les 77 vierges et autres. Le rapport Ă  Dieu qu’il prĂȘche est dĂ©nuĂ© de tout amour, c’est celui d’un esclave Ă  son MaĂźtre, ou d’un sujet Ă  l’Empereur. Ensuite, je ne peux pas penser que Dieu puisse ordonner des cruautĂ©s comme c’est le cas dans le coran, c’est contraire Ă  l’essence mĂȘme de Dieu. En effet la premiĂšre vĂ©ritĂ© concernant Dieu, c’est qu’Il est Bon. Dans le coran se dessine l’image d’un Dieu imparfait, colĂ©rique et terrestre. Il possĂšde ses esclaves exactement Ă  la maniĂšre d’un maĂźtre romain. Le rapport d’esclavage ne laisse aucune possibilitĂ© d’amour ou d’adhĂ©sion libre Ă  la vĂ©ritĂ©. Il s’agit d’oppression. Mohamed a dĂ©sirĂ© la gloire de ce monde, il a envahi et collectĂ© des butins de guerre, il s’est abandonnĂ© aux plaisirs de la chair et a donnĂ© libre cours Ă  ses instincts bas et animaliers. Selon moi, sa moralitĂ© est le meilleur tĂ©moignage de son imposture. Christ n’a jamais tirĂ© l’épĂ©e, il n’a jamais Ă©ventrĂ© ou dĂ©capitĂ© quelqu’un, il n’a jamais pratiquĂ© le Takfir, n’a jugĂ© personne, c’est un symbole de paix pour l’humanitĂ©. Je vous prie de me rĂ©pondre Ă  la question En quoi JĂ©sus de Nazareth est-il un personnage plus moral que Mahomet? Croyez bien Ă  ma trĂšs vive reconnaissance. YASSINE XXXXXX. _______________________________________________ Un tĂ©moignage encourageant – le Jeu 5 Juil – 015 Bonjour Myriamis Juste un petit mot pour vous dire de tenir le coup et de continuer la lutte, courage. Merci de dire toute mon admiration Ă  l’AbbĂ© PagĂšs Ă  l’occasion, ou de lui donner ce petit message. Ce qu’il fait est Ă©norme, il est connu sur internet et permet Ă  toutes sortes d’ñmes d’Apprendre et de se rapprocher de notre Seigneur et de la trĂšs Sainte MĂšre de Dieu, tout en comprenant que les fausses religions ne sont pas de Dieu, mais aussi en corrigeant les graves hĂ©rĂ©sies. Des athĂ©es l’écoutent, des Catholiques reprennent confiance en l’Église par ce qu’il dit et son absence de tiĂ©deur, des non-catholiques s’étonnent et sont intriguĂ©s, intĂ©ressĂ©s et attirĂ©s. C’est trĂšs important de poursuivre, qu’il ne baisse pas les bras, nombreux sont ceux qui prient pour ce cher et bon AbbĂ© PagĂšs. Il force l’admiration par son courage. Qu’il soit attaquĂ© Ă  ce point est normal, c’est bien la preuve qu’il est un PrĂȘtre de Dieu. L’espoir de plus en plus de Catholiques est d’avoir de bons prĂȘtres, chauds bouillants, et en amour avec notre Seigneur JĂ©sus et la Sainte Vierge Marie, et on ne peut que remercier Dieu de nous en donner, mais aussi remercier l’AbbĂ© PagĂšs pour tout ce qu’il fait. VoilĂ  pour le petit mot, en vous souhaitant encore Ă  tous deux beaucoup de courage SacrĂ© Coeur D’ailleurs
 Pourquoi Arnaud Dumouch n’est pas excommuniĂ© avec tout ce qu’il enseigne publiquement, avec toutes ses graves hĂ©rĂ©sies qui risque de conduire des pauvres ĂȘtres en Enfer
 A bientĂŽt Myriamis, union de priĂšres Marie Il s’agit de Amazone, du forum l’Arche de Marie qui fait semble t-il partie de l’équipe de modĂ©ration. ___________________________ – le Lun 4 Juin – 1506 Braham XXXXX Alias Vrahamov samediBraham XXXX Alias Vrahamov cordialement,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,Toute en gardant ma discrĂ©tion, et jusqu’à quand ? Puisque je l’ai bien entendu, compris, pleurer de joie lorsque je l’ai connu, Je remercie Dieu qui m’a ouvert les yeux depuis mon jeune Ăąge, et qui a permis aux aveugle d’apercevoir sans voir, et qui a laisser le temps, puisque nous y sommes encore, Ă  ceux qui voient mais qui n’aperçoit pas, de connaitre la vĂ©ritĂ©, me reste la purification, le BaptĂȘme , Que Dieu y me guidera et nous protĂšge, sauf ceux qui font semblant de voir, et d’entendre mais qui continuent dans le dĂ©sordre crimes, viols, et faux tĂ©moignages, ces derniers adore un unique en dehors du “Dieu le pĂšre le fils et le saint esprit“, une nette idolĂątrie, ils croient Ă  toutes sorte de choses, et refusent d’admettre la face cachĂ©e de leurs religion, Deux expĂ©rience que j’ai vĂ©cu moi-mĂȘme en contacts des musulmans que j’ai connu ou que j’ai l’occasion de connaitre pour un bouc de temps, m’ont permis de penser que mĂȘme avoir un petit doute sur l’authentification de JĂ©sus, est pour moi un grave Ă©garement, un acte de diable, un dĂ©tournement de la vĂ©ritĂ©, une complicitĂ© avec le mal ; la premiĂšre expĂ©rience Ă©tait de voir vos vidĂ©os, puis noter tout les versets coranique, bien saisir leur signification, mot par mot, de tout ce que vous dites puis les poser au gens de l’islam, sans leurs dire que la question Ă©tait posĂ©e par un ChrĂ©tien, J’ai conclus que La plupart ignoraient leur existence dans le coran et ils me disent de chercher et demander cela Ă  ceux qui connaissent bien le coran Les versets qu’ils connaissent ceux qui ont entendu la signification, ils les expliquent d’une façon de bienfaisance, mais juste la dire sans jamais la faire, soit qu’ils me mentent sur l’explication, soit les versets sont dĂ©passĂ©s Ă  appliquer et alors le bien est dĂ©passĂ© en islam Apres avoir consultĂ© ceux qui connaissent l’islam, ils reviennent m’expliquer les versets qu’ils ne connaissent, toujours de la mĂȘme façon qu’ils disent sans jamais la faire, Pour les versets scandaleux, que tout le monde Ă©vite de parler, parce que inhumains, ni divins, donc diabolique comme couper une main
, quelques uns admettent quand mĂȘme que c’est atroce mais jamais devant tout le monde Pour ceux inexplicables que par est le diable, ils rĂ©pondent “ALLAH est le seul savant, essayer de trop comprendre est un blasphĂšme“ C’est lĂ  que j’ai su pourquoi aucun musulman n’a la paix intĂ©rieure, sans parler de ceux qui ne connaissent mĂȘme pas le sens des mots dans le coran, ceux-ci apprennent par cƓurs les versets et se font croire que cela parle du bien, les expliquent par un ou deux mots qu’ils retiennent du versets et le reste de la sourate l’explique par la lĂ©gende qui circule sur elle Ma mĂšre qui fait la Salat sans savoir ce qu’elle mĂ©dite, par ce que l’islamisation a aussi ruser les plus grands, les analphabĂšte et su profiter des plus vulnĂ©rables, mais aussi un ami Ă  l’universitĂ©, un mauritanien, qui ne connait pas l’arabe, heureusement d’ailleurs parce que cela va lui permettre de connaitre le bien avant de comprendre l’islam, puis lorsque il connaitras les signification, il connaitras la vĂ©ritĂ© et les versets qu’ils lui en Ă©tĂ© appris en français n’étaient que des petits passage, par exemple se contentant de croire que dieu est unique, le vivant
et lorsque commence Ă  mieux savoir, le doute le prend, mais je ne voulais en aucun cas que la dĂ©pravation le prend par ce que commencer Ă  savoir aprĂšs ĂȘtre fait avoir est la phase la plus endurante pour l’homme, est ce bien de lui dire soudainement que tu crois Ă  un faux dieu ? c’est ici ma question Heureusement tout le monde a le mĂȘme Dieu, heureusement les esprits, eux, diffĂšrent, les un de Dieu, les autre de Satan, sinon Dieu et Satan serait le mĂȘme, comme le cas de l’islam et des musulmans, leurs Dieu est crĂ©ateur du mal, complice du crime. Je pense que j’ai constatĂ© une rĂ©alitĂ© de l’islam par moi-mĂȘme, c’est un phĂ©nomĂšne qui touche des sociĂ©tĂ©s primitives, je dirais la patrie de l’islam, c’est Ă  propos de toutes sorte de sorcellerie que le coran propose, quelques versets biens prĂ©cis Ă©cris Ă  l’envers, avec quelques tours de magie, et une sorte d’offrande pour un diable, peut nuire un concernant ou l’objet de cette magie, moi-mĂȘme j’ai Ă©tais cible de ce genre de manigance lorsque j’ai eu mon baccalaurĂ©at j’ai trouver dans ma maison, un Ɠuf sur lequel est Ă©crit quelque mots incompressibles avec du hennĂ©, on m’a dit que c’est un acte de sorcellerie, et pour neutraliser soit disant l’activitĂ© du diable envoyĂ© par le malfaiteur, il faut qu’un imam mĂ©dite le coran pour ce malade, et rentrer en contacte avec le djinn et le convaincre de ne plus revenir, ceci Ă  condition que le malade se convertisse Ă  l’islam, le rendre malade puis le guĂ©rir, n’est ce pas une Tyrannie ? j’ai refuser la reconnaissance de l’islam malgrĂ© que psychiquement aprĂšs avoir entendu cela, une sorte de malchance m’a frapper, j’ai arrĂȘter les Ă©tudes d’un jour au lendemain, malentendus avec mes parent pour rien du tout, je me sentait perdu et tout ce qui suit
Tout d’un coup j’ai presser ma cervelle, je cherchait quelque chose que j’ai perdu, j’ai trouver une autre chose inestimable, une Bible appartenant Ă  mon frĂšre, il est partis en France, m’a laisser un hĂ©ritage, le semant Nouveau Testament, et c’est Ă  partir de ce moment que j’ai dĂ©cidĂ© de refaire tout ce que j’ai perdu mais en croyant en ce que j’ai retrouver, chaque fois que quelqu’un fais du bien je reste fascinĂ© par Dieu, Ce qu’il est bon ! parce que il parle, agit en nous ; puis je me suis mis Ă  chercher sur cette magie et sorcellerie que tout le monde peut parler ici sans problĂšme, et je dĂ©couvre beaucoup de chose le coran peux rendre malade puis guĂ©rir, le coran refuse au gens de s’approfondir dans la signification des mots par ce que, cela peut engendrer des trouble morale, selon eux la parole dieu est vaste inaccessible, celui qui en raisonne un peu plus que les autre, tombe malade par une force, n’est ce pas ici le diable ? et j’ai vu tout sorte de rite avec le coran, genre priĂšre pour la pluie, pour l’éclipse lunaire
aussi des malfaiteurs dĂ©terrent des nouveaux mort avant trois jours, pour en extraire une substance sous les angles des mains, pour les mĂ©langer avec des aliments, puis exercer un certain rite, si quelqu’un le mange, ses sentiments seront touchĂ©s, c’est un empoisonnement, scientifiquement c’est expliquĂ© par cette substance qui abĂźme les rĂ©flexions
c’est ma deuxiĂšme expĂ©rience avec mes frĂšres les musulmans, J’ai de la chance de connaitre la vĂ©ritĂ©, Et pour le mot “frĂšres“ jamais penser Ă  se moquer d’eux, parce que c’est ce qu’ils pensent sur les hommes de l’église Jamais je ne me suis senti supĂ©rieur. Un jour j’ai entendu un imam qui prĂȘche “ il est inacceptable aux chrĂ©tiens de dire frĂšres Ă  nous les musulmans“ Ce sont des frĂšres dans le sang et dans la chair, mais la diffĂ©rence c’est que ces deux derniers sont bĂ©nis par les uns, et les autres en font le contraire aiment couler le premier, et chĂątier la deuxiĂšme. _____________________________________ il y a 3 heuresBraham XXXX Je vous remercie infiniment PĂšre, pour m’avoir rĂ©pondu Ă  mon sujet ouvertement, j’habite dans un petit village Ă  BĂ©jaia en AlgĂ©rie, j’ai arrĂȘtĂ© les Ă©tudes en Finance par ce que ça ne m’inspire pas du tout, et je me suis inscris dans une formation de Technicien SupĂ©rieur HygiĂšne, SĂ©curitĂ© et Environnement , c’est ce que j’ai souhaitĂ© faire. J’ai 23 ans complĂštes, et peut ĂȘtre depuis que j’ai Ă©tĂ© petit enfant, 8 et 9 ans environs, je me suis dis qu’il y a la vĂ©ritĂ© quelque part, mais pas en ce qu’ils nous enseignaient,, car au primaire, moyen et au lycĂ©e , le programme impose une matiĂšre appelĂ©e ÉDUCATION ISLAMIQUE au cours de laquelle on apprend la peur du sens de la peur, j’avais toujours la meilleure note dans la matiĂšre, mais je posais trop de questions aux enseignant,, c’était au primaire et au moyen,,,,au lycĂ©e, un ami m’a prĂ©sentĂ© des Ă©crits, que je me souviens, mon frĂšre avaient les mĂȘmes, et Ă  ce moment que je commençais Ă  mieux comprendre des chose, puis grĂące Ă  vos vidĂ©os, et une Bible de mon frĂšre, mes idĂ©es sont mieux organisĂ©es, et je me sens franchement posĂ© et calme, donc pour moi le baptĂȘme est un rĂȘve qui peut se rĂ©aliser dans les jours qui viennent, sachant que nos Ă©glises sont protestantes, et on bĂątis un nombre considĂ©rable chaque samedi nos prĂȘches se font le samedi et si j’ai de la chance c’est pour bientĂŽt, sinon je peux patienter sans problĂšme, et notre sociĂ©tĂ© est intolĂ©rante envers les chrĂ©tiens, lĂ  oĂč j’étudie, est interdit de parler du christianisme, donc je ne peux pas pratiquer librement ma joie. _____________________________________________ Il commence Ă  Ă©vangĂ©liser en Arabie Saoudite ! – le Lun 30 Avr 2012 – 903 Jean Soumis le 28 avr. 2012 Éditer le texte Merci mon PĂšre pour vos conseilles. Je suis encore en KSA pour de nombreuses semaines. Par la grace de Dieu, j’arrive doucement Ă  citer des passages de la Bible lors de discussion religieuse il est tout Ă  fait naturelle pour un musulman de vouloir parler religion
.ect
.. Certes c’est pas grand chose, mais en montrant ma grande connaissance du Coran, au final ça passe “bien” de pouvoir caser une ou deux paroles du Christ de temps en temps. J’étais tombĂ© dans ce que je pensais un “traquenard” lorsque je suis invitĂ© et qu’au final on me prĂ©sente un religieux francophone d’origine SĂ©nĂ©galaise” dont le mĂ©tier est d’enseigner l’Islam Ă  des femmes, mais ça c’est trĂšs bien passĂ©, lorsqu’on leur montre connaitre le Coran, au final on peut parler aussi des Ă©vangiles. Puis comme la personne est un religieux, on peut pas m’accuser de prosĂ©lytisme. Au contraire on m’offre des cadeaux et on me dis que je connais mieux l’Islam que la plupart des musulmans finalement ça aussi c’est aussi grĂące Ă  vous. Et donc au final j’arrive Ă  prononcer des paroles d’évangiles devant des Saoudiens et ils Ă©coutent. Alors certes ça va convertir personne, mais c’est finalement plus que je pouvais l’espĂ©rer y’a pas si longtemps. Puis sentant qu’ils ont pas grand chose Ă  l’apprendre sur l’Islam, au final ça se transforme presque en dialogue inter-religieux. Merci mon pĂšre pour votre travail. Je vais prier pour vous, que Dieu vous protĂšge. ______________________________________________________ 287 – Contradictions de la Bible Le tĂ©moignage d’Isabelle, ex-musulmane – le Lun 30 Avr – 905 Soumis le 27 avr. 2012 Éditer le texte J’ai lu un jour “l’Islam est modĂ©rĂ© temps qu’il n’est pas au pouvoir” et “il n’y a pas plusieurs islam, il n’y en a qu’un.” Etant moi-mĂȘme une ex-musulmane, je posterai dans quelques jours mon tĂ©moignage sur le site, comme me l’a demandĂ© l’AbbĂ© Pages. Je l’affirme le vrai islam pour l’avoir vĂ©cu c’est l’intĂ©grisme rien d’autre. On peut lire le Coran et y trouver une forme de tolĂ©rance et paix certains le croient vraiment et en oublier que les versets en question sont abrogĂ©s par un”dieu” qui revient sur sa parole, un demi-dieu demi-omniscient qui n’est capable de donner le rĂ©sultat du loto que le lendemain du tirage
Nous sommes prisionniers d’une communautĂ© qui nous bannirait ou nous tuerait pour une remarque ou une question sur le prophĂšte auto proclamé Nous n’avons pas le droit de rĂ©flĂ©chir, de se remette en question
 Quand je vois des nouveaux convertis Ă  l’Islam, je frĂ©mis, comment ont-ils pu en arriver lĂ ? L’Islam en France n’a rien de commun Ă  l’islam en terre musulmane. Ils idĂ©alisent une oumma qui n’existe pas depuis 1400ans. Ils croient en la libertĂ© de culte des autres religions!!! Ils pensent que l’apostasie n’est pas puni de mort et que les hommes ne frappent pas les femmes ou avec une fleur
”les hommes demanderaient l’avis aux femmes pour prendre une seconde Ă©pouse
.”, ou la cerise sur le gateau ”la lapidation n’est qu’une mesure de prĂ©vention
.” Ces personnes ont tous un point commun ils refusent ce monde de”Loft Story’ de “Star Ac” de la pornographie visuelle dans nos villes, de la banalisation de la violence physique ou sexuelle, de l’avortement, de la tolĂ©rance aux dĂ©viances, de l’abandon de la cellule familiale patriarcale, etc
 Ils sont gavĂ©s de dĂ©sinformations sur *la falsification de la Bible, le polythĂ©isme chrĂ©tien, *ils visionnent en boucle Ahmed Deedat et son disciple Zakir Nareik, *les pseudo miracles du Coran, le cantique des cantiques Ă  la sauce Deedat
 *l’histoire et les noms des patriarches modifiĂ©s *l’histoire officielle elle mĂȘme est changĂ©, les musulmans n’auraient faits que de se dĂ©fendre pendant des siĂšcles, 
comment sont-ils arrivĂ©s jusqu’à Poitiers alors? Le prosĂ©lytisme musulman est efficace car le christianisme a perdu sa position en France
 Ces nouveaux adeptes ne rĂ©alisent pas ce qu’est l’enfer de la charia autant pour les hommes que pour les femmes, les interdits, les tabous, les crimes d’honneur, la frustration
 le sort le plus misĂ©rable Ă©tant celui de dhimmi
En France, pour les convertis le djihad est un combat spirituel
Comme vous le disiez ceux sont des hĂ©rĂ©tiques, les juifs et les chrĂ©tiens Ă©taient nos ennemis, j’ajouterais plus les juifs que les chrĂ©tiens
 Toutes les femmes que je connais s’étants converties Ă  l’Islam par amour ont pour la majoritĂ© le mĂȘme destin. Au bout de 5-6 ans elles reviennent au Christ avec un divorce fracassant et souvent violent
 Paix en Christ. ___________________________________________ 182. Burka, fĂ©minitĂ© et politique Il demande le baptĂȘme ! jesslandil y a 3 heures salut je suis ChrĂ©tien depuis peu de temps 6mois un ans ! et j’envisage de me faire baptisĂ© quel son les dĂ©marche que je doit faire pour ceci ! Merci _______________________________________ Prions pour Othman qui demande une Bible
 Bonjour Pages, Je m’appelle Othman, je suis musulman, et ça fait dĂ©jĂ  plusieurs jours que je regarde vos vidĂ©os, il y a beaucoup de choses qui m’ont fait rĂ©flĂ©chir, sur le Coran en particulier et sur le sens de la morale; j’avais vu auparavant des BD sur le comportement du prophĂšte Muhammad sur un forum chrĂ©tien. Ce qui n’empĂȘche pas que je reste musulman malgrĂ© tout, mais je continu Ă  me poser des questions
 J’aurai aimĂ© avoir votre avis sur une chose On sait que Jesus est venu avec une nouvelle alliance, qui aboli les lois de l’ancien testament si j’ai compris, mais l’Islam a rĂ©tabli ces lois, ou du moins en parti. A mon avis, lorsque le prophĂšte Muhammad a quittĂ© Macca pour Medine il a Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  une population qui n’avait une Ă©thique, et leur actions par la suite ont dĂ©montrĂ© cela; d’oĂč le besoin de crĂ©er des lois et des rĂšgles pour cette petite communautĂ©, qui nous paraissent trĂšs dĂ©calĂ©es au 21Ăšme siĂšcles. . Il est dit dans le Qur’an que le jugement appartient Ă  Allah seul, et aujourd’hui, les savants musulmans s’accordent Ă  dire que celui qui juge avec une autre lĂ©gislation que celle d’Allah ou accepte cette legislation, est un mĂ©crĂ©ant. Et les gens ont le droit de combattre les gouvernements des pays musulmans qui ont des lois contraire au Coran, d’oĂč les nombreux groupes terroristes que ce soit en AlgĂ©rie ou ailleurs qui sont en confrontation armĂ©e avec leur gouvernement. Parce que pour eux, les pays musulmans n’appliquent pas assez la sharia! Ne seraient-ce pas ces lois tribales du 7Ăšme sicĂšle, qui n’ont rien Ă  voir avec une vĂ©ritable Ă©thique ou une vĂ©ritable spiritualitĂ© qui sont Ă  l’origine des problĂšmes qu’on fait face aujourd’hui? Pour moi la loi est contraire Ă  l’éthique, par exemple, beaucoup de musulmanes portent le voile en passant obĂ©ir au Coran, ça ne les empĂȘche pas de faire tout et n’importe quoi, notamment avec des garçons. Elles peuvent faire les pires choses mais tant qu’elles restent “viĂšrges”, parce qu’elle n’ont pas compris que la finalitĂ© de tout ceci est la chastetĂ© la lettre et l’esprit. Et il y a aussi le fait que juger des personnes en ce bas monde, parfois en les condamnant Ă  mort, constitue une double peine, parce que dans l’au delĂ , on sera Ă©galement puni pour nos pĂ©chĂ©s, donc ce qui voudrait dire que Dieu est injuste! Pour finir je ne voudrais pas abuser, mais est-ce que vous distribuez gratuitement des Bibles? je ne vois pas comment me procurer une Bible chez moi Ă  la RĂ©union, et c’est plutĂŽt cher par internet
 Je vous remercie, Avec tout mon respect. ___________________________________________ Encore Othman
 Bonsoir Merci beaucoup pour votre rĂ©ponse. La question de la loi de l’Islam est une des choses qui me semble troublantes, non seulement Ă  cause de son archaĂŻsme – une loi qui aurait peut-ĂȘtre convenu Ă  une petite communautĂ© dans le dĂ©sert de l’Arabie, mais peut-ĂȘtre pas convenable au 21Ăšme avec une communautĂ© de plus d’1 milliards de personne -, mais la sharia me semble aussi contraire Ă  la morale mĂȘme et Ă  l’idĂ©e de Justice Divine. Encore une fois, merci pour votre rĂ©ponse merci Ă©galement pour tous les vidĂ©os que vous rĂ©alisez! Je vous souhaite bonne continuation, Avec tout mon respect. ________________________________________ Beaucoup de musulmans approuvent 
 – le Sam 28 Avr – 2302 tiboussine Objet bonsoir Bonjour mon PĂšre, Je viens de lire votre message. C’est avec plaisir que je posterai d’ici quelques jours mon tĂ©moignage plus dĂ©taillĂ© Ă  l’adresse que vous m’avez indiquĂ©. Continuez votre combat d’évangĂ©lisation, car je connais beaucoup de musulmans qui vous approuvent mais qui ont peur des reprĂ©sailles
Malheureusement, la plupart de ces personnes finissent dans les Ă©glises Ă©vangĂ©liques ou dans la secte des JĂ©hovah
 Paix en Christ. ______________________________ Isabelle. EnvoyĂ© Ă  abbepages Bloquer cet utilisateur Marquer comme spam RĂ©pondre RĂ©pondre Ă  tous Supprimer 28/04/12 Le beau tĂ©moignage et encouragement d’Isabelle
 Abbepages le Mar 17 Avr – 1051 tiboussine bonsoir Bonsoir AbbĂ© PagĂšs, Je me prĂ©sente, je me prĂ©nomme Isabelle. Je suis fille d’harki et petite fille d’harki d’AlgĂ©rie, je suis nĂ©e en France en 1980. De par la transmission de la religion, ma famille et moi-mĂȘme Ă©tions des musulmans. Par contre, l’Islam Ă©tait devenu pour ma famille qu’un vestige du passĂ©, nous n’avons jamais eu de Coran chez nous. La France est le plus beau pays du monde et le plus tolĂ©rant malgrĂ© toute la propagande voulant prouver le contraire. Les français de souche et de branches catholiques nous ont accueillis les bras ouvert plutĂŽt mes parents et grands-parents, Ă  quelques exceptions prĂšs, personne n’étant parfait ! A prĂ©sent, je me sens Ă  100% française, tout en sachant que mes ancĂȘtres ne sont pas les gaulois. Etant d’origine kabyle, nous avons de plus la possibilitĂ© de nous fondre » dans le dĂ©cor, Ă©tant de race blanche, mes frĂšres de yeux bleus ou verts, mes niĂšces sont blondes aux yeux verts
 Quand nous affirmions que nous Ă©tions musulmans, personne ne le croyait. Que voulait dire musulman ? Nous ne savions pas !!! Nous devions ne pas manger du porc, ne pas boire d’alcool, ne pas fumer, ne pas entrer dans les Ă©glises, ne pas frĂ©quenter les chrĂ©tiens ou les Ă©pouser, faire le ramadan
Ainsi que toutes les autres superstitions. Ce n’était pas une vie, vivre en autarcie non !! Nous avons pris le risque que la foudre nous tombe sur la tĂȘte, d’entrer dans une Ă©glise, ma grand-mĂšre Ă©tant la premiĂšre musulmane Ă  pĂ©nĂ©trer dans l’église de notre petit village, de frĂ©quenter nos voisins, de partager
Nous regardions fasciner chaque NoĂ«l le pape Jean-Paul 2 depuis le Vatican, nos cƓurs s’accĂ©lĂ©rant
 J’ai dĂ©couvert JĂ©sus d’une maniĂšre que l’on dĂ©couvre l’amour infini, une fois que l’on a dans son cƓur le Christ, on lui appartient pour toujours et je me permets de m’autoriser l’idĂ©e qu’il nous appartient aussi. Nous avons toujours eu cette attirance envers le christianisme, sans comprendre ce qui se dĂ©roulait dans notre Ăąme. Nous Ă©tions perdus, Ă  vrai dire, je pense que beaucoup de musulmans n’ont jamais vraiment lu le Coran, les hadiths et la sunna. JĂ©sus simple homme ou fils de Dieu ? Dois-je continuer la religion de mes ancĂȘtres, l’apprendre et la transmettre ? L’appel Ă©tait trop fort ! J’ai donc pris le chemin d’apprendre Ă  connaĂźtre JĂ©sus par moi-mĂȘme. Ma mĂšre Ă©tant illĂ©trĂ©e Ă  cause le guerre, se gave de la collection la bible en dvd! Pour mes frĂšres, certains sont devenus catholiques, le problĂšme est venu de la famille proche oncle, tante, cousine, cousin et amis musulmans
 » AprĂšs les annĂ©es 90, avec des vagues successives d’immigration musulmane, le choix devait s’opĂ©rer. Nous Ă©tions jugĂ©s. Le simple fait de regarder le Dimanche matin, de 8h Ă  12h les diffĂ©rentes religions reprĂ©sentĂ©es en France Ă©tait considĂ©rĂ©s comme blasphĂ©matoires. Nous avons dĂ» faire un tri, non seulement envers les personnes de notre famille mais aussi des endroits Ă  ne plus frĂ©quenter car envahis de personnes ne voulant pas dĂ©libĂ©rĂ©ment s’intĂ©grer. Nous Ă©tions des traitres. A croire, que j’étais devenu folle pour mes amis musulmans, que je pĂȘchais. Pour ne rien manquer, j’ai Ă©pousĂ© un homme franco-grec chrĂ©tien orthodoxe qui ouvertement dĂ©clare que l’Islam est une invention satanique dont le but l’extermination de tous les chrĂ©tiens. Les avis de ces personnes m’ont fait mal au dĂ©but, car je les aimais, je les aime toujours. JĂ©sus nous apprend Ă  leur pardonner, n’est-ce pas ? En Ă©tudiant l’histoire sans la censure de la religion, nous avons appris qu’à l’origine, nous Ă©tions chrĂ©tiens Ă©vangĂ©lisĂ©s par les grecs, convertis de force par les musulmans
 Nous sommes donc Redevenus chrĂ©tiens !! Ne jugez pas Ă  mal les musulmans, faites bien une diffĂ©rence entre islamistes et musulmans. Nombreux sont ceux de ma famille qui ont acceptĂ© que nous ne soyons plus musulmans. Mes cousins sont des hommes de bien, travaillants, s’occupants de leurs enfants, sans vouloir de mal Ă  personne. Leurs Ă©pouses s’habillent Ă  l’occidentale, ils ne sont en rien comparables Ă  ces malades d’Arabie Saoudite et leur charia sanguinaire, violeurs, et assassins. Je pense que notre histoire a pu prendre cette route car nous n’avons pas vĂ©cu en communautĂ©, nous avons fait l’effort de s’intĂ©grer, de ne pas juger les coutumes des vrais français, car nous Ă©tions dans un tout petit et merveilleux village. Mes cousins aussi, pour certains sont devenus chrĂ©tiens en cachette »  Cher AbbĂ©, j’apprends Ă©normĂ©ment de vos vidĂ©os, notamment comment rĂ©pondre aux arguments que me citent mes dĂ©tracteurs selon quoi la Bible serait falsifiĂ©. Certains pensent mĂȘme que JĂ©sus aurait pĂ©chĂ© !!! Ils sont totalement endoctrinĂ©s par cette secte. Nous sommes soient disant des polythĂ©istes car selon eux 1+1+1=3, alors qu’ils n’ont pas compris que la TrinitĂ© est 1*1*1=1. Je leur ai clouĂ© le bec !! Je vous remercie, vous ainsi que 25Emmaus et le site Ripoublik qui faites un travail remarquable. J’aurais tout de mĂȘme quelques questions. 1. La veille de sa crucifixion JĂ©sus a demandĂ© aux apĂŽtres d’acheter des glaives ou Ă©pĂ©es. Vous pourriez m’éclaircir sur ce sujet. Certains voient dans ce passage, une explication au djihad. Je m’excuse de ne pas citer exactement les bons passages. 2. Mon mari veut que notre fils quand il sera nĂ© soit circoncis. Pourquoi les catholiques ne le font plus ? 3. Est-il vrai que l’enfer Ă©ternel attend les non-croyants ? Qu’en sera-t-il pour les musulmans comme ceux de ma famille, qui sont au fond de bonne personne, ainsi que mes ancĂȘtres qui Ă©taient des gens de bien n’ayant jamais tuĂ© personne ou fait du mal Ă  ma connaissance, ils ne savaient pas car on leur cachait les Ă©vangiles. 4. Je pensais qu’à la fin des temps, le mal disparaitrait ainsi que l’enfer. Pourquoi parle-t-on alors de damnation Ă©ternelle ? 5. Que se passera-t-il au paradis, pourrons-nous avoir d’autres enfants ? Si j’ai la chance d’y ĂȘtre accepter ? J’espĂšre que vous prendrez le temps de me rĂ©pondre, que Dieu vous bĂ©nisse. Vos vidĂ©os ne tombent dans les oreilles de sourds, croyez-moi
 Faites face aux insultes, remarquez bien que la plupart du temps, les musulmans qui vous traitent de menteurs sont incapables de prouver le contraire !! Une vidĂ©o m’a particuliĂšrement touchĂ© celle dans laquelle vous critiquez Ă  raison le crime d’apostasie, je suis persuadĂ© que si cette menace ne pesait pas sur tous les musulmans, en 2 ou 3 gĂ©nĂ©rations, ils deviendraient tous des chrĂ©tiens. Paix en Christ
 Isabelle
 ____________________________________________ EnvoyĂ© Ă  abbepages 16/04/12 Cela a Ă©tĂ© laborieux, mais les rĂ©sultats sont au rendez-vous.. – le Lun 16 Avr 2012 – 2340 FFIFFL Objet bonjour Merci mon PĂ©re j’ai compris le sens de la trinitĂ©. J’aimerais sincĂ©rement vous remercier car c’est grĂące Ă  vous que j’ai dĂ©couvert cette formidable religion, Ă  prĂ©sent seul compte YahvĂ© pour moi. Qu’il vous bĂ©nisse mon PĂ©re il faut Ă©vangĂ©liser le Monde, ça permettera de vivre en Paix entre les evous recontacterais si j’ai des questions qui me prĂ©occupent. Bien Ă  vous mon PĂ©re . EnvoyĂ© Ă  abbepages 16/04/12 ______________________________________ TĂ©moignage d’Eric du Bonjour pĂšre. Je tenais Ă  vous souhaiter en ce jour saint de la rĂ©surrection de notre seigneur JĂ©sus Christ, une bonne et joyeuse pĂąques. Et encore merci de m’avoir reconduit grĂące Ă  vos vidĂ©os sur le chemin qui mĂšne vers notre sauveur, et dieu le pĂšre. Amen. Eric. ______________________________________________ TĂ©moignage de John-Love du Sur GloriaTV john-love — 05/04/2012 200206 Bonsoir mon PĂšre, Oui je prie pour vous et pour vos frĂšres prĂȘtres afin que le bon jĂ©sus gonfle d’avantage votre zĂšle, qu’il vous aide dans votre mission de co-rĂ©dempteur. Ne faite pas attention Ă  ces quelques internautes qui vous insulte, ne vous dĂ©couragez pas, moi, je suis de tout coeur avec vous. Je pense que si les apĂŽtres Ă©taient prĂ©sent ici bas, ils Ă©vangĂ©liseraient aussi par la biais du net en plus de leurs prĂ©dications. Ils n’y’a aucune frontiĂšre pour l’évangĂ©lisation. Autre chose, le saint Padre Pio aussi Ă©tait persĂ©cutĂ© par ses semblables et ses supĂ©rieures, car ils ne savaient pas pour sa mission. De mĂȘme en ce qui vous concerne, je pense que le Seigneur vous veut ainsi.. Vous apportez beaucoup Ă  nous autres “tiĂšdes” , j’ai faillit me faire avoir par les enseignements trompeurs de M. Arnaud Dumouch, mais le Seigneur est passĂ© par vous pour me ramener Ă  la vĂ©ritĂ©. Merci mon PĂšre, Que Dieu bĂ©nisse et vous et vos semblables, et vous gardes tous dans Sa Paix, Amen. _____________________________________________ TĂ©moignage de Kastriot du – Sur GloriaTV Kastriot — 05/04/2012 021610 ChĂšre abbĂ© soyez sans crainte, votre mission est bonne et porte fruits en abondance. J’en suis un de ceux-là
 ___________________________________________ Une conversion en vue ! Celle de Farah ! labriory865 Objet Bonjour, question Ă  propos de la sexualitĂ© chez les jeunes couples Bonjour Monsieur, Je pense en ce moment Ă  me convertir mais ce n’est pas une dĂ©cision facile car je n’étais pas croyante jusqu’à il n’y a pas encore longtemps. Et aussi ma famille n’est pas croyante, mes parents en quelque sorte se moque de la religion. Cela ne me dĂ©range pas , car je sens que pour ma propre paix, et mon propre bonheur personnel j’ai besoin de croire, de remercier JĂ©sus, et de pratiquer les principes du Christianisme. Cependant je me pose une question Que font les non-croyants? Sont-ils perdus? Quelle vision doit-on avoir d’eux? Je pense Ă  mes parents par exemple, ils sont divorcĂ©s et chacun fait sa vie comme ils l’entendent Ă  prĂ©sent. Leur vie n’a pas toujours Ă©tĂ©, et ne sera pas Ă  mon avis toujours paisible. Mais ils ne sont pas pour autant dans le malaise, car ils vivent juste leurs expĂ©riences. Mais dois-je penser de mes proches non-croyants que j’aime? Vont-ils dans le sens de la rĂ©demption Ă  travers leurs expĂ©riences et souffrances, mĂȘme s’ils ne croient ni en Dieu ni en JĂ©sus? Merci beaucoup d’avoir lu mon email. TrĂšs cordialement, Farah EnvoyĂ© Ă  abbepages ____________________________________________________ 18/02/12 N’est-il pas beau ce Lounis ? Lounis XXXX Hier Lounis XXXXX oui bien-sure mon chĂšre pĂšre pagĂ©s j’ai 21 ans je suis pĂątissier j’habite en Kabylie ya que moi qui est chrĂ©tien dans ma famille j’ai des demi frĂšres en France c mon pĂšre qui est mariĂ©e la bas aprĂšs il est divorcĂ© il est mariĂ©e ici en AlgĂ©rie avec ma mĂšre , avant quant j’étaie petit on nous Ă©tudie l’islam a l’école j’ai compris que c du charabia j’ai compris qu’il nous cache la vĂ©ritĂ© je ne sais pas comment je me sens quant on nous Ă©tudie l’islam est aprĂšs force a force quant je grandie il ya qlq chose qui est rentrĂ© dans mon esprit qui ma montrĂ© le chemin de jĂ©sus est aprĂšs je tĂ© dĂ©couvert sut youtube je suive tes vidĂ©os je trouve que tu parle que la vĂ©ritĂ© avec des preuves est je regarde aussi la chaine .tv. el hayat il ya pĂšre boutros lui aussi je le suive mais je te dit la vĂ©ritĂ© je te tire chapeau maintenant je prĂȘche la parole de notre dieu notre sauveur jĂ©sus christ en cachĂšte pour mes amis il ya beaucoup qui sont convertis aprĂšs avoir entendus ce que je leur disent est il ya d’autre qui sont contre moi c normale moi je veux que l’islam va disparaĂźtre par ce que li ne viens pas de dieu mais dommage je ne peut pas faire beau coup de chose plus que ça si non il peuvent me tuĂ© ou bien me mettre en prison par ce que je suis nĂ©e sur la terre d’islam mais je te dit qlq chose nous enceinte les berbĂšres sont des chrĂ©tiens je connais beaucoup de veuille femmes qui ont de tatouage de croix cherche l’histoire est tu va voir par ce que on est des kabyles on est un peuple libre pas comme les arabes ou biens les musulmans il sont soumis mais je te dit une chose je laisse dieu va son occuper pour ça ____________________________________________ Le tĂ©moignage de Nathan sur Facebook Nathan Copienne Bonjour mon pĂšre et vous tous. Je trouve que c’est bien malheureux d’entendre ça mais dans des cas comme ça, il n’y a que dieu Ă  mon sens qui pourrait aider ces enfants. Ce mal-ĂȘtre vient malheureusement de ce monde pourri par le matĂ©rialisme et je crois que tout ça ne se produirait pas si les gens pouvaient retrouver la foi en l’église et Ă©duquer les enfants dans le christ ; Bien sĂ»r il y a des gens qui nous diront que la religion n’est pas la solution, qu’il n’y a pas que ça dans la vie mais ils se trompent parce que c’est justement grĂące Ă  la foi qu’onse sent mieux et que nos cƓurs sont apaisĂ©s. Depuis la mort de mon grand-pĂšre, ma foi en avait pris un sacrĂ© coup et c’est grĂące Ă  vous tous et en particulier l’abbĂ© PagĂšs et quelques uns de mes amis si j’ai repris ma vie chrĂ©tienne et je peux vous dire que j’étais vraiment en manque. Maintenant, je vais Ă  l’église et quand je suis avec mes frĂšres et sƓurs, je me sens dans mon Ă©lĂ©ment et pour moi, dans mon cƓur, vous ĂȘtes tous ma deuxiĂšme famille et croyez-moi que je le dis sincĂšrement et de plus, je fais partie d’une communautĂ© catholique merveilleuse dans ma ville qui s’appelle foi et lumiĂšre. Mon pĂšre Guy, merci vraiment pour tout ce que vous faites pournous , que dieu vous protĂšge et qu’il fasse de nous tous des disciples de christ. Pax domini nostri Jesus-Christi vobiscum, amen. Fraternellement . Nathan qui vous aime en Dieuy et en christ. Il y a 6 heures J’aime 3 _____________________________________________________ Louis Marie a enfin trouvĂ© celui qu’Il cherchait ! Prions pour lui et sa fiancĂ©e louismarie Objet LibertĂ©, libre-arbitre, St Pierre. Cher pĂšre, Je tiens Ă  vous remercier de tout mon coeur d’avoir pris de votre prĂ©cieux temps pour me rĂ©pondre et surtout de m’éclairer. Je rends grĂące Ă  Dieu pour votre sacerdoce et pour votre dĂ©sir d’annoncer jĂ©sus en rendant tĂ©moignage Ă  la lumiĂšre. Il est vrai que je ne comprends pas toujours tout mais je sais une chose qui me parait principale, c’est que Dieu est amour, Dieu est misĂ©ricorde, Dieu est mon pĂšre et que sans l’amour je ne suis rien comme dirait St Paul aux Corinthiens. Je suis tellement reconnaissant Ă  JĂ©sus d’ĂȘtre venu me chercher cette annĂ©e alors que il y a un an de ça je cherchais Dieu lĂ  oĂč il n’était pas. C’est extraordinaire d’imagier que JĂ©sus est mort puis ressuscitĂ© pour moi. Enfin je rends grĂące Ă  la Vierge Marie, ma mĂšre et ma reine de me guider vers JĂ©sus et me pousser Ă  dire oui tout les jours, ce qui n’est pas facile. Cette annĂ©e de conversion Ă  Ă©tĂ© une annĂ©e de bĂ©nĂ©dictions. Je voulais vous remercier pour vos vidĂ©os car ça a permis de combler mon retard et de mieux comprendre qui est JĂ©sus. Je vous remercie particuliĂšrement pur votre vidĂ©o sur le discernement du choix de la fiancĂ©e qui m’aide Ă  construire ma route vers ce sacrement. Je confie ce chemin Ă  vos priĂšres. Merci pour votre courage. Je prie pour vous, votre famille, vos proche et votre paroisse et je vous souhaite un trĂšs Joyeux NoĂ«l un peu en avance. Soyez bĂ©ni et que Marie vous protĂšge. Louis Marie. EnvoyĂ© Ă  abbepages ___________________________________________________ 19/12/11 Prions pour Achwak qui s’est convertie et veut quitter la Tunisie Aleassandra Iraya Aleassandra Iraya Il y a 8 heures Aleassandra Iraya mon pere je suis contente de vous avoire trouver
vous avez fais une autre page ?car je ne vous trouvais plus de toute facon vous me manquer bq 
j’ais des nouvelles ..je me prepare pour me marier bientot..et nous avont commencer les demarches pour que je me marie en france 
car nous avont tout deux refuser que le mariage se fais en tunisie car il demande la converssion a l’islame ..et nous laissons dieu nous conduire 
ce moi la je dois normallement poser le dossier a l’ambassade de france a tunis pour que je puisse prendre le visa
prier pour moi mon pere ,,,et si vous changer de page dite le moi je ne veux pas vous perdre 
pour l’instant je vais bq mieux qu’avant
ma fois est de plus en plus profonde ,mais j’ais encore bq a apprendre
vous me manquer bq car j’ais perdus contact avec vous et j’etais occuper 
je vous fairais part de ce qu’il en est pour mon visa 
je vous aime bq mon pere dieu seule le sais ..vous avez etais la cause de ma convinction au christianisme aussi grace a vos videos 
a bientot Aleassandra Iraya ___________________ Il y a 8 heures Aleassandra Iraya a propos de mon nouveau nom c’est a cause de bq de probleme et pour ma sicuriter c’est moi XXXX pour ma securiter pardon ______________________________ RĂ©jouissez-vous avec moi car j’ai retouvĂ© ma brebis qui Ă©tait perdue ! ——– Message original ——– Sujet Demande de renseignement Date Mon, 12 Dec 2011 030427 +0100 De xxxxxxx Pour Bonjour mon pĂšre, Grace Ă  vos vidĂ©os, j’ai pu retrouver la fois que j’avais Ă©tant tout petit en notre seigneur JĂ©sus Christ, et je ne sais pas comment vous remercier. J’ai Ă©tĂ© baptisĂ© Ă©tant tout petit, mai je n’ai pas fait de catĂ©chisme, donc pas ma communion. Si je me permet de vous Ă©crire ce mail, ça serai pour savoir comment je peu faire pour entrĂ© en communion avec le christ, et prouver ma fois Ă  notre seigneur JĂ©sus christ. Que dieu vous bĂ©nisse, et nous guide tous vers le chemin de la vĂ©ritĂ© qui est JĂ©sus Christ. Eric XXXXXXXXXXXX ____________________________________ Un trĂšs beau tĂ©moignage de conversion sur le site de Muriel Bonjour, Ancien musulman, je tiens Ă  laisser mon tĂ©moignage, dans l’espĂ©rance qu’un jour, il puisse toucher une musulmane. J’ai dĂ©couvert le message du Christ il y a un an. Sa Sainte doctrine fut violente pour moi, car elle est totalement opposĂ©e Ă  ce qui m’était enseignĂ©. Je fĂ»s enseignĂ© par un imam qui s’éduqua en arabie saoudite et en Egypte dans l’universitĂ© d’al Azaz. Contrairement aux imams occidentaux qui pratiquent la Taqqiya, celui-lĂ  ne cachait pas sa haine envers les juifs et mĂ©prisait les chrĂ©tiens “ÎsĂą, fils de Dieu ? que les chrĂ©tiens sont idiots ! ils connaitront un chĂątiment Ă  la hauteur de leur propos arrogant”, c’est que qu’il disait. Ce qu’il y a dans la vidĂ©o, je le confirme. Cela est attestĂ© par la sunna. Je remercie le Seigneur de m’avoir touchĂ© de sa GrĂące, de sa MisĂ©ricorde en son Fils JĂ©sus-Christ notre Sauveur et Seigneur ! Commentaire n°1 postĂ© par Yassou al Massih ! avant-hier Ă  23h29 _______________________________________________ Zina convertie ! Zina XXXXXXXX Il y a environ une heure Zina XXXXXXX Salam pĂšre PagĂšs, Tout d’abord je vous fĂ©licite pour votre ministĂšre d’évangĂ©lisation de part vos vidĂ©os. Il porte Ă©normĂ©ment ces fruits, il a permit la comprĂ©hension de la religion et la conversion de beaucoup de musulmanes, moi en autre mĂȘme si c’est premiĂšrement par l’évangĂ©lisation d’une amie, et pour cela je vous remercie. ______________________________________________ Il Ă©chappe Ă  la mort en donnant la vie ! chocolatbanania Bonjour et merci pour vos vidĂ©os ! J’espĂšre que vous me ferez l’honneur d’avoir un peu de temps a consacrer pour lire mon message,je comprendrais si vous n’aviez pas le temps. Merci pour vos vidĂ©os ! Elles font du bien,c’est bizarre,mais comment dire,en les voyant je ressens comme une grosse Ă©motion dans mon coeur,comme une sorte de lumiĂšre de joie et d’amour
c’est bizarre mais c’est vraiment un peu ça ! Je n’ai quasiment aucune culture de ma religion,je dois reconnaĂźtre qu’il ne me reste pas grand chose de ce que j’ai appris du catĂ©chisme et enfant de choeur ! A 33 ans j’ai appris dans le mĂȘme temps que j’étais contaminĂ© par le virus du sida et que j’allais ĂȘtre papa pour la premiĂšre fois. Depuis je me suis rapprochĂ© a nouveau de JĂ©sus,enfin timidement,j’ai tellement de lacunes niveau connaissance et je m’en Ă©tais tant Ă©loignĂ© ! Ce que je sais c’est que ce n’est pas un hasard si j’ai Ă©tĂ© sauvĂ© de la mort grĂące au fait que j’allais ĂȘtre papa car si nous n’avions pas attendu un enfant avec ma femme,jamais je n’aurais su que j’avais le vih,et je serais certainement mort a l’heure qu’il est. Dieu m’a vraiment fait un double cadeau formidable la vie et un fils merveilleux qui n’est pas contaminĂ© ! je le remercie tellement de m’accorder cette joie,cette chance et cette possibilitĂ© de pouvoir vivre une vraie vie de famille,de vivre simplement et dans l’amour de ma femme,de mon fils et aussi de JĂ©sus mĂȘme si c’est pas trĂšs clair encore,j’ai tellement de barriĂšre encore,enfin,je sais pas,je ne ferme pas la porte en tout cas,je suis vraiment rentrĂ© dans le droit chemin depuis plusieurs annĂ©es maintenant et Dieu me semble bienveillant par rapport a ça. Vous entendre sur youtube m’intĂ©resse,m’instruit et me rĂ©conforte,j’ai beaucoup de joie a entendre quelqu’un sur youtube qui ne fasse pas une vidĂ©o pour descendre notre religion,c’est tellement rare,je suis content qu’il y est quelqu’un pour expliquer certaines vĂ©ritĂ© ! Paradoxalement on se sent tellement seuls dans le monde mĂ©diatique en fait
.on trouve tellement de sujets,de vidĂ©os,d’écrit pour calomnier et accuser de tout les maux le catholicisme et notre histoire,alors qu’on en trouve tellement peu pour dire ce qui est bien et positif,et ce qui est aussi la rĂ©alitĂ©. Je me rouvre petit a petit a la parole de dieu et en mĂȘme temps que je redĂ©couvre ma religion,auprĂšs de JĂ©sus,j’ai l’impression aussi de redĂ©couvrir d’oĂč je viens,mes racines Française Lyonnais depuis des gĂ©nĂ©rations et j’ai envie d’en ĂȘtre fier et de nous aimer ! j’ai l’impression qu’on m’a appris depuis tout petit a avoir honte,a me sentir coupable d’ĂȘtre Français,d’ĂȘtre catholique,que c’est nul et pas “in”,que nous sommes les pires criminels que l’humanitĂ© ait comptĂ© dans son histoire etc
 et je dis stop ! J’aime la France des clochers,j’aime l’histoire de notre pays “fille ainĂ©e de l’église”,j’ai envie d’aimer et d’avoir des pensĂ©es pour nos aĂźnĂ©s,nos ancĂȘtres qui ont construits nos Ă©glises,notre pays,qui ont fait notre histoire,toutes ces merveilles que la France,l’occident chrĂ©tien a donnĂ© au monde,on a quand mĂȘme de quoi ĂȘtre fier de ce que nous sommes non ? pourquoi toujours se flageller et se rabaisser ? J’en ai marre qu’on nous salisse a longueur de temps,qu’on traĂźne dans la boue notre Saint pĂšre,qu’on se permette avec nous ce qui est interdit avec les autres religions. Quand je revois les montages vidĂ©os abjectes de certains groupes musulman sur youtube oĂč on assimile notre pape a Hitler,a la pĂ©dophilie,a satan mĂȘme
 a coup de photo retouchĂ©,ils osent mĂȘme mettre au milieu de ces immondices des photos de Jean paul 2 a la fin de sa vie
 c’est dĂ©gueulasse. Qu’on nous insulte de mĂ©crĂ©ant,d’infidĂšle et de chien,chez nous par dessus le marchĂ©,y en a marre ! Et bien moi j’aime Benoit XVI et notre Ă©glise,j’aime notre Europe,notre pays,ma rĂ©gion Lyonnaise,j’aime l’hostie et le calice,la croix et la madone qui domine une vallĂ©e du haut d’un mont et je ne veux pas m’en cacher,point barre. J’aimerais tellement que nous catholiques soyons fier,montrions notre amour pour JĂ©sus,que tout cela se fasse dans la joie et l’enthousiasme ! que nous arrĂȘtions de marcher dans l’ombre, ne nous laissons plus marcher dessus quoi ! Pardonnez moi d’avoir pris d’un peu de votre temps,pardonnez moi aussi si le contenu et la forme de mon message est un peu immature, j’imagine qu’a vos yeux,vu vos connaissances,ça l’est immature ! je ne suis qu’un petit “Français de la France d’en bas” qui conduit des cars pour faire vivre sa petite famille ! je vous remercie encore pour vos vidĂ©os ! EnvoyĂ© Ă  abbepages ____________________________ 24/10/11V. convertie de l’islam Re Objet Mon pĂšre, je suis une ex-musulmane française de souche devenue ChrĂ©tienne. Bonsoir mon pĂšre et surtout merci de votre rĂ©ponse si aimable et si rapide. J’habite Ă  Poitiers. Il y a bien une chapelle russe orthodoxe et j’avais Ă©changĂ© quelques emails avec le pĂšre Maillard qui a baptisĂ© mon fils Ă  mon retour mais il n’est pas possible de le voir Ă  part le mercredi aprĂšs-midi et c’est le jour oĂč mon fils a diverses leçons + est suivi par une psychologue. Finalement, je me dis que peu importe que le prĂȘte soit catholique ou orthodoxe, l’essentiel Ă©tant qu’il soit chrĂ©tien. Je suis chrĂ©tienne depuis 3/4 ans environ, je n’ai donc que 3 ans d’ñge mental pour tout ce qui touche au christianisme et je ressens le besoin d’ĂȘtre suivie par un prĂȘte, d’aller Ă  l’église, de participer, d’aider, d’approfondir mes connaissances, etc. J’ai Ă©galement des questions assez personnelles Ă  poser relatives Ă  ma situation et Ă  la Bible. Cette dĂ©marche est nouvelle et assez difficile pour moi. J’ai Ă©tĂ© menacĂ©e en Égypte lorsque je suis devenue chrĂ©tienne et j’ai donc conservĂ© un certain sentiment de peur dĂšs qu’il s’agit de me confier et mĂȘme parfois de dire que je suis chrĂ©tienne. C’est mon ami copte qui m’a dit de chercher un pĂšre. Lorsque j’ai dĂ©couvert vos vidĂ©os, je me suis dis que vous Ă©tiez certainement la bonne personne Ă  qui m’adresser. Je me battrais toute ma vie contre l’Islam et pour JĂ©sus. Il ne s’agit Ă©videmment pas d’un combat avec l’épĂ©e mais d’un combat avec les armes que JĂ©sus nous donnent. Et c’est une des choses que j’admire le plus dans vos vidĂ©os. J’ai appris grĂące Ă  dieu Ă  ne plus me laisser emporter par la colĂšre lorsqu’il s’agit de l’Islam bien qu’il m’arrive d’avoir envie de hurler, d’une part parce que les musulmans utilisent toujours les mĂȘmes tactiques contre lesquelles nous sommes mal prĂ©parĂ©s. La vĂ©ritĂ©, la logique, le raisonnement n’ont pas les mĂȘmes sens pour eux et pour nous. Envie de hurler aussi parce que seule je ne peux pas faire grand chose pour aider les Coptes, pour faire prendre conscience aux non-musulmans de ce qu’est rĂ©ellement l’Islam, et pour dĂ©fendre notre seigneur et sauveur. Je suis toujours mariĂ©e avec mon mari musulman, je dois rĂ©pondre Ă  ses messages 2 fois par jour minimum. Comme la loi française est laĂŻque, si mon mari souhaite venir en France chercher notre fils, il le peut, il a les mĂȘmes droits que moi. Il vient juste de commencer Ă  travailler hier. C’est moi qui subvenait aux besoins de la famille et lui conservait l’argent. Je vous remercie de m’offrir votre aide, il me faudrait plusieurs pages pour m’expliquer rĂ©ellement et pouvoir poser mes questions. Je ne souhaite pas vous lasser, d’autant plus que j’aimerais beaucoup pouvoir vous apporter mon aide, si ceci est possible car je ne possĂšde Ă©videmment pas votre niveau de connaissance. Je peux traduire vers l’anglais ou le français, je peux Ă©crire j’écris trĂšs nettement mieux en anglais cependant, je peux apporter ma connaissance et mon expĂ©rience de l’Islam ou ce qui vous semblera possible ou utile. Je trouve que James White a bien su rĂ©sumer les tactiques des musulmans. Nous avons besoin de la mĂȘme chose en France. Si la tolĂ©rance tolĂšre l’intolĂ©rance, elle n’a plus de sens. Mon e-mail est xxxxxxxxxxxxxx J’ai des questions concernant la Bible Ă©galement mais mon message est dĂ©jĂ  long. Merci mon pĂšre de vous intĂ©resser Ă  mon cas’. En espĂ©rant pouvoir vous ĂȘtre utile Ă©galement et pouvoir enfin vivre ma vie en tant que chrĂ©tienne et remercier dieu de tout ce qu’il a fait et continue de faire pour moi et pour nous tous. Comme de nombreux convertis j’ai cependant Ă©tĂ© baptisĂ©e catholique dans mon enfance, je crois qu’une des paroles de JĂ©sus qui m’a aidĂ©e et m’aide toujours est Luc 119 Luc 1110 ”Et moi, je vous dis Demandez, et l`on vous donnera; cherchez, et vous trouverez; frappez, et l`on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l`on ouvre Ă  celui qui frappe”. V. _________________________ Regardez ce beau poisson ! bilel36fr bonsoir je voudrais vous parler parce-que j’ai beaucoup Ă  dire, je sais c’est un peu compliquer. je suis musulman et j’ai regarder toutes vos vidĂ©os et je les aime beaucoup, en faite mes parents m’ont toujours imposer l’islam comme religion mais je me suis jamais senti Ă  l’aise dans une mosquĂ©e ou quand on me lisait le coran je fessais toujours des cauchemar comme si j’étais en enfer = Alors que quand je vais visiter une Ă©glise et bien je me sent bien comme si j’étais dĂ©tendu et depuis plusieurs annĂ©e je m’intĂ©resse beaucoup Ă  l’église catholique et beaucoup d’amis a moi son aussi catholique. vos vidĂ©os mon ouvert encore plus les yeux sur l’islam, je commence vraiment Ă  me demander si il existe vraiment Allah mais dans ma tĂȘte la nuit j’entendais souvent le nom de JĂ©sus-Christ quand j’avais 8 ans. je voudrais me convertir mais j’ai peur de mes parents et de ma famille et aussi d’ĂȘtre menacer de mort, je suis perdu = EnvoyĂ© Ă  abbepages _______________________________________ 24/09/11 Un converti d’AlgĂ©rie ! ——– Message original ——– Sujet Il est de mon devoir de remercier ce qui est la veritĂ© Date Wed, 31 Aug 2011 133731 +0100 De xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx Pour [email protected] Veuillez accepter mes Meilleures Salutations!! D’abord je remercie toute l’équipe derriĂšre ce site, puis je tiens a remercier monsieur l’AbbĂ© Guy PagĂšs pour son engagement pour la vĂ©ritĂ©, j’avoue qu’avant je ne connaissais pas ces rĂ©vĂ©lations sur l’islam [je crois que la cause est que les Ă©coles enseignent que ce qui a d’intĂ©rĂȘt pour eux] mais je n’étais pas aussi adorateur de cette religion, j’ai de la chance de refuser la soumission dĂšs mon jeune age, maintenant il est de mon devoir d’accepter que ce qui est vrai, non seulement de l’accepter mais de le prendre comme si elle Ă©tait toujours en moi, malgrĂ© le danger que courent les minoritĂ©s -dont je fais parti en AlgĂ©rie- LouĂ© soit JĂ©sus-christ, que sa paix soit avec vous!! _____________________________________________________ Merci de tout coeur gadollevshalom1948 Objet question merci de tout coeur, en tout cas vos vidĂ©os m’ont Ă©normĂ©ment appris et fortifier EnvoyĂ© Ă  abbepages 26/08/11 _____________________________________________________ Merci de tout coeur gadollevshalom1948 Objet question merci de tout coeur, en tout cas vos vidĂ©os m’ont Ă©normĂ©ment appris et fortifier EnvoyĂ© Ă  abbepages 26/08/11 _______________________________________________ Il voulait devenir Ă©vangĂ©liste ! Il ne le veut plus
 Merci pour cette vidĂ©o car je souhaitais depuis un petit moment Ă  devenir Ă©vangĂ©liste mais grĂące Ă  votre vidĂ©o vous m’avaient ouvert les yeux ! BontoAndBrakmo il y a 2 jours __________________________ Remerciement de Jessica, 17 ans. Bonjour, je m’appelle Jessica, j’ai 17 ans et je vis dans le sud 30 . Il y a dĂ©jĂ  un bout de temps je faisait quelque recherche sur la vierge marie, la religions ect .. Je suis tomber sur une de vos vidĂ©o puis j’ai consultais votre site et j’ai dĂ©couvert des rĂ©ponses Ă  mes questions. Pour cela j’aimerais vous remerciez de tout se que vous faites, toute ces vidĂ©o, tout le temps que vous y consacrĂ© c’est extraordinaire je vous encourage vraiment ! Bonne continuation Ă  vous. Jessica ____________________________ Il revient, lui-aussi Ă  la Maison du PĂšre ! Armo Petite question Bonjour, Je suis chrĂ©tien j’ai Ă©tĂ© baptisĂ© et ai suivi l’enseignement du catĂ©chisme au collĂšge. Pour autant, on ne m’a jamais demandĂ© mon avis et j’ai ingurgitĂ© tout ce que l’on me disait Ă  propos du Christianisme comme un enseignement scolaire supplĂ©mentaire, une sorte de leçon Ă  apprendre par cƓur. J’ai aujourd’hui vingt ans et je me pose des questions sur la religion. A la suite de la pratique ChrĂ©tienne posĂ©e comme habitude, comme obligation dans ma famille, j’ai pris du recul et me suis interrogĂ© sur Dieu, JĂ©sus et le Christianisme. De toutes ces annĂ©es de CatĂ©chisme, je retiens une chose la foi est une “affaire” entre Dieu et chacun de nous. Il ne faut pas passer par un intermĂ©diaire mais pratiquer la foi soi mĂȘme et trouver son chemin. Je suis donc un peu perdu. J’ai par bonheur trouvĂ© votre chaĂźne you tube et visionnĂ© quelques vidĂ©os. Vous ĂȘtes prĂȘtre, c’est pourquoi j’ai pensĂ© vous adresser ce petit mot. Pourriez vous m’indiquer un “point de dĂ©part”, une dĂ©marche Ă  suivre afin d’aborder mon rapport avec Dieu de façon plus sĂ»re et plus personnelle? Cela me serait d’un grand secours. En vous remerciant de toutes façons pour vos vidĂ©os aussi pertinentes qu’apaisantes, Armo’ EnvoyĂ© Ă  abbepages 13/08/11 ___________________________ Elle aussi est revenue ! Gloire Ă  Dieu ! AurĂ©lie — 16/07/2011 180519 Bonjour. Il y a quelques mois, je vous ais envoyĂ© un message privĂ© pour vous dire qu’une de mes amies insistaient pour que j’assiste Ă  un culte de l’église chrĂ©tienne Ă©vangĂ©liste, que je ne prenais aucun plaisir Ă  assister aux messes quand je me rendais Ă  l’église catholique et que les prĂ©dications que je tĂ©lĂ©chargeais et que j’écoutais depuis un site créé par des chrĂ©tiens Ă©vangĂ©listes me faisaient beaucoup de bien et me touchaient Ă©normĂ©ment. AprĂšs cela, j’ai voulu rencontrer ces personnes et assister au moins une fois Ă  un culte. Un dimanche, j’y suis allĂ©e avec mon amie, j’y ai Ă©tĂ© bien accueillie, j’ai rencontrĂ© des gens chaleureux, gentils, doux et comme par hasard, j’avais cette impression que la prĂ©dication Ă©tait pour moi. La premiĂšre fois, cela m’a fait drĂŽle d’ĂȘtre dans “leur Ă©glise” et je n’ai pas ressenti la prĂ©sence du Seigneur mais j’y suis encore et encore allĂ©e. J’y allais presque tous les dimanches, je m’approchais devant l’estrade et les pasteurs priaient pour moi comme pour tant d’autres personnes, j’avais ce dĂ©sir de me rapprocher du Seigneur. Je passais presque tous mes week-ends chez mon amie, j’étais de moins en moins Ă  la maison, je lisais beaucoup la Bible et je voulais constamment ĂȘtre avec mes frĂšres et soeurs de l’église. J’étais tellement zĂ©lĂ©e que j’ai osĂ© dire Ă  ma famille que j’étais devenue chrĂ©tienne et que je ne frĂ©quenterais plus l’église catholique. J’ai insistĂ© sur le fait que leurs croyances Ă©taient les mĂȘmes que celles de l’église catholique et que les seules diffĂ©rences Ă©taient qu’il n’y avait aucune statuette dans notre Ă©glise oui, Ă  ce moment lĂ , j’ai dit ça NOTRE Ă©glise et qu’ils pensaient, qu’aprĂšs avoir mis au monde JĂ©sus par la puissance du Saint-Esprit, Marie a eu d’autres enfants comme cela est Ă©crit dans la Bible. Bien que je tenais Ă  ces gens, que j’étais dĂ©cidĂ© Ă  renoncer Ă  certaines choses, j’avais toujours un doute en moi, je me posais pleins de questions et je refusais de croire que la Sainte Vierge a pu avoir d’autres enfants. Pour moi, c’était impossible. A partir de ce jour, je priais beaucoup le Seigneur pour qu’Il me montre le vrai chemin qui mĂšne Ă  Lui et qu’Il me fasse savoir si je me trompais de voie. Mes frĂšres et sƓurs de l’église ainsi que les pasteurs me rassuraient et me disaient qu’eux aussi Ă©taient passĂ©s par lĂ  la plupart d’entre eux ayant Ă©tĂ© catholiques avant de devenir chrĂ©tiens Ă©vangĂ©listes. Ce jour lĂ , j’ai mĂȘme osĂ© dire Ă  ma famille que je souhaitais prendre mon baptĂȘme Ă  l’église chrĂ©tienne. Certains membres de ma famille ont Ă©tĂ© attristĂ©s et irritĂ©s en mĂȘme temps, ils ne comprenaient pas mon choix et malgrĂ© ce qu’ils me disaient, je restais ferme, persuadĂ© que je faisais le bon choix, que je faisais tout cela pour Mon Seigneur. Je devais faire un choix ma famille ou le Christ. Quand j’ai expliquĂ© tout cela Ă  mon amie elle m’a dit que JĂ©sus n’était pas venu apporter la paix mais l’épĂ©e et que j’avais bien fait. Je voulais ĂȘtre tellement parfaite que j’enviais le zĂšle de certaines personnes de l’église. Quand spirituellement je me sentais loin du Seigneur, comme vide, je me sentais mal, j’étais triste et je me disais que c’était trop dure d’atteindre le Seigneur, que je n’y arriverais jamais. Les frĂšres et sƓurs de l’église ainsi que les pasteurs me disaient que c’était normal, qu’il fallait que je continuais Ă  chercher le Seigneur et que je reste en contact avec les frĂšres de l’église, qu’il ne fallait pas que j’abandonne, que le Seigneur m’a choisi et que je serai certainement une lumiĂšre pour ma famille. Un jour, alors que j’étais en week-end chez mon amie, elle m’a dit quelque chose qui m’a choquĂ© elle a dit que l’antĂ©christ n’était autre que le Pape, que Jean-Paul II reviendrait Ă  la vie et que beaucoup de monde croirait que c’est l’Ɠuvre du Christ, que le prochain Pape s’appellerait Pierre et que son nom correspondrait au nombre du diable ; j’ai pris peur et je me suis dit que ça allait trop loin. Beaucoup de frĂšres et sƓurs de l’église m’ont rassurĂ© en me disant que personne ne pouvait savoir qui est l’antĂ©christ que tout ceci Ă©tait faux mais le doute subsistait. Ayant par la suite trouvĂ© un emploi, je m’éloignais petit Ă  petit de mes frĂšres et sƓurs de l’église, je passais de moins en moins mes week-ends chez mon amie et je commençais Ă  me demander si je ne m’étais pas trompĂ©. J’ai parlĂ© de mes doutes Ă  mon amie elle m’a dit que le malin faisait tout pour m’éloigner du Seigneur et que je tombais dans son piĂšge, que cela arrivait parce que je m’apprĂȘtais Ă  prendre mon baptĂȘme et que le diable faisait tout son possible pour que je doute. Elle passait son temps Ă  critiquer l’église catholique, les catholiques, leurs façons de vivre qui sont contraire Ă  la volontĂ© de Dieu, les prĂȘtres qui d’aprĂšs elle n’ont pas les mains aussi propres qu’on le croit, les priĂšres catholiques qui sont d’aprĂšs les chrĂ©tiens dites avec la bouche mais ne vienne jamais du coeur. Moi je voyais les choses diffĂ©remment j’ai tellement priĂ© que le Seigneur me montrait que je me suis bel et bien trompĂ©e. J’ai fait le point et je me suis rendue compte que si je suis allĂ©e vers ces gens c’est parce que je me sentais mal dans ma peau, que depuis toute petite, je me suis toujours sentie Ă  l’écart, rabaissĂ©e, complexĂ©e et pour la premiĂšre fois, j’avais rĂ©ellement l’impression qu’on s’intĂ©ressait Ă  moi les pasteurs, frĂšres, soeurs de l’église m’envoyaient des textos et me tĂ©lĂ©phonais souvent, ils prenaient de mes nouvelles, Ă©taient contents de me voir, me prenaient dans leurs bras, m’invitaient Ă  des repas et journĂ©es Ă  thĂšmes, j’étais Ă©panouie et je voyais ce que je voulais bien voir. Aujourd’hui je remercie le Seigneur de m’avoir montrĂ© Sa voie, de m’avoir libĂ©rĂ© parce que je me sens mieux dans ma peau. GrĂące Ă  Dieu, je n’ai pas prie mon baptĂȘme et j’ai toujours le dĂ©sir de me rapprocher de Dieu, de faire sa volontĂ© mais je ne me mets plus la pression et j’ai conscience Ă  prĂ©sent que nous servons un Dieu d’amour et de misĂ©ricorde, toujours prĂȘt Ă  nous pardonner quand nous tombons et que la messe est quelque chose de sĂ©rieux, que le Christ y est prĂ©sent. Ayant cĂŽtoyer ces personnes, je me rends compte qu’une grande majoritĂ© d’entre eux sont devenue chrĂ©tiens Ă©vangĂ©listes parce qu’à un moment de leur vie, ils se sont sentis mal, ont rencontrĂ©s de graves problĂšmes matĂ©riels ou de santĂ©, ont eu besoin de soutient et d’ĂȘtre Ă©coutĂ©. Je remercie le Seigneur car il m’a fait une grande grĂące en me retirant de cette Ă©glise. J’envisage de mettre mon tĂ©moignage sur le site mais en version courte bien sĂ»r mais je tenais Ă  vous envoyer la version longue. MERCI pour toutes les vidĂ©os que vous mettez sur le site et qui m’ont beaucoup aidĂ© dans mon choix. Effacer la lettre Avertir la rĂ©daction » Ecrire une rĂ©ponse ______________________________ Jules est revenu Ă  la Maison ! Jules613 Salutations et recommandation/question. Bonjour mon PĂšre, Si vous ne vous souvenez pas de moi, je m’appelle Jules, je me suis re-converti » ou plutĂŽt converti pour la premiĂšre fois au catholicisme l’annĂ©e derniĂšre, du protestantisme, en partie grĂące Ă  vous. Nous avons Ă©changĂ© des mots, et vous m’aviez recommandĂ© Un appel Ă  l’amour» de Sor Josefa MenĂ©ndez ainsi que le Dialogue» de Ste Catherine de Sienne. Ce dernier, je suis encore en train de le lire. Il est merveilleux et trĂšs puissant. J’écoutais beaucoup vos messages et j’en Ă©tais bien nourri. Je suis toujours reconnaissant pour l’aide que vous m’avez portĂ©. J’espĂšre que tout se passe bien de votre cĂŽtĂ©. Par manque d’accĂšs Ă  l’Internet je n’ai pas pu suivre autant ces derniers mois. Je vois que vous publiez aussi des messages destinĂ©s aux catholiques de sujets variĂ©s de la foi et non seulement sur l’Islam, et je voulais vous demander ce que vous pensez de l’usage si commun dans notre Église de ministres extraordinaires» de la Communion, dans des situations totalement non-extraordinaires. C’est-Ă -dire, utiliser des ministres autres que les prĂȘtres ou des diĂącres, des personnes non-consacrĂ©es, pour distribuer la Communion aux fidĂšles, et ce, mĂȘme quand les Ă©glises sont pratiquement vides. Parfois, dans de rares cas, j’ai vu les prĂȘtres laisser entiĂšrement la tĂąche aux servants de Messe tandis qu’ils Ă©taient assis. Donc ce n’est pas dans un esprit de rancune ni de condamnation mais d’apporter la question Ă  la lumiĂšre. Ici c’est tellement frĂ©quent, je ne sais pas comment c’est en France. On dirait que c’est un abus si frĂ©quent et si simple» ou mĂȘme innoffensif» que la plupart des gens ne s’en rend pas compte. Mais j’ai vu vos clips sur comment communier de maniĂšre digne, alors je me demandais si vous n’aviez eu l’idĂ©e de poster un message sur cette derniĂšre question aussi. Cela pourrait aider beaucoup de gens Ă  avoir un plus grand respect pour la Communion. Qu’en pensez vous ? Encore, juste une suggestion, mais peut-ĂȘtre cela puisse-t-il porter de bons fruits pour la charitĂ©. Quoique soit votre rĂ©ponse, merci beaucoup mon PĂšre, et j’espĂšre toujours que le Seigneur bĂ©nisse votre apostolat ! Union de priĂšre, AmitiĂ©s, Jules EnvoyĂ© Ă  abbepages ___________________________________ 14/07/11 “Vos vidĂ©os ont changĂ©es ma vie et ma vision du Christ et surtout de la souffrance “ ElĂ©onore bonsoir Cher AbbĂ©, J’ai une question assez personnelle, j’aurais besoin que vous m’apportiez des informations sur 
 Je cherche dans vos vidĂ©os, mais je n’ai pas encore trouvĂ©. Je vais encore regarder. Si vous avez besoin de m’envoyer des documents, vous avez mon mail, mais je peux vous le redonner. Je vous remercie encore pour tout, vos vidĂ©os ont changĂ©es ma vie et ma vision du Christ et surtout de la souffrance. Je comprends mieux maintenant pourquoi nous souffrons. Merci de tout mon coeur. AmitiĂ©s ElĂ©onore EnvoyĂ© Ă  abbepages __________________________________________ 13/07/11 Merci Seigneur ! Sur Youtube
 abbepages grace Ă  vous j’ai un autre regard sur les catholiques et je continues Ă  vous Ă©couter entre autres pour en savoir toujours plus, mes amitiĂ©s et que le seigneur jĂ©sus christ vous bĂ©nisse! dida3111 il y a 11 heures __________________________________________ tensov335 Bonsoir Vous savez, je suis juste un jeune de 16 ans on m’a toujours dit que j’étais chrĂ©tien non-pratiquant mais c’est la premiĂšre foi que je rencontre un prĂȘtre. Pour moi la religion est mystĂ©rieuse mais je me pose des questions des fois, vous allez me prendre pour un fou mais une foi, je sĂ©journĂ© en Bretagne, en pleine nuit je voulais prendre l’air et j’ai vue une chose trĂšs Ă©trange, une bĂȘte je crois, au dĂ©but j’ai pas comprit se que s’étai mais, elle avais des sabots enfin une bĂȘte vraiment trĂšs Ă©trange, de couleur rouge avec des yeux noir. j’ai eu trĂšs peur mais cette crĂ©ature c’est approchĂ© de moi et ma touchĂ© et j’ai senti une grosse brulure, j’ai couru j’ai mĂȘme criĂ© et mon pĂšre est venu et mĂȘme elle a disparu aussi tĂŽt. j’ai peur depuis et il m’arrive souvent des chose Ă©trange, je vous cache pas que j’avais besoin de le dire mais Ă  une personne religieuse comme vous. Au faire il y’a une chose Ă©trange la, quand je vous Ă©crit ce message j’ai les yeux qui pleure et qui son rouge je sais pas pourquoi. EnvoyĂ© Ă  abbepages _______________________________ 29/06/11 GrĂące Ă  une vidĂ©o Michel ne pĂšche plus ! toraul5911 Objet combattre les forces du mal bonjour mon pĂšre,ce matin j ai Ă©ssayer de parler Ă  mes collĂšgue de travail de dieu,de ce qui ce passerais apres leurs morts si il ne ce repentais pas,alors ce fĂ»t une grande moquerie,certains blasphĂšmais pendant que d’autre ce moquais,y en Ă  qui s’amusais a dire que l’enfer c’etais qu’une partie d’amusement,bref pleins de mĂ©pris me fut envoyĂ©,devant ce flot d’outrage envers notre dieu qui est aussi le leurs,j ai terminĂ© la discussion en leurs disant que tant qu’ils sont en vie sur cette terre,que tout etais possible pour sauvĂ© leurs Ăąmes,j’ai envoyĂ© un message de repentence,en crois pas que j’arriverais a changer leurs vies,mais je peut cependant priĂ© pour eux,ce soir a 18h j ai une adoration Ă  l’eglise de cambrai,je prierais pour frĂšre sachez que depuis que j’ai lut votre video sur la masturbation,ben j’ai pris contrĂŽle de moi et cela fait dĂ©ja 1 mois que je ne me rabaisse plus a cette pratique,je ressent l’aide de dieu et c’est grace a vous que le dĂ©clic est venu,merci pour votre sais que je ne mourrais pas parfait,car seul jĂ©sus est parfais,mais en essayant de vivre comme lui ben,j’arrive a Ă©viter les piĂšges du mon frĂšre. Michel EnvoyĂ© Ă  abbepages ______________________________________________________ 16/06/11 Une conversion en chemin
 Merci de le soutenir de vos priĂšres ! llireball9333 Doute bonjour je me prĂ©sente je suis llireball est je suis musulman et je me pose beaucoup de question sur les religions en gĂ©nĂ©ral principalement les 3 religions monothĂ©iste Et comme vous ĂȘtes une figure qu’on retrouve beaucoup sur la toile concernant les religion je voudrai avoir votre point de vue gĂ©nĂ©ral sur ces 3 religions. EnvoyĂ© Ă  abbepages ___________________________ 16/06/11 Les vidĂ©os ravivent en lui “l’envie de ne pas decevoir notre dieu” tttaul59400 Objet combattre les forces du mal Bonjour mon pĂšre,merci pour votre rĂ©ponse chaque vidĂ©o de vous que je regarde ravive en moi l’envie de ne pas decevoir notre dieu,Ă  mon travail il y a des hommes qui ne crois pas en dieu,malgrĂ© mes dires il rejete le fait que dieu exciste,ils ce moquent,comment pourrais je les faires changer d’avis ,si j y arrive car je crois que c’est eux seul qui peuvent decider de leurs choix,alors comment puis je influencer leurs choix? merci mon frĂšre,je crois que c est ainsi via divers mode de communication “internet,mail,radio,tv,etc” que nous pouvons nous entraider. EnvoyĂ© Ă  abbepages _______________________________ 14/06/11 “Il a vu la diffĂ©rence” ! Pina Callerame 27 mai, 0424 Signaler mon fils ma fait Ă©coutĂ© sur le net sur le coran. je vous remercie de tt ce que vous dite. avant mon fils Ă©coutait tt sur le coran et maintenant avec la grĂące de l ESPRIT SAINT il a vu la diffĂ©rence. il est pour la bible chrĂ©tienne. merci encore et que DIEU VOUS PROTÉGÉ __________________________________ Sophie a remportĂ© une belle victoire. Extrait. 
 Je ne sais si ce projet et vrai ou non mais j’ai compris qu’il y a pas de quoi s’inquiĂ©ter finalement. Je vous ai fais part de mon point de vue que ceci ressemble mystĂ©rieusement Ă  ce que prophĂ©tise le Christ voilĂ  tout, j’attends de connaĂźtre la votre au sujet de ces versets car je ne suis pas l’interprĂšte garantie de Dieu j’avoue. Toutefois, j’ai compris Ă  prĂ©sent que j’ai pas Ă  me prĂ©occuper de cela. Tant que j’ai foi en JĂ©sus je serai sauvĂ©e comme Il nous l’a dit ” Je suis le Chemin, la VĂ©ritĂ© et la Vie. Nul ne vient au PĂšre que par moi ” Jn Vous avez parfaitement raison mon PĂšre lorsque vous me dites “Cherchez Ă  entrer toujours plus profondĂ©ment dans Son coeur. LĂ  vous serez Ă  l’abri du DĂ©mon et tous ses piĂšges Mt et c’est ce que je vais faire. Merci beaucoup mon PĂšre ! DĂ©cidĂ©ment sans vous je sais pas ce que j’aurais fais. Une chose est sur si j’aurais vĂ©cu ceci en Ă©tant musulmane, Ă  l’heure qu’il est j’aurais Ă©tĂ© totalement dans la dĂ©tresse et le dĂ©sespoir et un imam m’aurait dĂ©jĂ  pris pour une folle. Je vous remercie encore du fond du coeur dĂ©jĂ  pour vos vidĂ©os car c’est elle qui m’ont convertie, merci pour tout vos conseilles que je vais appliquĂ©e sans relĂąche et merci de m’avoir Ă©coutĂ© et enseigner qu’il faut toujours se rĂ©fugier en Dieu quoi qu’il arrive ! Encore un grand merci de tout coeur mon PĂšre
 “Oui, Dieu m’est tĂ©moin que je vous aime tous tendrement dans le cƓur du Christ JĂ©sus ! ” Ph 1. Sophie ____________________________________ Ashwak XXXXXX 2 mai, 1027 Signaler mon cher pere depuis hier ca ne vas pas ..jusqua aujourd’hui ..ou la mort de ben laden en television
un argument entre mon pere et moi a mener qu’il m’a frapper a cause dela sorat 8-67ET 8-69 QUE J’AIS PRIS DE VOTRE VIDEO pour dire ce que ben laden a mentionner en experience de meurtre qu’il a fais
mon pere m’as frapper et ma insulter et insulter le chist car je leur avais dis mon choix il ya quelque temps
il ne veux plus que je reste a la maison..il m’a dis de partire suivre le chist 
j’ais les larmes aux yeux je ne sais pas quoi faire 
tout est plus difficile et tout les voisins savent maitenant pourquoi je dois partire de ches mes parents
mon pere ne veux plus de moi et il a dis qu’il n’a plus de fille
mon pere je sais que vous ne pouvais rien faire mais je n’ais personne pour en parler ..prier pour moi ____________________________________ Ca y est, Pierre est baptisĂ© ! Pierre Audia 24 avril, 1032 Signaler Bonjour mon pĂšre ! Peut-ĂȘtre m’avez-vous oubliĂ©, je vous avais Ă©cris il y a plus d’un an pour avoir un renseignement sur la confession en vous ayant demandĂ© s’il Ă©tait possible de se confesser sans ĂȘtre baptisĂ©. J’ai reçu le baptĂȘme hier et je tenais Ă  vous mettre au courant, car grĂące Ă  vous j’ai Ă©normĂ©ment pu enrichir ma foi ! Vous faites partis des gens qui ont solidifiĂ© ma foi et Ă  qui je dois Ă©normĂ©ment. Malheureusement les hommes comme vous manquent beaucoup dans notre pays, c’est pourquoi je voulais vous montrer mon admiration et mon respect. Maintenant que je suis baptisĂ©, je vais enfin pouvoir vivre entiĂšrement ma foi, c’est la plus grande joie que j’ai reçu dans ma vie ! _______________________________________________ Cette video aurait elle eu son effet ? Cher AbbĂ© Pages Vous avez fourni une video que j’ai reprise sur des profils et groupe facebook indiquant que Mahomet n’avait en fait pas existĂ© , que ce prĂ©nom Ă©tait attribuĂ© Ă  la plupart des chefs de tribus de l’épĂŽque, ce qui parait logique au vu des 600 000 hadiths. Je l’ai envoyĂ© Ă  un français converti depuis dix ans , longue barbe avec femme voilĂ©e , et , depuis, je n’ai plus aucun nouvelle ! Cette video aurait elle eu son effet ? _______________________________________________________________ Et une demande de baptĂȘme ! Une ! VaygrES BaptĂȘme Bonjour/bonsoir mon pere , Voila sa fait dĂ©ja de nombreuses annĂ©es que j’aimerais me faire baptiser , car je ne l’ai pas Ă©tait Ă  ma naissance , malgrĂ©s qu’a ma naissance mes parents croyaient en Dieu et y croit toujours mais pour des problemes familliaux et raisons X je n’ai pas Ă©tais baptisĂ©. Je n’arrives pas Ă  me concerter sur le choix de l’eglise et ou le faire. Baptiser vous les gens ? car si possible j’aimerais et j’en serais heureux d’ĂȘtre baptiser par un pretre compĂ©tent comme vous. Si oui avez vous une chappelle ? une Ă©glise ? Merci de votre rĂ©ponses. Alleluia EnvoyĂ© Ă  abbepages Bloquer cet utilisateurMarquer comme spam RĂ©pondreRĂ©pondre Ă  tousSupprimer __________________________________________________ 11/04/11 Donner Ă  rĂ©flĂ©chir en comparant
 Rien de tel ! bonsoire Entre Vous et Ashwak XXXXXXX Ashwak XXXXXX 20 mars, 0004 Signaler mon pere comment allez-vous?? j’etais impeux malade ..c’est pour ca je ne vous ais pas ecris.. je vous remercie de tout coeur de ce que vous faite pour moi tout pour jesus qui nous aime je vais bien mon pere ,,je vous suis ici et sur l’autre page aussi ..ca m’aide de comprendre profondement l’islam qui aveugle et la vrais parole de dieux..car tout ce que vous dite sur le paradis de l’islam etais ma premiere question pourquoi le paradis offre des femmes pour l’homme et de l’alcool ha ha ha mon pere croyer moi tout est claire si le pecher est un pecher sur terre et la femme sont voiler comment dieux offre tout ca au paradis??/tout ce que vous avais citer sur le paradis de l’islam etais des questions pour moi avant que je devienne chretienne donc cette video est tres importante pour bq de musulman ..ils vont commencer a reflechire de cet video et chercher la vrais parole de dieux ..comme moi j’ais commencer a comparer le paradis de l’islam et le paradis de la bible..mon pere merci pour ce que vous essayer d’accomplire pour moi et bq d’autre sur terre qui ne demande que la veriter 
 ____________________________________________________ Prions pour elle
 bonjours j ai regarder des video a vous sur l faite je metter convertie pendant 3 ans a l abord pour en savoir plus,j etait nĂ©e chretienne,puis je m etait convertie a l islam et j ai subi une mauvaise epreuve,quand j ai quittĂ© l islam j etait revenue a mon ancienne maintenant je suis plus aucune religion,enfaite je sais pas pourquoi j ai toujours eu des doutes,est c est a cause de c est doutes que j ai tournĂ©e en je dit que j etait chretienne,j etait evangeliste et ils ont une pratique qui me fait peur,c est surtout leurs parler en langue,sa fait tres meme si je suis plus aucune religion,que croie toujours en DIEU est en je me sent telement arrive pas a dicerner ce qui est juste ou j etait musulmane j ai subi une mauvaise epreuve de la part de mon ex vous raconte en me suis pas convertie a l islam pour me marier,j etait convertie parce que je croyai que c etait cela le chemin,on coyant sa les doutes me vener comme meme,on me disait que c est doutes vienne peut etre du ai continuer a suivre cette religion,au debut on me fait croire que la femme en islam a une bonne place,c est ce que je plus j avancer plus je remarquer que enfaite la femme musulmane avait presque rien droit de faire,mais on me disait que c est un bienfait de femme dans l islam est semblable au un jours une fille ma parler de son frere,elle ma montrer une photo de lui,c etait un barbue,mais j ai dit oui pourquoi soeur c etait l intermediere entre moi et lui,car dans l islam le future couple non pas le droit d etre seul sauf accompagner d un m etait marier avec lui,le premier moi tout aller bien,mais vers le deuxieme mois,c est la qu il a commencer a etre dur,il me laisser plus sortire du tout,je devait rester a la maison 24h sur 24,j avais mes volets baisser toute la journĂ©e,et si on devait sortire pour voir la famille,je devait metre la burka le voile qui cache tout le visage,j avais pas mon mot a dire,il comment a lever la main sur moi,il me disait que la femme doit obeir a son mari que le prophete a dit que si la femme pouvez se prosterner devant un autre que dieu sa serai se prosterner devant son mari,j avais plus le droit d avoir des amies,j en n avait telement marre ,que un soir quand il est aller a la mosquĂ©,j ai appeller ma mere,j ai tout raconter et son vite venu me chercher,je me suis sauver le temp qu il etait pas a la l islam n est pas une religion faite pour la femme,c est pas une religion d amour,c est plutot une religion de soumission ,de en tout cas pour les video que vous avez fait sur l islam,sa montre la vrai face de cette religion horrible. _____________________________________________________ blasteurdu59 Objet LouĂ© soit JĂ©sus-Christ ! Merci Ă  vous AbbĂ© PagĂšs ! Donc je vais essayĂ© de vous rĂ©pondre convenablement ! En quelque sorte avant ma conversion, j’étais en dĂ©pression. Je cherchĂ© un but Ă  mon existence. J’étais d’abord sataniste donc athĂ©e. Je me suis ensuite intĂ©ressĂ©e par le new age car je savais qu’un monde spirituel exister. Par la suite j’ai commencĂ© Ă  faire des pratiques occulte pour essayĂ© d’allĂ©gĂ© mes peines et trouvĂ© un moyen de comblĂ© mon manque. Mais je me rendĂ© compte que tout ce que je faisais, ne remplissait pas ce manque. Donc j’étais toujours dans mon mal ĂȘtre Ă  essayer de trouver un but Ă  mon existence. Par la suite j’ai trouvĂ© un tĂ©moignage d’Allan Rich ” sauvĂ© de l’occultisme”. C’est Ă  ce moment la que je me suis renseignĂ© sur le christianisme. Je trouvais toute rĂ©ponse Ă  mes question, mais j’essayais de comprendre pourquoi le christianisme est considĂ©rĂ© comme une fausse religion. C’est Ă  ce moment la que j’ai trouvĂ© une vidĂ©o de vous Ă  propos de la religion islamique. Quand vous aviez dĂ©cris le paradis d’Allah, cela m’a vraiment fais sourire la façon dont vous l’aviez dĂ©cris. Car j’ai compris que leurs paradis ne valait pas mieux que ce monde lĂ . Remplis par le pĂ©chĂ©. Par la suite j’ai commencĂ© Ă  allĂ© sur des sites chrĂ©tiens pour mieux connaitre pourquoi toute cette souffrance sur ce aussi commencĂ© le Nouveaux Testament pour connaitre la vie de JĂ©sus-Christ et de comprendre pourquoi certaines choses se font appelĂ© pĂ©chĂ©. C’est grĂące aux paraboles que j’ai compris pourquoi. Je me suis aussi intĂ©ressĂ© aux tĂ©moignage d’internaute, quand ils ont Ă©tĂ© sauver par jĂ©sus. C’est grĂące Ă  ceci que j’ai fais la priĂšre du Salut. Depuis ce jour je suis content d’avoir compris le but de ma vie et de savoir que Dieu n’est pas ce que l’islam prĂ©tend. Mais le problĂšme c’est que par moment j’ai du mal Ă  me rĂ©jouir que jĂ©sus m’a lavĂ© de mes pĂ©chĂ©s. Mon manque de fois est dĂ» au faite que je n’ai pas de relation avec JĂ©sus. Donc j’essaye de savoir en quelque sorte comment trouver ce contacte. Donc voila ou j’en suis Ă  ma conversion. Et malheureusement non je ne suis pas baptisĂ© car mon pĂšre est contre vue qu’il est musulman. Mais d’aprĂšs ce que j’ai sue, le baptĂȘme est plutĂŽt symbolique. Comme rendre un Jean bleu tout blanc. Je vous remercie de m’avoir contactĂ© car je sais que c’est grĂące Ă  Dieu que j’ai eu ce message de vous et qui me permet d’avancĂ© dans ma conversion. Car j’ai priĂ© pour ĂȘtre aidĂ© Ă  augmentĂ© ma foi. Bonne journĂ©e Ă  vous ! EnvoyĂ© Ă  abbepages Bloquer cet utilisateurMarquer comme spam RĂ©pondreRĂ©pondre Ă  tousSupprimer ______________________________________________ 20/03/11 Merci de prier pour lui. Bonjour, Pour commencer, je ne suis pas chrĂ©tien, et je ne crois plus Ă  cet islam qui appel le sang, le mĂ©prit de la femme, la charia, et encore moins les barbus assassins. j’avais mes anciens pratiquer un Islam par ignorance, mais paisible et de paix; hors cet Islam n’existe plus, reste cet Islam importĂ© et imposĂ© d’Afghanistan, qui n’a rien de tolĂ©rant, sans le moindre respect pour l’humain ni pour toutes autres religions et cet Islam ne sera jamais le mien, mais je crois au Dieu 15mAAT Sur la vidĂ©o “Qui est Allah ? 1” sur Youtube _____________________________________________ Sofia a fait vite et bien beaucoup de chemin ! SofiaAbdel67 Commentaire sur votre vidĂ©o L’hĂ©ritage de la RĂ©forme 1. abbepages Oui en l’espace de peu de temps l’Esprit Saint ma vraiment plus appris sur le christianisme que si je suivais des court de catĂ©chisme ! Car je me suis mis Ă  connaĂźtre des versets de la Bible par coeur ! Et j’ai parfaitement compris pourquoi seul l’Eglise catholique est la vrai confession et pourquoi les protestant, Ă©vangĂ©liques chez qui je voulait me convertir avant ont tort
 Il faudrait que chaque chrĂ©tien soit catholique comme vous, comme moi, comme le Seigneur ! Miniature701Ajouter Ă AjoutĂ©e Ă  la file d’attente L’hĂ©ritage de la RĂ©forme 1. Comme l’islam qui n’existe que pour remplacer le christianisme, le protestantisme n’existe qu’en s’opposant, en protestant », en rejetant des Ă©lĂ©ments vitaux de la foi et de la vie catholique, que sont notamment la hiĂ©rarchie de l’Eglise, le cul
 ________________________________________ 25/02/11 feuinterdit des musulmans je me porte messager de la sagesse de vos paroles pures beaucoups d’arabes me posent des questions je les envoies a vous pour se convertir au christ car ils doutent je pense de l’islam. vous me donnez une force imcommensurable mon pĂ©re par vous je suis heureux de vivre EnvoyĂ© Ă  abbepages Bloquer cet utilisateurMarquer comme spam RĂ©pondreRĂ©pondre Ă  tousSupprimer _____________________________ 14 fĂ©v 2011 Convertie pcq elle a trouvĂ© non la peur de l’enfer, mais l’amour ! Saint Dimanche ! Soraya Abdelaziz 13 fĂ©vrier, 0302 Signaler C’est pas grave ! Vous avez bien fait ! Entre nous mon PĂšre, j’en avais assez que ses personnes sur votre mur m’accuse en mensonge Ă  tort et Ă  travers, juste parce que Ă  premiĂšre vu, je suis une fille excentrique
 mais vous inquiĂ©tez pas mon PĂšre, mon excentricitĂ© est juste un genre que je me donne pour montrer que j’existe, je ne dĂ©sire pas induire en tentation, c’est pas mon but, je m’entends d’ailleurs jamais avec les garçons, je me sens inutile et seule dans la vie, je suis pas en bon terme avec ma famille non plus
 c’est pour ça que je fait paraĂźtre que je suis une fille sulfureuse alors que intĂ©rieurement non ! C’est pour ces mĂȘmes raisons que je me suis convertie au catholicisme, j’avais l’impression que personne m’aime et en regardant vos vidĂ©os, j’ai vu une chose ! J’ai vu que vous parliez toujours de l’amour de DIEU, que Dieu aime le monde et que Dieu nous aiment
 pour moi ceci Ă©tait si diffĂ©rent de la conception d’Allah dans l’islam alors j’ai eu l’impression aprĂšs ĂȘtre totalement aimĂ©e par le Christ et ĂȘtre en paix, voilĂ  mon PĂšre en fait j’ai besoin d’ĂȘtre aimĂ©e et je suis contente d’ĂȘtre rentrĂ©e dans la grande famille chrĂ©tienne ! Excusez moi mon PĂšre, demain j’irai pas Ă  la messe, je serai sans doute pas d’humeur pour mais je vous souhaite un Saint Dimanche Ă  vous Ă©galement mon PĂšre ! Que Dieu nous aiment ! ____________________________________ Comment aider notre tunisienne ? ashwa1000 Objet bonsoire bonsoire mon pere
.comment allez vous?? merci de m’avoire appeller au telefone!!!! cela ma bq emmue 
j’essay le maximum d’etre passiante ,des fois j’ais les larmes aux yeux et je n’arrive pas a cacher ma tristesse de ne pas pouvoire vivre en paix et toujour se cacher ,,prier pour moi mon pere pour que je puisse avoire ma nationalite francaise pour que je serais proteger 
je n’arrive pas a bouger de chez moi ..pas d’eglise 
pas de chretien
ma soeur raja ma dis quel part a jerusalem le 22 de ce mois elle est gentille..elle ma dis d’aller a la cathedrale de tunis
la ou je pourais faire mon bapteme et elle m’a dis d’etre prudente 
 et me rensegner pour le consulat francais pour demander mon extrais de naissance ..mais je sais la reponse mon pere il vont me dire que je devrais etre residente en france au moin pendant 5 ans pour pouvoire obtenire mon passport francais
mon bute n’est pas de pouvoire partire en europe pour m’amuser!!! non mon droit est de retournee dans mon pays natale et pratiquer ma relugion tranquillement aller tout les dimanches a la messe avoire des amis chretiens et un jour rencontrer un homme chretien pour partager ma vie et fondre une famille
SURTOUT PAS UN MUSULMAN j’ais 33 ans et ma famille me demande pourquoi je refuse pas mal d’homme pour me marier
je veux juste vivre en paix et s’eloigner d’ici la ou les musulmans ne fais que montrer leur haine et leur confiance totale qu’ils sont les meilleur
.mon pere je ne me sens pas bien des qu’ils parlent de l’islam je suis entouree de mosquer et de haine 
je sais qu’il faut que je donne ma fois en christ et il as un plan pour moi et que je dois laisser dieux diriger ma vie ..et c’est ca d’on j’ais peur ma fois ne s’agrandirais pas si je suis seule entre c musulman et c mosquer que j’entend toute les 5 fois par jour 
je vous ecris seullement parce que je suis une chretiene qui veux aussi se confesser a vous mon pere est-il possible de me confesser entre moi et dieux???pour qu’il me pardonne ou il faut un pretre ??/ vous voyer mon pere il ya bq de chose que j’ygnore mais j’aime bien vous ecrire ce que je sens maintenant c plus fort que moi..et vos conseilles seront tres importante pour moi
croyer vous mon pere ,que si je parle de ma nouvelle relugion il seras facile d’avoire mon passeport francais??de toute facon mon pere votre avis est important pour moi merci de tout mon coeur EnvoyĂ© Ă  abbepages ______________________________________ 13 fĂ©v 2011 Si le diable veut ma peau, il n’aura pas mon Ăąme ! Abbepages le Sam 12 FĂ©v – 013 De xxxxxxxx À [email protected] Sujet No Subject Date Fri, 11 Feb 2011 185259 +0000 GMT 11/02/2011 195259 Bonjour mon PĂšre, On ne se connaĂźt pas particuliĂšrement mais je voulais vous fĂ©liciter pour toutes vos Ă©tudes que vous mettez en ligne. J’ai besoin de connaĂźtre la bible et la thĂ©ologie sous toutes ses formes et je pique un peu par ci un peu par lĂ . Je suis d’origine de la Nouvelle-CalĂ©donie un territoire d’Outre Mer mais en ce moment nous sommes sur Toulouse pour 3 ans pour les Ă©tudes Ă  mon mari. Je suis mariĂ©e Ă  un Protestant rĂ©formĂ© et moi j’ai gardĂ© ma religion catholique et comme je suis en congĂ©s de maternitĂ©, j’en profite pour approfondir sur le sens cachĂ© de la bible et des autres religions. VoilĂ  juste pour vous dire que vous Ă©tiez la rĂ©ponse Ă  toutes mes questions sur l’islam et les rĂ©formes protestantes. Et je prie que Dieu vous garde et que le sang de JĂ©sus Christ vous protĂšge avec l’aide de Saint Michel Archange parce que vous dĂ©noncez des tas de choses que le diable va vouloir votre peau. Bon courage Ă  vous. _________________________________ Notre tunisienne qest vraiment en train de se convertir ! Gloire Ă  Dieu ! ashwa1000 Commentaire sur votre vidĂ©o Allah et l’ADN. je suis tout a fais daccord avec vous mon pere 
et c’est grace a vos videos que j’y vois claire sur l’islam
 que dieux vous protege abbepages Miniature300 Ajouter Ă  AjoutĂ©e Ă  la file d’attente Allah et l’ADN. ALLAH ET L’ Dans le Coran, pour dĂ©terminer la culpabilitĂ© des prĂ©sumĂ©s violeurs, Allah a Ă©tabli une procĂ©dure basĂ©e sur des tĂ©moignages choisis Coran Les “tĂ©moignages choisis ” sont en principe destinĂ©s Ă  Ă©tablir la justice
. 8 fĂ©v 2011 _________________________________________________ Une si belle conversion
 grĂące Ă  quoi ? Re LouĂ© soit JĂ©sus-Christ ! Ça fait plaisir de recevoir votre message! Je suis fan de vos vidĂ©os depuis plusieurs mois dĂ©jĂ . J’aime beaucoup votre façon d’enseigner. Vos propos sont clairs, votre attitude est posĂ©e et digne. J’aime pas mal toutes vos vidĂ©os, mais celle qui m’a fait rĂ©agir et m’a fait me poser de sĂ©rieuses questions, c’est votre vidĂ©o sur les protestants. Je vous ai trouvĂ© dur dans vos propos, je ne sais pas si vous vous souvenez de mes commentaires?
 J’étais fĂąchĂ©e contre vous, surtout quand vous avez conclu s’ils savaient qu’ils vont en enfer
’. Mais la colĂšre passĂ©e, je pense que cette vidĂ©o m’a Ă©tĂ© trĂšs salutaire! Ça m’a permis d’entreprendre des recherches de mon cĂŽtĂ© et de me faire une idĂ©e plus juste. Je n’allais plus Ă  l’église catholique depuis fort longtemps. On entendait parler dans les mĂ©dias de toutes sortes d’abus sexuels commis par des prĂȘtres. Moi-mĂȘme Ă©tant une survivante d’abus sexuels, j’avais donc rejetĂ© le catholicisme en bloc. J’ai jetĂ© le bĂ©bĂ© avec l’eau du bain, comme on dit par chez nous. Mais en vous Ă©coutant enseigner, je vous ai tout de suite aimĂ©. Je me suis dit voilĂ  quelqu’un d’intelligent, d’articulĂ©, qui a la foi catholique et qui est convaincu. Peut-ĂȘtre qu’il sait des choses que je ne sais pas, que je m’suis dit. Aussi, j’ai vu plus tard une autre de vos vidĂ©os qui dit essentiellement que beaucoup de prĂȘtres sont dans l’erreur. Ça m’a fait du bien de vous l’entendre dire parce que c’est vrai, et qu’on commence tout juste Ă  entendre la vĂ©ritĂ© de la part du clergĂ©. La derniĂšre fois que j’étais allĂ©e dans une Ă©glise catholique, c’était en 2001. Ma fille avait huit ans et elle m’accompagnait. Nous Ă©tions assises complĂštement Ă  l’arriĂšre et il y avait environ vingt rangĂ©es de libres devant nous. Un homme est entrĂ© dans l’église et s’est assis directement derriĂšre nous, sur le dernier banc. Je ne vous ferai pas des dessins, mais disons que j’ai entendu des bruits
 des petits grognements! Et des chuchotements Ă  mon oreille. Heureusement, ma fille ne s’est rendu compte de rien! Ce n’est pas la premiere fois que ce genre de chose m’arrive. J’ai 43 ans maintenant, et je dois avouer que j’ai toujours attiré’ des comportements indĂ©cents de la part des hommes depuis que je suis toute petite. Le fait que ça arrive dans une Ă©glise m’a fait beaucoup de peine. Je me suis levĂ©e, j’ai pris ma fille par la main sans regarder derriĂšre, et nous sommes sorties de l’église. Je me suis promise de ne plus jamais remettre les pieds dans cet endroit. J’ai pris cet incident comme un mauvais augure, comme un signe
 J’avais tort de penser cela, mais Ă  l’époque, j’en Ă©tais convaincue. Je pense que le Seigneur ne m’a jamais abandonnĂ©e pendant mon errance’. lI m’a fait des petits signes, de temps en temps, pour me montrer la vĂ©ritĂ©. Et tranquillement, patiemment, il m’a ramenĂ©e vers lui. Je le rĂ©pĂšte, vos vidĂ©os y sont pour quelque chose. Merci beaucoup du temps que vous passez Ă  nous enseigner la parole de Dieu, c’est apprĂ©ciĂ© plus que vous ne le savez! Vous pouvez me croire, vos vidĂ©os sont ESSENTIELLES. Il y a beaucoup d’ñmes en quĂȘte de vĂ©ritĂ©. Je ne remettrai pas en question votre façon de terminer en disant s’ils savaient qu’ils vont en enfer’ parce que je sais que c’est ça qui dĂ©clenchĂ© ma quĂȘte de vĂ©ritĂ© et ça a Ă©tĂ© salutaire dans mon cas. Mais je me demande cependant s’il n’y aurait pas une autre façon de rĂ©veiller’ les gens sans les condamner Ă  l’enfer. Je dis ceci simplement parce que je pense que certaines personnes pourraient rĂ©agir dans le sens opposĂ© de ce que vous souhaitez
. Ceci dit, je fais entiĂšrement confiance au Saint-Esprit qui vous habite pour qu’il vous guide Ă  ce sujet. Et si le Saint-Esprit vous dit de continuer Ă  dire cette phrase, ainsi soit-il! Je vous embrasse cordialement sur les deux joues, et surtout, continuez de nous instruire. J’attends vos nouvelles vidĂ©os avec impatience. XXX Mxxxxxx Lxxxxx EnvoyĂ© Ă  abbepages _________________________________________ 25 jan 2011 Je suis revenue vers la foi catholique Sur la vidĂ©o “La virginitĂ© perpĂ©tuelle de la MĂšre de JĂ©sus” le Bonjour! Merci beaucoup pour ces prĂ©cisions sur la Vierge Marie. Je suis revenue vers la foi catholique depuis peu, et c’est en partie grĂące Ă  vos vidĂ©os. J’ai rencontrĂ© un prĂȘtre catholique cette semaine, et il a su rĂ©pondre Ă  toutes mes questions. Il m’a donnĂ© un cours d’histoire de l’Église, ni plus ni moins. J’avais beaucoup de questions sur les sept sacrements catholiques, entre autres. ____________________________________________________________ Que faire pour Ashwa ? ashwa1000 Objet bonsoire bonsoire
et merci de m’avoire repondus exuser mes ereure d’horthographe ..je me nome achwak ayari je suis tunisienne d’origine
je suis nee en france le 22 07 1977 a saint loius strasbourg
ns avons quitter la france avec ma famille il ya 20 ans ce que j’ais garder comme souvenire de la france .c’est mon ecole et mes fotos et surtout le film de jesus de nazaret que je regarder je crois 3 fois et je me rapelle avoire pleurer bq ..et aussi les fetes du saint nicols et pac et noel 
mon coeur etais briser d’avoire quiter tout ca
j’etais musulman guider de mes parent et nous somme rentree en tunisie defenitivement
je n’etais pas convanicu de l’islam mais je ne pouvais rien dire..je suis partis vers l’egypte pour chercher du travail..j’ais decouvert que j’aime bq chanter et alors je me suis lancer a chanter dans des hotels..la ou un jour la vie de nuit et l’alcool at je vivas ma vie honnetement mais j’ais aussi pecher et je n’aimer pas ce que je fesais et je demander toujour dieux en pleurant que je veux qu’il me pardonne et je me sentais tellement bien comme si je sentais que dieu n’est pas mechant et terifiant ,mais au contraire il m’aime 
.alors mon histhoire et longue 
.a la fin apres des recherches et des serviteur de dieux me donner une fois la bible et me parler souvent de jesus ..le mot jesus me toucha le coeur et je me rappelle du film que j’ais vus en france “jesus de nazaret” et des frissons me porte tout le corp
jusqu’A L’ANNEES DERNIRE J’AIS VUS JESUS 
il est venue dans mon reve il avais les bras ouvert dans le ciel et une coix a gauche et l’autre a droite et une femme est venu me donner 3 panier remplis de belle chose et ma pris par la mains et je suis monter avec elle au ciel et j’ais pris la mains de mon frere avec moi..de tout facon ,ma vie a changer et j’ais reconnus le christ le fils de dieux 
j’ais toujour regarder vos videos et j’ais bien aimer sutout comment jesus vas juger mohamed..pour l’instant je suis en tunisie et je ne suis plus en egypte car quelque musulman me faisais peur avec leur teror il me poursuiver pour me faire du mal donc j’ais quitter ce pays 
meme en tunisie les choses son compliquer je n’arrive pas a pratiquer ma relugion au milieux des musulman ..il ya que des mosquer ..j’aimerais bien retournee en france mon pays natale et etudier plus la bible et servire dieux ..j’aimerais bien aussi aller tout les dimanche a la mess avec des freres et des soeur chretien 
je me suis enregistree sur le top chretien pour suivres les mess sur videos mais j’ais encore bq a faire 
j’aimerais bien me batiser ..et je vous suis aussi ici sur youtube ,,merci de m’avoire repondu EnvoyĂ© Ă  abbepages ______________________________________________ 22 jan 2011 Elle a quittĂ© l’islam et demande le baptĂȘme ! tashwa1000 bonsoire je vous remerci d’avoire expliquer bq de chose 
je suis ex musulman et je suis maintenant chretienne ,et fiere de l’etre ,,je suis d’origine tunisienne ..mon pere je vous demande de m’aider a mieux comprendre ma nouvelle relugion ,je lis la bible le nouveau testament
et je ne me suis pas encore batiser,car je ne sais pas encore comment le faire et ou ..je ne sais pas ci je dois etre catholic ou ortodox ou protestan
tout ce que je sais c;est que j’ais lancer un appel en jesus pour m;aider car je crois qu’il est le fils de dieux et a sa resuraction ,,amen EnvoyĂ© Ă  abbepages __________________________________________ 18 jan 2011 Il a appris plein de choses ! FrankenFolk Commentaire sur votre vidĂ©o Allah laisse seul, JĂ©sus Se donne. Mon pĂšre merci pour toutes vos vidĂ©os remarquables. J’ai appris plein de choses. J’aimerai vous demander si vous croyez au code secret de la bible ? “JĂ©sus le messie” et “JĂ©sus sauveur des hommes” je crois serait codĂ© dans l’Ancien testament, comme tout plein d’autres choses. Bien Ă  vous. _______________________________________________ 8 jan 2011 Regardez cela Mohamed s’est converti avec sa femme !!!! murabi24 morabi24 il y a 17 heures Supprimer Bloquer l’utilisateur Spam MarquĂ© comme spam Bonjour mon pĂšre, ma femme et moi trouvons vos vidĂ©os trĂšs pertinentes et enrichissantes surtout que nous sommes encore nouveaux ChrĂ©tiens
 Nous Ă©tions musulmans et avons grandis dans cette doctrine qu’est l’islam qui n’a jamais su remplir notre soiffe de vĂ©ritĂ© et notre envie d’ĂȘtre plus proche de dieu. Il y’a 8 mois on a dĂ©cidĂ© de rĂ©pondre a l’appelle de notre seigneur JĂ©sus et depuis, une paix intĂ©rieur nous comble, comme si quelqu’un nous a enlevĂ© un gros poids sur le dos
je pense que tout les ex-musulmans converti ou ”libĂ©rĂ©s” de l’islam ont ressenti ça, dieu vous bĂ©nisse et bonne continuation. Mohamed. __________________________________________ Sweet a appris beaucoup de choses.. bonsoir Cher abbĂ© PagĂšs, D’aprĂšs ce que j’ai vu sur votre chaĂźne, il semblerait qu’une de vos vidĂ©os a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Je ne sais pas si c’est le cas, mais je sais que nos sommes tous trĂšs attaquĂ©s. Moi, j’ai perdu 2 chaĂźnes et une de mes vidĂ©os a Ă©tĂ© supprimĂ©e. J’espĂšre que votre chaĂźne ne sera jamais supprimĂ©e, mais si malheureusement cela arrive, j’espĂšre que vous referez une nouvelle chaĂźne. Nous devons continuer la lutte, nos dĂ©tracteurs seraient trop contents que nous disparaissions dĂ©finitivement de you tube. En tout cas, sachez que vous avez tout mon soutien et le soutien de beaucoup de monde sur you tube. Votre travail est exceptionnel et je vous en remercie. GrĂące Ă  vos vidĂ©os j’ai appris beaucoup de choses. Je vous souhaite un trĂšs bon week-end et vous souhaite Ă©galement de passer de bonnes fĂȘtes de fin d’annĂ©e. Que Dieu vous protĂšge. Sweet EnvoyĂ© Ă  abbepages __________________________________ 18 dĂ©c 2010 Un excellent Ă©lĂšve ! Objet Objet Question Merci Mr l’AbbĂ© pour vous dire franchement sa fait que depuis 2 mois que vraiment je me suis intĂ©resser Ă  ça Ă  cause d’une amie d’internet qui c convertie Ă  l’Islam. J’ai que 18 ans je l’ai eu le 5 dĂ©cembre, je suis dans une famille catholique romaine traditionnel et je connaissait tout les principes de bases de celle ci, mais durant mon adolescence je n’ai pas vraiment aimer les dogmes de l’église de sorte que j’ai pratiquement cesser d’aller Ă  la messe mais pourtant j’avais toujours dans mon coeur la croyance en un crĂ©ateur suprĂȘme parce que pour moi il ne faisait aucun doute que le monde n’a pas Ă©tait crĂ©e par hasard, parce que je me disait souvent “franchement qu’est ce qu’on fiche sur terre ?”. Depuis quelques mois je me suis intĂ©resser de nouveau aux Christianisme vis Ă  vis de l’Islam alors j’ai commencer Ă  un peu a regarder des vidĂ©os et Ă  regarder des films comme “JĂ©sus de Nazareth”. Ce film lĂ  ma appris beaucoup sur le personnage du Christ et tout ceux du Nouveau Testament en gĂ©nĂ©ral. Le Christ et ces personnages m’ont vraiment frapper par leurs façon de communiquĂ©, de vivre et par leurs foi. J’aimais la maniĂšre dont prĂȘcher JĂ©sus-Christ par Sa simplicitĂ©, par Sa logique et par Son amour car je connaissait un peu les paroles barbares de Mahomet que j’avais eu l’occasion d’étudier dans le Coran, je savais que JĂ©sus et lui faisais deux et que JĂ©sus Ă©tait vraiment le sauveur de l’humanitĂ© de Dieu par ces paroles. Et donc aprĂšs je me suis dit “Mais au fait, la Bible relate l’histoire de ces personnages en dĂ©tail mieux que dans le film !”. Alors je me suis mis Ă  lire la Bible surtout le Nouveau Testament et sa ma vraiment passionner, je me suis mis dans le contexte du film, ce qui fait que j’ai mieux imaginer les scĂšnes dĂ©crites dans la Bible et que je l’ai est mieux compris. AprĂšs sur internet j’ai dĂ©couvert vos vidĂ©o, alors lĂ  pour moi sa Ă©tait le couronnement totale, pour le coup vous enseignez la Bible et les contradictions du Coran. Je me suis intĂ©resser vraiment Ă  vos vidĂ©os je les ai regarder sans arrĂȘt, j’ai retenu par coeur les versets de la Bible que vous citiez et mĂȘme les sourates du Coran. Alors avec ma famille qui Ă©tait dĂ©jĂ  plus croyant que moi avant, je me suis mis Ă  aller tout les dimanches Ă  la messe donc demain aussi et Ă  vraiment faire les priĂšres et pratiquer. Moi a prĂ©sent je suis vraiment devenu un fanatique de la religion JudĂ©o-ChrĂ©tienne et j’ai vraiment la foi je vous remercie pour vos vidĂ©os car sa ma vraiment vraiment beaucoup appris, mais vous avez raison quand vous dites que tout les prĂȘtres font pas leurs devoirs parfois. Que Dieu vous bĂ©nisse ! Jocelyn EnvoyĂ© Ă  abbepages ____________________________________________________ Un qui est content ! thepeepingtoms merci . je voulais vous merci monsieur l’abbĂ© de vos video , elles mont appris pleine de bonnes choses EnvoyĂ© Ă  abbepages ________________________________________ 30 nov 2010 Le poisson mord ! Commentaire sur votre vidĂ©o Les EvangĂ©liques. En tout cas, abbepages, vous me faites rĂ©flĂ©chir, ce soir
. J’ai vu plusieurs de vos vidĂ©os plus anciennes, et les rĂ©ponses que avez reçues. J’ai beaucoup de peine pour ce que vous endurez
mais aussi beaucoup d’admiration pour ce que vous faites. J’ai quittĂ© l’Église catholique et je m’ennuie de certaines choses, comme la communion et la confession
 Je suis troublĂ©e, ce soir
 [Les EvangĂ©liques.] 642 Ajouter Ă  AjoutĂ©e Ă  la file d’attente Les EvangĂ©liques. HÉRITIERS DE LA RÉFORME LES ÉVANGÉLIQUES. ___________________________________ David d’orgine juive en IsraĂ«l s’est converti ! Bonjour! je me permets de vous ecrire, pour vous fair part de mon admiration de vos Videos sur Youtube, etant moi meme un catechumene d origine juive cela m aide enormement dans ma Foi je suis actuellement en Israel, ou Le CHRIST ma parle, alors que j etais vraiment dans l impasse a tous les niveaux je souhaiterais vous ecrire regulierement pour vous demander conseils. est ce la bonne messagerie? Bonne fin de journee! David Bengourion __________________________________________________ Laila s’est convertie !!! Laila Joseph 31 octobre, Ă  2341 Signaler Bonsoir mon PĂšre, VoilĂ  plusieurs mois que je m’étais retrouver comme une balle entre deux raquettes, Ă  savoir l’Islam et le Christianisme Je suis de famille musulmane. Et voilĂ  seulement quelques semaines aprĂšs avoir fortement prier Dieu de me guider sur son Unique chemin, le vrai, pour me rapprocher de Lui, que je puisse Lui plaire, je me suis retrouver Ă  accepter la foi chrĂ©tienne, Ă  accepter JĂ©sus comme mon Seigneur, alors qu’auparavant j’étais complĂštement hostile Ă  l’idĂ©e de considĂ©rer JĂ©sus comme le fils de Dieu. Je considĂšre donc ce changement de foi comme une priĂšre exaucĂ©e. Simplement, maintenant je suis perdue, je ne sais que choisir entre Catholicisme ou Orthodoxie. Je veux simplement ĂȘtre sur le chemin bĂ©ni par notre Seigneur. Bien cordialement _____________________________________________ Patricia revient Ă  la maison ! Patricia Andres 14 octobre, Ă  1540 Signaler Merci Mr l’AbbĂ© pour toutes vos vidĂ©os ,je ne suis pas pratiquante ,mais je crois en JĂ©sus -Christ notre seigneur ,le discours de beaucoup de curĂ©s m’ont Ă©loignĂ©s des Ă©glises et de la religion ,mais en vous ,je reviens car vous parler vrai ,j’ai besoin de s’avoir beaucoup de choses ,mais je ne trouve pas d’églises ouvertes et de personnes dedans pour me parler et rĂ©pondre Ă  mes questions ..Je vous suis et je vous remerçie du fond du coeur .Mes sincĂšres salutations _________________________________ Walid apprĂ©cie notre façon de parler de l’islam et cherche la vraie Eglise Entre Vous et Walid Serhan Walid Serhan 8 octobre, Ă  1300 Signaler Salut Je suis chrĂ©tien et sauvĂ© depuis 1 mois et demi j’ai acceptĂ© et reçu JĂ©sus comme mon sauveur et seigneur et je vais dans une Ă©glise chrĂ©tienne Ă©vangĂ©lique car c’est lĂ  que j’ai vu la lumiĂšre. Je trouve qu’il y’a beaucoup de division dans le christianisme je me demande si cela a un influence au salut. Moi je suis la Bible et je vĂ©rifie toujours dans la Bible ce que les autres ChrĂ©tiens me dise si c’est dans la Bible ou pas pour Ă©viter les faux enseignements. J’étais musulman avant par ignorance car je m’avais converti Ă  l’islam sans savoir la vĂ©ritĂ© sur cette religion car ils m’ont fait peur avec l’Enfer. Mon pĂšre est musulman et ma mĂšre est chrĂ©tienne de nom et d’hĂ©ritage mais réélement elle est athĂ©e mais ses parents sont chrĂ©tiens. Un jour lorsque j’ai commencĂ© a avoir des doutes dans ma foi quand j’ai lu dans un livre de hadith que le prophĂšte Mohamed a eu des relations sexuelles avec une fillette de 9 ans nommĂ© Aisha qui l’a mariĂ© quand elle avait 6 ans Ă  partir de ce moment-lĂ  je me suis mis Ă  avoir des doutes dans ma fois islamique et je me suis mis Ă  Ă©tudier l’islam en profondeur et aussi j’ai remarquĂ© beaucoup de contradiction dans le Coran est de plus Allah permet aux hommes d’avoir jusqu’à 4 femmes et de frapper leurs femmes si elle n’obĂ©issent pas Ă  leur mari et aussi j’ai remarquĂ© des erreurs d’Astronomie dans le Coran. 2 semaines plus tard j’ai apostasiĂ© l’islam car j’étais convaincu que le Coran ne pouvait pas ĂȘtre la parole de dieu car le Coran est illogique et Dieu est parfait. Aussi j’ai vu des vidĂ©os du pĂšre Zakaria Boutros un prĂȘtre orthodoxe copte qui expose l’islam et qui explique le christianisme et j’ai trouvĂ© ce qu’il disait sur l’islam Ă©tait vrai comme quoi c’est un mensonge. AprĂšs j’ai dĂ©cidĂ© de lire la Bible pour en apprendre plus sur le christianisme et j’ai trouvĂ© la Bible trĂšs diffĂ©rent du Coran car la bible est logique et vrai et il y’a beaucoup plus d’amour que dans le Coran. Le Coran dĂ©teste les Juifs et les ChrĂ©tiens et tous les Non-musulmans et il condamne et parle beaucoup de l’enfer. Et aussi Mohamad a rĂȘcu le message de l’islam par un ange de lumiĂšre nommĂ© Gabriel Jibril en arabe et j’ai lu dans la bible que Satan peut se dĂ©guiser en un ange de lumiĂšre donc cela me rend convaincu que Mohamed a recu le Coran par Satan dĂ©guisĂ© en un ange de lumiĂšre. Aujourd’hui j’ai compris que le christianisme a accompli le judaisme et que l’islam est un mensonge et qui ne complĂšte pas le judaisme et le christianisme comme je le pensais avant. Avant je pensais que les ChrĂ©tiens Ă©taient polythĂ©istes et associateurs car j’avais mal compris la trinitĂ© Ă  cause du mensonge des musulmans et aussi le Coran ment sur la trinitĂ© en disant que cette derniĂšre est pĂšre mĂšre et fils. J’ai beaucoup aimĂ© tes vidĂ©os sur youtube car ce que tu dis sur l’islam c’est vrai et je trouve ca dommage que certains Musulmans sur youtube t’insulte au lieu de chercher Ă  te comprendre. J’aime la façon dont tu exposes l’islam. Moi j’ai toujours cherchĂ© Ă  savoir la vĂ©ritĂ©. Pendant mes recherches le saint esprit m’a accompagnĂ©. Je compte recevoir le baptĂȘme aussi prochainement aprĂšs avoir complĂšter la leçon sur le baptĂȘme sauf que lĂ  j’ai vu que les baptĂȘmes sont diffĂ©rents selon les dĂ©nominations. Je sais que tu es catholique et cela n’as pas d’importance pour moi car tu es mon frĂšre chrĂ©tien au nom de JĂ©sus Christ sauf que moi je n’ai pas vu la lumiĂšre dans le catholicisme Ă  cause des faux enseignements comme le purgatoire et les limbes qui n’apparaissent pas dans la bible et le fait de dire que si quelqu’un ne sera pas baptisĂ© ira dans les limbes. Le problĂšme le plus crucial de l’Eglise catholique romaine, c’est le fait de croire que seule la foi en Christ n’est pas suffisante pour le salut. La Bible dĂ©clare clairement et constamment que le fait de recevoir JĂ©sus-Christ comme Sauveur, par la grĂące au moyen de la foi, donne le salut Jean 112 ; 316, 18,36 ; Actes 1631 ; Romains 109-10,13 ; EphĂ©siens 28-9. Je trouve que tu as tord dans un vidĂ©o en disant que le baptĂȘme est indispensable au salut. J’aimerais qu’on s’explique tout les 2 car moi j’ai fais beaucoup de recherche avant de me convertir au christianisme et de choisir mon Ă©glise et moi je vais seulement dans les Ă©glises bibliques oĂč l’on suit la bible correctement pour Ă©viter les faux enseignements car c’est la vĂ©ritĂ© que je veux suivre. ______________________________________ Anthonius a retrouvĂ© l’espĂ©rance et la foi en la trĂ©s sainte Ă©glise catholique. anthonnius il y a 1 semaine Merci mon pĂšre pour toutes vos videos. vous m’avez redonnĂ© l’espĂ©rance et la foi en la trĂ©s sainte Ă©glise catholique. que notre seigneur jĂ©sus christ pardonne l’impiĂ©tĂ© et le mĂ©pris des mĂ©chants. ____________________________________ Sonia sera baptisĂ©e et Steve a beaucoup appris ! Bonjour mon pĂšre. Je m’appelle StĂšve, j’ai 33 ans et j’habite en Suisse. Tout d’abbord fĂ©licitations pour votre site. J’ai appris pleins de choses, non seulement sur l’islam, mais aussi sur notre religion catholique. Vous aviez dit dans une vidĂ©o que les musulmans croient aussi que c’est JĂ©sus qui viendra juger les vivants et les morts. Pourriez-vous me communiquer les rĂ©fĂ©rences svp? Je me permets de confier aussi Ă  votre priĂšre ma fiancĂ©e Sonia qui sera baptisĂ© trĂšs grande grĂące et surprise de Notre Seigneur le 10 octobre. Son papa est musulman et sa maman catholique. Merci beaucoup et je prie aussi pour vous et votre ministĂšre. Salutations StĂšve ________________________________________________________ Nos vidĂ©os pour Ă©vangĂ©liser ses Ă©lĂšves musulmans ! bonjour ! merci pour cette une vidĂ©o instructive , comme d’habitude ! Avez vous lu le livre , trĂšs riche , du sociologue allemand Max Weber , “l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme ” ? Max Weber montre bien , pour moi , cette dĂ©formation grave d’une des paraboles de JĂ©sus , celles des talents, qui est aussi Ă  la base du capitalisme et qui permets de comprendre comment les protestants peuvent vouer un culte aussi bien Ă  Dieu qu’ Ă  l’argent, alors que ,comme vous le rappelez ,JĂ©sus a dit “on ne peut aimer Dieu et l’argent , on ne peut servir 2 maitres”. Sans parler de toutes les consĂ©quences que cela entraĂźne dans l’économie jusqu’à aujourd’hui , trafics ,guerres , corruption etc., les oeuvres du diable par excellence. Cordialement, PS merci aussi pour cette “arme” intellectuelle de VĂ©ritĂ© concernant les contradictions de l’islam au sujet de JĂ©sus que j’ai trouvĂ© dans une de vos vidĂ©os , celle affirmant, d’aprĂšs le coran, que JĂ©sus est nĂ© d’une vierge sourate 3 verset 47 ; si un de mes Ă©lĂšves musulmans au lycĂ©e oĂč je travaille se permettait de railler le Christianisme, je lui signalerai ce passage et je lui poserai cette question ” Qui est le PĂšre alors , puisqu’il est nĂ© d’une Vierge?” _______________________________________________________ anthonnius Commentaire sur votre vidĂ©o L’hĂ©ritage de la RĂ©forme 3, morale et politique. Merci mon pĂšre pour toutes vos videos. vous m’avez redonnĂ© l’espĂ©rance et la foi en la trĂ©s sainte Ă©glise catholique. que notre seigneur jĂ©sus christ pardonne l’impiĂ©tĂ© et le mĂ©pris des mĂ©chants. [L’hĂ©ritage de la RĂ©forme 3, morale et politique.] 935+AjoutĂ©e Ă  la file d’attente L’hĂ©ritage de la RĂ©forme 3, morale et politique. Pour avoir voulu s’affranchir de l’autoritĂ© du Pape, les protestants se sont confiĂ©s Ă  celle des princes de ce monde, devenus chefs de leurs Églises » ! Le refus de l’autoritĂ© de l’Eglise a conduit au refus d’un ordre politique conforme Ă  l’ordr
 ________________________________________ 11 sep 2010 Gloire Ă  JĂ©sus, qui me parle au moyen de vos vidĂ©os Commentaire sur votre vidĂ©o JĂ©sus et Islam. J’aime beaucoup vos vidĂ©os. Vous m’aidez beaucoup. Gloire Ă  JĂ©sus, qui me parle au moyen de vos vidĂ©os, et qui ramĂšne la paix dans mon coeur aprĂšs une longue discussion avec un musulman qui s’acharne sur moi. [JĂ©sus et Islam.] 443+AjoutĂ©e Ă  la file d’attente JĂ©sus et Islam. Bien que lislam se refuse Ă  reconnaĂźtre la divinitĂ© de JĂ©sus, le Coran garde cependant des rĂ©miniscences de lauthentique prĂ©dication chrĂ©tienne Ă  son sujet. Ainsi, dans le Coran, JĂ©sus est _ nĂ© dune Vierge ; ; _ sans pĂ©chĂ© 19
 ____________________________ 10 sep 2010 Re Suzanne fortifiĂ©e sans sa foi. Mais lisez le com prĂ©cĂ©dent ! InvitĂ© le Dim 5 Sep – 2053 Joie pour tout cela. Merci Seigneur et merci abbĂ© PagĂšs pour votre travail qui porte du fruit. Gloire Ă  Dieu! __________________________________ Lisez ce tĂ©moignage s’il vous plait ! diawarap Objet Voudriez-vous m’en dire un peu plus sur votre conversion ? abbepage je vien de lir votre message je me suis vraiment converti au cristianisme a cause de vous, en Ă©coutant vos vidĂ©o sur les Ă©rreur que contien le couran ,je me rendais ensuite a la mosquĂ© pour demander au imam de m’expliquer j’ai vu quil ne voulais pas dire la veritĂ© exemple vous avez parler de la charria qui avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© mais qu’on ne voi pas dans le coran, ça sa ma intriguĂ© et ma pousser a aller demander auprĂšs des iman qui son rester sans rĂ©ponse en plus en vous Ă©coutant on voi vraiment que le corant est plein d’érreur je suis devenu mulsulman par tradition des mon plus jeune age on nous parlais du coran comme parole de dieu decendu du ciel , mai la en Ă©coutant votre vidĂ©o vous m’avez ouvert les yeux je ne vous ment pas quand je dit je suis devenu crĂ©tien grace a vous d’ailleur vous remarquerer que a chaque fois je vous envoi mes encouragement, le couran est plein d’incoherence que j’ignorai je les lai lu il na aucun sens on dirai que les verser son melanger , mais en tout cas moi je conais la veritĂ© je vais suivre jesu car il est le chemin la vie et la vĂ©ritĂ© encore merci beaucoup abbĂ©page car il faut avoir du courrage pour rĂ©vĂ©ler les Ă©rreur du coran sans ĂȘtre mĂ©nacer de mort, je vous informe Ă©galement que d’autre de mes ami son devenu crĂ©tien mais ils on peur que leur parent le sachent par peur d’ĂȘtre expulser de la maison ou voir mĂȘme mis a mort , on regarde tout les vidio que vous envoyer nous vous encourageons a contunier a nous enseigner que la grace du seigneur sois sur vous amen. _____________________ 4 sep 2010 Suzanne fortifiĂ©e sans sa foi. Mais lisez le com prĂ©cĂ©dent ! peacemikky un petit bonjour bonjour, je vous avouerai que je ne sais pas vraiment comment je dois vous appeler pardonnez moi par avance . je voulais que vous expliquiez dans une video d’ou vient veritablement l’islam et donc mohamed je sais que c’est beaucoup ce que je vous demande car je pense que deja beaucoup de monde voudrait votre peau, excusez moi du therme mais je pense que c’est ce qu’ils doivent dire enfin bref peu etre que vous avez deja communiquĂ© que ce sujet la mais je ne l’ai pas vu serais t’il possible que vous m’en parliez plus amplement si vous avez le temps biensur veuillez m’excusez peu etre n’ais je pas ete coherante dans mes phrases mais je vous avoue aussi qu’il est tres tard rires enfin merci de votre patience et de renforcer ma foi jour apres jour. aurevoir suzanne ____________________ 4 sep 2010 Etonnant ! momss13 MILLES EXCUSES SALAM JE SUIS DESOLE L ABBE J AIS LAISSER DES COMMENTAIRES UN PEU MALADROIT SUR VOTRE PAGE CAR JE CROYER QUE CA PARLER MAL DE L ISLAM J AI CONSULTER DE NOMBREUSE VIDEO EN ME RENDANT COMPTE QUE C ETAIS A BUT INFORMATIF ET DONC NON HAINEUX OU RACSISTE !!! ENCORE UNE FOIS PARDON _________________________________________________ 1 sep 2010 Merci pour ce musulman qui semble sur le chemin de la conversion
 AntiBeniWiWi la paix soit sur tous les croyants monothĂ©istes. je suis un musulman et je n’arrive pas Ă  comprendre une seule chose dans le christianisme qui consiste dans la trinitĂ©. pouvez-vous m’expliquer la trinitĂ© ? et merci. ________________________________________ 13 aoĂ» 2010 Prions pour Guilliano
 Cher FrĂšre en Christ , j’ai visionnĂ© plusieurs vidĂ©o sur vos recherches sur L’Islam et j’étais Ă©clairĂ© . Merci beaucoup pour votre dĂ©votion . J’aimerai etre en contact avec vous comme un conseiller . Moi, j’ai un dĂ©sir fort d’évangĂ©liser le monde , Ă  commencer par mon ile natale , l’ile Maurice . Je frĂ©quente une Ă©glise Ă©vangĂ©lique mais j’ai de trĂšs bonnes relations avec les catholiques . L’important c’est de connaitre Christ et de le faire connaitre . Bonne continuation en Christ . Age37ans MariĂ© et pĂšre d’une fille de 4ans _____________________________________ Regardez ça ! Sur Youtube, vidĂ©o “Coran, livre de haine ?” * diawarap il y a 1 heure bravo abbepage vous m’enseigner beaucoup continuer grace a vous je suis devenu crĂ©tien car avant j’étais musulman diawarap il y a 1 heure * ________________________________________________ Mon Ă©pouse est une musulmane convertie au Catholicisme De [email protected] Reply-to [email protected] À [email protected] Sujet Deo Gracias. Date 07/08/2010 001645 Mon PĂšre, je ne sais si ce message vous parviendra. NĂ©ammoins je tente de vous expĂ©dier ce courriel, afin de vous exprimer toute ma gratitude pour votre courage et votre zĂšle dans votre MinistĂšre Sacerdotal. Je m’appelle Xxxx Xxxxx et je rĂ©side Ă  BĂ©ziers. Mon Ă©pouse est une musulmane convertie au Catholicisme, et Notre Seigneur nous a gratifiĂ© de trois enfants. Nous sommes Catholiques traditionnalistes et attachĂ© au rit extraordinaire, et grace au Motu Propio de notre Saint PĂšre le Pape, et la bonne volontĂ© de Monseigneur l’EvĂȘque de notre DiocĂšse, nous pouvons assister Ă  la Sainte Messe tous les dimanches, depuis deux ans. Je n’ai dĂ©couvert que trĂšs recemment vos vidĂ©os, et je dois vous avouer, sans entacher j’espĂšre votre humilitĂ©, que ce fut pour moi une immense joie. l’Islam dĂ©moniaque et hĂ©gĂ©monique mĂ©rite d’ĂȘtre dĂ©noncĂ©, et que ceci vienne d’un PrĂȘtre de l’Eglise Romaine m’a fait dire que rien n’est perdu. Mais comment Ă  l’heure du consensus mou, pour ne pas dire de la funeste complicitĂ© de certains, pouvez-vous librement exprimer La VĂ©ritĂ©. Mais que disent votre EvĂȘque et vos frĂȘres dans le Sacerdoce Ă  propos de vos interventions ? Car celles-ci ne concernent pas uniquement les hĂ©rĂ©sies, mais aussi la Vraie Foi . A prĂ©sent je vous Ă©coute souvent, et mĂȘme vous rĂ©-Ă©coute, car je trouve dans vos discours un accent paulinien qui me plait. J’ai mĂȘme voulu faire Ă©couter Ă  mes deux garçons votre expĂ©rience enfantine avec le Saint nom de JĂ©sus. Cependant vous comprendrez que je sois prudent, et c’est pourquoi, si cela vous semble possible, pourriez vous me dire quel est votre Ă©tat au sein de l’Eglise. Avez-vous la charge de Paroisses? Si oui, mon PĂšre, lesquelles? Croyez qu’il ne sagit pas de curiositĂ© malsaine, mais je reste mĂ©fiant Ă  propos d’internet. En tous cas, encore merci. Que Notre Seigneur JĂ©sus-Christ vous donne toutes les grĂąces nĂ©cessaires pour continuer Ă  bien le servir, et que Notre Dame vous garde sous sa Sainte et Maternelle Protection. Deo Gracias. ______________________________________________ Prions pour Samir, ex-musulman mais pas encore catholique
 GIORDANOBRUNOO1 Objet salut salut mon cher ami je viens de regarder la video . et j’ai des questions bien Ă©videment mais il faut que vous sachiez que je connaissez deja qui est jesus car j’ai lu les evangils par contre dans les Ă©vangiles jesus n’a jamais dit qu’il est venu pour nous sauvĂ© de la mort et qu’il est venu pour ce faire crucifiĂ© ? car si’ il est venu pour etre crucifiĂ© alors pourquoi blĂąme -il juda et les juifs? jesus savait que juda allait le donner au romain ? c’est meme jesus qui lui a donnĂ© a mangĂ© le morceau de pain trompĂ© et le diable s’est emparĂ© de juda en la prĂ©sence de jesus 


jesu a-il choisi juda pour que ce dernier le dĂ©nonce? jesus a dit que c bien de donner sa vie pour un ami mais pourquoi il n’a pas sauvĂ© juda de la main du diable ? pourquoi jesus n’a pas sauvĂ© judas? si jesus etait dieu pourquoi a il dit ne pas connaitre l’heur du jument dernier ? pourquoi il a dit apres sa mort et apres sa rĂ©surrection je monte vers mon pere et votre perer mon dieu et votre dieu ? pourquoi il n’a jamais insistĂ© sur le fait qu’il est dieu ? je ne comprend pas mon pĂšre . les chose sont vraiment contradictoire dĂ©solĂ© si je vous gene par toutes mes questions . et merci de vraiment de me donner de votre prĂ©cieux temps votre ami -samir medecin algerien et ex musulman _________________________________________________________________________________ Jean Ousama 24 juillet, Ă  1407 Salutation mes biens aiment C’est un moment trĂšs sympa de partager avec vous l’amour de Christ, depuis des annĂ©es j’entende aux milieux des musulmans que nous n’avons pas des musulman que convertisse en christianisme, or que dans l’autre coutĂ© y’a chaque jours des centaines personne chrĂ©tiennes que devenais des musulman, je suis nĂ© dans une famille musulman purement musulman, j’ai un musulman pratiquant je fait la priĂšre, le carĂȘme au mois de Ramadhan, et je lis couramment le Coran. Mais Dieu ma choisi et ma sauver Ă  l’ñge de 20 ans, et je suis aujourd’hui un des serviteurs de Seigneur, engager avec foi et zĂšle comme missionnaire en AlgĂ©rie. J’ai dĂ©couvris finalement, qu’il y des musulman de valeur, des hommes religieuses, des imams qui se convertis en christ, et qui donne leurs vie, et dĂ©pose leurs fardeaux sur JĂ©sus. C’est une vĂ©ritĂ© nous ne pouvons pas les cacher, d’ailleurs mon pĂšre est un responsable IMAM de mosquĂ©e de quartier, mais il ne voulait pas accepter JĂ©sus. Prient mes frĂšres et sƓurs pour moi, pour mon pays l’AlgĂ©rie, pour nos frĂšres et sƓur qui se trouve dans les 4 quines de monde. Que Dieu vos bĂ©nisse. _________________________________ Disons-leur en actes et en vĂ©ritĂ© “N’ayez pas peur !” 
 Abbepages le Sam 24 Juil – 651 salut monsieur pages Entre Vous et Xxxx Xxxx 23 juillet, Ă  1946 Signaler je suis un ex muslim qui a perdu sa foi dans l’islam aprĂšs que j’ai dĂ©couvert quelque truque notamment grĂące a des recherches . J’aimerai connaitre plus sur la chrĂ©tientĂ©, donc je vous demande monsieur de me donner des documentations et des rĂ©fĂ©rences me permettant de dĂ©couvrir la chrĂ©tientĂ© . j’aimerai vous dire monsieur aussi que les gens qui renie leur foi dans le monde musulmans sont bcp mais ils n’osent pas le dire mĂȘme dans les pays tolĂ©rant comme le Maroc je suis Marocain de souche a cause des pressions sociale . pour finir j’aimerai te dire que j’admire ton courage surtout que tu risque une fatwa de mort ,j’aimerai faire comme vous mais j’habite dans un terrain qui leur appartient . autre chose le baptĂȘme est il obligatoire pour devenir chrĂ©tien , et si il est obligatoire j’arrive pas a trouver une Ă©glise au Maroc pour Marocain parce que les grandes Ă©glise sont interdite pour les marocains elles sont permirent que pour les Ă©trangers ___________________________________________________________ MegaYou0 Commentaire sur votre vidĂ©o Allah, le Coran et les imams. maxice11 il veus nous faire perdre la raison .mes il fait fausse route .c est le diable qui le guide a lui pour faire c est chose la raciste mes devant dieu il pourra plus nier !!!!!!! _____________________________________________________________ 1 jui 2010 Ca y est ! Sleiman a Ă©tĂ© baptisĂ© ! Mahomet13 Objet Cher Sleiman, Bonsoir, C’est fait, je suis officiellement chrĂ©tien. Je me suis fait baptisĂ© ce Dimanche du 27 Juin. Je me sens en paix avec moi mĂȘme grĂące au dieu vivant. Je vous remercie de m’avoir aider Ă  me sauver, je vous remercie au nom de JĂ©sus qui nous a purifiĂ© de nos pĂ©chĂ©s. Bonne soirĂ©e et que dieu vous bĂ©nisse pas sa grĂące. _____________________________________________________ 29 jun 2010 De notre Jamal qui se convertit et dit sa satisfaction
 Jamal75able DĂźtes moi Bonjour AbbĂ©, Je trouve vos enseignements courageux et plein de vĂ©ritĂ©, Je suis satisfait de visionner toutes vos vidĂ©os qui sont autant d’enseignements prĂ©cieux. TrĂšs surprenant de la part d’un prĂȘtre Catholique car j’avais toujours “rencontrĂ©â€ c’est une façon de parler, je n’ai jamais rencontrĂ© Ă  proprement parlĂ© des prĂȘtres miĂšvres, timorĂ©s, miĂšvres, Ă  l’encontre de l’Islam, peut ĂȘtre du fait d’un consensus recherchĂ© par le dialogue inter-religieux entre le Catholicisme et l’Islam. Vous concernant, je vous trouve beaucoup plus libre, c’est gĂ©nial, mais n’avais vous pas des soucis avec votre direction ? Êtes vous de l’Eglise de Rome dĂ©pendant des Papes, ou ĂȘtes vous d’une autre branche ? RĂ©pondez que si vous le souhaitez, c’est juste Ă  titre de renseignement que je vous pose cette question eut Ă©gard mon Ă©tonnement. J’ai laissĂ© un commentaire d’encouragement sur une de vos derniĂšres vidĂ©os, Parce que je trouve que vous permettez une prise de conscience, ça jette dans le sĂ©rail musulman des germes de pensĂ©e, c’est trĂšs positif dans la libĂ©ration par rapport un systĂšme pseudo-religieux. Bravo. 23 jun 2010 _________________________________ HĂ©lĂšna59118 Objet Objet Objet merci bonsoir M. l’abbĂ© j’ai commencĂ© la lecture “du dialogue” de ste catherine de sienne qui est magnifique, j’ai aussi regarder quelques unes de vos magnifiques vidĂ©o celles qui traite de la Ste communion en particulier car c’est depuis ma conversion le coeur et le centre de ma foi ! Ă  ce propos je voulais vous dire que lorsque je suis revenu en decembre dernier dans l’église j’avais trĂšs peur de prendre la communion dans la main on m’avait dit quand j’étais enfant que seul les prĂȘtres avait les mains consacrĂ©es et pouvais toucher notre seigneur. Mais dans la pratique dans les Ă©glises, sur une communautĂ© de fidĂšle il y a peu etre deux personnes qui ose aller Ă  contre courant 
 aussi avant de faire une bĂȘtise j’avais chercher sur internet une rĂ©ponse Ă  ma question ” est ce donc si grave de prendre dans la main ?” et j’étais tombĂ© sur votre vidĂ©o qui a rafermi ce que je pensais dĂ©ja aussi j’ai pu appliquer vos precieux enseignement Ă  moi mĂȘme mais Ă©galement en informer mon amie intime carole qui s’était convertie quasiment en mĂȘme temps que moi ainsi que nos enfants respectifs d’ailleur qui ont fait leur premiĂšre communion ce mois ci Aussi sans cela je ne sais pas si je n’aurais pas fini pas suivre le courant certain prĂȘtres semble tellement exaspĂ©rĂ© de nous donner la communion dans la bouche qu’on arriverai presque Ă  se sentir ridicule si on ne savais pas profondĂ©ment des yeux de la foi combien ce que l’on reçoit est sacrĂ© et mĂ©rite le respect en tout cas je suis bien convaincue que cette vidĂ©o a fait beaucoup de bien encore une fois et au risque de me rĂ©pĂ©ter vos enseignement son prĂ©cieux et devenu trop rare avec la crise de l’église merci beaucoup ps soyez assurer du soutien de mes priĂšres HĂ©lĂšna ___________________________________________________________ 17 jun 2010 Pour Marie-Christine
 Softy39118 Objet Objet bravo pour ce que vous faites ! avec plaisir ! je suis une mĂšre de famille de 37 ans catholique, je ne pratiquais plus depuis plus de 18 ans et je me suis converti et suis retourner vers la foi catholique depuis le mois de dĂ©cembre dernier. je tenais a vous faire part de mon admiration pour vos trĂšs belles vidĂ©os tellement pleine d’amour de Dieu qui m’ont beaucoup aider depuis ces 7 derniĂšres mois ce soir j’ai vu celles qui concerne le discernement spirituel qui m’ont pas mal Ă©clairer Bloquer cet utilisateur Marquer comme spam RĂ©pondre Supprimer 14 jun 2010 ____________________ RĂ©ponses de notre dernier converti musulman de Marseille, Ă  qui j’avais demandĂ© si nos vidĂ©os l’avaient aidĂ© Ă  se convertir et si il fallait changer en elles quelque chose Mahomet13 Objet Bonjour Bonjour Monsieur AbbĂ© pagĂšs Je trouve vos vidĂ©os super, il y a rien Ă  changer !!! Vos vidĂ©os concernant l’Islam n’a fait qu’affirmer ma conviction que l’Islam est une fausse religion qui vient de satan. Je vous souhaite une bonne continuation et que Dieu vous bĂ©nisse 6 jun 2010 ____________________________________________ TĂ©moignage de Damien, de Belgique
 De XXXXX XXXXX À [email protected] Sujet bonjour Date 05/06/2010 002503 bonjour monsieur l’abbĂ© je m’apelle damien j’ai 25 ans je vit en belgique et j’aime vos videos qui m’apporte un peu de lumiere je suis remplis d’une grande crainte mon pays est de plus en plus musulman je sait que comparer a l’angleterre ou la france c’est different mais la communautĂ© musulmane y est tres forte j’ai peur que le martyre des chretiens recomence je n’ai pas peur de mourir si ca doit ce passer comme ca dailleur jesus nous mets en garde contre cane craigner pas ceux qui vous tuerons croiyant rendre un culte a dieu il ne peuvent tuer que le corps apres cela il ne peuvent rien faire de plus en revanche craigner celui qui peux tuer et le corps et l’ame pour la jetter en enfer. cette parole ne me quitte jamais je garde confiance en dieu mais comme j’aimerais que la religion et l’etat s’allie a nouveau on en est a des menu hallal dans les ecoles et pour ne pas choquer les eleves musulman il pense a retirer jeanne d’arc et charles martel des livres d’histoire ou allons nous quel avenir pour les catholiques je voulais vous faire par de mon angoisse seul la priere et vos video m’apaise en communion Damien Votre propre adresse ? C’est possible ! Enregistrez votre adresse personnalisĂ©e ______________________________________________ Ca y est ! RĂ©jouissons-nous ! Mahomet13 Bonjour Bonjour Monsieur AbbĂ© PagĂšs Je voudrais savoir comment faire pour se convertir Ă  la foi chrĂ©tienne ? Dans l’attente d’une rĂ©ponse de votre part, je vous souhaite une agrĂ©able journĂ©e. Que dieu vous bĂ©nisse ! Amen __________________________________________ 2 jun 2010 Omar a peur
 je suis omar je viens de l’angleterre etudiant de la langue francaise l’allemand et japonaise a la fac et interessĂ© par la religion catholique cest ça ce que je veux faire je ne peux changer ma religion pour des raisons politique mais jaime les chretiens bien AbbĂ© Guy personne ne ma guidĂ© Ă  vous jai vous trouvĂ© ,oi ,e,e moi meme Et qu’avez-vous trouvĂ© ? 0102ă‚Šăƒžăƒ« un pere de leglise catholique que je voulais 0103AbbĂ© Guy Omar, que puis-je faire pour vous ? 0104ă‚Šăƒžăƒ« pardonnez mes malfaits pour le premier instance si ça ne vous derange pas 0106ă‚Šăƒžăƒ« “Pour le premier instance” que voulez-vous dire ? Pour le pardon des pĂ©chĂ©s, Dieu vous invite Ă  recevoir le baptĂȘme 
 0107ă‚Šăƒžăƒ« oui cest ça mais jai de peur 0107AbbĂ© Guy Au sujet du baptĂȘme, je vous invite Ă  voir les vidĂ©os que j’ai faites 0108ă‚Šăƒžăƒ« mon dieu cest vous jai vu toutes tes videos sur youtube 0109AbbĂ© Guy Je comprends que vous ayez peur, mais n’ayez pas peur le Seigneur vous conduira par lĂ  oĂč Il est passĂ© le premier pour que n’y soyez point seul et, par le don de Son Esprit dans le baptĂȘme, IL vous donnera la force de Le suivre jusqu’au Royaume des Cieux
 0110ă‚Šăƒžăƒ« jai commencĂ© les voir par interesse en français et bientot ton message ,a penetrer 0110AbbĂ© Guy Connaissez-vous ce livre d’une convertie Ă©gyptienne Nahed “Ma rencontre avec le Christ” ? Je vous le recommande. Ce que vous dites me remplit de joie ! 0111ă‚Šăƒžăƒ« mon et lemour avec auoi tu la deliverĂ© coeur je ne crois pas ce moment que je parles avec toi je tai vu pendant trop des heures 0113AbbĂ© Guy Merci Omar de votre message ! Je prie Dieu de guider vos pas, Ă  la suite de JĂ©sus mort et ressuscitĂ© pour notre salut, sur les chemins de la paix, la vraie paix, celle avec Dieu grĂące au pardon qu’il nous a mĂ©ritĂ© 0113ă‚Šăƒžăƒ« je nai connais pas aue cetait toi aue jai ajoutĂ© comme ami que 0114AbbĂ© Guy Mon cher Omar, il faut que je vous laisse. A bientĂŽt, si Dieu veut
 0114ă‚Šăƒžăƒ« ok bonne nuit mon pere 0115AbbĂ© Guy Bonne nuit ! ______________________________________________________ Un juif sur le chemin de la conversion
 tsharinganilat y a 4 heures Monsieur l’AbbĂ©, bonjour, Je vous contacte car je m’interroge sur le Christianisme. Pour me prĂ©senter succintement, je suis Juif et je recherche la vĂ©ritĂ©. J’ai Ă©tĂ© choquĂ© de lire le livre de Jeremie faisant rĂ©fĂ©rence a une “nouvelle alliance”. Depuis, le christianisme m’interpelle est-ce rĂ©ellement la vraie religion ? Cependant, nombre de question demeure Pourquoi les chrĂ©tiens ont dĂ©calĂ© le jur du Seigneur ? Pourquoi reprĂ©sentez vous les anges malgrĂ© l’interdiction du 2 eme commandement ? Si JĂ©sus Ă©tait avant qu’Abraham ne fut, pourquoi Ă©tait-il enfant ? Pourquoi JĂ©sus Ă©tait-il tentĂ© par le diable Ă©tant D. lui meme ? ? Est-ce possible ? Merci d’avance pour le temps que vous accorderez a mes questions. Shalom et bonne soirĂ©e _______________________________________ Jodi a beaucoup appris sur l’islam grĂące aux vidĂ©os
 Un de moins qui risquera de se laisser endoctriner
 De xxxx xxxx À [email protected] Sujet Salut Date 30/05/2010 110501 Bonjours, Monsieur abbepages Je suis J. de Belgique. Mes parent Sont ChrĂ©tiens ” Protestant”. Moi je suis catholique et potestant. En regardent vos videos sur youtube j’ai beaucoup apris sur les musulman. “J’ai quelles questions a vous poser.” Les anges? Sont ils tous musculins? L’ange Gabrielle et Michelle sont quoi? 2 eme Question. Ont dit qui Satan vas avoir un Fils ” L’Anti-christ”. Me Dans le Livre il sont a trois A BĂȘtes
.. ________________________________________ Jamal n’adhĂšre plus Ă  l’islam ! Jamal75able Objet Objet dĂźtes moi AbbĂ©, Je vous remercie pour vos prĂ©cieux enseignements, Je n’adhĂšre plus Ă  l’Islam, c’est un piĂšge, et vous avez complĂštement raison d’expliquer les piĂšges, Ils nous enferment dans des prescriptions qui ne peuvent sous aucun prĂ©texte provenir de Dieu, ça me paraĂźt de plus en plus clair. Vous avez du courage, il en faut pour dire ces choses lĂ , Continuez pour sauver de l’erreur et peut ĂȘtre convertir et libĂ©rer de l’asservissement. Cordialement. 7 mai 2010 ____________________________________________ Samir se propose de nous aider. Mais comment ? De Sxxxx xxxxx À [email protected] Sujet Date 15/04/2010 205415 Thu, 15 Apr 2010 185415 +0000 Bonjour mon pĂšre, voila en fait j’ai regardĂ© vos videos sur youtube et j’étais vraiment content de voir votre confiance en Dieu car vous n’avez par peur de parlĂ© publiquement sur la vĂ©ritĂ© du connaissait un peu prĂšs toute cette vĂ©ritĂ© car j’ai fais beaucoup de recherche Ă  propos de j’aimerais bien travailler avec vous Ă  ce sujet. Voila je me m’apelle xxxxxx j’ai 21 ans, j’habite en Belgique,mes parents sont originaires de Syrie nous sommes bien sĂ»r chrĂ©tiens et je remercie tout les jours Dieu del’avoir Ă©tĂ© chrĂ©tien Ă  partir de ma naissance car je trouve que c’est dificile pour les personnes d’autres religions de trouver la vĂ©ritĂ©,surtout pour les musulmans qui connaissent la vĂ©rite mais c’est la peur qui les empĂȘchent de se que le Coran leur disent qu’il faut tuer la personne qui se nous sommes leur ennemis d’aprĂšs que j’ai compris du Coran,quand Mr mahomet insulte le christianisme quand il Ă©tait en train de mourir. D’aprĂšs ma recherche,j’ai dĂ©couvert quelque chose trĂšs interessant qui pourrait peut-ĂȘtre faire croire beaucoup de musulmans que Jesus est le fils de l’ est bien Ă©cris dans le coran si on dĂ©chiffre les chiffres qui se trouve dans le corandans le talismans.Alors voici l’histoire mon Ă©tait en arabe bien sĂ»r et que je vous l’ai traduit. Certains prĂ©tendent que Bouheira Ă©tait un moine qui enseignait le Coran Ă  Mahomet, aprĂšs la mort de papier Nawfal ibn,Bouhaira s’est repentit et il a dĂ©veloppĂ© un message secret dans le talismans Coran Ham – Elmer – Khias 
 qui est incapable de dĂ©coder leur signification intellectuels musulmans Ă  travers les Ăąges jusqu’à aujourd’hui. Et de peur de le tuer les musulmans, qui Ă  l’époque le moine Bouheira voulai t atteindre les gĂ©nĂ©rations futures aprĂšs la rĂ©solution de ce dilemme que le Coran est Ă©cris par lui mĂȘme et qu’il Ă©tait bien l’auteur de ce livre. Faire appel Ă  dĂ©chiffrer les mystĂšres du Coran alphabet pour convertir des nombres, une langue connue des Arabes depuis les temps anciens Rappel ordre des lettres pour les numĂ©ros, afin de faciliter le compte Ă  ses collĂšgues voici les chiffres et les lettres qui se trouvent dans le Coran ۧ Űš ŰŹ ŰŻ ه و ŰČ Ű­ Ű· 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ي ك ل م ن Űł Űč ف Ű” 10 20 30 40 50 60 70 80   ; 90 ق ۱ ŰŽ ŰȘ Ű« Űź ۰ ۶ Űž Űș 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 Le Coran si ceci est Ă©crit en arabe Commençons par les premiĂšres lettres d’un mot de dĂ©codage test le mot le Coran qui s’écrit comment ceci en arabe Ű§Ù„Ù‚Ű±ŰŁÙ† ici les lettres du mot CORAN sont decollĂ©s ۧ ل ق ۱ ۧ ن 1 30 100 200 1 50 ceci fait 382 ŰŹÙ…Ù„Ű© Ù…ÙˆŰŹŰČ Ű§Ù„ŰŻÙŠÙ† Ű§Ù„ÙŠÙ‡ÙˆŰŻÙŠ ÙˆŰ§Ù„Ù…ŰłÙŠŰ­ÙŠ tradution de ceci Voici la phrase traduite RĂ©sumĂ© de la foi juive et chrĂ©tienne donc si nous additionnons tous les lettres de cette phrase cela nous fait aussi 382 comme bien le mot LE CORAN donc le Coran = RĂ©sumĂ© de la foi juive et chrĂ©tienne analysons maintenant le mot CRITERE qui s’écrit en arabe comme ceci Ű§Ù„ÙŰ±Ù‚Ű§Ù† ۧ ل ف ۱ ق ۧ ن 1 30 80 200 100 1 50 resultat = 462 qui correspond a هو ÙƒÙ„Ű§Ù… Ű§Ù„Ű„Ù†ŰŹÙŠÙ„ Ű§Ù„Ù…Ù‚ŰŻŰł qui veut dire la Bible est la parole traduisons cette phrase pour le langage des nombres ه و ك ل ۧ م ۧ ل ۧ ن ŰŹ ي ل ۧ ل م ق ŰŻ Űł 5 6 20 30 1 40 1 30 1 50 3 10 30 1 30 40 100 4 60 qui fait aussi = 462 comme le mot CRITERE CRITERE = la parole de la Bible comme le moine Bouhaira voulais attirer l’attention des analystes par le dĂ©veloppement de hiĂ©roglyphes dans la premiĂšre clĂŽture et il voulait rĂ©pĂ©ter certaines incantations Ă  cloturĂ©s par un message. Pour rĂ©soudre le mystĂšre de la premiĂšre phrase de sa lettre Prenez le mot la douleur , un verset rĂ©pĂ©tĂ© six fois dans le Coran qu’ils ont Ă©tĂ© les clĂ©s Ă  six mur, Si on traduit la douleur pour le langage des nombres ۧ ل م 1 30 40 cela fait bien = 71 En multipliant le nombre total de fois de la rĂ©pĂ©tition dans le Coran est sortie 71 × 6 = 426 Pour traduire la figure Ă  un message du moine BuheĂŻra aux autres ÙŠŰłÙˆŰč Ű§Ù„Ù…ŰłÙŠŰ­ هو Ű§ŰšÙ† Ű§Ù„Ű„Ù„Ù‡= en francais Jesus Christ est le fils de Dieu 146 + 149 + 11 + 53 + 67 = 426 Voila mon pĂšre,comme j’ai vu que vous connaissez beaucoup de choses concernant l’Islam grĂące Ă  votre intelligence qui vient de Dieu,j’ai bien voulu vous montrĂ© ceci afin que puissiez m’aider Ă  sauver ces gens qui ne suivent pas la parole de Dieu mais la parole du personne qui vient du avec impatience une rĂ©ponse de vous mon pĂšre et je serais trĂšs ravi de faire connaissance avec vous demance de prier pour moi s’il vous plait..merci Ű§Ù„Ű±ŰłŰ§Ù„Ű© Ű§Ù„ŰȘي ۣ۱ۧۯ ŰšŰ­ÙŠŰ±Ű© Ű§Ù„Ű±Ű§Ù‡Űš Ű§Ű±ŰłŰ§Ù„Ù‡Ű§ من ŰźÙ„Ű§Ù„ Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† في 01/09/2009, 193305 » ÙŠŰ€ÙƒŰŻ Ű§Ù„ŰšŰč۶ ŰšŰŁÙ† ŰšŰ­ÙŠŰ±Ű© Ű§Ù„Ű±Ű§Ù‡Űš ÙƒŰ§Ù† يلقن Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† Ù„Ù…Ű­Ù…ŰŻ ŰšŰčŰŻ ÙˆÙŰ§Ű© ÙˆŰ±Ù‚Ű© ŰšÙ† نوفل ÙˆÙ‚ŰŻ ÙˆŰ¶Űč Ű±ŰłŰ§Ù„Ű© ŰłŰ±ÙŠŰ© في Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† ŰšÙˆŰ¶Űč Ű·Ù„Ű§ŰłÙ… Ű­Ù… – Ű§Ù„Ù…Ű± – كهيŰč۔  ŰčŰŹŰČ Űčن فك مŰčŰ§Ù†ÙŠÙ‡Ű§ ŰčÙ„Ù…Ű§ŰĄ Ű§Ù„Ù…ŰłÙ„Ù…ÙŠÙ† Űčلى Ù…Ű± Ű§Ù„ŰčŰ”ÙˆŰ± Ű­ŰȘى Ű§Ù„ÙŠÙˆÙ…. ÙˆŰźÙˆÙŰ§ من قŰȘل Ű§Ù„Ù…ŰłÙ„Ù…ÙŠÙ† له في Ű°Ù„Ùƒ Ű§Ù„Ű­ÙŠÙ† ۣ۱ۧۯ ŰšŰ­ÙŠŰ±Ű© Ű§Ù„Ű±Ű§Ù‡Űš ŰŁÙ† ÙŠŰšÙ„Űș Ű§Ù„ŰŁŰŹÙŠŰ§Ù„ Ű§Ù„Ù‚Ű§ŰŻÙ…Ű© ŰšŰčŰŻ Ű­Ù„ Ù‡Ű°Ù‡ Ű§Ù„Ù…ŰčŰ¶Ù„Ű© ŰšŰŁÙ† Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† Ű§Ù„ÙŠÙˆÙ… Ù…Ű§ هو Ű„Ù„Ű§ من ŰȘŰŁÙ„ÙŠÙÙ‡ وŰȘŰŁÙ„ÙŠÙ Ù‚Ű§ŰŠÙ„Ù‡. ŰłÙ†ŰłŰȘŰčين لفك Ű·Ù„Ű§ŰłÙ… Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† ŰšŰȘŰ­ÙˆÙŠÙ„ Ű§Ù„ŰŁŰ­Ű±Ù Ű§Ù„ŰŁŰšŰŹŰŻÙŠŰ© Ű„Ù„Ù‰ ŰŁŰ±Ù‚Ű§Ù… وهي لŰșŰ© ŰčŰ±ÙÙ‡Ű§ Ű§Ù„Űč۱ۚ Ù…Ù†Ű° Ű§Ù„Ù‚ŰŻÙ… ŰŁŰ°ÙƒŰ± ŰȘ۱ŰȘÙŠŰš Ű§Ù„Ű­Ű±ÙˆÙ ŰšŰ§Ù„Ù†ŰłŰšŰ© Ù„Ù„ŰŁŰ±Ù‚Ű§Ù… لكي ÙŠŰłÙ‡Ù„ Ű§Ù„Ű­ŰłŰ§Űš Űčلى Ű§Ù„ŰČÙ…Ù„Ű§ŰĄ ۧ Űš ŰŹ ŰŻ ه و ŰČ Ű­ Ű· 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ي ك ل م &nb sp; ن Űł Űč ف Ű” 10 20 30 40 50 60 70 80 90 ق ۱ ŰŽ ŰȘ Ű« Űź ۰ ۶ Űž Űș 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000 Ű§Ù„Ű±ŰłŰ§Ù„Ű© Ű§Ù„ŰȘي ۣ۱ۧۯ ŰšŰ­ÙŠŰ±Ű© Ű§Ù„Ű±Ű§Ù‡Űš Ű§Ű±ŰłŰ§Ù„Ù‡Ű§ من ŰźÙ„Ű§Ù„ Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† في 01/09/2009, 193305 » ÙŠŰ€ÙƒŰŻ Ű§Ù„ŰšŰč۶ ŰšŰŁÙ† ŰšŰ­ÙŠŰ±Ű© Ű§Ù„Ű±Ű§Ù‡Űš ÙƒŰ§Ù† يلقن Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† Ù„Ù…Ű­Ù…ŰŻ ŰšŰčŰŻ ÙˆÙŰ§Ű© ÙˆŰ±Ù‚Ű© ŰšÙ† نوفل ÙˆÙ‚ŰŻ ÙˆŰ¶Űč Ű±ŰłŰ§Ù„Ű© ŰłŰ±ÙŠŰ© في Ű§Ù„Ù‚Ű±Ű§Ù† ŰšÙˆŰ¶Űč Ű·Ù„Ű§ŰłÙ… Ű­Ù… – Ű§Ù„Ù…Ű± – كهيŰč۔  ŰčŰŹŰČ Űčن فك مŰčŰ§Ù†ÙŠÙ‡Ű§ ŰčÙ„Ù…Ű§ŰĄ Ű§Ù„Ù…ŰłÙ„Ù…ÙŠÙ† Űčلى Ù…Ű± Ű§Ù„ŰčŰ”ÙˆŰ± Ű­ŰȘى Ű§Ù„ÙŠÙˆÙ…. 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J’ai beaucoup d’admiration sur le choix et le combat que vous menez. En tous cas encore 777 MERCI pour vos VidĂ©os qui ont su me toucher, une lumiĂšre qui a su Ă©clairer mon chemin vers JĂ©sus, et biensĂ»r un rĂ©confort Lorsque je suis attaquĂ© par certains frĂšres musulmans. Vous inquiĂ©tez pas je vais harceler de PriĂšres JĂ©sus pour vous ! Que vous bĂ©nisse et vous Garde ! Amicalement en JĂ©sus, Goldwin PS En fait c’est vraiment votre vrai nom Guy Pages ? ou un nom de substitution pour Ă©viter des recherches de la part de nos confrĂšres Musulmans ?_____________________________________________________ Un pour qui il faut prier
 xxxxxxxx 
 Objet Objet Information Merci beaucoup . Cela me semble Ă©trange , mais tous les jours je pense Ă  JĂ©sus je dois avouer ceci depuis le dĂ©cĂ©s de mes parents Ă  2 mois d’intervalles, il y a 4 ans . Je suis passĂ© du “stade” de croyant en mon PĂšrequi me voit toujours Ă  la croyance en j’ai tentĂ© d’analyser cela et ai donc pensĂ© que ceal pouvait ĂȘtre pour moi une façon de prouver mon Amour envers mon PĂšre. Mais il y a bien plus, comment expliquer qu’à prĂ©sent je suis allĂ© jusqu’à mettre la Bible sur le bureau du pc, alors que j’étais un impie, comment expliquer que les larmes envahissent mes yeux lorsque je regarde l’image de JĂ©sus? Je ne crois pas que les hommes d’église ,soient Ă  mĂȘme de rĂ©pondre Ă  mes questions, mais alors POURQUOI ce message? Je n’en sais rien . Salutations sincĂšres. 18 mar 2010 _______________________________________ onHYPERLINK “ apprend beaucoup de choses pourlacroyance 
 Commentaire sur votre vidĂ©o La Source et le Sommet de la vie chrĂ©tienne. on apprend beaucoup de choses grĂące a vous!!! j’aime vous Ă©couter!! Merci mon pĂšre pour votre savoir et votre bontĂ©!! que dieu vous bĂ©nisse et vous protĂšge!!! AmĂšn!! La Source et le Sommet de la vie chrĂ©tienne. Comment l’Eucharistie est-elle “la source et le sommet de la vie chrĂ©tienne” CEC 1324 ? 18 mar 2010 _____________________________ vousHYPERLINK “ nous aidez beaucoup. VIDEOS DISCERNEMENT DES ESPRITS Encore excellent !!! Merci PĂšre Guy, quels sujets passionnants, vous nous aidez beaucoup. Myriam —————————————————————– 18 mar 2010 Commentaire sur Youtube vidĂ©o Dieu existe t-il ? Commentaire sur Youtube vidĂ©o Dieu existe t-il ? Couturier19 Je vous comprends, la 1ere fois que je suis tombĂ© sur ces vidĂ©os, jai eu envie de bouffer du curĂ© je le confesse !. Jen ai regardĂ©es beaucoup et il est juste de dire que japprends des choses, tant par lAbbĂ© que par ceux qui participent. Aussi cela permet Ă  beaucoup de dire sous couvert danonymat ce quils nosent pas se dire en face;cela ne peut conduire quĂ  plus de comprĂ©hension rĂ©ciproque mĂȘme si cest souvent trĂšs haineux. Lhomme est le berger de lĂȘtre pour vous! 17 mar 2010 _________________________________________________________ Je continue de lutter explications Mon PĂšre, Je vous dois quelques explications, mais Ă  chaque fois je reporte le moment de m’expliquer. Vous reprĂ©sentez beaucoup et il est toujours difficile de s’adresser Ă  vous. De plus, on ne sait pas qui peut lire ce que l’on Ă©crit par ce mĂ©dia. Sachez que je n’ai pas abandonnĂ© la lutte, mais de gros problĂšmes personnels m’ont un peu dĂ©truit et je ne fais plus que passer. Je continue de lutter contre la propagande islamique en supprimant leurs messages par la suspension, mais je ne peux plus m’investir car mon esprit s’est affaibli tout autant que mon corps. Pour l’instant ma prioritĂ© est de maintenir mon activitĂ© professionnelle, car c’est le plus important si l’on ne veut pas que tout s’arrĂȘte. Je maintiens encore une activitĂ© sur le compte chieftheonlyone pour que les gens n’aient pas honte d’afficher leur foi, pour montrer que les chrĂ©tiens savent aussi lutter et que ce n’est pas fini. J’espĂšre pouvoir me remettre un jour, mais ça ne dĂ©pend pas de moi et je ne vous oublie pas, car vous m’avez beaucoup apportĂ© et vous ĂȘtes trĂšs courageux. Je dois juste lutter pour ne pas sombrer et ça me demande de gros efforts. Bloquer cet utilisateur Marquer comme spam RĂ©pondre Supprimer _______________________________________________________________ 17 mar 2010 Merci pour vos vidĂ©os michiganois 
 Pour Acheter Votre Livre > ChĂšr AbbĂ© PagĂšs, Merci pour vos vidĂ©os bien rĂ©flĂ©chis et instructifs et particuliĂšrement pour votre fidĂ©litĂ© comme prĂȘtre du Seigneur. Puis-je vous demander si je puisse commander une copie du livre Judas est en Enfer » de votre website? Quand c’est possible, c’est mieux pour le marge du profit des auteurs pour moi Ă  faire des emplettes directement du magasin en ligne. A mon avis, les gens Ă  l’ ont assez argent Ă  cette heure lĂ . En outre, je me demande s’il y a d’autres titres que vous avez envie d’écrire pour l’avenir. Est-ce possible? Le Christ est vraiment ressuscitĂ©! Paix, Rxxxxx Mxxxxx michiganois Plymouth, MI “aux States” ______________________________________________________________ 16 mar 2010 xxxxx y a 10 heures le su DM xxxxxx y a 10 heures le su DM FĂ©licitations monsieur l’abbĂ©, je n’ai pas de mots pour vous dire merci. Vous entendre ce n’est jamais perdre son temps qui est gratuit certes et non de l’argent mais tout de mĂȘme, une pincĂ©e de VĂ©ritĂ© dans un ocĂ©an de mensonges et d’artifices
.quel havre de Paix votre chaine ! Vous ĂȘtes une sorte de portier qui ouvrez la voie vers Celui qui Est, “ego sum via veritas et vita” et je suis convaincu que beaucoup de monde retrouve le droit chemin grĂące Ă  vous. VoilĂ , puisse mon soutien catholique fraternel vous encourager Ă  tenir bon et persĂ©vĂ©rer dans cette juste et noble action de diffusion de la VĂ©ritĂ© en dĂ©pit de l’hostilitĂ© marginale ou institutionnelle. Dieu vous bĂ©nisse, en udp, XXXXXX nota si tout n’est pas trĂšs spirituel sur ma chaine, certaines sĂ©quences attireront votre attention. Patricia C’est une vidĂ©o trĂšs intĂ©ressante. Je comprends beaucoup mieux maintenant le monde dans lequel nous vivons
 Ma conclusion est nous n’avons pas Ă©tĂ© suffisamment formĂ©. Il est heureux de pouvoir combler enfin, en partie, nos lacunes. Il n’est jamais trop tard. Ce n’est pas facile de vivre dans ce monde oĂč le mensonge tient le devant de la scĂšne et oĂč toutes les toutes les “valeurs sont inversĂ©es.” Je pose la question simplement qui sont les loups et qui sont les agneaux? Comment faire pour discerner la vĂ©ritĂ© du mensonge, y compris dans l’Eglise? Qui sont les vrais pasteurs? Ceux qui cĂ©lĂšbrent La Messe comme celle de mon enfance, en latin et qui parlent encore de confession et d’examen de conscience ou bien ceux qui ont suivi Vatican II? C’est difficile, d’autant plus quand on n’a pas le choix prĂšs de chez soi. J’ai fait ma Communion Solennelle ainsi que ma Confirmation en 1961 aprĂšs 2 ou 3 annĂ©es de catĂ©chisme, comme c’était l’usage Ă  l’époque. J’avais 10 et demi. Puis, j’ai continuĂ© seule mon chemin, simplement parce que l’environnement familial faisait que nous allions Ă  la Messe pour les BaptĂȘmes, les mariages, les enterrements et les fĂȘtes,.. et que nous Ă©tions trĂšs pris par la vie de famille nombreuse et la vie professionnelle de mes parents qui Ă©taient petits artisans. Nous n’étions pas contre la Religion, nous la vivions de cette façon. Puis, lorsque j’ai rencontrĂ© mon dĂ©funt Ă©poux Ă  27 ans, j’ai dĂ©couvert une belle famille de “catho-de-gauche” mais je ne le savais pas encore. Je n’y comprenais rien. D’ailleurs, pour tout dire je n’y connaissais rien de Vatican II et de ses usages
 et j’ai dĂ©couvert La Messe en français avec Ă©tonnement. J’étais dĂ©stabilisĂ©e ; en vĂ©ritĂ© j’ai subit la situation, sans pouvoir le formuler. Et sur les photos, l’on peut voir des points d’interrogation dans mes yeux
 d’autant que mon Ă©poux a vraiment souffert dans cet environnement, ayant lui aussi vĂ©cu l’écartĂšlement des 2 aspects traditionnel puis Vatican II, sous forme militante du fait de ses parents et leurs amis. Cette situation a durĂ© plus de 20 ans. Je peux dire que mon Ă©poux a Ă©tĂ© en grandes souffrances et moi, par voie de ricochet, aussi
 c’est pour cela aussi que j’ai utilisĂ© au quotidien, une mĂ©ditation afin de me dĂ©stresser oĂč il n’était pas question de faire le vide
 mais seulement de transcender les pensĂ©es et les Ă©motions
 pour accueillir ” sans se crisper “ce qui est.” Ce milieu familial Ă©tait un environnement sectaire, voire mortifĂšre. Je m’en suis Ă©loignĂ©e lorsque je suis devenue veuve car je voulais ĂȘtre moi-mĂȘme dans la simplicitĂ©, en vivant sous le regard du Bon-Dieu et de notre Maman du Ciel. Plusieurs annĂ©es aprĂšs la mort de mon Ă©poux et du fait de l’annĂ©e de la foi, j’ai accepter d’approfondi ma foi et j’ai voulu “comprendre” ce qui se passe exactement au sein de l’Eglise. LĂ , je dois dire que j’ai Ă©tĂ© Ă©tonnĂ©e de tout ce que j’ai pu constater
 je recherchais des repĂšres fiables et simples comme ceux de mon enfance
 et lĂ , il Ă©tait bien difficile de faire le tri ; de sĂ©parer le vrai du faux. Il y a trop de bruits et de discordes! J’ai mĂȘme lu une petite Histoire de l’Eglise en France ; Histoire bien compliquĂ©e, c’est le moins que l’on puisse dire! LĂ  j’ai dĂ©couvert l’acharnement du laĂŻcisme et de la envers l’Eglise et nos Traditions. De fait, j’ai continuĂ© mon exploration et mon enquĂȘte. Je suis allĂ©e voir du cĂŽtĂ© des “bisounours” autrement dit ceux que l’on nomme “les cathos-de-droite” qui dĂ©filent dans les rues au son de la techno, avec des ballons roses et bleus
 et les gamins dans les poussettes tandis qu’ils se font tous gazer! Je me suis fais rabrouer par un prĂȘtre de cette mouvance, sans doute parce que je posais trop de questions, pourtant simples. Sans doute ai-je trop insistĂ© du fait que je ne recevais pas de rĂ©ponses claires et satisfaisantes. Alors, je me suis Ă©loignĂ©e, le coeur triste et chagrin
 mais aussi avec un peu de colĂšre car dans tout çà je ne voyais toujours pas l’Enseignement simple et apaisant de notre Seigneur JĂ©sus-Christ ; le doux et humble de coeur. Celui qui m’avait interpellĂ© dans mon enfance et Ă©tait venu Ă  mon secours lorsque mon Ă©poux entrait dans le coma, durant son agonie. Je n’ai pas rĂȘvĂ© cela je me suis sentie portĂ©e et tĂ©moin pendant plus de 3 jours et nuits ainsi que les mois qui ont suivi mon deuil. Puis, je suis allĂ©e chez les gens de La Tradition avec une question toute simple – “Je ne comprends pas ce que l’on vous reproche car vous n’avez fait que continuez ce qui Ă©tait enseignĂ© dans mon enfance, sans y changer un point ou une virgule
 tandis que l’on fait des mamours au monde entier et que l’on donne des Ă©glises aux luthĂ©riens.” J’ajoute que depuis Ă  ma grande stupĂ©faction, j’ai pu lire qu’un Ă©vĂȘque, n’a pas voulu donner une chapelle inoccupĂ©e aux gens de la Tradition qui “ont la prĂ©tention de dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©.” En rĂ©ponse j’ai reçu les rĂ©fĂ©rences d’un ouvrage oĂč sont soigneusement listĂ©s tous les changements Ă©tablit du fait de Vatican II. C’est surprenant et je dois dire que je n’ai pas encore tout digĂ©rĂ©, si je puis dire ainsi! La question que je me pose maintenant “mais pourquoi avoir tout chamboulĂ© ainsi? Pourquoi nous avoir Ă©loignĂ© de nos racines spirituelles et culturelles?” Maintenant nous sommes en errance et pour beaucoup de personnes dans des illusions mentales et des tempĂȘtes Ă©motionnelles
 bref, en voie de “zombisation” si je puis rĂ©sumer ainsi! Et les Eglises sont dĂ©sespĂ©rĂ©ment vides
 tandis que dans des haltes spirituelles dites catholiques, sont organisĂ©s des stages de
 clown ?! Je peux simplement dire pour le moment j’aime bien la Messe traditionnelle en latin
 simplement parce que le SacrĂ© y est palpable, visible et la liturgie plus accomplie, plus soigneuse ; plus belle et digne. De plus, c’est une Ă©cole de La Contemplation et du Silence. Ce n’est pas qu’une formule pour ma part! Et l’on ne se sert pas les mains pour nous dĂ©concentrer de la contemplation du sacrifice du Seigneur, au son de la guitare ou de chants vraiment peu inspirants. Mais voilĂ  pour assister Ă  une Messe traditionnelle, il me faut faire 50 km et plus
 ce n’est pas possible tous les dimanches
 alors, je regarde en vidĂ©o, la Messe enregistrĂ©e, sans pouvoir communier. Bref, tout cela est triste et pĂ©nible Ă  vivre! Je me sens “un peu” seule de fait, sur le plan humain! Je ne supporte plus d’entendre des prĂȘtres dits catholiques parler des pratiques religieuses du monde entier et ne plus nous enseigner la foi. Ils font plus dans le social et le politiquement correct. Ils vous parlent de Mandela et vous enjoignent Ă  accueillir chez vous “des migrants.” Cela ne se peut pas je sais trĂšs exactement, maintenant, ce qu’il en est de l’islam et de son djihad islamique
 sans oublier non plus le sort ignoble et indigne qu’il est fait Ă  la femme et j’allais dire simplement Ă  l’intelligence de La Vie. Je n’oublie pas non plus le rĂŽle mondial sous-jasent du judaĂŻsme talmudique ou rabbinique dans la pagaille actuelle que nous subissons. Je ne comprends pas l’attitude du Pape actuel quand il dit qu’il n’est plus question d’essayer d’EvangĂ©liser le monde juif, mais par contre d’accepter des mouvements tels que les EvangĂ©listes amĂ©ricains ou d’autres expressions bruyantes comme les charismatiques qui se rĂ©pandent actuellement partout dans le monde
 au dĂ©triment de l’Enseignement prĂ©cieux de l’Eglise deux fois millĂ©naire. Qui est cet homme, en vĂ©ritĂ©? C’est le Pape, mais en tant que personne je ne peux plus le suivre
 et puis il est tellement reconnu par les mĂ©dias, ces mĂȘmes mĂ©dias officielles qui nous font tant de mal Ă  nous pauvres simples mortelles en quĂȘte du Bon-Dieu, et de sens dans nos vies personnelles. Maintenant, Je me dis que je devais peut-ĂȘtre, rester toute seule dans mon coin et poursuivre ma route solitaire, en mon Ăąme et conscience, comme je l’ai fait pendant tant d’annĂ©e. VoilĂ  ce que je voulais vous dire Mon PĂšre
 et cela est venue, maintenant, suite Ă  cette vidĂ©o sur la et ses mĂ©faits sur les Ăąmes et en particulier sur le catholicisme dans le monde, Ă  travers le temps. Oui, nous avons besoin d’ĂȘtre bien formĂ© dĂšs l’enfance et aussi tout au long de notre existence sur La Terre quant Ă  la comprĂ©hension de la foi, la nĂŽtre et celle de nos aĂŻeux, qui oeuvre dans notre vie personnelle et aussi en tant que membre du corps mystique de l’Eglise! Je vous remercie de votre attention.

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